DES DÉCRYPTEURS DÉCRYPTÉS

Publié: 24 novembre 2019 dans Uncategorized

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L’émission de Radio-Canada « Les Décrypteurs » se donne comme mission   de « traquer les fausses informations qui se propagent sur les réseaux sociaux, de combattre la désinformation et mettre en lumière les recoins les plus sombres du web ». Dans la dernière édition, on a tenté de discréditer les signataires de la Déclaration mondiale sur le climat ainsi que de répondre à leur argumentaire. Comme Ambassadeur pour le Canada français de cette déclaration, je désire faire certaines mises au point et rectifier certains « faits » rapportés par les animateurs de l’émission. Les propos en italique sont ceux des animateurs.

500 scientifiques ont envoyé au Secrétaire général de l’ONU, une lettre…. et ce ne sont pas tous des scientifiques … et parmi les scientifiques ce ne sont pas tous des climatologues…

Ils sont maintenant 779 et ce ne sont pas seulement des scientifiques. Si l’on s’était donné la peine de lire la lettre de motivation qui accompagne la Déclaration et le titre de la Déclaration, on aurait vu qu’il y a aussi des professionnels.

Je n’ai pas examiné en détail les 779 signatures, mais je serais étonné qu’un seul d’entre eux se soit prétendu « climatologue ». La climatologie est une science jeune et complexe et aucun scientifique n’a les connaissances suffisantes en géologie, géophysique, géochimie, physique de l’atmosphère, volcanologie, sédimentologie, géomorphologie, paléogéographie, dendrochronologie, glaciologie, thermodynamique, etc… pour appréhender correctement et dans sa globalité ce qu’on appelle « les changements climatiques ». Dans la communauté scientifique, on retrouve des physiciens, géologues, géophysiciens etc… qui étudient les variations de la température moyenne annuelle globale de la Terre et proposent des modèles de son évolution – lesquels à date se sont tous avérés incorrects en surestimant les températures comparées aux observations par ballons sondes et satellites -.

Parmi les signataires, il y a beaucoup de géologues… ce ne sont pas des experts du climat , ce sont des experts de la Terre… on retrouve aussi un psychanalyste, un architecte et un pilote d’avion, ce ne sont pas des gens qui sont climatologues… 

Si les géologues (et les géophysiciens) figurent en aussi grand nombre parmi les signataires, c’est que parmi les scientifiques qui s’intéressent à cette question, ils occupent les premières loges. Si l’on veut tenter de prouver que le « climat est déréglé », il faut disposer de données paléoclimatiques, donc remonter le temps. On peut ainsi établir des proxies (lesquels sont souvent des indices de nature géologique)  afin de pouvoir comparer ce qui se passe maintenant avec ce qui a prévalu dans le passé. Mais il est peut-être regrettable en effet qu’un pilote d’avion se soit glissé dans la liste des 779 signataires. Il ne faudrait pas en faire un plat surtout que quelques Mickey Mouse se sont introduits sournoisement dans la liste des supposés 11 000 scientifiques signataires de la pétition sur l’urgence climatique, au nez et à la barbe des décrypteurs de Radio-Canada.

17 Canadiens (nous sommes maintenant 44)  ont signé la lettre, notamment un nom qui revient souvent dans les médias au Québec, Reynald Du Berger, qui est un géologue et sismologue, donc un expert des tremblements de terre, il y a aussi Jeffrey Foss, qui est un professeur de philosophie … et un ingénieur qui a travaillé longtemps dans le domaine des sables bitumineux…

Je n’ai jamais prétendu être climatologue et n’ai jamais rien publié dans ce domaine dans des revues à comités de lecture. J’ai cependant été membre de l’American Geophysical Union (AGU)  de 1970 à 2005 qui publie près de la moitié de la littérature scientifique sur le climat. Je recevais les revues Journal of Geophysical Research, Reviews of Geophysics, Geophysical Research Letters et EOS (ça me coûtait quelques milliers de dollars par année) et c’est à partir de ces revues que j’ai développé mon intérêt pour le sujet.

Jeffrey Foss est professeur de philosophie des sciences à l’Université de Victoria. C’est lui qui a recommandé au professeur émérite Guus Berkhout de l’Université de La Haye (Pays Bas) de me nommer Ambassadeur de la Déclaration pour le Canada français. Le professeur Berkhout est ingénieur et géophysicien. Il est aussi membre de l’Académie royale des arts et des sciences.

On a présenté un tableau avec à gauche les arguments des signataires et à droite ce que l’on prétend être des faits en regard de ces arguments.

Voici ces faits :

Réchauffement accéléré par l’activité humaine

Il n’existe aucune preuve que l’activité humaine accélère le réchauffement de la Planète ni même qu’elle soit le facteur principal causant ce réchauffement.

Le CO2 contribue au réchauffement climatique

Les signataires ne nient pas cela. Il n’y a cependant aucun consensus dans la communauté scientifique sur la sensibilité climatique, laquelle est l’augmentation de température pour un doublement de la quantité de CO2 atmosphérique. Cela va du simple au double.

Hausse du niveau des océans causée par le réchauffement

C’est un des paramètres les plus difficiles à évaluer. Les données marégraphiques et satellitaires ne s’accordent pas, et comme la sensibilité climatique, selon les endroits, cela va du simple au double. L’isostasie doit être prise en compte et personne ne peut évaluer correctement les millions de tonnes d’eau qui sont ajoutées quotidiennement aux océans par les activités volcaniques et hydrothermales sous-marines. Il est étonnant que nous ayons autant d’informations sur la surface de Mars et que nous ne disposions d’aucun inventaire et donc encore moins de bilan de l’activité hydrothermale sous nos propres océans.

Il y a consensus parmi la communauté scientifique sur la responsabilité humaine

C’est le clou sur lequel je frappe car c’est le seul argument – à défaut d’arguments scientifiques- que nous opposent les réchauffistes et climato-crédules.

Il n’existe aucune étude, aucun sondage valables parmi la communauté scientifique apte à se prononcer sur cette question. L’étude australienne de Cook et al. à  partir de  laquelle on a brandi le fameux 96% a été démolie depuis longtemps et par plusieurs auteurs.

Cette lettre signée ne fait qu’ajouter à la confusion, et c’est précisément ce que déplore Michel Jebrack professeur « émérite » de l’UQAM

PIC 06

Propos du professeur Jebrack :

Il y a là-dedans des gens qui n’ont jamais travaillé sur les changements climatiques… 

La majorité des signataires ne prétendent pas avoir travaillé dans ce domaine, ce qui ne les empêche cependant pas de pouvoir formuler des opinions éclairées sur ce sujet. Par contre, j’ai fouillé le site internet de l’UQAM où M. Jebrack est professeur au Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère et n’ai trouvé aucune de ses publications qui concerne le climat ni même l’atmosphère. Il semble qu’il soit plutôt un spécialiste de l’exploration minière.

Il y a des gens qui ont des intérêts …

J’en conviens, mais il y a plusieurs signataires comme moi, dont le statut de retraité leur permet de s’exprimer librement et avec crédibilité, n’ayant justement aucun intérêt. Quel est l’intérêt par contre de chercheurs comme ceux d’Ouranos qui sont sollicités comme experts sur cette question par les médias ? Ces chercheurs continueront de regarnir leurs coffres grâce aux subventions qu’ils recevront des contribuables,  aussi longtemps que ces derniers croiront à l’apocalypse climatique annoncée par les premiers. Peut-on alors leur prêter la moindre crédibilité ?

