FAKE NEWS ET FAKE SCIENCE

Publié: 31 juillet 2018 dans Uncategorized

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Emmanuel Macron voulait une loi contre la manipulation de l’information, qu’on appelle couramment fake news. Le Sénat français vient de lui signifier sans équivoque qu’il n’en veut pas. Qu’est-ce qu’une fake news? Selon celui à qui vous poserez la question, vous obtiendrez une réponse qui ira de « tout ce qui sort de la bouche de Donald Trump » à « Tout ce que les journaux de gauche comme Le Monde ou Le New York Times racontent » , en passant par « Tout ce que je lis, vois ou entends dans les médias qui va à l’encontre de mes opinions ».

Le soir de la tuerie de la semaine dernière à Toronto, le Téléjournal de Radio-Canada affirmait « il n’existe aucun lien entre le tueur et un quelconque groupe islamiste ». C’est une fake news car on n’avait fait aucune vérification. Personne à ce moment ne pouvait faire une telle affirmation. Le reporter aurait été mieux avisé de dire « on n’a pas trouvé de lien… ou mieux, on n’a pas encore trouvé de lien entre… », cette dernière formule sous-entendant que le journaliste ferait éventuellement son boulot et tenterait de savoir s’il y en avait un.

La fe-fille de Radio-Canada envoyée à Jérusalem (sans son gilet pare-balles) faisait état de « la  rage et de la colère » des Palestiniens au jour de l’inauguration de l’ambassade américaine à Jérusalem. Il ne lui est jamais venu à l’esprit qu’elle aurait pu ouvrir son reportage en précisant que Donald Trump réalisait enfin une de ses nombreuses promesses électorales et que les Palestiniens, sachant cela, auraient dû manifester leur « rage et leur colère » bien avant. C’était une façon pour Radio-Canada de présenter un événement en le teintant fortement de la politique gauchiste qui caractérise cette société d’état, pour la survie de laquelle nous versons annuellement 1 milliard de dollars de nos impôts canadiens. Ce reportage est une entorse à l’éthique journalistique car un média doit dire la vérité, rien que la vérité mais aussi toute la vérité. La fe-fille savait mais nous a caché cette promesse électorale de Donald Trump.

Radio-Canada est incapable de produire des documents scientifiques de la qualité de ceux qu’on voit sur les chaînes européennes. On achète donc (avec vos impôts) des documents de la BBC qu’on traduit ensuite en français. À l’émission Découverte, j’entends un jour « les volcans et les animaux émettent juste la bonne quantité de gaz à effet de serre pour un sain équilibre de la Planète ». Je communique alors avec le rédacteur en chef de l’émission – qui est un de mes anciens élèves- et lui demande comment peut-on affirmer cela. Il me répond qu’il comprend ma réaction, mais qu’ils sont liés par contrat à la BBC et que le verbatim doit être respecté à la lettre, même s’il s’agit d’une demi-vérité ou même d’un mensonge!

Hier soir, au Téléjournal de cette même Radio-Canada, le météorologue officiel de la chaîne parlait avec émotion de « records de température fracassés… du jamais vu… » pour expliquer les feux de forêts. Si on m’avait invité en studio, j’aurais posé des questions et aussi des objections. De quelle température parle-t-on? De la température moyenne annuelle globale (TMAG) bien sûr. Comment cette TMAG est-elle évaluée depuis l’avènement des satellites? Quel est le degré de précision? Et avant l’ère satellitaire, on ne disposait que de thermomètres dans des stations météorologiques. Or, on a démontré qu’environ 80% des mesures thermométriques en territoire américain ne sont pas fiables, donc elles sont à rejeter. La Terre est recouverte aux 2/3 par des océans. De quoi dispose-t-on comme mesures des températures en mer avant 1979 ? Essentiellement des mesures faites sur les routes des bateaux. Routes qui sont toujours les mêmes. Un capitaine lève l’ancre avec son cargo de South Hampton et se dirige vers Shangai, via Panama. Il fait escale aux Antilles et embarque quelques caisses de bon rhum. De temps en temps, s’il n’est pas trop éméché, il lance un seau à la mer, le remonte et y plonge un thermomètre. Puis il consigne la température dans son livre de bord. Quelle est la valeur de ces mesures, surtout si le capitaine s’appelle Morgan ? Pourtant, des (et non pas « les »)  climatologues ont réparti ces mesures, toutes faites sur des routes de bateaux, sur une grille océanique uniforme de x degrés par x degrés, avec une valeur de température moyenne assignée au centre de chaque cellule, prétendant obtenir ainsi un portrait de l’évolution des températures à la surface de la mer pour l’époque pré-satellitaire! Pour les 2/3 de la surface de la Terre, on ne dispose donc d’aucune donnée de température fiable avant 1979 ! Comment alors ce météorologue peut-il crier aux « records fracassés »?

