JUSTIN ET LA BUSE À QUEUE ROUSSE

Publié: 25 janvier 2016 dans Uncategorized

buse

Ce n’est pas une fable de Lafontaine. C’est une discussion que j’ai eue aujourd’hui avec deux confrères ingénieurs québécois sur le site linked de l’Ordre des ingénieurs du Québec. Ils ne partagent pas mes opinions sur l’exploitation de nos ressources naturelles, les changements climatiques et  l’environnement. J’ai invité mes deux confrères à poursuivre sur ce blog et je vous livre donc cette discussion en vous invitant à intervenir.
Yves Chartier :
L’inspiration du nouveau PM
Il est intéressant de saisir la vision de notre nouveau PM qui a été énoncée cette semaine à Davos :
« La croissance et la prospérité ne tiennent pas seulement à ce qui se trouve sous nos pieds, mais surtout à ce que nous avons entre les oreilles. »

Trudeau veut faire des nouvelles technologies le fer de lance de l’économie canadienne
http://tinyurl.com/j8qenn4

On espère que les actes concrets vont suivre ces belles paroles inspirantes.

Avec le dollar canadien qui se rapproche de la fameuse piastre à Lévesque tant évoquée par Jean Chrétien il y a maintenant 40 ans, il est grand temps de mettre en place des mécanismes facilitateurs pour les petites et moins petites entreprises manufacturières.

La colonne vertébrale économique d’un pays doit être basée sur la défense de l’industrie manufacturière, véritable ressource renouvelable, car basée sur le savoir technologique à travers une science de l’ingénierie de plus en plus sophistiquée. Ce sont principalement les ingénieur(e)s qui, de manière quasi anonyme, créent la véritable richesse d’un pays en concevant des produits et en mettant en forme la production manufacturière.

On doit donc soutenir de façon manifeste les ingénieur(e)s oeuvrant en milieu manufacturier, que cela soit au niveau de la conception que de la production.

Yves C., qui espère un meilleur avenir pour son ordre professionnel et pour la fabrication au Canada

Reynald Du Berger, ing., FIC :
@Yves Chartier
Les milliards des émirats arabes et de l’Arabie saoudite ont-ils été créés par ce que les Arabes avaient entre les deux oreilles ou sous leurs pieds ? Et ceux de l’Afrique du Sud? Vous buvez ainsi naïvement et goulument les sermons de l’ imam Trudeau ? Le « modèle québécois » est un échec lamentable et une honte à ne surtout pas imiter ! Rester assis en paresseux et en pleutres sur de l’uranium, du gaz et du pétrole par peur de souiller l’eau et les sols ou de se faire irradier, et vivre comme on n’a pas cessé de le faire depuis des décennies aux crochets des courageux Canadiens qui exploitent eux et pour nous, leurs « sales » ressources minières et pétrolières, n’est pas un modèle. La chanson du « nous on n’a pas de pétrole mais on a des idées » que les Français ont fredonnée dans les années 1970 et que vous semblez vouloir nos faire fredonner ici à nouveau n’impressionne plus personne. La richesse nécessaire pour se payer des programmes sociaux que les Albertains nous ont payés – et qu’eux ont jugé ne même pas pouvoir se payer- est avant tout sous nos pieds. Encore faut-il avoir le courage nécessaire, pour l’explorer, et ensuite l’exploiter.

Giuseppe Indelicato,ing. :
@Raynald Du Berger

En mettant bien au clair que mon intervention n’est ni politique ni partisane, j’ai beaucoup de difficulté avec votre intervention. L’article 2.01 du code de déontologie des ingénieurs spécifie clairement:

* Dans tous les aspects de son travail, l’ingénieur doit respecter ses obligations envers l’homme et tenir compte des conséquences de l’exécution de ses travaux sur l’environnement et sur la vie, la santé et la propriété de toute personne.

Cet article ne s’applique pas juste aux ingénieurs qui travaillent dans les petites firmes, mais aussi à ceux qui travaillent dans des grandes entreprises.
Ceci dit tout est une question d’équilibre: Développer les ressources naturelles oui, absolument, mais en suivant des protocoles d’ingénierie stricts pour s’assurer d’une gestion de risque acceptable, que l’on respecte les critères de développement durable et que les retombées économiques bénéficient toute la population et non pas juste une minorité.

Nous nous pouvons pas nous fier aux politiciens là dessus: Peu importe le parti au pouvoir à Québec comme à Ottawa, ils ont tous largement démontré leur sensibilité aux pressions de puissants lobbys, leur manque de vision ainsi que leur incompétence. C’est à ceux qui réalisent et qui bâtissent, les ingénieurs, que retombe la responsabilité de s’assurer que la population est protégée et en a pour son argent.
Enfin, il est vrai que le Québec doit diversifier sa base industrielle. Les ressources naturelles doivent être exploitées ici, car si nous nous limitons à les exporter nous serons toujours à la merci d’intérêts beaucoup plus grands que nous. Pour ce faire nous devons nous opposer farouchement aux poussées centrifuges visant à délocaliser des travaux d’ingénierie dans d’autres pays, car le jour où ce processus sera complété (là il est bien entamé), nous allons pouvoir vendre quoi ? Juste des matières premières à vil prix ?

Reynald Du Berger, ing., FIC :
@Giuseppe Indelicato,ing.
J’ai aussi de la difficulté avec la vôtre car je ne vois pas en quoi mon intervention contredit les dispositions de cet article 2.01. Dénoncer l’incompétence d’hommes politiques à deux niveaux de gouvernement en matière de ressources naturelles n’est pas un plaidoyer en faveur de l’exploitation sauvage de ces ressources. J’aurais cependant des problèmes comme ingénieur à conduire ma voiture tous les matins vers un employeur qui se nomme Ministère du développement durable, de l’environnement et de la lutte aux changements climatiques. Même un simple diplômé de secondaire 5 sait qu’il y a toujours eu des changements climatiques et qu’il y en aura toujours. La lutte contre ces changements , auxquels je crois que l’homme n’a pas de contribution significative, est donc aussi futile que celle contre les éruptions volcaniques et les tremblements de terre. L’expression « développement durable » me donne aussi de l’urticaire, comme s’il pouvait y avoir du développement sauvage au Québec! Le sacro-saint « principe de précaution » – que les Français ont même inscrit dans leur constitution !- me turlupine aussi, credo trop souvent automatiquement invoqué par les biologistes du ministère que je viens d’évoquer. Sur ce point , il est temps que le travail des biologistes soit encadré par un ordre professionnel et j’ai publié un billet à ce sujet https://duberger.me/2015/06/15/etes-vous-proteges-contre-les-biologistes/

Il est évident que mon intervention a un caractère politique, tout comme celle de M. Chartier qui reprenait les propos de Justin Trudeau en les citant comme exemple et conseil à suivre. Mon propos dénonce justement l’attitude de nos deux gouvernements en matière d’exploration et exploitation de nos ressources naturelles. Il est rare qu’un projet d’exploitation de ressources naturelles ne comporte pas de risques environnementaux. Ces risques doivent être le mieux possible évalués et ensuite mis en comparaison avec les bénéfices que les citoyens, potentielles « victimes » mais aussi bénéficiaires des retombées du projet, vont en retirer.

Je vais souvent parler de ma profession d’ingénieur géologue dans les écoles et je constate qu’elle a parfois mauvaise réputation chez quelques jeunes dont les cerveaux ont été un peu trop perméables aux messages politiques mais surtout écocondriaques livrés par certains de leurs enseignants. Je leur présente alors le point de vue que je viens d’exposer.