… et ce qui s’est passé dans le cas des fumeurs…

J’aurais cru qu’un géologue puisse dépasser cet argument éculé toujours clamé par la communauté des climato-crédules… comme celui de la Terre plate ou du créationnisme..

Les géologues ont tendance à avoir un certain recul par rapport à l’évolution de la Planète, leur échelle de temps, c’est des millions d’années, ce qui se passe sur l’espace de 10 ans ou 100 ans, c’est un détail pour les géologues …

Cette affirmation est une insulte à l’ensemble de la communauté géoscientifique. Et elle est d’autant plus grave qu’elle est proférée par un membre de cette communauté.

90% ou 95% des scientifiques sont en accord avec les faits et leur interprétation…

Je ne reviendrai pas sur ce pseudo-consensus que j’ai déjà dénoncé. Le géologue Jebrack devrait cependant se rappeler d’Alfred Wegener, cet humble météorologue suisse qui a le premier proposé la « dérive des continents » suite à ses observations des roches et fossiles des côtes de l’Afrique et de l’Amérique. Le « consensus » de la communauté scientifique des géologues lui a ri au nez pendant 50 ans… un météorologue ! How dare he ? Wegener n’a pas vécu assez longtemps pour assister au triomphe de sa théorie qui s’appelle maintenant la tectonique des plaques. Du même coup, notre géologie devait être réinterprétée dans le cadre de cette nouvelle théorie aussi révolutionnaire que la relativité l’a été en physique.

…  un climato-sceptique avec un scientifique de pointe…

M. Jebrack s’auto-proclame un scientifique de pointe tandis que des scientifiques académiciens comme Vincent Courtillot et Richard Lindzen, ou John Christy – qui a reçu pour ses travaux la prestigieuse médaille de la NASA et a mis au point la technologie de mesure des températures par satellites- , le récipiendaire de prix Nobel et professeur norvégien Ivar Giaever, tous signataires de la Déclaration, ne seraient que des « climato-sceptiques ».

On voit deux opinions, deux côtés de la table et on se dit il va falloir que je choisisse… il n’y a pas deux opinion, il y a un consensus scientifique fort et il y a un dissident qui n’a pas d’arguments…

Le climato-réaliste que je suis invite le climato-alarmiste Jebrack à un débat public amical qui pourrait être organisé par les journalistes scientifiques de Radio-Canada, même si aucun d’entre eux n’a de formation en science.

ADDENDUM : Un collègue géologue m’envoie la remarque suivante.

Dr Jebrak aurait dû lire l’introduction du chapitre 9 de son livre, où il décrit les fortes variations des températures et des teneurs en CO2 au cours de l’histoire de la terre, sans corrélation évidente. À moins que sa mémoire soit sélective!!!

Sans titre

commentaires
  1. Reynald Du Berger dit :

    Voici la plainte adressée à l’ombudsman de Radio-Canada à propos de cette émission et signée par un collègue géophysicien, Marc Vallée.

    Plainte soumise à l’Ombudsman de Radio-Canada:
    Je vous écris pour me plaindre de l’article écrit par Bouchra Ouatik sur la lettre de 500 scientifiques qui disent qu’il n’y a pa d’urgence climatique. C’est du journalisme de bas étage indigne des normes journalistiques de Radio-Canada. C’est une attaque ad hominem, c’est-à-dire qui critique le messager au lieu d’examiner le message. Réglons le cas des géophysiciens, représentés par l’instigateur de la lettre, Guus Berkhout. La géophysique, comme la climatologie, est une science charnière entre la géologie et la physique. Les géophysiciens et climatologues partagent de nombreuses associations scientifiques communes. Les deux disciplines font aussi une large utilisation de modèles mathématiques. Cependant, alors que les modèles des géophysiciens sont généralement validés, particulièrement dans le domaine de l’exploration, ceux des climatologues ne le sont pas. C’est la principale critique du groupe des 500 scientifiques que votre journaliste n’adresse pas, de façon malhonnête. Or, si vous examiniez les modèles climatiques, vous vous apercevriez qu’ils reposent sur un argument circulaire. Ces modèles reposent sur une modélisation approximative de l’atmosphère, et parfois des océans. Cependant, certains paramètres sont mal connus, entre autre l’impact du taux de CO2 sur la température et le rôle de la vapeur d’eau. Ces paramètres sont estimés en utilisant une période de référence pour calibrer les modèles, en général la fin du vingt-siècle. Par la suite, les résultats sont extrapolés à d’autres périodes. Ceci suppose que le taux de CO2 est la seule source de variation de la température de l’atmosphère pendant la période de référence, ce qui est faux. De plus, ces modèles n’expliquent pas le réchauffement du début du vingtième siècle. Finalement, comme le constatent les 500 scientifiques, les modèles prédisent au vingt-et-unième siècle une température plus élevée que ce qui a été observée jusqu’à maintenant.
    Votre journaliste oublie de souligner que le message des 500 signataires est similaire au message livré le 6 septembre dernier par le Secrétaire-Général de l’Organisation Météorologique Mondiale, qui prévenait contre trop d’alarmisme.
    Votre journaliste fait abondamment référence au site Climate Feedback, qui est un site très partisan. Ce n’est pas à l’honneur de Radio-Canada.
    Cordialement,

  2. Jacques dit :

    Il n’y a pas lieu de s’attarder sur cette émission de RC. Ces décrypteurs ne volent pas très haut. Ils vont nécessairement attaquer toute dissidence concernant les positions du Giec.

    L’organisation ‘We Don’t Have Time’ dirigée par Ingmar Rentzhog (qui représente des intérêts
    industriels suédois) a déjà publié un article très détaillé pour discréditer la pétition en question:

    https://www.wedonthavetime.org/our-community#our-youtube-channel

    Voir sur Medium.com

    Pour ce qui est du professeur Jebrack, il y a fort à parier que sa position et sa rémunération dépendent largement du fait qu’il puisse démontrer de façon satisfaisante son adhésion au (pseudo) consensus sur le climat. Il ramera nécessairement dans le sens du courant, car c’est toujours la voie la plus facile et cela diminue grandement le risque de chavirer…surtout dans le milieu universitaire qui voue un culte certain au Giec.

    On pourrait peut-être demander au prof Jebrack ce qu’il pense de cette déclaration sur l’urgence climatique:

    https://scientistswarning.forestry.oregonstate.edu/

    Il y a quelque 11 000 signataires et la liste est disponible en cliquant sur ‘View the Signatories’.
    J’imagine que M. Jebrack ne trouvera rien à redire sur la qualité des ‘scientifiques’ qui on signé cette déclaration d’urgence climatique. Pourtant, très peu des signataires ont un lien de près ou de loin avec la recherche climatique. On ne trouvera aucun prix nobel dans cette liste.

    Il est pertinent d’émettre des réserves, surtout quand on sait que cette déclaration d’urgence climatique est associée au groupe AWS (Alliance of World Scientists), lequel est à son tour relié à l’association Scientists Warning (https://www.scientistswarning.org/)

    Et que peut-on voir sur la page web scientistswarning.org ? Eh oui, nul autre que Greta et papa Svante. C’est un gage de rigueur scientifique irréprochable !