Radio-Canada aime bien terminer ses sujets de nouvelles par un bon tzim boum! une cerise sur le gâteau, un genre de « quin toé! » autoritaire , et quoi de plus autoritaire qu’un titulaire de chaire. On nous a habitués pour analyser le trumpisme et la politique américaine, à la parole du titulaire d’une chaire « Braoule dans du rang », mais on a trouvé hier soir une titulaire de chaire singulière, vraiment extraordinaire, du « jamais vu », comme Radio-Canada appelle les températures de canicule, et comme en faisait foi le sous-titre que la chercheuse a choisi elle-même (Radio-Canada me sollicite régulièrement sur les séismes à  titre de sismologue  et me demande toujours comment je désire qu’on me présente dans le sous-titre). La chercheuse a choisi  « Ursule Boyer-Villemaire, chercheuse, Chaire de recherche UQAM sur les risques hydrométérologiques (sic) liés aux changements climatiques ». Après avoir lu ça, le téléspectateur aussi imprégné de doutes soit-il, n’a qu’à fermer sa gueule et écouter le sermon de madame Ursule… et surtout sa prophétie… Comme le curé qui brandissait jadis du haut de sa chaire son crucifix pour menacer ses ouailles de damnation s’ils ne se repentaient pas et ne changeaint pas leurs habitudes de vie, la chercheuse a brandi hier soir son gros thermomètre, du haut de sa chaire uquamiste, pour vous accuser du pire des crimes, le réchauffement climatique anthropique, et pour lequel vous devrez aussi vous repentir, mais aussi… et surtout… continuer d’alimenter le coffre de ses fonds de recherche à même vos impôts. Sinon gare à vous! vous brûlerez à jamais dans l’enfer des feux de forêts que votre incurie carbonique a allumés. La chercheuse s’est donc vite transformée en prophète, en vous annonçant que ces feux allaient devenir de plus en plus fréquents et sévères, à cause des « changements climatiques » et que vous risquez d’y brûler pour l’éternité. Mais il existe une alternative. Vous pouvez aussi « réparer » votre faute carbonique par une obole climatique, à elle-même , à Claude Villeneuve (Carbone boréal) , aux « chercheurs » d’Ouranos, à Équiterre, au WWF, à Greenpeace. Cela s’appelle les indulgences climatiques que j’ai appelées dans le cas de Claude Villeneuve , qui a lui aussi sa chaire en éco-machinchouette, les indulgences boréales.

Cette madame Ursule n’est pas la seule. Un autre scientifique canadien, mais exilé en France, nous prédit les dix plaies d’Égypte, à moins que nous cessions de brûler des hydrocarbures qui émettent du CO2, qui se répand dans l’atmosphère en créant un « effet de serre », réchauffant ainsi dangereusement la Planète. Les Français l’adorent, d’abord parce que c’est leur « cousin canadien » mais aussi parce qu’il fait ses prophéties d’apocalypse avec cet adorable « accent canadien », en roulant ses « r » comme un bon vieux paysan français. Si Hergé l’avait connu, il aurait sûrement fait un album « Tintin et le CO2 mystérieux ».

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Tintin Reeves

Je suis un scientifique, et c’est dans le domaine des sciences que les fake news m’interpellent le plus. En principe ma qualité de scientifique suppose que j’ai suffisamment de rigueur et d’esprit critique pour ne pas avaler les couleuvres climatiques ou écologistes que les médias servent quotidiennement au public. Le public n’a pas toujours la rigueur scientifique nécessaire pour analyser correctement ces informations et séparer ensuite, le vrai du faux ou du peut-être.