Une société qui refuse obstinément d’exploiter ses ressources naturelles (mines, gaz et pétrole) par peur de dommages « irréparables » à l’environnement en évoquant -je devrais écrire invoquant- le principe de précaution et en ne comptant que sur ce que ses citoyens ont entre leurs oreilles, ne peut être pérenne. Je suggère un colloque de l’Ordre sur ce sujet.
Yves Chartier :
Trop drôle quand je lis « Vous buvez ainsi naïvement et goulument les sermons de l’imam Trudeau ? ». Je ne suis pas pourtant si jeune, car j’ai bien connu le père. Je suis plutôt surpris de cette « montée » de pétrole.

Mon propos était simplement de mettre l’accent sur la conception et la fabrication de produits au Canada. Ce que j’aime surtout boire sans naïveté et avec parcimonie, c’est l’eau des Eskers de l’Abitibi, la meilleure au monde.

En contrepartie des Émirats :
« … L’économie de la Suisse figure parmi les plus prospères et les plus développées au monde en dépit de l’absence de matières premières et de son absence de débouché maritime. Le taux de chômage y est structurellement bas, de même que le taux d’inflation. L’industrie, tournée vers l’exportation, est largement spécialisée dans les produits à haute valeur ajoutée … »
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_la_Suisse
Pour se faire une idée de l’économie basée sur ce que « nous avons entre les oreilles», on peut lire cet article très intéressant de notre collègue France Beauchemin :
Le visage changeant de la R&D industrielle dans les entreprises commerciales canadiennes des années 2000 à 2013

Cliquer pour accéder à Article_credits_r-d2000-2013.pdf

Chaque dollar injecté dans le programme de la RS&DE est multiplié en termes de retombées au point de vue macro-économique.

Toutefois, ce genre de programme doit être amélioré (simplifié) pour mieux inciter les (petites) entreprises à innover et créer de la richesse. Cette incitation doit être maximisée dans la mesure où le Canada doit respecter les règles en ce qui concerne la concurrence déloyale au niveau international. C’est le nerf de la guerre pour combattre à armes égales.

Yves C., qui espère un meilleur avenir pour la fabrication au Canada

Giuseppe Indelicato,ing. :
@M. DuBerger Je reprends votre affirmation:

 »Même un simple diplômé de secondaire 5 sait qu’il y a toujours eu des changements climatiques et qu’il y en aura toujours. La lutte contre ces changements, auxquels JE CROIS QUE L’HOMME N’A PAS DE CONTRIBUTION SIGNIFICATIVE, est donc aussi futile que celle contre les éruptions volcaniques et les tremblements de terre. »

Belle phrase percutante. Malheureusement elle est basée sur des prémisses hautement discutables:

a) s’il est vrai que les changements climatiques ont toujours existé, le RYTHME auquel ils ont présentement lieu (années au lieu de centaines ou milliers d’années) est loin d’être le même que par le passé. La documentation là-dessus est abondante et je dirais même accablante.

a) l’impact de l’homme sur le climat fait désormais consensus dans tout le monde scientifique. La seule question qui se pose est  »combien »? Alors, si vous souhaitez contester ce consensus vous avez intérêt à apporter des preuves solides..

Reynald Du Berger, ing., FIC
@Giuseppe Indelicato,ing.

En scientifique prudent, j’ai écrit « je crois que l’homme… » et non pas « j’affirme que l’homme… ». Par contre vous AFFIRMEZ que le rythme auxquels les changements climatiques contemporains se produisent est loin d’être le même que celui du passé. Je vous invite à me soumettre – hors de cette tribune- votre littérature « abondante et accablante » à l’appui de votre affirmation.

Pour l’argument massue et usé à la corde surtout par les médias comme Radio-Canada et Le Devoir, du pseudo-consensus de 97% de scientifiques qui croiraient avec 95% de certitude au RCA, je vous renvoie à l’article de Cook et al. (Australie) sur lequel les médias basent cette affirmation plus que défaillante. Vous êtes ingénieur et devriez savoir que « j’invite les savants de ce Tribunal de la Sainte Inquisition,  qui croient que le Soleil tourne autour de la Terre à lever la main  » comme a fait Mgr Riccardi à Rome en 1632 n’est pas une bonne façon de faire de la science et d’établir la vérité comme le prétend Al Gore et son « science is settled ». La science ne marche pas par sondages ni par consensus. Un collègue est justement à monter un dossier très étoffé et bien structuré qui démolit ce « consensus » et je pourrai vous le faire suivre.

Depuis septembre, un groupe de scientifiques et ingénieurs européens a mis sur pied un « Collectif des climato-réalistes » – nous sommes déjà plus de 500 membres- et le fondateur principal, Benoît Rittaud , maître de conférences en mathématiques à l’Université de Paris Sorbonne m’a demandé de faire partie du comité scientifique. Voilà une excellente plate-forme, plus convenable que ce forum, au cas où vous aimeriez poursuivre cette discussion. http://www.skyfall.fr/?page_id=1613
Reynald Du Berger, ing., FIC :
@Yves Chartier
Il n’y a pas vraiment de modèle à imiter. La Suisse est un petit pays qui résiste – comme les Gaulois d’Astérix- de son mieux aux pressions économiques et sociales du géant dans lequel elle est enclavée, et je serais étonné que tous les Suisses soient satisfaits des programmes sociaux que l’économie helvétique leur permet de se payer. Ils seraient encore plus à l’aise s’ils avaient des ressources naturelles. J’aime cependant leur façon de sonder la population par des référendums cantonaux fréquents et périodiques. C’est ainsi que la majorité des Genevois ont rejeté une réforme scolaire néfaste, pour le plus grand bien de tous tandis que nous traînons encore péniblement la nôtre.

La santé socio-économique d’un état est d’autant meilleure, que son économie est diversifiée. L’ingéniosité de ses citoyens ne suffit pas. Les ressources naturelles, si elles existent, doivent être explorées puis exploitées et elles seront encore plus payantes si elles sont transformées dans le pays avant leur exportation. Des politiques environnementales trop sévères et tatillonnes comme celles du Québec, des lobbys écologistes tonitruants et trop puissants et une désinformation médiatique trop bien orchestrée mais pernicieuse comme celles de Radio-Canada et Le Devoir, sont des freins très efficaces à l’économie. Une minorité bien organisée a la plupart du temps raison d’une majorité silencieuse, inerte ou malléable, facile à duper. Mais plus les citoyens seront scientifiquement et technologiquement instruits, alertes, plus ils poseront des questions et exigeront des réponses et des comptes, plus ils seront capables alors de faire leurs propres choix environnementaux, plutôt que de se les laisser imposer par les gouvernements comme ceux que nous avons à Québec et à Ottawa, dont les décisions sont largement dictées par ces ONG et lobbys écologistes,   sangsues insatiables et voraces,  parasites des contribuables.

Encore trop peu de jeunes se dirigent vers les carrières scientifiques et technologiques, lesquelles sont le plus souvent créatrices de richesses. Voilà pourquoi je poursuis ma croisade dans les écoles. La culture scientifique et technologique d’une population est un atout majeur pour l’avenir économique. Je déplore que trop peu de mes confrères se sentent une responsabilité dans le rayonnement de leur profession à l’extérieur de leur milieu de travail. Je regrette aussi que l’Ordre ait aboli son comité sur la Promotion et valorisation de la profession. J’espère que la nouvelle « administration » réalisera l’importance de cet aspect de notre mission trop négligé et prendra les initiatives qui s’imposent.