    Trève de plaisanteries: le site en question est consacré essentiellement à la propagande climatique. En cliquant sur Scientists Warning.TV on tombe sur cette page:

    https://www.youtube.com/c/upfsi

    Et là, on a droit à ce qui se fait de mieux en fait de propagande. On est plongé dans un univers où la propagande et l’alarmisme remplacent la science. En particulier, les deux têtes à claques que sont Stuart Scott et Peter Wadhams laissent libre cours à leurs délires catastrophistes.

  3. Stephane Guay dit :

    C’est le comportement typique des gens qui n’ont pas d’arguments. Ils attaques le messager, leur crédibilité plutôt que leur arguments.

    Comme si le fait d’avoir un lien avec les compagnies pétrolières te disqualifiait complètement comme personne compétente pour afficher sa position, poser des questions ou soulever des problèmes. Je dirais même plus que les cie pétrolières (et Dieu sait que je les détestes) ont le devoir de se défendre devant l’afflux organisé d’attaque venant de puissant lobby.

  4. mdebremaecker dit :

    Je suppose que vous connaissez, l’extrait de l’ouvrage d’Arthur Schopenhauer, reprit dans le lien que je vous joins.
    https://belgotopia.com/2017/03/19/l-art-davoir-toujours-raison/
    Cordialement.

  5. Stéphane Hébert dit :

    Ils sont tellement mauvais qu’ils ne se rendent même pas compte que le terme fake news c’est eux, d’autant plus invraisemblable que c’est le pire « journaliste » qu’il l’anime, ce cher Alexis de Lancer.

  6. Douhet dit :

    Je vois ici une nouvelle intéressante, nous sommes passé de la négation totale ( « le réchauffement climatique fait consensus , il est entropique causé par les émissions de CO2, il faut le combattre rapidement aller vers le zéro carbone sinon c’est la catastrophe »)
    à une la reconnaissance de l’existence de climato-sceptiques !

    Bien sur il faut les démolir au plus vite, c’est des « fake newers » et la bonne garde journalistique veille.

    Mais voila le procès en compétence des signataires de la lettre à l’ONU est une belle preuve de faiblesse car on n’est très loin de la discussion de fond , de la discussion technique. C’est vrai on n’est pas tous des climatologues mais bien des scientifiques. Et si on n’entendez que des climatologues …

    Par ailleurs qui a lu le GIEC , qui a compris ce document en particulier dans sa partie référence technique ? A recommandez car il y a ,en sous jasent, quelques réserves de taille comme le rôle de la vapeur d’eau. ( on produit 2 fois plus de molécules d’eau que de CO2 quand on brûle un alcane!)

    Par ailleurs le « réchauffement entropique « est à la base une question de thermodynamique «  et n’a pas grand chose à voir avec l’addition stupide de points de températures.

    Alors le procès que les signataires ne sont pas des climatologues ( qui étudient l’évolution des climats) est à minima méprisante .

    Par ailleurs tous les prophètes de la catastrophe qui ont portes ouvertes dans les médias sont ils des climatologues !

    S’il y a un quelconque réchauffement entropique climatique dans les bases couches de l’atmosphère disons 500 m au dessus du sol , est il du qu’au CO2 ? . En réfléchissant 2 mm on voit bien qu’il y a d’autres sources de « chauffage » donc cette focalisation est stupide, dangereuse pour les prises de décision.
    Pendant des 100 de millions d’années la vie sur terre cela a conduit à stocker du carbone sous différentes formes . L’humanité va en restituer une infime partie pendant 250 ans , est ce la fin de la planète.
    Qui a bien compris le mécanisme de réchauffement par les 400 ppm de CO2 mis en avant par le GIEC ? Avec ceux la on va pouvoir passer à la phase challenge de la théorie, là on va toucher la physique !

    Qu’il soit nécessaire de penser à l’après fossile est une évidence car dans 50 à 100 ans les prix seront dissuasives , c’est la place des scientifiques de trouver les bonnes solutions pas à suivre les ayatollahs de la décroissance et par conséquences des conflits .

    • rtremblay dit :

      Douhet :

      entropique ou anthropique ??

      en réfléchissant 2 mm ou minutes ??

      qui a parle de fin de la planète ??

      climato-septique ou climatosceptique 🙂 ?

      le cycle du CO2 dans l’atmosphère serait selon vous de la même duré que celui du H2O ?

  7. Reynald Du Berger dit :

    Commentaire reçu par courriel de la part d’un professeur retraité en géologie d’une université québécoise:
    Le professeur Émérite Michel Jébrak de l’UQÀM et Éric Marcoux de l’Université d’Orléans ont publié en 2008 « Géologie des ressources minérales, éditeur Ressources naturelles et Faune du Québec, 667 pages » considéré comme étant le meilleur livre en français sur les ressources minérales, et en 2015 Michel Jébrak a publié un livre remarquable « Quels métaux pour demain ? éditeur Dunod, 251 pages ». Dans ses deux livres et ses autres publications, Michel Jébrak se dit préoccuper par les effets de l’exploitation des mines sur la faune, la flore et les eaux souterraines, mais sans aucunement évoquer les changements climatiques. Il a écrit dans Quels métaux pour demain ? « L’impact des sites d’exploitation reste cependant faible en termes de surface, les mines anciennes et actuelles représentent 0,035% de la surface de la province… Les 300 plus grands gisements du monde ont perturbé directement moins de 10 000 km2, soit les surfaces d’îles comme Chypre ou Porto Rico ».
    Pourquoi Radio-Canada a-t-elle invité aux Décrypteurs le géologue Michel Jébrak , titulaire de la chaire en entreprenariat minier UQÀT-UQÀM, et non pas un climatologue pour tenter de rendre crédible son émission ?

    • Alain G. dit :

      Parce que c’était probablement le seul dont l’égo était assez gros pour pouvoir dire n’importe quoi sans avoir à se justifier. Les autres géologues étant plus réalistes, ils ont probablement refuser de participer…

  8. Gérald Riverin dit :

    En introduisant monsieur Jébrak, les Décrypteurs ont omis de mentionner l’association entre ce dernier et Ouranos, dont il est membre du conseil scientifique. Or, Ouranos se définit comme un consortium sur la climatologie régionale et l’adaptation aux changements climatiques, et se nourrit goulûment (et presqu’exclusivement) à la mamelle de l’état québécois (donc, pas de changements climatiques, plus d’Ouranos !)

    J’ajouterais que l’UQAM est une grande récipiendaire (et promotrice) des fonds de recherche attribués aux changements climatiques (donc, pas de changements climatiques, moins d’argent pour l’UQAM !).

    Monsieur Jébrak s’est clairement prononcé en faveur d’un dogme climatique et d’une révolution de l’humanité pour l’abolition des hydrocarbures. Peu de scientifiques (incluant géologues) vont contester le bagage scientifique indéniable de M. Jébrak. Toutefois, son association avec l’UQAM et Ouranos nous portent à se demander si, aux Décrypteurs, c’est le scientifique qui s’est prononcé en faveur du dogme, ou si c’est plutôt son (ou ses) jupon(s) d’UQAM et d’Ouranos qui ont dépassé… Lorsque M. Jébrak mentionne « qu’il y a des gens qui ont des intérêts » dans cette saga , il n’a jamais si bien dit… ! Si jamais le réchauffement climatique d’origine anthropique s’avérait un canular, comme beaucoup de scientifiques le croient, ce serait désastreux pour beaucoup de médias et d’institutions publiques (dont l’UQAM). Les Décrypteurs ont choisi un scientifique mais auraient dû au moins faire cette mise au point.
    M. Jébrak n’est pas climatologue mais, si c’était le scientifique qui s’était prononcé, il aurait dû au moins rappeler que:
    1. le fameux CO2 ne forme que moins de la moitié de un dixième de un pourcent de l’atmosphère (0.04%) – c’est beaucoup demander à un si minime constituant de contrôler tout un système aussi complexe que le climat terrestre !
    2. les conclusions du GIEC sont principalement des modèles numériques, pas des mesures – or l’ordinateur va nécessairement ne donner que ce qu’on lui demande de donner : c’est ce qu’on appelle la programmation… !
    3. la proclamation du GIEC et de l’ONU à l’effet que « la science est close » et qu’il n’y a plus de débat possible est une démarche qui va totalement à l’encontre de la méthode scientifique – la science fonctionne et évolue avec des arguments et des mesures, non avec des dogmes ! Un doctorant qui oserait proclamer devant son jury de thèse que « la science est close » suite à ses travaux, serait immédiatement recalé, et avec raison.