La fake science des journaux scientifiques à comités de lecture ne m’inquiète pas, car les comités de lecture ont justement pour mission de la repérer et de tenter de l’éliminer…en principe, mais jamais en pratique car rappelons-nous les nombreux emails du type «  I don’t want him on the board of referees… he’s a skeptic! » démasqués par le premier Climategate. La fake science qui m’inquiète le plus est celle des médias car elle ne s’adresse pas aux scientifiques, mais au public, groupe beaucoup plus vaste et donc important et aussi le plus perméable et donc vulnérable.  C’est le public qui choisit nos élus et ce sont ces élus qui édictent les lois et règlements en matière de « lutte (sic) aux changements climatiques » et d’environnement, avec les conséquences socio-économiques qu’on sait. C’est donc à partir de l’information « scientifique » diffusée dans des médias comme Radio-Canada, Le Devoir, Le Monde , que le citoyen se fait une tête en environnement, et non à partir des journaux scientifiques comme Nature ou Journal of Geophysical Research à l’auditoire érudit certes, mais extrêmement restreint. Les conséquences de la diffusion publique par les médias de la fake science, comme celle qu’on a entendue hier soir au Téléjournal de Radio-Canada, diffusée grâce au milliard de dollars de vos impôts versé annuellement à cette société d’état, sont donc très graves.

On n’en finit plus d’accuser les « changements climatiques » pour tout ce qui vous crée de l’inconfort (canicules de juillet, vagues de froid de février, inondations, feux de forêts, montée « accélérée » des océans etc) ou pour tout ce qui est en train de « détruire la Planète ». Une de ces mises en garde parmi les plus originales et comiques est certainement celle de ce météorologue canadien à la retraite, qui a sa chronique climato-apocalyptique régulière dans un des journaux les plus lus au Québec. Il accuse  les changements climatiques pour le nombre croisant de suicides, comme d’autres évoquent la même cause pour expliquer les flux migratoires qui affligent en ce moment l’Europe et l’Amérique. Les changements climatiques, c’est pas « bon pour le moral » dit-il contrairement au message de La Compagnie Créole. J’ai déjà proposé à ce chroniqueur , comme à Claude Villeneuve, un collègue climato-alarmiste médiatisé et aux gens d’Ouranos, de se mesurer publiquement avec moi en un débat sur le sujet, et ils ont tous refusé. Je leur offrais pourtant l’occasion de bouffer du climato-réaliste, comme on mange encore hélas du curé…Ils auraient pu me faire ravaler ma « pseudo-science », m’acculer au pied du mur pourtant fragile de leur  science… Quelqu’un a-t-il une explication autre que la raison qu’ils ont invoquée « pas de temps à perdre avec bla bla bla » pour ces refus de débats.

Il est temps qu’on se questionne sur l’information « scientifique » qui est diffusée dans les médias. Il est temps de drainer le marécage (« drain the swamp » comme a dit Donald Trump). Il est très rare que les gens des médias sollicitent une deuxième opinion scientifique, et pourtant leur code de déontologie devrait le leur rappeler, surtout quand il s’agit d’une question scientifique qui a des répercussions socio-économiques. Le public doit réaliser que « LA  science dit que bla bla bla » ou « LES scientifiques sont d’avis que bla bla bla » cela n’a aucun sens. Il n’y a pas de « la » science , pas plus que de « les » scientifiques.  Il n’existe aucun consensus scientifique sur la question des changements climatiques, contrairement à ce qu’affirmait hier soir à Radio-Canada cette titulaire de chaire à laquelle on n’a pas tenté d’opposer un scientifique d’avis opposé. Le doctorat en science ne confère pas automatiquement à son titulaire des qualités d’honnêteté et de probité, et comme je l’ai déjà dit de façon crue sur les ondes des radios qui avaient l’audace de m’inviter « ya autant de crosseurs* chez les scientifiques que dans le reste de la population ».