Yves Chartier :
Comment appelle-t-on cela les mines abandonnées au Québec ?

Du développement durable ou du développement sauvage ?

« … Même si la restauration des sites miniers abandonnés, entièrement assumée par le trésor public, nécessitera des investissements substantiels pour plusieurs années, le gouvernement du Québec n’a aucun plan formel pour encadrer la mise en oeuvre de ces dépenses. Le MERN a confirmé au Devoir qu’aucun plan d’action n’existe … »

Le Devoir – 26 janvier 2015 – Un siècle pour restaurer 700 sites miniers
La facture est estimée à 1,2 milliard de dollars de fonds publics québécois
http://tinyurl.com/mbycpgv

Yves C., qui préfère le développement durable sans faire de l’urticaire

Reynald Du Berger, ing., FIC
@Yves Chartier
La restauration de TOUS les sites miniers orphelins au Québec est-elle nécessaire? Quelles sont les conséquences à ne pas restaurer tous ces sites, sur l’environnement bien sûr, mais sur cet animal nuisible que les écocondriaques méprisent au profit des buses à queue rousse, et qu’ils oublient dans leurs discours, l’homme! J’apprends aujourd’hui qu’on aménage avec des arbres morts et quelques cailloux, et au coût de 27 000$, des perchoirs à buses à queue rousse – ne riez pas, c’est dans le journal de ce matin!- au coin du Bd de la Capitale et Jean-Talon … et avec une petite mare pour qu’elles s’ébrouent. D’ingénieux mais féroces ingénieurs auraient dérangé leur habitat.

On a dépensé combien pour « restaurer » le site de l’ancienne base militaire du Mont Apica dans la Réserve faunique des Laurentides? Combien de camions de terre très légèrement polluée aux hydrocarbures transportés à l’usine de traitement de St Bruno (construite par un de mes anciens élèves)? Pourtant le site n’est probablement fréquenté que par un ou deux orignaux et une douzaine de buses à queue rousse peut-être?

On a désamianté Jussieu à Paris- où loge l’Institut de Physique du Globe de l’Université de Paris , dont le directeur, Vincent Courtillot,  est un collègue et vilain climato-sceptique comme moi- , pour à la fin de l’opération, réaliser que l’air de Paris contient la même quantité de fibres que Jussieu avant son désamiantage (probablement sabots de freins et autres causes) . Vous voulez la facture? 1,8 milliards d’euros! http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/11/17/01016-20111117ARTFIG00763-l-incroyable-facture-du-desamiantage-de-jussieu.php

Sur le plan moral, cette écocondrie mène à des aberrations comme les images que la télé nous a montrées suite au déversement de BP dans le Golfe du Mexique, qui n’était pas une catastrophe mais un accident environnemental. La seule catastrophe a été les 11 hommes morts dans l’explosion de la plate-forme et dont le Téléjournal n’a pas parlé. L’homme est l’espèce nuisible à la Planète. Ces images montraient des jeunes bien intentionnés mais au cerveau probablement bien éco-lessivé, qui nettoyaient des canards et cormorans de leur huile avec du bon savon, tandis que leurs pères ou grands-pères croupissaient dans leur jus naturel en attendant leur unique bain aux deux-semaines dans des CHSLD. La seule faute de ces pauvres vieux, pour qu’on les fasse passer après les canards et cormorans était qu’ils ne baignaient pas dans l’huile, mais dans leur propre jus. Voilà où mène cette obsession de l’environnement, qui commence souvent à l’école.

On de doit pas restaurer à n’importe quel prix, protéger coûte que coûte et inconsciemment comme l’affirme l’article de votre journal Le Devoir. Il y a des prix qu’on ne doit jamais payer. C’est la seule attitude raisonnable que l’ingénieur , respectueux de l’environnement, mais aussi et surtout de l’être humain, doit adopter en environnement.

p.s. Pour vous et M. Indelicato, la Banque mondiale estime qu’en 2030, l’imposture climatique aura couté plus de 89 000 milliards$. Imaginez seulement la moitié de cette somme consacrée aux vrais problèmes que sont le cancer, l’eau potable (1,5 milliards d’humain n’en ont pas) , la faim dans le monde…

Reynald Du Berger, ing. FIC.

commentaires
  1. Normand Renaud dit :

    Que ça me fait du bien de vous lire M.Du Berger…dans ce monde où,la manipulation semble être la nouvelle religion,l’ignorance n’a plus d’importance tant qu’il y a les média sociaux pour nous abreuver d’ aventures,de « quotes » a la sauce Kardashian,pourquoi s’intéresser aux deux cotés de la médaille quand un seul nous suffit…continuez de promouvoir et de valoriser les sciences c’est peut être la seule porte de sortie pour un pays qui semble sur le respirateur artificiel.Moi qui ai la chance de vivre plus souvent qu’autrement a l’étranger ,utilisant d’autres langues,ce que je trouve stimulant d’ailleurs…je constate aussi avec tristesse comment ailleurs la nouvelle génération a soif d’apprendre,de travailler ,de se dépasser…il me semble,j’espère avoir tort,que je n’ai plus ce sentiment chez nous . Pour ce qui est de toute cette saga autour des changements climatiques…que d’énergies gaspillées pour un faux problème.Ce serait bien que les énergies politiques mondiales s’occupent du vrai problème qui guette la planète, soit l’eau potable, car un jour tout le reste n’aura plus d’importance!

  2. Marc dit :

    Bonjour M. Du Berger

    Je suis quelque peu estomaqué par les propos de vos deux antagonistes. Bien sûr il faut développer les technologies. Mais cela n’est pas contradictoire avec l’exploitation des richesses naturelles. Au contraire, c’est complémentaire. Uniquement pour construire un téléphone, vous avez besoin de plastique (pétrole), aluminium.fer, terres rares et tutti quanti. Imaginez les besoins pour des milliards d’appareils.

  3. Giuseppe Indelicato, ing. dit :

    M. Du Berger, vous avez raison, il se produit parfois que la majorité des scientifiques ait tort et qu’ un nouveau venu remette en cause le savoir établi. Comme vous le dites si justement, Galilée aussi avait raison et l’immense majorité de ses confrères tort. Plus récemment, un certain Albert Einstein eu le culot de remettre en cause la mécanique newtonienne avec sa théorie de la relativité. Inutile de dire qu’au début certains de ses confrères le considéraient fou, mais il fini par confondre les sceptiques en démontrant avec des observations et des expériences qu’il avait raison. Par contre, des cas comme ceux-là il en arrive généralement un par siècle….

    Par ailleurs, des supposés  »scientifiques », dont plusieurs financés par des cigarettiers, mais aussi beaucoup d’autres de bonne foi, ont soutenu jusqu’à il n’y a pas si longtemps, et le plus sérieusement du monde, que la fumée de la cigarette n’était pas nuisible à la santé….