    • Alain G. dit :

      Ce modus operandi…serait-ce ce que certains appellent de la prostitution intellectuelle ???

      • Gérald Riverin dit :

        L’ONU est une organisation (un être politique – i.e. non scientifique !) dont la raison d’être est le maintien de la sécurité et de la paix mondiales, et certains enjeux humanitaires, la promotion du patrimoine culturel et l’administration de systèmes de droit international, de transport, de commerce et de justice. A priori, l’ONU n’avait aucun mandat (ni expertise) pour étudier les variations climatiques.

        Le GIEC a été créé par l’ONU pour démontrer le lien entre les carburants fossiles et un réchauffement de la planète. (donc, pas de changements climatiques causé par les carburants fossiles, pas de GIEC! – et moins de rentrées d’argent pour l’ONU !).

        Je me permets ici de copier une partie d’un texte de Roy Spencer, qui décrit très bien la situation:

         » Il est clair que le GIEC de l’ONU, de par ses statuts, se concentre sur les changements climatiques d’origine humaine. En raison de l’influence politique (liée au désir d’une réglementation gouvernementale sur la totalité du secteur privé), il n’abordera jamais sérieusement la possibilité que le changement climatique à long terme puisse être naturel. Seuls les scientifiques qui soutiennent une vision anthropocentrée du climat sont autorisés à jouer dans le bac à sable du GIEC.  »

        Donc, le tout est un gros arguments circulaire, i.e. si on élimine tous les autres paramètres qui contrôlent le climat, on va nécessairement ne demeurer qu’avec le CO2 d’origine anthropique. Facile alors de fignoler des « modèles » numériques dociles qui nécessairement vont confirmer le dogme. C’est là la grande faille du GIEC, et de ses nombreux disciples!

  9. eqpqq2 dit :

    Maudit WordPress, pas capable de me logger, mon identifiant est trouve, mais le fameux mot de passe , que je n’ai plus m’enpeche d’entrer.

    Anyway, mon commentaire.

    Prenez quielque minutes pour voir la liste des pseudos scientifique ayant rédigé , au conditionnel, le rapport de l’IPCC provenant de l’O.N.U. il n’y a aucun specialiste du climat , mais plusieurs urbanistes , diplomé en sc. Politiques, Science de la communication, leur torchon est rédigé par une bande de sciences molles, encore et de toujours la science tourne en séance Vaudou religieuse, ou on doit CROIRE…. la destruction de la croissance economique et des libertés individuelles et de fait du capitalisme ,… leur but ultime.

    On Sun, Nov 24, 2019 at 7:33 PM Le blog de Reynald Du Berger wrote:

    > Reynald Du Berger posted:  » L’émission de Radio-Canada « Les > Décrypteurs » se donne comme mission de « traquer les fausses > informations qui se propagent sur les réseaux sociaux, de combattre la > désinformation et mettre en lumière les recoins les plus sombres du web ». > Dan » >

    • rtremblay dit :

      c’est faux . il faut lire la section sur la climatologie pour s’apercevoir que ce sont des spécialistes dans cette science (science dure).

      comme vous dites il y a d’autres spécialistes (science molle) pour les sections sur l’adaptation au changement climatique. Donc vous affirmez sans avoir lue ??

  10. Alain Bonnier dit :

    Salut Reynald,

    Il serait bon de demander à ton émission demain « Qui devraient être autorisés à parler au nom des scientifiques sur la question du climat ? »

    Des scientifiques ou des non-scientifiques ?

    Au moment où la question des changements climatiques s’invite dans nos débats électoraux, que certains groupes font pression sur nos gouvernements pour qu’ils s’engagent, à coups de milliards à même nos taxes directes (ou indirectes, comme celles de l’ex-Fonds Vert provenant de la Bourse du carbone) pour « lutter contre les changements climatiques », et où tout le monde se croit autorisé à parler au nom des scientifiques, ne serait-ce pas une bonne idée de laisser parler quelques scientifiques eux-mêmes ?

    Des physiciens surtout. Comme Reynald Du Berger, disons, spécialisé en géophysique, ou comme moi, si vous permettez, tout modeste docteur en physique que je sois, spécialisé en interaction infrarouge/matière (la même interaction à l’origine de l’effet de serre atmosphérique).

    Laissons de côté pour l’instant

    * les autres scientifiques,
    * ainsi que les journalistes dits scientifiques,
    * les historiens de la science,
    * les philosophes de la science,
    * les écologistes
    * et même les climatologues patentés (qui sont un peu en conflits d’intérêts ici tellement ils tirent profit depuis 30 ans de cet alarmisme du GIEC),

    à moins qu’ils démontrent avoir les connaissances requises

    * en thermodynamique,
    * en hydrodynamique,
    * en électromagnétisme,
    * en physique atomique et moléculaire,
    * en physique nucléaire,
    * en quantique,
    * en chaotique,
    * en géophysique,
    * en astrophysique,
    * en modélisation stochastique,
    * etc.

    qui les autorisent à aborder scientifiquement la physique du climat.

    Les physiciens sont, en effet, les plus à même de comprendre et d’expliquer scientifiquement, par exemple, pourquoi l’Homme et la Femme ne réchauffent pas vraiment le climat et pourquoi l’alarmisme du GIEC est sans fondement scientifique. Parmi les opposants aux GIEC ou parmi les climato-réalistes, c’est eux en tout cas qu’on retrouve le plus souvent à l’avant plan.

    Ce sont eux aussi que l’on retrouve en grande partie comme signataires de la Déclaration mondiale des scientifiques sur le climat. Ce sont eux finalement que les médias devraient inviter à expliquer leur Déclaration plutôt que de la dénigrer avant même d’en connaître la teneur et les fondements scientifiques.

    J’aimerais bien personnellement rencontrer les responsables de l’émission Découverte pour préparer avec eux une émission climato-réaliste. En particulier, pour rendre compte de la plus grande découverte de notre temps concernant le climat, mais dont personne ne parle :

    * que le CO2 est la cause principale du verdissement spectaculaire que la Terre connaît depuis que la concentration de CO2 dans l’atmosphère a commencé à augmenter;
    * que le léger réchauffement de quelques dixièmes de degré que l’on observe présentement est favorable à ce verdissement;
    * et que nos émissions anthropiques de CO2 sont finalement en train de sauver la vie sur Terre, menacée qu’elle était par une concentration de CO2 trop basse, proche du minimum vital, en recyclant dans l’atmosphère du carbone qui avait été exclu du cycle de vie après avoir été enfoui dans le sol, il y a de cela quelques millions d’années.