La diffusion de l’information scientifique dans les médias comporte un aspect éthique qui a été négligé et auquel on doit s’attaquer sérieusement. C’est le rôle des cercles de presse , des associations de journalistes et des écoles de journalisme. On doit aussi développer l’esprit critique chez nos jeunes. Un des objectifs de l’éducation dont nous sommes collectivement responsables, est de développer cet esprit critique et fournir ainsi aux jeunes les connaissances nécessaires (surtout scientifiques) afin que maintenant et ensuite  devenus adultes, sur ce sujet des changements climatiques et sur celui plus large de l’environnement, ils puissent faire activement et de façon responsable et autonome, leurs propres choix, éclairés, raisonnés, judicieux , et pleinement affirmés et non pas seulement assumés, plutôt que se les faire imposer passivement et aveuglement, à coup de charges émotionnelles comme « le poumon de la planète »… par des politiques comme M. Couillard, des groupes d’intérêt  comme OURANOS ou Équiterre, des scientifiques comme Claude Villeneuve et des médias comme Radio-Canada, TVA , Le Devoir, Le Monde, Libération, La Presse et LCN,  C’est le sens du complément de démarche pédagogique  que je propose aux écoles qui ont le courage de m’inviter à présenter le revers de cette médaille climatique à leurs élèves et aux médias qui ont l’audace et assument le risque de m’inviter sur leur tribune.

Une animatrice de radio bien connue, Myriam Segal, m’a déjà comparé au moustique qui réussit à traverser le moustiquaire et qui agace…. bzzz bzzz bzzz… . Je fais très peu d’affirmations, mais je pose beaucoup de questions embêtantes, agaçantes. Et j’ai bien l’intention de continuer de bourdonner aux oreilles de ces scientifiques et de ces médias qui eux font ces affirmations.

*crosseurs: arnaqueurs, fraudeurs.

commentaires
  1. Paul S. dit :

    Depuis l’avènement de nouvelles en continu, il y a moins de nouvelles et plus d’éditoriaux ou de panels de discussion partisane.
    On privilégie le spectacle et l’expression d’opinions conformes avec la ligne éditoriale de l’échoppe d’information.

    Ce qui m’enrage le plus, en particulier chez CNN, c’est la déclaration prophétique récurrente de leurs contributeurs grassement rémunérés : “my sources tell me that …”.
    Avec ces activistes il est hautement probable qu’il s’agit d’inventions ad-hoc pour donner plus de crédibilité au script.
    On crée des déclarations, car prévisibles et surtout non-traçables.

    Ensuite, les sans-génie à Radio-Canada et LCN reprennent et amplifient la « nouvelle »…

    Pour tous les médias, associés à une idéologie partisane, qu’elle soit de droite ou de gauche (à 99 % gauchiste à CNN), il devrait être interdit de se cacher derrière la confidentialité des sources d’information. La propagande devrait se faire à visage découvert.

    Le quatrième pouvoir a besoin de refaire son capital de rigueur et de crédibilité.

    • Auditeur Libre dit :

      PASCAL YIACOUVACKIS !!, on va le nommer, c’est le grand tarlais (dixit Yvon Deschamps) à Radio-Salada qui donne dans le vaudeville télévisuel. :-O en météo !. Il a même soupiré à plusieurs reprises, trouvant qu’il faisait trop chaud 😛 , une disgrâce de nous l’offrir en pâture désaucé. Un autre braillard au Kébeck, qui aime un peu trop les islamistes et les gauchistes mondialistes c’est Xavier Camus, ce putois montréalais qui crache également, férocement sur les honnêtes climatoréalistes.
      On est revenus collectivement à la « grande noirceur » trop libéral et altermondialiste.

  2. Gilles bernier dit :

    Bravo M Duberger, je Partage entièrement votre frustration par rapport à ces curés des années 2000 et j’ai hâte à vos conférences pour vous serrer la main. D’ailleurs j’ai relancé M Claude Villeneuve afin qu’ils viennent pour vous confronter et débattre concernant le fameux RCA et que je lis ces chroniques sur le journal le quotidien chaque semaine , mais seulement une réponse polie sur une question lui expliquant que je doutais de ce fameuxRCA par rapport à mon expérience terrain des quarante dernières années. Mais pas un mot sur un débat qui serait très intéressant pour tous ceux qui refusent de croire sans preuves!

    • Reynald Du Berger dit :

      Merci de continuer a rappeler à M. Villeneuve son devoir de répondre au citoyen comme vous, qui paie pour ses recherches avec ses impôts, , qui a droit à ce qu’on lui rende des comptes, et une des façons de le faire serait un débat avec moi. Si vous voulez des questions « embêtantes » ou agaçantes à lui poser , j’en ai au moins 7 à vous suggérer.