    • Reynald Du Berger dit :

      Cher confrère,
      Votre remarque sur le lobby de l’industrie du tabac est pertinente. Le citoyen doit se demander en effet « à qui ça profite ».
      Mes collègues de l’UQAC ne croyaient pas au réchauffement climatique anthropique (RCA) jusqu’à ce qu’ils réalisent qu’ils détenaient avec ce RCA une formidable, bien grasse et immortelle poule aux oeufs d’or, aussi longtemps que leurs concitoyens demeureraient climato-crédules. Ils ajoutent maintenant à leurs demandes de subventions au CRSNG plusieurs paragraphes prétendant que leur recherche va enfin élucider, ou aider à mieux comprendre le rôle du réchauffement climatique anthropique (RCA) sur les caprices de la nappe phréatique des Iles de la Madeleine, la libido des Innuits, ou la baisse « alarmante » des populations de lemmings. J’ai presque tout vu, même l’influence du RCA sur les fonds de pension. L’hystérie est généralisée. Les alarmes sonnent de partout, et résonnent (et non raisonnent) jusque dans les « magaziiiiiiiines » scientifiques de Radio-Canada. Les ONG et lobbys verts aussi ont intérêt à entretenir la peur de l’apocalypse, afin de renflouer leurs coffres. Les politiques y trouvent leur compte: tant que vous y croirez et aurez peur, ils détourneront ainsi votre attention des vrais problèmes dont ILS sont responsables par leur incurie, et en prime, ils vous rançonneront à la pompe, en bon petits climato-soumis, pour vous faire ainsi expier – avec les Californiens- une partie de votre péché carbonique. J’ai même des collègues qui poussent l’imposture jusqu’à vous rançonner, en vous vendant des indulgences boréales. https://duberger.me/2010/03/01/lindulgence-boreale/

      Oui, on en est rendus là… et ce sont des universitaires!

      • Paul S. dit :

        Vos chercheurs de l’UQAC vont éventuellement publier leur étude et dans le résumé ils répéteront : “Notre bla-bla-bla” permet de « mieux comprendre le rôle du réchauffement climatique anthropique (RCA) .. ».

        Ensuite, un engin de recherche dans la littérature scientifique détectera les mots clés, comme le RCA.

        Plus tard, une lecture très rapide du résumé déterminera qu’en effet on affirme l’effet du RCA et par conséquent on confirme la croyance en son existence.
        L’étude sera ajoutée au consensus que l’on est en train de faire passer ainsi à 98 – 99 %.

        M. Indelicato, ing. pourrait vérifier rapidement la valeur du consensus de 97 % de Cook en faisant l’exercice suivant :
        – Aller sur la page recherche du site de M. Cook : http://www.skepticalscience.com/tcp.php?t=search
        – Choisir le filtre Endorsement Level : “1. Explicitly endorses and quantifies AGW as 50+%” pour voir seulement les études dont l’endossement du RCA est certain.
        – Choisir au hasard un terme et lancer la recherche.
        – Voir si les résumés des études disent bien que : Réchauffement est réel + causé par l’homme + dangereux.
        (NOTE : C’est bien cela le TEST, car c’est dans ce sens que le public interprète le consensus et ainsi les lobbies poussent les gouvernements à agir.)

        Un investissement de 15 minutes pour voir la tendance et d’une heure pour se faire une bonne idée.

        Moi, j’avais fait plusieurs fois cet exercice (https://duberger.me/2015/12/29/bonne-annee-2016-a-mes-lecteurs/#comment-36816), toujours avec le même résultat.

        En fait, c’est la propagande grossière de Cook et son utilisation (par exemple par l’ombudsman de Radio Canada pour justifier une censure) qui me fait douter du RCA.
        Une cause juste ne devrait pas avoir besoin d’une béquille mensongère aussi triviale.

        Malgré cela je ne réfute pas la possibilité du RCA, mais le Thomas se sent obligé de vérifier encore plus et avec beaucoup de méfiance.

      • jean-luc dit :

        On dirait que votre seule motivation vient de frustration au lieu du désire de renseigner vos concitoyens.

        Alors que vous voyez de l’hystérie, moi je ne vois qu’une prise de conscience collective de vouloir mieux gérer notre environnement.

      • Reynald Du Berger dit :

        « Alors que vous voyez de l’hystérie, moi je ne vois qu’une prise de conscience collective de vouloir mieux gérer notre environnement. »

        Combien de prises de conscience collectives faut-il amasser pour pouvoir se payer des écoles meilleures, de la santé meilleure et des garderies? et des routes ? et de l’électricité?

    • Paul S. dit :

      Voici une intervention de M. Giuseppe Indelicato, ing. : http://asso-ing.ca/snc-lavalin-dans-des-beaux-draps/

      Sans excuser notre fleuron d’ingénierie national, il leur accorde des circonstances atténuantes.

      Il dit : « .. si l’on impose aux firmes québécoises et canadiennes de faire des affaires à l’international selon des critères d’intégrité et de transparents stricts, alors que des firmes chinoises, américaines ou françaises, pour ne nommer que celles là, ne seraient pas tenues aux mêmes standards .. ».

      Je peux seulement me prononcer sur les firmes américaines, car j’étais jadis le PDG d’une compagnie canadienne, propriété d’une multinationale américaine et le fondé de pouvoir des actionnaires.
      Chaque année, je devais signer une déclaration attestant que l’entreprise et moi personnellement, nous ne recevions pas, ni ne remettions pas à d’autres, des pots-de-vin ou d’autres considérations semblables et que j’acceptais de suivre les lois des États Unis dans ses matières et d’être assujetti à la pleine rigueur de ces lois en cas de défaut.

      Par ailleurs, j’ai relevé un témoignage d’un ingénieur à la Commission Charbonneau qui parlait de cours d’éthique obligatoires pour tous et d’un changement complet de culture d’affaires, après la prise de contrôle par les étrangers de la firme de génie conseil pour laquelle il travaillait.

      Aux USA, les dirigeants d’entreprises peuvent se retrouver facilement en prison, mais presque jamais chez nous.

      Le profil de M. Indelicato, ing., à la fin de son billet, explique son échange avec notre prof. : dans l’environnement, où cet ingénieur évolue, la rectitude politique est de rigueur.
      Il n’a fait que réciter bêtement l’argumentaire équiterreux (analogie par le tabac) que nous avons déjà entendue sur ce blogue.

      Peut-être, le futur président de votre Ordre Professionnel, M. Du Berger …

      • Reynald Du Berger dit :

        Les doubles standards en matière d’éthique et déontologie chez certains ingénieurs rappellent le double discours des écocondriaques qui conduisent des voitures. Il n’est pas rare que des ingénieurs montrent du laxisme et laissent tomber leurs beaux principes dès qu’ils sont en territoire étranger non surveillé. Par exemple, des rivières ont été polluées au mercure an Amérique du Sud et en Afrique par des minières canadiennes ou américaines peu scrupuleuses, au détriment de la santé des populations locales. Des crimes restés impunis et même parfois non détectés.

      • Paul S. dit :

        M. Du Berger – votre réponse (https://duberger.me/2016/01/25/justin-et-la-buse-a-queue-rousse/#comment-37077) :

        À la lecture de votre billet, j’étais interpellé par la rapidité avec laquelle M. Indelicato, ing. avait sauté aux conclusions (que vous cautionniez la destruction de l’environnement en proposant l’exploitation des richesses naturelles – pour un ingénieur, FAUT LE FAIRE !) et sa réaction, digne d’un fonctionnaire : « .. j’ai beaucoup de difficulté avec votre intervention. L’article 2.01 du code de déontologie des ingénieurs spécifie clairement .. ».
        Allez, hop – Du Berger, au ban de la profession, car t’es pas coiffé pareil aux autres !

        Alors, comme le disait M. Lucien Bouchard : qui c’est, ce gars là ?