    Ne comptons pas trop sur le GIEC pour nous en informer…

    Alain Bonnier, docteur en physique,
    signataire de la Déclaration mondiale des scientifiques sur le climat

    • rtermblay dit :

      M. Bonnier,

      s’il y a « verdissement » (notion très floue … mais bon) comme vous dites, dites moi pourquoi ce ne serait tout simplement pas une diminution des surfaces enneigées : par une augmentation des températures.

      De plus avez vous des études qui démontrent qu’une augmentation de 50 ou 100 ppm de CO2 a un effet mesurable sur la croissance des plantes ?

      Quelle période de temps utilisez vous pour parler d’augmentation spectaculaire ?

      Avez vous des preuves que le verdissement n’est pas juste du à de meilleures pratiques agricoles (irrigation, drainage, fertilisation, etc…) ?

      Par ailleurs je suis d’accord avec vous que la climatologie a plus d’affinité que les géosciences. La liste des géo-retraité-septique présent dans cette requête ne m’impressionne pas.

      • Reynald Du Berger dit :

        « De plus avez vous des études qui démontrent qu’une augmentation de 50 ou 100 ppm de CO2 a un effet mesurable sur la croissance des plantes ? »

        Il existe des centaines de ces études, j’en ai vues en Louisiane sur la canne à sucre, en Afrique sur l’eucalyptus et ici sur les conifères… l’accélération de la croissance varie évidemment selon l’espèce .. en googlant growth rate… plants CO2 vous allez trouver.. et votre qestion est d’autant plus étonnante que vous êtes (selon vos affirmations) un agronome… je rappelle que ce n est que depuis 1979 que nous pouvons évaluer correctement ce verdissement (2 fois le Sahara) grâce aux satellites.

      • rtremblay dit :

        mes questions sont posées à M. Bonnier.

        Je ne crois pas M. Duberger que vous avez des connaissances suffisantes en agronomie pour poursuivre la discussion avec vous. Mais libre à vous de me référer vos études, je suis toujours intéressé. Mais pas la dernière que vous m’avez lancée et qui n’était pas sérieuse.

      • Alain Bonnier dit :

        à M. Tremblay

        Rien n’est plus vert que le CO2 !

        L’augmentation du CO2 atmosphérique a un effet spectaculaire sur le verdissement de la planète !

        Zhu et al. ont fait paraître en 2016 dans Nature Climate Change une étude surprenante, intitulée « Greening of the Earth and its drivers », entérinée ensuite par de nombreuses autres études.
        (Vous trouverez cette étude sur mon site à
        http://alainbonnier.com/rien-nest-plus-vert-que-le-co2.php

        C’est là une des plus grandes découvertes de notre temps concernant le climat, mais personne n’en parle. Surtout pas le GIEC! Parce que cette découverte va complètement à l’encontre du message que le GIEC martèle depuis 30 ans à l’effet que le CO2 serait néfaste pour le climat et qu’il faut donc absolument réduire nos émissions de CO2.

        C’est le contraire.

        Le CO2 est plutôt un bienfait pour la vie sur Terre !

        À partir d’observations satellitaires couvrant toute la surface du globe, entre 1982 et 2009, Zhu et al. ont établi un indice de couverture végétale appelée Leaf Area Index (LAI) leur permettant de mesurer l’évolution du verdissement de la planète durant ces 27 années.

        Leur étude montre une augmentation persistante de 25% à 50% du verdissement sur toute la surface du globe couverte par la végétation alors que moins de 5% de cette surface montre une diminution de la végétation.

        Une simulation factorielle suggère que la fertilisation du CO2 explique 70% de la tendance au verdissement observé, suivie par la sédimentation de l’azote (9%), le réchauffement climatique (8%) et le changement de la surface de végétation (4%).

        En plus du CO2 atmosphérique en augmentation depuis plus d’un siècle, le léger réchauffement de quelques dixièmes de degré que l’on observe présentement depuis trois siècles est également favorable à ce verdissement.

        Partie de 2500 ppmv, il y a 140 millions d’années, la concentration de CO2 dans l’atmosphère a descendu progressivement jusqu’à 280 ppmv en 1850. Elle s’est ainsi approchée dangereusement du seuil minimum vital qu’on situe aux environs de 200 ppmv.

        La plus grande extinction que la Terre a connue, celle du Permien-Trias survenue il y a 200 millions d’années, a vu la disparition de 95% de la vie marine et 70% des plantes et animaux. Cette Grande extinction a succédé à une période où le taux de CO2 atmosphérique avait descendu aux alentours de 200 ppmv.

        Nos émissions anthropiques de CO2 depuis 1850 ont augmenté cette concentration à plus de 400 ppmv aujourd’hui et ont contribué à améliorer la végétation, la forestation, l’agriculture et toutes les formes de vie qui en dépendent.

        Bref, mine de rien, nous avons probablement sauvé la vie sur Terre !

        En recyclant dans l’atmosphère du carbone qui avait été exclu du cycle de vie après avoir été enfoui dans le sous-sol, il y a quelques centaines de millions d’années, l’activité humaine fait donc oeuvre éminemment utile en remettant ce carbone dans le cycle de vue, grâce à nos émissions de CO2.

        Mais ne comptons pas trop sur le GIEC pour nous en informer…

      • Alain Bonnier dit :

        à M. RTremblay.

        Rien n’est plus vert que le CO2

        L’augmentation du CO2 atmosphérique a un effet spectaculaire sur le verdissement de la planète !

        Zhu et al. ont fait paraître en 2016 dans Nature Climate Change une étude surprenante, intitulée « Greening of the Earth and its drivers », entérinée ensuite par de nombreuses autres études.
        (Vous trouverez cette étude sur mon site :
        http://alainbonnier.com/rien-nest-plus-vert-que-le-co2.php)

        C’est là une des plus grandes découvertes de notre temps concernant le climat, mais personne n’en parle. Surtout pas le GIEC! Parce que cette découverte va complètement à l’encontre du message que le GIEC martèle depuis 30 ans à l’effet que le CO2 serait néfaste pour le climat et qu’il faut donc absolument réduire nos émissions de CO2.

        C’est le contraire.

        Le CO2 est un bienfait pour la vie sur Terre !

        À partir d’observations satellitaires couvrant toute la surface du globe, entre 1982 et 2009, Zhu et al. ont établi un indice de couverture végétale appelée Leaf Area Index (LAI) leur permettant de mesurer l’évolution du verdissement de la planète durant ces 27 années.

        Leur étude montre une augmentation persistante de 25% à 50% du verdissement sur toute la surface du globe couverte par la végétation alors que moins de 5% de cette surface montre une diminution de la végétation.

        Une simulation factorielle suggère que la fertilisation du CO2 explique 70% de la tendance au verdissement observé, suivie par la sédimentation de l’azote (9%), le réchauffement climatique (8%) et le changement de la surface de végétation (4%).

        En plus du CO2 atmosphérique en augmentation depuis plus d’un siècle, le léger réchauffement de quelques dixièmes de degré que l’on observe présentement depuis trois siècles est également favorable à ce verdissement.

        Partie de 2500 ppmv, il y a 140 millions d’années, la concentration de CO2 dans l’atmosphère a descendu progressivement jusqu’à 280 ppmv en 1850. Elle s’est ainsi approchée dangereusement du seuil minimum vital qu’on situe aux environs de 200 ppmv.