  3. James C. dit :

    Il n’y a pas si longtemps, deux ans environ, j’ai demandé à une météorologue d’Environnement-Canada ce qu’elle pensait du changement climatique. Sa réponse fut:  » Ils nous défendent d’en parler. » (sic).

    Avant hier, à la radio de Radio-Canada le freluquet de l’après-midi a carrément dit, en parlant de la proximité de la planète Mars ces temps ci, qu’elle se trouvait à cinquante-six mille kilomètres de la Terre. WOW! C’est toute une révélation. J’ignorait que Mars pouvait se trouver si proche de la Terre, et ce sans perturber notre planète. C’est la collision assurée.

    Au 98,5, un lecteur de nouvelles a dit, parlant de l’avion d’Air Canada qui s’était trompé de voie à Tokyo, que c’était un Boeing 737 qui avait fait un vol direct Montréal-Tokyo. IMPOSSIBLE. Pas capable, sûrement par manque de connaissances générales, de penser qu’un 737 ne peut aller si loin en vol direct. C’était un 787. Faut dire que Paul Houde est en vacances.

    Voilà quelques années on parlait de moyenne de température, pas de normale. C’est quoi la normale? Un parcours de golf?

    Tout ça c’est pas juste des fausses nouvelles dans les médias. C’est de l’ignorance crasse, un manque de culture générale, de la paresse intellectuelle, un manque de jugement. Mais c’est rendu, là je fesse fort, plein de nunuches dans les médias. Masculins et féminins.

    • Reynald Du Berger dit :

      Demandez à un Viking qui a vécu au moyen âge, ce qu’est la Température normale en lui montrant un thermomètre…. ça sera probablement plus élevé que la « normale » définie par les fe-filles de météo-média ou LCN ou RDI ou Radio-Canada. Leur « du jamais vu » ou « des records fracassés »… c’est comparé à 1979 et après. Ces épouvantails devraient faire des cours de géologie et voir qu’une canicule ou vague de froid n’a rien à voir avec un « dérèglement  » climatique.

  4. Paul S. dit :

    Déprimante votre vidéo mettant en vedette le professeur Reeves (https://www.youtube.com/watch?v=UBW2xHIMc38).

    J’ai toujours espéré de devenir enfin plus sagace en vieillissant.
    J’espérais aussi de pouvoir graduellement redresser les serpentines de la vie et suivre un chemin droit.

    Est-il possible qu’un savant de son envergure ne sache pas que l’effet de serre classique n’est pas dû à l’opacité du verre aux rayons infra-rouges, comme on le croyait jadis, mais plutôt à la barrière physique qu’il présente à l’évacuation de l’air chaud par l’effet de convection ?
    Pourtant il déblatère son laïus, impassible et avec un accent de sincérité inimitable.

    Y a-t-il de l’incompétence ou un manque de probité intellectuelle ?

    Il ne me reste qu’à espérer que le chemin vers mon âge vénérable soit différent de celui de monsieur Reeves.

  5. […] Saguenay. On l’a invité sur le plateau de Tout le monde en parle. Voici sa réponse à mon dernier billet dans lequel je l’ai un peu « magané ». Il existe donc des climato-alarmistes ouverts au […]

  6. Merci M Berger d’oser démolir toute cette propagande, qui n’a qu’un seul but, celui de rendre esclave toute la population mondiale au bon plaisir des multinationales et de nous vider au maximum les poches via de nouvelles taxes et impôts. Belle journée à vous.

  7. RexTerras dit :

    Dans cette veine … ou devrais-je dire dans cette vaine folie. Je lisais aujourd’hui un « article » dans le Journal de Mourrial qui nous expliquait comment être carboneutre et payer pour diminuer notre « empreinte » carbonique. En plus de me faire pisser de rire, cette proposition éminemment verdâtre m’a fait réfléchir à la question. Oui, oui, je le jure. Et j’invite des réponses et suggestions à la question suivante.

    Personnellement, je suis un gros producteur de méthane … ce qui peut déplaire à l’environnement immédiat. Comment pourrais-je expier mes fautes et acheter des indulgences?