        Voici le profil de M. Giuseppe Indelicato, ing. :
        Président et directeur général de l’association de défense des intérêts des ingénieurs du Québec . Ancien vice-président en titre et vice-président aux affaires corporatives de l’OIQ (2002-2003) et vice-président aux affaires professionnelles de l’OIQ (2000-2001), administrateur de l’Ordre des ingénieurs du Québec élu pour des mandats de trois ans (1993, 1996, 2000, 2006 et 2009), directeur général du Réseau des ingénieurs du Québec (2009-2012), président du Réseau des ingénieurs du Québec (2003-2006), administrateur fondateur du Réseau des ingénieurs du Québec (2001-2009)

        J’avais exprimé mon opinion sur la performance de l’OIQ, en tant que surveillant de l’étique professionnelle de base (honnêteté et probité, sans aller plus loin) ici :
        https://duberger.me/2015/06/15/etes-vous-proteges-contre-les-biologistes/#comment-32016

        M. Indelicato, ing. administre l’OIQ et il gravite autour, depuis fort longtemps : pourquoi n’a-t-il rien vu ?
        S’il était intervenu à temps, il aurait protégé le public, ainsi que la réputation de la profession.

        En cherchant des excuses pour SNC Lavalin pour leurs actions en Lybie, ne cherche-t-il pas à se disculper en même temps ?

        Nos firmes de génie-conseil n’étaient pas en bris du code de déontologie seulement à l’étranger.

  4. demark99 dit :

    Je suis très content de cet article et j’aimerais rajouté une petite pierre a votre argumentation genèse dit en chapitre 8 verset 22 Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront point.Donc voila une raison de plus pour ne pas paniquer pour nous les croyant en dieu Dieu y voit lui-même

  5. Paul S. dit :

    Ces messieurs les ingénieurs réclament plus de subventions à la R&D.

    En ma qualité de conseil technique (“freelance consultant”), j’ai corrigé pour un client la conception d’une pièce laquelle brisait à répétition.
    À ma grande surprise, mon client avait obtenu des remboursements substantiels pour la RS&DE, couvrant non seulement mes honoraires professionnels, mais aussi le coût de la nouvelle pièce, ainsi que les pièces originales brisées, remplacées à répétition avant mon intervention.
    C’est un conseiller en R&D externe (sa qualification : ex-propriétaire d’une PME – récipiendaire des crédits pour la RS&DE) qui a fait “cheminer” le dossier.

    Peu de gens le savent, mais au Québec la R&D est avant tout une affaire comptable : les grands bureaux de vérification d’états financiers ont aujourd’hui un “Département de la R&D”.
    Ils ont à leur emploi des ingénieurs et des personnes ayant une formation en sciences pures pour analyser et monter des dossiers justifiant les “dépenses” en RS&DE de leurs clients. Cela se fait à postériori et en l’absence de l’hypothèse préalable devant être validée par un travail de la RS&DE, tel que statué par Revenu Canada. J’avais suivi leur séminaire deux fois (en FR et en EN), pour être sûr dans mes évaluations, car j’ai plusieurs inventions à développer.
    C’est ainsi que les banques avaient obtenu des remboursements dépassant, je crois, 6 millions pour supporter le déploiement des guichets automatiques.

    À l’autre extrémité du spectrum, un entrepreneur, que je connaissais depuis longtemps, m’avait montré fièrement son tamis à boulettes de minerai de fer.
    J’ai tout de suite affirmé : on peut faire mieux. Le tamisage des matériaux en vrac est un domaine que je connais plutôt bien.
    Les boulettes de fer avant le durcissement thermique sont très friables, alors j’ai fait des dessins détaillés et produit un modèle virtuel illustrant le principe d’opération “en velours” de mon invention.
    Après ma présentation, mon ami m’a dit : “Paul, you have a winner there , but I won’t go ahead with you. I wouldn’t survive another invasion by those ….ers from government, camping here full time and telling me how to run my company”.

    Les consultants en R&D et les bureaux de vérification sont un passage obligé pour l’obtention des subventions ou des crédits pour la RS&DE.
    Combien d’argent reste collé à leurs doigts gluants (et peut-on exclure d’emblée aussi la main qui donne ?..) ?

    Plus d’argent pour la R&D : VRAIMENT ?

  6. jean-luc dit :

    Est-ce que ça veut dire, si je vous suis bien, que vous êtes d’accord pour que des minières nous laissent leurs sites orphelins dans un état non utilisable pour plusieurs générations comme un lègue aux futures générations québécoises ?

    N’est-il pas du devoir de l’ingénieur de protéger le public en premier selon notre code de déontologie ?

    • Reynald Du Berger dit :

      « si je vous suis bien, que vous êtes d’accord pour que des minières nous laissent leurs sites orphelins dans un état non utilisable pour plusieurs générations comme un lègue aux futures générations québécoises »

      Vous avez en effet très mal suivi… relisez, mais mieux.

      « N’est-il pas du devoir de l’ingénieur de protéger le public en premier selon notre code de déontologie ? »

      Le public d’abord en effet! et une fois le public protégé, et s’il reste $$$$$ on protégera les 45 buses à queue rousse !!!

    • Paul S. dit :

      Heureusement qu’il y a encore des entreprises responsables qui remettent les sites en état, parfois meilleur qu’avant l’exploitation :

      • Reynald Du Berger dit :

        Paul, je pose les questions suivantes:
        1- quels sont les dommages causés à chacun des sites ? Pb ? Hg? Li ? furanes? … et pour Jean-Luc: CO2 !
        2- combien pour restaurer chacun $$$$$$$$$$$$$$$ ?
        3- quelles sont les conséquences sur le bonheur de l’homme à court, moyen et long termes à ne pas « restaurer » certains de ces sites.

        J’EXIGE des réponses car des $$$$$$$$$$$$$$ sont en jeu! Avez-vous ces réponses?

        Les écocondriaques n’ont qu’une réponse , une obsession malsaine et maniaque de la protection de l’environnement coûte que coûte, à n’importe quel prix , une réponse imbécile et toujours la même : « Moé j’veux pas laisser une planète sale à mes tis-enfants » …. le stupide principe de précaution, que seuls les Français ont eu la lubie d’inscrire dans leur constitution!

        et si je leur parle de la Base du Mont Apica (voir mon texte ci-haut) , ces environnementeurs iront jusqu’à dire « ben tu sais pas.. si dans 2 000 ans y aura pas des tis-nenfants qui vont patauger dans ces sols » Vraiment n’importe quoi !, leur obsession écocondriaque les aveugle et coûte des milliards – comme le RCA- .

        Les écocondriaques au Québec sont les premiers polluants, bien avant le Hg, Pb, Li etc… Ils sont des éteignoirs d’économie et de développement social. Et les bottines ne suivent pas les babines, car la majorité de ces anges de l’écologisme, conduisent des voitures !!!

        Combien le nettoyage de Mont Apica a couté? combien coûte un orthophoniste? un orthopédagogue? les écocondriaques peuvent -ils me répondre?

      • Reynald Du Berger dit :

        Paul vous comprenez que mes questions ne s’adressent pas à vous mais aux écocondriaques qui parlent des deux côtés de la bouche en conduisant des voitures. Ce sont eux qui exigent ces restaurations à n’importe quel prix en se foutant complètement du fait que l’argent pour payer des intervenants en santé et éducation soit détourné pour assurer le confort de 37 buses à queue rousse. Une minorité d’écocondriaques gueulards et bien organisés gagne toujours contre une majorité silencieuse et amorphe. Ce sont ces gueulards qui nous gouvernent en réalité. Cela s’appelle l’écocratie, un avatar de l’idiocratie.