        La plus Grande extinction que la Terre a connue, celle du Permien-Trias survenue il y a 200 millions d’années, a vu la disparition de 95% de la vie marine et 70% des plantes et animaux. Cette Grande extinction a succédé à une période où le taux de CO2 atmosphérique avait descendu aux alentours de 200 ppmv.

        Nos émissions anthropiques de CO2 depuis 1850 ont augmenté cette concentration à plus de 400 ppmv aujourd’hui et ont contribué à améliorer la végétation, la forestation, l’agriculture et toutes les formes de vie qui en dépendent.

        Bref, mine de rien, nous avons probablement sauvé la vie sur Terre !

        En recyclant dans l’atmosphère du carbone qui avait été exclu du cycle de vie après avoir été enfoui dans le sous-sol, il y a quelques centaines de millions d’années, l’activité humaine fait donc oeuvre éminemment utile en remettant ce carbone dans l’atmosphère, grâce à nos émissions de CO2.

        Mais ne comptons pas trop sur le GIEC pour nous en informer…

      • rtremblay dit :

        Voici un communiqué émis par le service des communications de l’industrie pétrolière (ironie)

        « Rien n’est plus vert que le CO2 !
        L’augmentation du CO2 atmosphérique a un effet spectaculaire sur le verdissement de la planète !
        C’est là une des plus grandes découvertes de notre temps concernant le climat,
        C’est le contraire.
        Le CO2 est plutôt un bienfait pour la vie sur Terre !
        CO2….. ont contribué à améliorer la végétation, la forestation, l’agriculture et toutes les formes de vie qui en dépendent.
        Bref, mine de rien, nous avons probablement sauvé la vie sur Terre ! »

        eh bien non ce sont des extraits du dernier texte de M. Bonnier : et je prends un grand respire avant de vous répondre car ces derniers points n’ont rien d’un discours scientifique.

        Je vous mentionne que je vais prendre le temps de lire et de me faire une idée sur le texte de Zhu et al.

        Mais une courte recherche me montre que d’autres ont beaucoup plus nuancés que vous ce texte: https://skepticalscience.com/co2-plant-food.htm

        Parlant de grande découverte vous auriez trouvé le secret de la caramilk 🙂 : des hydrocarbures non polluant sans émission atmosphérique de composés secondaires autres que le CO2 M. le physicien ! Bravo.

        Personnellement, j’ai un gros doute qu’une augmentation de 50 ou 100 ppm de CO2 produise une augmentation spectaculaire du « verdissement » sachant qu’en culture serricole c’est plutôt un dopage entre 1 000 et 1 500 ppm pour des augmentations de rendement de 30 à 40 % quand toutes les autres paramètres sont hyper bien contrôlés (Éclairage, température, H.R., Fertilisation, irrigation). Il me semble aussi que 300 ou 400 ppm de CO2 atm. ne change pas grand chose en hiver sur la croissance de nos arbres qui fonctionnent plutôt au ralenti.: augmenter la température comme au printemps et vous verrez

      • Reynald Du Berger dit :

        @rtremblay Il est indéniable qu’il existe ce que le ignares en sciences appellent des PUITS de carbone – un géologue sait qu’on ne dépose rien dans un puits , on y retire de l’eau- ( ce sont les sols, océans, végétation et fonds marins) C’est un fait que si nous cessions totalement nos émissions de CO2, le taux de CO2 atmosphérique deviendrait dangereusement bas et menacerait la vie sur Terre. Ironiquement, les verts nous imposeraient alors une taxe carbone afin de nous forcer à en ÉMETTRE !

      • Guillaume dit :

        « C’est un fait que si nous cessions totalement nos émissions de CO2, le taux de CO2 atmosphérique deviendrait dangereusement bas et menacerait la vie sur Terre. »

        Pardon ?

        J’ai lu plein de choses bizarres sur ce blogue, mais cette affirmation est vraiment la chose la plus ridicule que j’ai jamais lue. Ça vaut la peine que je sorte de mon « hiatus », qui n’a malheureusement pas duré 20 ou 30 ans, comme je l’aurais souhaité, pour dénoncer cette idiotie qui atteint des sommets inégalés.

        Voir si la vie sur Terre dépendait de nos émissions de CO2 depuis 150 ans… Vous êtes vraiment sérieux, là ? Pouvez-vous s.v.p. nous citer cette (ces) étude(s), M. Du Berger, qui nous affirme haut et fort comme vous le faites : si on n’avait pas brûlé charbon, pétrole et autres énergies fossiles depuis le début de l’ère industrielle, la vie sur Terre aurait été menacée ? Peut-être même aurait-elle disparu, qui sait ? Et d’ici combien de temps ?

        Allez-vous refaire cette affirmation et nous citez cette (ces) étude(s) sérieuses à Maurais Live cette semaine ? J’ai vraiment hâte ! Allez-y, pour vrai ! Je vous écoute à toutes les semaines !

        Paul, je pense que prof. Du Berger va avoir besoin de votre aide pour celle-là.

        Au passage, plus de CO2, ce n’est pas nécessairement une bonne chose pour les plantes, n’en déplaise aux climato-jovialistes :

        Higher Carbon Dioxide Levels Prompt More Plant Growth, But Fewer Nutrients

        https://cfaes.osu.edu/news/articles/higher-carbon-dioxide-levels-prompt-more-plant-growth-fewer-nutrients

        However, in many species of plants, quantity is not quality. Most plants are growing faster, but they have on average more starch, less protein and fewer key vitamins in them, said James Metzger, a professor and chair of the Department of Horticulture and Crop Science in The Ohio State University’s College of Food, Agricultural, and Environmental Sciences (CFAES).

        Taking in carbon dioxide and light, a plant forms sugars and starches first, then other nutrients including protein, fat and antioxidants. Though carbon dioxide is necessary for plants to live, too much carbon dioxide can reduce the amount of valuable nutrients the plant produces including iron, zinc and vitamin C.

        Dioxyde de carboniquement vôtre,

        Guillaume

      • Reynald Du Berger dit :

        @ Guillaume : qui s’indigne « Voir si la vie sur Terre dépendait de nos émissions de CO2 depuis 150 ans… Vous êtes vraiment sérieux, là ?  »

        Je n’ai jamais dit cela …relisez… La vie sur Terre dépend d’une quantité minimum de CO2 atmosphérique. Il est probable que si on CESSE TOUTES NOS ÉMISSIONS…je dis bien TOUTES , le seuil nécessaire au maintien de la vie ACTUELLE , je répète, vie ACTUELLE ne soit plus suffisant .. à l’Ordovicien le taux de CO2 était environ 15 fois le taux actuel, mais il n’y avait pas 10% de la vie actuelle… un cours de géologie avec paléontologie et paléoclimatologie (ce que j’ai eu dans ma formation) vous ferait grand bien !

  11. On jase là ! dit :

    S’il n’y a pas urgence d’agir alors que devons nous faire ? Attendre que le ciel nous tombe sur la tête ? Attendre que les dissidents acceptent les résultats des recherches de ceux qui en font, car il semble évident que les signataires n’en font pas eux de recherche. On en a soupé de la théorie du complot des climato soi-disant réalistes alors qu’ils ne sont pas réalistes du tout, mais alors pas du tout. Alors les gros égos devraient se mettre à la tâche et rejoindre la communauté scientifique pour travailler ensemble. Lâchez la politique, faite de la science et arrêtez de croire que vous êtes les seuls à posséder la vérité absolue. En passant le texte dit que M. Duberger affirme que le réchauffement climatique est stoppé depuis 15 ans : il y a dix ans vous disiez : ça fait 20 ans qu’il n’y a plus de réchauffement, donc selon vos dires cela fait 30 ans qu’il n’y a plus de réchauffement climatique. La désinformations c’est vous autres qui la propagez. En tout cas il n’y a pas beaucoup de dissidents sur votre blogue : la pensée unique y est bien établie.