    • Reynald Du Berger dit :

      Un des initiateurs de cette dette envers la Terre à partir du 1er aout est « Global FOOTPRINT ». Les écocondriaques vous parlent aussi d’EMPREINTE carbonique et veulent SÉQUESTRER le carbone… Ce sont des termes employés pour les crottés, les bandits, les criminels… On va prendre vos empreintes carboniques et digitales…on va séquestrer votre méchant carbone…

      Vous voulez compenser ? acheter des indulgences ? calculez alors votre péché carbonique grâce au site du Cardinal Villeneuve et ensuite passez à sa caisse, il accepte Visa, Master Card mais pas American Express. http://carboneboreal.uqac.ca/accueil/

    • Paul S. dit :

      La prévention avant la correction et l’expiation.

      Prenez du Beeno avant de consommer des aliments fermentables et vous produirez moins de méthane.

      Éventuellement l’Ouranos développera un moyen portable de captation et séquestration à la source, alors patience.

      Pour expier, vous payez déjà grassement cet Ouranos par vos taxes.

  8. Benoit Maranda dit :

    Bonjour M. Du Berger! Je salue votre engagement scientifique et politique pour l’avancement de notre société. Je suis toujours avec grand intérêt vos interventions. J’ignore si le site suivant est crédible ou non mais l’information peut être intéressante dans le débat. J’aimerais bien savoir si on peut s’y attarder. Bien à vous!

    https://trustmyscience.com/circulation-ocean-baisse-inexpliquee-par-modeles-climatiques/

    • Reynald Du Berger dit :

      Bonjour Benoît, j’ai lu cet article en diagonale et ne suis pas océanographe, donc ne peux vous donner un avis éclairé. Cependant la circulation océanique est un phénomène complexe et chaotique influencé par plusieurs facteurs comme la force de Coriolis, et l’activité tectonique sous-marine. Comme dans le cas CO2 vs T, on peut se demander lequel est la cause et lequel est l’effet. On pense par exemple qu’il est possible que le ENSO soit causé par cette activité.

      • Benoit Maranda dit :

        Bonjour Reynald! Comme enseignant en science et technologie au secondaire maintenant à la retraite, j’ai eu à présenter à mes élèves le phénomène de la circulation thermohaline (dont je n’avais jamais entendu parler dans ma formation) et évidemment (vous connaissez le programme) des problématiques climato-alarmistes y étant reliées. Assez vite, j’ai réalisé à quel point ce phénomène était d’une immense complexité dont la portée est beaucoup trop grande pour nos élèves de 4e secondaire en général. Vos commentaires et le débat que vous nous partager me confirme bien ce constat. De plus, la lecture de cet article me fait réaliser encore plus qu’on ne sait finalement pas grand chose sur ce fameux cycle (ainsi que sur la dynamique des profondeurs des océans) et que nous devrions faire preuve d’un peu plus de retenue et de nuances dans les cours que nous donnons au secondaire (mais cela est autre débat). Merci de m’avoir lu!

      • Reynald Du Berger dit :

        Les manuels et contenus des programmes de sciences ne présentent aux élèves que ce que l’on sait et croit savoir … rien sur ce que l’on ne sait pas. Et pourtant, seulement dans mon domaine, les sciences de la Terre, ce qu’on ignore est bien plus important que ce que l’on sait. Et c’est particulièrement vrai pour l’océanographie et le climat. On en sait plus sur Mars que sur nos océans.

      • Benoit Maranda dit :

        Parfaitement d’accord!

  9. Paul S. dit :

    Déprimante la vidéo dans votre billet mettant en vedette le professeur Reeves (https://www.youtube.com/watch?v=UBW2xHIMc38).

    J’ai toujours espéré de devenir enfin plus sagace en vieillissant.
    J’espérais aussi que l’honnêteté tout-azimut me rattrape enfin et me garde dans le droit chemin pour la fin du parcours.

    Est-il possible qu’un savant de son envergure ne sache pas que l’effet de serre classique n’est pas dû à l’opacité du verre aux rayons infra-rouges, comme on le croyait jadis, mais plutôt à la barrière physique que le verre présente à l’évacuation de l’air chaud par l’effet de convection ?
    Pourtant, l’astrophysicien déblatère son laïus, impassible et avec un accent de sincérité inimitable.

    Y a-t-il là de l’incompétence ou un manque de probité intellectuelle ?

    Il ne me reste qu’à espérer que le chemin vers mon âge vénérable soit différent de celui de monsieur Reeves.

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