      • Paul S. dit :

        M. Du Berger (https://duberger.me/2016/01/25/justin-et-la-buse-a-queue-rousse/#comment-37069) :

        Les réponses à la plupart de vos questions, en rapport avec l’effet sur la santé de l’exploitation des sables bitumineux en Alberta, sont ici : http://rsc-src.ca/sites/default/files/pdf/RSC%20Oil%20Sands%20Panel%20Main%20Report%20Oct%202012_0.pdf
        Mais, je suis persuadé que vous les connaissiez déjà et que vos questions étaient rhétoriques.

        En bref :

        – Production des GES : Section 6 du rapport, commençant à la page 85;
        – Pollution atmosphérique : Table 7.2a / page 102 et Table 7.2b / page 103;
        – Pollution de l’eau : Table 8.8 / page 150.
        NOTE : Le CO2 n’étant pas un gaz polluant, il n’est pas répertorié en tant que polluant.

        Ceux qui déblatèrent en continu contre l’exploitation des sables bitumineux et contre le transport du pétrole de cette provenance, devraient lire les 440 pages de ce rapport au complet pour être en mesure d’étayer leurs arguments.

  7. Éric Ducharme dit :

    @ Giuseppe Indelicato,ing Je vous site et vous reprendrai sans aucune retenue parce que le verbouillage m’ennuie éperdument.

    « les changements climatiques ont toujours existé, le RYTHME auquel ils ont présentement lieu (années au lieu de centaines ou milliers d’années) est loin d’être le même que par le passé. La documentation là-dessus est abondante et je dirais même accablante. »

    Alors, que penser de votre prétention quand j’écoute une conférence en ligne sur le web donnée par un des co-auteurs, Jørgen Peder Steffensen, qui ont déterminé le stratotype -démonstration matériel de la fin de l’époque pléistocène et du début de l’holocène, que ses travaux démontrent que les températures annuelles moyenne du Groenland ont varié plusieurs fois de 14 c en 25 ans depuis les quelques dizaine de milliers d’année. Le dernier événement du genre se serait produit il y a exactement 11 700 ans.

    Pour ce qui est du consensus on va vous le répéter sans relâche, ce n’est pas un argument scientifique malgré tout le trala que vous pourrez me répondre la dessus.

  8. jean-luc dit :

    R. Duberger dit : « Le public d’abord en effet! et une fois le public protégé, et s’il reste $$$$$ on protégera les 45 buses à queue rousse !!! »

    il y a des règles qui ont été établis pour définir quand c’est nécessaire de protéger tel ou tels espèces, tels parcs, tels rivières, etc…. La protection de l’environnement flore et faune fait partie de la protection du public. Je ne vois pas de lien à faire entre protection de l’environnement et protection de la santé des personnes âgées dans les résidences ou dans les hôpitaux. Mais je vois un lien entre un promoteur mal intentionné par rapport à la protection de l’environnement et vouloir s’en mettre plus dans ces poches ! Contrairement à un avocat, le devoir de l’ingénieur est de protéger le public en premier et non son client.

    Dans votre façon de faire qui décidera s’il reste assez d’argent pour protéger l’environnement ? le promoteur ? le banquier qui finance le projet ? Vous ?

    La protection de l’environnement doit être incluse dès les premières étapes de définition d’un projet et non pas à la fin et décider s’il reste de l’argent….

    Je suis d’avis que lorsqu’on procède selon votre méthode, ça donne des lègues environnementaux tels que le 1,2 milliards $ pour restaurer les 700 sites miniers non assumés par les minières de cette époque révolue !

    • Reynald Du Berger dit :

      Il n’y a qu’une seule méthode. On fait une étude de faisabilité qui comporte parfois (pas toujours) une étude d’impact. On regarde les retombées (ce que les écocondriaques ne comprennent pas) . On les soupèse avec les coûts bénéfices. On juge s’il vaut la peine d introduire des mesures de mitigation $$$$ toujours vs couts bénéfices retombées. S’il faut trop de $$$$$ pour les 43 buses , on oublie les 43 buses et on choisit les 15 jobs que cela va créer. C’est un exemple un peu simple mais qui illustre la notion d’équilibre absolument nécessaire. L’écocondriaque veut obliger le respect des 43 buses COÛTE QUE COÛTE, À N’IMPORTE QUEL PRIX. Il est un éteignoir d’économie et tellement aveuglé par son éco-obsession, qu’il ne réalise pas les conséquences de son obsession malsaine. C’est cette attitude malsaine qui mène à la banqueroute ou à la stagnation d’une société.

      • Paul S. dit :

        Regarder les retombées – c’est exactement ce que les éco-responsables ont fait :

        – Mettre en balance les retombées par terre des milliers de chauve-souris et oiseaux vs les vire-vents, indispensables pour le bien collectif;
        – Justifier la retombée dans la Caniapiscau de 10,000 caribous (http://archives.radio-canada.ca/environnement/ecologie/clips/1619/) victimes de l’hydroélectricité, par opposition au nucléaire irrecevable;
        – Tolérer la pollution due aux moteurs tournant au ralenti dans les bouchons de circulation et causant la retombée respiratoire des asthmatiques vs la construction de nouveaux ponts à Montréal.

        par : Paul S. l’avocat de diable pour Jean-Lucullus (dit Le Juste)

        NOTE : Pourquoi monter tout de suite sur ses grands chevaux : “étude” d’impact ?
        Pour des certitudes québécoises il suffit de considérer les présomptions d’impact.

      • Reynald Du Berger dit :

        Pourquoi monter tout de suite sur ses grands chevaux : “étude” d’impact ?

        Parce que les écocondriaques ( qui parasitent et polluent plusieurs de nos ministères) ont imposé un vocabulaire (écosystème, biodiversité, sentier d’interprétion, aliment bio, bref toutes ces éco-conneries) et des règles assorties à ce vocabulaire de charlatans, auxquelles certains ingénieurs crédules et climato-bio-écolo-soumis (c’est pas moi ça, mais c’est d’autres ingénieurs) doivent obéir. On est rendus là! l’éco-dictature. « Cé les 43 buses à queue rousse sauvées ou bedon y en aura pas de projet!!!!, cé ti-clair M. l’ingénieur? » . Ces sangsues parasites ne créent aucune richesse… au contraire, elles créent une accablante décroissance!

      • Paul S. dit :

        M. Du Berger – votre commentaire (https://duberger.me/2016/01/25/justin-et-la-buse-a-queue-rousse/#comment-37088)

        Donc vous êtes d’accord avec l’avocat du diable de M. Jean-Lucullus : une étude, ça coûte cher, mais une présomption, c’est “gratisse”.
        L’effet visé et prévisible d’avance, est le même – LE MORATOIRE, parfois à vie !

        Aussi, d’où tenez-vous cela qu’un ingénieur devrait être un agent de création de la richesse ?
        Ce n’est pas ce que l’on avait dit à M. Jean-Luc lorsqu’il s’est inscrit à l’ETS.

        NOTE :
        Faites attention, avant de vous auto accuser : « .. règles assorties à ce vocabulaire de charlatans, auxquelles certains ingénieurs crédules et climato-bio-écolo-soumis (c’est pas moi ça, mais c’est d’autres ingénieurs) doivent obéir. .. »
        M. Giuseppe Indelicato, ing., l’administrateur congénital de l’OIQ, pourrait très bien être à l’écoute.