    • Reynald Du Berger dit :

      @ On jase là :

      1-« S’il n’y a pas urgence d’agir alors que devons nous faire ?  »
      Ma p’tite voisine de 8 ans vous répond: RIEN ! ca vous va ?
      2- « acceptent les résultats des recherches de ceux qui en font,  »
      et John Christy (relisez mon billet) il fait quoi ? et vous faites quoi ?
      3- « On en a soupé de la théorie du complot  »
      100% d’accord , soupé de ces soupçons de complots entre pétrolières et climato-réalistes
      4-  » Lâchez la politique, faite de la science  »
      100% d’accord ! les réchauffistes doivent lâcher la politique et surtout l’ÉMOTION genre « on va tous crever avant 2050 !  »
      5- « le texte dit que M. Duberger affirme que ..  »
      c’est pas moi c’est comme vous dites « le texte » des décrypteurs qui l’affirme,,, ..encore 100% d’accord !

      Merci pour être d’accord avec moi… mais je doute que vous soyez qualifié scientifiquement pour signer notre Déclaration et je le regrette…

      • On jase là ! dit :

        Ne rien faire… Comme Maxime Bernier. Je doute que ce monsieur sont qualifié scientifiquement pour affirmer qu’il ne faut rien faire. Trump nie lui aussi : Je doute que ce monsieur sont qualifié scientifiquement. Alors vous retirez votre affirmation à l’effet qu’il n’y a pas de réchauffement, que les glaciers ne fondent pas, que le niveau des océans de monte pas, que l’acidification des océans n’existe pas, que les phénomènes climatiques extrêmes n’ont rien à voir avec l’activité humaine… vous niez tout ce que vous affirmiez il n’y a pas quelques jours ? J’en doute fortement.

        « je doute que vous soyez qualifié scientifiquement pour signer notre Déclaration et je le regrette… » Il y a pourtant beaucoup de signataires qui ne sont pas qualifiés scientifiquement pour affirmer qu’il n’y a pas urgence d’agir. Ils n’agissent qu’à titre d’idéologue en chef de la croissance infinie et au diable le reste !

        « Ma p’tite voisine de 8 ans vous répond: RIEN ! ca vous va ? » Je doute que votre voisine soit qualifiée scientifiquement pour affirmer qu’il faut attendre qu’il soit trop tard pour agir.

        Quand vous ne pourrez plus désinformer et que vous devrez admettre la réalité des faits, qu’allez vous faire. Demandez pardon !!!

      • Reynald Du Berger dit :

        @ On jase là
        vous dites  » vous retirez votre affirmation à l’effet qu’il n’y a pas de réchauffement, que les glaciers ne fondent pas, que le niveau des océans de monte pas, que l’acidification des océans n’existe pas, que les phénomènes climatiques extrêmes n’ont rien à voir avec l’activité humaine…  »

        Prouvez-moi que j’ai affirmé cela sur
        1- réchauffement
        2- glaciers
        3- océans (le ph est basique et non acide et ya aucun lessivage de coraux) La Great Barrier est en santé

        Malheureusement, je dois refuser votre signature de notre Déclaration, vous ne respectez ni le critère scientifique ni le critère professionnel . Désolé…

  12. Patrik Perron dit :

    Ils targuent que plusieurs signataires ne sont pas scientifiques!!
    Que dire de Champagne !!!

  13. amarceau1 dit :

    Je connais un enseignant de la région de Québec, spécialisé dans les sciences entre autre, qu’on oblige à se taire concernant la désinformation sur les changements climatiques. Il est forcé au mutisme, au point d’être rejeté par ses pairs, et doit suivre une seule ligne de pensée, celle de l’école et de son directeur. Je n’ai rien contre les divergences d’opinions d’un enseignant à l’autre mais, dans ce cas-ci, les enfants sont endoctrinés et isolés dans un corridor de peur qui les empêche d’avoir un esprit critique. C’est scandaleux! Mon opinion à ce sujet se résume à ceci. Ce n’est pas tant le sujet des changements climatiques qui me choque mais davantage l’endoctrinement de nos jeunes sur divers sujets dont les changements climatiques. Est-ce que enseignant peur dénoncer cette situation ? Est-ce qu’il y a des recours car il se sent bien seul dans cette galère…

  14. Paul S. dit :

    Les Décrypteurs qui mettent en doute la pertinence de qualifications scientifiques de signataires de la “Déclaration mondiale sur le climat” pourraient aussi se pencher sur le cas de Dr. Greta Thunberg, cette scientifique adulée par les chapelles radio-canadiennes.

    En attendant cet acte improbable de probité journalistique, voici un décryptage du message de Dr. Thunberg par la journaliste torontoise, Mme Donna Laframboise : https://nofrakkingconsensus.com/2019/10/09/deadly-greta-memes/

    Les illustrations mettant en contraste la difficile condition de la victime du vol de sa jeunesse par la prospérité occidentale, avec celle des enfants d’ailleurs, devraient être affichées dans toutes les écoles fréquentées par les grévistes scolaires grétins.

  15. PierreL. dit :

    Naturellement, ils seront les premiers à se plaindre sur la crédibilitée des médias. Ils sont la preuve par 100 de ce que l’on enseigne maintenant: dire quoi penser ne pas expliquer comment penser.

    Ils n’ont demander à aucun « sceptique  » de s’expliquer. Ils ne répondent aucunement à des objections. Si vous n’êtes pas climatologue, vous êtes un hérédique. Ils se contentent de demander à quelqu’un de la bonne gang de dire quelques choses.

    Le débat est loin d’être clos et doit être amené dans la place publique ce qui devrait être le rôle des universités mais elles penchent toutes du côté du GIEC.

  16. Jacques dit :

    @ On jase là
    ‘S’il n’y a pas urgence d’agir alors que devons nous faire ? ‘

    La réponse à votre question est: RIEN, sauf s’occuper des problèmes environnementaux et laisser le CO2 tranquille.

    Je ne sais pas si vous résidez au Québec, mais sachez que les émissions annuelles de CO2 du Québec correspondent à environ 3 jours d’émissions Chinoises.

    Vous êtes peut-être canadien, alors sachez que les émissions annuelles canadiennes correspondent à environ 3 semaines d’émissions chinoises.

    Il est aussi instructif de savoir ceci:

    -Environ 75% de l’électricité en Inde est produite avec des centrales au charbon. Et la consommation de charbon ira en augmentant. La compagnie Coal India Ltd produira 660 millions de tonnes de charbon en 2020, et un milliard de tonnes en 2022-2023. Et tout ce charbon sera brûlé, n’en déplaise aux alarmistes.

    -Le ‘Chinese Belt and Road Initiative’, le plus grand projet d’ingénierie civile au monde, prévoit entre autres quelque 700 nouvelles centrales au charbon qui brûleront près de 2 Milliards de tonnes de charbon par année une fois en opération.

    – Je passe sous silence les nombreuses centrales au charbon financées par la Chine en Afrique (la Banque Mondiale ne finance seulement du renouvelable) et tout le charbon brûlé en quantité croissante dans les pays asiatiques comme la Thaïlande, le Vietnam, l’Indonésie.