    • Paul S. dit :

      Soyons sereins M. Jean-Luc (https://duberger.me/2016/01/25/justin-et-la-buse-a-queue-rousse/#comment-37084) :

      Permettez moi d’être, à mon corps défendant, l’avocat du diable pour ce Satanus Dubergeris, qui vous dérange tant :

      – A-t-il vraiment dit vouloir abolir complètement la protection de l’environnement en encourageant l’exploitation des mines ?;
      – N’aurait-il pas plutôt suggéré que les règles de protection de l’environnement devraient être suffisantes, mais pas excessives ?;
      – Quelle est la hauteur d’une protection suffisante de l’environnement pour un écolo ?;
      – Devrait on étendre sur tout développement minier la solution habituelle québécoise : DÉCLARER UN MORATOIRE, de durée indéfinie ?;
      – Devrait-on fermer toutes les mines en opération au Québec ?;
      – Devrait-on recycler les ouvriers miniers en laveurs de pales, en disponibilité pour les exploitants des vire-vents ?;
      – Les ingénieurs québécois, auparavant employés par les mines, sont-ils recyclables ?;
      – Les ingénieurs miniers, qui n’ont pas dénoncé leurs employeurs sans cœur vert à “cette époque révolue” (tel que le prévoyait leur code de déontologie), sont-ils dans la mire de l’OIQ ?;
      – Les fournisseurs à l’industrie minière fermée, auront-ils droit à des mesures compensatoires ?;
      – Sans mines et sans papetières, devrai-t-on fermer les régions éloignées ?;
      – L’exploitation des ressources renouvelables et en particulier l’exploitation des vire-vents nocifs, ne devrait-elle aussi se préoccuper de votre « protection de l’environnement flore et faune .. » ?;
      – Qui devra payer pour la remise en état des terres inondées, lorsque l’hydro-électricité perdra complètement sa cote auprès des écolos (ref.: Roy Dupuis & Co.) ?;
      – Enfin, que celui qui n’a jamais goûté au péché de la modernité, soit le premier à lapider à mort avec son cellulaire intelligent ces sales capitalistes qui se permettent d’investir dans les mines.

      Oh, les méchants avocats qui pourraient éventuellement nous obliger à dépenser pour tenir des procès aux climato-sceptiques coupables, devant le juge et le jury.
      On devrait pouvoir être plus expéditifs avec ces mécréants. Maudite constitution à Trudeau !

      Oh, les bons ingénieurs, ces protecteurs du public irréprochables, tel que démontré devant Mme le juge Charbonneau.

      Remarquez, je suis tout à fait d’accord que ce n’est pas à un promoteur, qu’il soit mal intentionné ou non, que devrait revenir le DROIT / DEVOIR de fixer les normes environnementales.

      Est-ce que M. Stievent et son “side-kick” D. Heurtel, pourraient-ils s’en charger ? Même avec un conseiller technique éclairé, comme M. Jean-Luc, ing. ?
      Soyons sérieux !
      Et sereins …

      • jean-luc dit :

        soyons sereins vous dites !

        Je fais juste dire qu’on ne doit pas laisser le soin de protéger la faune et la flore à des banquiers, des promoteurs, des non spécialistes de la question comme M. Duberger ou comme moi. Je fais juste dire qu’il y a des règles d’établies. Je prétends que les coûts pour la protection de l’environnement sont minimes par rapport au coût total d’un projet ou aux coûts de réparation une fois les dommages effectués.

        La modernité n’est elle pas de réaliser des projets durables avec le moins d’impact possible ?

      • Reynald Du Berger dit :

        « Je prétends que les coûts pour la protection de l’environnement sont minimes par rapport au coût total d’un projet ou aux coûts de réparation une fois les dommages effectués. »

        C’est une énorme prétention que vous nous présentez là ! Pouvez-vous nous produire les coûts additionnels de ces mesures de protection ou de mitigation pour la route de la Réserve faunique des Laurentides? IL vous faudra nous montrer le cahier des charges avec TOUTES le contraintes écocondriaques imposées aux contracteurs, du lavage des gros cailloux déplacés par les D10, aux passages prioritaires pour les ouaouarons, en passant par les tapis de verdure et atténuateurs de bruits pour les quelque 2485 buses à queue rousse (inventaire fait par les biologistes du min de la protection du tout et du n’importe quoi – surtout du n’importe quoi- et de la lutte contre le capitalisme et les changements climatiques, à grands frais $$$$$ bien avant l’octroi du contrat) . Vous devrez inclure ces frais de bio-écocondrie du ministère dans votre évaluation ! Tout un devoir pour vous Jean-Luc. On attend votre évaluation avec fébrilité !

      • Paul S. dit :

        M. Jean-Luc – (https://duberger.me/2016/01/25/justin-et-la-buse-a-queue-rousse/#comment-37115)

        Je suis d’accord avec vous M. Jean-Luc : Il faut que les normes de protection de l’environnement soient établies par des personnes RAISONNABLES.
        J’insiste sur le qualificatif “RAISONNABLES” ou par ceux qui prennent (aussi) en considération les intérêts économique du pays et des habitants des régions ressources.

        Dans ma petite intervention j’avais évoquée l’éventualité d’une “fermeture” des régions éloignées, si l’on cessait ou même diminuait l’exploitation des ressources minières et forestières.

        Je prévois, sans plaisir aucun, une diminution future des souverainetés nationales, au profit d’une quelconque gestion mondiale de l’occupation territoriale.
        Nous avons déjà un grand déficit au chapitre de densité de la population par rapport aux autres.

        Si l’ONU donnait un jour le mandat à la Chine d’occuper la Baie d’Ungawa, pensez-vous que l’environnement serait mieux protégé qu’à “cette époque révolue” (https://www.mern.gouv.qc.ca/mines/restauration/documents/Liste_sites_abandonnes-2014.pdf) que vous décriez tant ?

      • Reynald Du Berger dit :

        Et un autre devoir pour Jean-Luc:

        Les écocondriaques tout comme une majorité de biologistes du Ministère de blablabla et la majorité des tis-clins sans éducation scientifique disent  » Moé j’veux pas laisser une terre sale à mes zenfants, pis tis-enfants, pis arrière…etc…  »

        En partant de cet énoncé intelligent, tellement original genre « poumon de la planète », superbement scientifique, péremptoire, largement répandu donc vrai, non discutable et indécrottable, calculez-nous les conséquences sur le bonheur – ou malheur- de l’humanité de n’avoir respecté aucune de ces normes que Paul désire être décrétées pour le Parc des Laurentides, par des personnes compétentes et non émotives du genre « Moé j’veux pas laisser….  » faites le calcul pour dans 1 an, 5 ans, 50 ans, 100 ans et 2 000 ans (des fois que dans 2000 ans, le Parc des Laurentides soit devenu un Parc de Walt Disney) . Attention, l’argument « tu sé pas! un ti nenfant va peut-être avaler dans 2 000 ans, des bouchées de terre contaminée dans son bac de sable du Mont Apica » n’est pas permis comme conséquence probable ni comme argument, autrement dit, l’imbécile principe de précaution n’est pas invoquable, pas plus qu’il n’est respectable. Mais le ti-nenfant géophage dans 2 000 ans, est-ce si improbable, après que les écocondriaques aient créé autant de décroissance économique, qu’auront-ils à manger ces tis-nenfants après avoir brouté les « tapis de verdure » des fonctionnaires écocondriaques du « ministère »?

  9. jean-luc dit :

    La route du parc des laurentides a autant été réalisée pour protéger la faune que pour protéger les humains qui circulent sur cette autoroute. Il me semble que la longue clôture et les passages pour orignaux sont les coûts les plus importants. La route du parc est dorénavant plus sécuritaire.

    C’est un bon placement ! et ça n’empêche nullement le capitaliste (Pas rapport) puisqu’il y a plus d’échange entre québec et le Saguenay !

    Pour ce qui est du mont Apica je ne me prononcerai pas étant donné que je n’ai pas toutes les informations requises pour bien évaluer un dossier (normalement requis pour se prononcer publiquement selon le code de déontologie).

    • Reynald Du Berger dit :

      « La route du parc des laurentides a autant été réalisée pour protéger la faune que pour protéger les humains qui circulent sur cette autoroute. »

      Je ne crois pas que les habitants du Saguenay Lac-St jean partagent cet énoncé. Vous croyez que dans leur tête, la protection des humains, dans le cadre de la construction d’une route à 4 voies divisée, a la même importance que la protection de la flore et de la faune de ce Parc? J’ai un ami et collègue qui est en chaise roulante depuis 1985 suite à une rencontre impromptue avec un orignal. Expliquez-lui en le regardant dans les yeux que ces clôtures- construites après son accident- sont faites autant pour sa protection que pour celle de l’orignal.

      Et pour les conséquences de la non « réhabilitation » ou « restauration » de la petite surface occupée jadis par la Défense nationale au Mont Apica, vous avez la sagesse de ne pas vous prononcer. Mais il y a des écocondriaques qui eux se sont prononcés et obligé le gouvernement à faire des centaines de voyages de terre dite « contaminée » de quelque 100km chacun (gaz à effet de serre) pour se faire « purifier » à l’usine de St Bruno. Saviez-vous que depuis, St Bruno est devenu le saint patron des décontamineurs de sols? A-t-on évalué combien de « milliards » – milliards est une joke- de litres de fuel ont été répandus négligemment pendant les X années d’occupation du site? A t-on évalué les chances pour qu’un gosse pas trop futé avec des parents écocondriaques, dans 5 ans, 10 ans, 50 ans , 2000 ans patauge dedans et mange de ce sol ? combien va-t-il en manger, à quelle fréquence, et quelles seront les conséquences sur sa santé? combien d’enfants assez tarés pour être géophages vont en manger et combien en mourront? « Ben tu sé pas!.. donc principe de précaution!!! Décontaminez-moé ça au plus sacrant, ET ON S’EN FOUT DES COÛTS !!! » .

      • Paul S. dit :

        Une vraie mine d’or : la décontamination des sols “usés”.

        La compagnie Énergie Carboneutre Inc., utilisant une nouvelle technologie (extraction des hydrocarbures sous vide partiel) doit pas mal d’argent en honoraires impayés à quelqu’un que je connais.

        Aucun espoir de collection, car les anciens promoteurs, qui ont acheté les services de conception des cellules de décontamination, ont dû céder leur entreprise : http://www.lapresse.ca/actualites/201010/25/01-4336066-quand-la-mafia-tente-de-se-mettre-au-vert.php.
        On en avait parlé à la Commission Charbonneau, car il y avait un lien avec le Fonds des travailleurs de la FTQ.

        Il paraît que d’autres entreprises dans le domaine de la décontamination des sols usés sont, soit entre les mains de ce genre d’opérateurs ou elles sont convoitées par ces derniers.

        D’un côté les chrétiens innocents, forcés par les fonctionnaires, vous envoient du travail chèrement payé et de l’autre, vous avez le loisir de facturer du travail fictif (inexistant) et ainsi blanchir l’argent avec la bénédiction du gouvernement.

    • Paul S. dit :

      Je me souviens de revendications d’Accès-Bleuets, du tordage des bras politique, du millage fait par des politiciens, mais pas du volet protection de la faune.

      Est-ce que c’est cela qui a fait exploser les coûts ou les suspects habituels ?
      http://www.tvanouvelles.ca/2010/10/14/les-routes-cheres-au-quebec-font-peur-a-ottawa

  10. Paul S. dit :

    SAUVONS LES BUSES – AUTREMENT.

    S’il s’agissait vraiment de protéger ces buses à Québec (pour les sauver d’une mort certaine), je dirais que les 27,000 $, soit 630 $ / buse, ce serait une dépense à considérer.
    (À propos, avez-vous remarqué la diminution des populations urbaines de pigeons et de tourterelles ?)

    Le deuxième voyage de Phil Couillard à la COP21 de Paris, pour palabrer devant le Pape Vert Al Gore et Mme Michaëlle Jean, avait coûté bien plus que 27,000 $.
    Surtout si l’on considère aussi le chèque de 25.5 millions de dollars que l’impayable Phil a remis à la Dame Jean.

    En fait, les 27,000 $ ont servi à construire un parc d’amusement pour les rapaces et là ce n’est pas une dépense justifiable.

    Il aurait fallu utiliser ces 27,000 $ pour envoyer les fonctionnaires – protecteurs de buses dans les parcs d’éoliennes pour recenser les buses mortes, victimes de vire-vents.

    Un investissement de 27,000 $ de ce genre, aurait pu éventuellement contribuer à amener des économies de centaines de millions en arrêt de construction des VIRE-VENTS INUTILES et MEURTRIERS.

    Ce serait un résultat “win – win” : avant tout pour les buses, mais aussi pour le contribuable et surtout pour l’environnement en général.

    Vous, M. Du Berger, ing., qui connaissez le code de déontologie de votre profession, ce dernier, empêche-t-il M. Jean-Luc, ing. de tenir ce genre de raisonnement pour le bien de tous et de tout, y compris les buses ?

    • Reynald Du Berger dit :

      J’ignore si M. Jean-Luc est ingénieur. Nous sommes environ 60 000 au Québec. Ce titre, comme le grade de PhD ne confère pas automatiquement à son détenteur jugement et probité. Il n’y a ni plus ni moins de pourris chez-nous que dans les autres professions. Si des ingénieurs se sont fait prendre les deux mains dans le plat de bonbons et ont pu corrompre des politiques, c’est qu’ils ont succombé à la tentation de l’occasion. L’occasion crée le larron. Une infirmière peut-elle se livrer à la collusion ou à la corruption?

  11. Tamer dit :

    Mr Reynald Du Berger, vieux détritus réactionnaire qui pense démontrer ses croyances sans arguments ni connaissances scientifiques. Un malheureux symbole que pour enseigner dans les université québecoises il n’y a pas besoin d’être savant, ni compétent. comme quoi il ne faut pas grand chose d’autre que quelques nids de poules dans le cerveau pour devenir ingénieur. Continuer la chasses aux écolos, comme avant on chassait les sorcières, vous ne serez même pas un Don Quichotte car celui-ci poursuivait au moins un rève. Mais vous on dirait que vous ne sembler que vouloir justifier la misérable destruction de la planète qu’on observe aujourd’hui sur la base de pseudo arguments complètement détachés de tout réalisme de terrain.

    Personnellement 27 000$ ne me semble même pas être une dépense digne de conversation quand on voit les millions qui sont littéralement gaspillés pour sauver des banques de la faillite ou faciliter l’exploitation de ressources naturelles qui ne rapporteront rien au pays où elle sont faites que des terres détruites, pillées, polluées et une facture 10* supérieure au gain pour le compte des contribuables. Ne parlons pas non plus de salaires aberrant de quelques médecins dont le derniers soucis est bien la santé de leurs patients. Heureusement les gens comme MR Du Berger disparaissent de cette planète, pour laisser la place à des générations dont la conscience se développe. Vous avez fait votre temps et celui-ci est révolu, alors, foutez nous la paix.

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