    Par conséquent, toutes les mesures que pourront prendre les pays occidentaux pour réduire leurs émissions seront instantanément anéanties. Les émissions de CO2 ne diminueront pas, c’est une certitude. Il est très probable qu’elles iront en augmentant.

    Si le Giec a raison, nous allons tous cramer. Attendons donc de voir…

    • On jase là ! dit :

      M. Jacques dit : « la réponse à votre question est: RIEN, sauf s’occuper des problèmes environnementaux et laisser le CO2 tranquille. » Vous voulez dire que l’émission de CO2 dû à notre combustion de l’énergie fossile n’est pas un problème environnementaux ? Ça n’a pas de sens ce que vous dites. Et si nous laissons le CO2 « tranquille », lui (puisque vous personnifié des choses !!!), lui donc ne nous laissera pas tranquille. Et il est bien évident que votre position est totalement irresponsable, et ce qui est le plus choquant c’est que vous disiez que le phénomène du réchauffement climatique n’est pas le nôtre, ce sont les pays en voie de développement qui en sont responsables.

      • Paul S. dit :

        Si monsieur O.J.L. se donnait la peine d’apprendre et de réfléchir avant de s’indigner, il saurait que : il n’y a plus que 51,000 à 53,000 mineurs de charbon aux USA, mais ils sont 4,300,000 en Chine.
        Les USA, même retirés des Accords de Paris, vont probablement respecter leurs engagements ou ne seront pas loin.
        La Chine ne s’est engagée (avec la complicité directe d’Obama) à rien, seulement à poursuivre son expansion économique jusqu’à 2030 (ensuite on verra), cette expansion industrielle étant basée sur le charbon (chinois et importé aussi).

        Le plus grand pollueur (smog, particules et gaz nocifs) et de loin, est aussi le plus grand producteur de CO2 et il va continuer à augmenter ses émissions, pendant que l’Occident se sabordera devant cette Chine de plus en plus agressive.

        Béni soit le prévoyant président Trump pour son retrait du piège à cons parisien.

  17. rtremblay dit :

    votre énoncé est faux R. Duberger:

    « C’est un fait que si nous cessions totalement nos émissions de CO2, le taux de CO2 atmosphérique deviendrait dangereusement bas et menacerait la vie sur Terre.  »

    ce n’est pas un fait, c’est une opinion basée sur rien de scientifique.

    plus de 800 000 ans de relevé (proxie) montre que le taux de CO2 n’est jamais descendu en bas de 200 ppm et ça n’a jamais été un risque que la vie disparaisse par un manque de CO2. Présentement à 410 ppm il n’y a aucune probabilité que le taux de CO2 atm. resdescende à un niveau de 200 ppm même si on arrêtait d’émettre totalement.

    plus ça va plus vous perdez de la crédibilité.

    ce qui est inquiétant c’est que personne sur ce blog n’émette de commentaire suite à vos propos

    • Reynald Du Berger dit :

      rtremblay :La vie sur Terre dépend d’une quantité minimum de CO2 atmosphérique. Il est probable que si on CESSE TOUTES NOS ÉMISSIONS…je dis bien TOUTES , le seuil nécessaire au maintien de la vie ACTUELLE , je répète, vie ACTUELLE ne soit plus suffisant .. à l’Ordovicien le taux de CO2 était environ 15 fois le taux actuel, mais il n’y avait pas 10% de la vie actuelle… un cours de géologie avec paléontologie et paléoclimatologie (ce que j’ai eu dans ma formation) vous ferait grand bien !

      • rtremblay dit :

        La civilisation c’est implanté entre 200 et 300 ppm et il y a un risque que ça resdescende à 200 ppm même si on est ACTUELLEMENT à 410 ppm ? c’est cela que vous dites ?

        On s’en fout de l’époque ordovicien ! Je ne vois pas le lien ?

      • Reynald Du Berger dit :

        rtremblay On s’en fout de l’époque ordovicien ! Je ne vois pas le lien ? »

        Regardez autour de vous au Québec… ces roches en galettes grises pleines de brachïopodes, de trilobites, de conodontes… il y en a partout… c’est l’ancien fond de la Mer ordovicienne, 450 millions d’années… c’est pas le Père Noël qui a apporté le carbone pour construire de calcaire… Vous n’avez donc aucune notion de géologie ? Pas de CO2, pas de calcaire, pas de vie !

  18. rtremblay dit :

    la civilisation humaine et avant s’est développé avec des taux de 200 à 300 ppm (800 000 ans). Il est ou le problème ou la tendance à la baisse ?

    C’est bien plutôt le contraire le seuil au delà de 400 ppm pourrait amener un emballement tel qu’évaluer entre autre par D. Archer… dans son livre The Long Thaw

    comme Guillaume mes bras ont tombé en lisant votre dernier commentaire !!

    • Reynald Du Berger dit :

      rtremblay.. c est clair qu on ne vous a jamais instruit en spectroscopie infrarouge… Doublez, triplez le CO2 , la T augmentera à peine car au delà d’un certain seuil, tout l infrarouge a été absorbé… il vous faut retourner à l’école avec Guillaume qui a les même s connaissances et opinions que vous sur l’infrarouge … ramassez vos bras tombés et ouvrez un bouquin sur la spectroscopie infrarouge.

    • Paul dit :

      Bonjour monsieur Tremblay,

      Peut-on être raisonnablement assuré (on n’est jamais certain de quoi que ce soit) que les teneurs en CO2 dans les carottes de glace sont fiables en tant que représentation de la composition atmosphérique du passé ?

      Si vous ameniez votre basset dans une grotte dépourvue de courants d’air, votre animal pourrait mourir car les molécules plus lourdes de CO2 seraient en concentration élevée près du sol.

      La stratification survient à la longue aussi dans les petites cavités, au glacier. D’abord dans la neige, ensuite dans la glace.
      Ces cavités rétrécissent sous la pression due à l’accumulation verticale et la taille de molécules composant l’air n’est pas uniforme, donc la fuite différentielle est possible.

      Il y a aussi des gels et dégels ponctuels et le ruissellement entraînant les molécules vers le bas.

      D’où la possibilité de lectures éloignées de l’état réel de l’air respiré par vos ancêtres lointains.

      Qu’en pensez-vous ?

      Solidairement,

      Paul

  19. Jacques dit :

    ‘Peut-on être raisonnablement assuré (on n’est jamais certain de quoi que ce soit) que les teneurs en CO2 dans les carottes de glace sont fiables en tant que représentation de la composition atmosphérique du passé ?’

    La réponse est NON.

    Voir http://folk.uio.no/tomvs/esef/Jaworowski%20CO2%20EIR%202007.pdf

    La courbe des concentrations passées de CO2 a reçu le même traitement que la courbe des températures de Mann. Une belle courbe en forme de ‘hockey stick’.

    SI M. Tremblay lit l’anglais, il apprendrait beaucoup de choses intéressantes dans cet article paru en 2007 dans la revue Science. Et peut-être cesserait-il de croire aux fables du Giec…mais en fait, j’en doute.

    Car confronter un vrai croyant aux faits ne fait que renforcer ses convictions.

    • Paul dit :

      Monsieur Jacques interpelle : “SI M. Tremblay lit l’anglais ..”
      Je me le demande aussi.

      Il semble comprendre l’anglais des climato-alarmistes, tels Dr. Archer et le statisticien Tamino.

      Mais quand son spécialiste chez Realclimate.org, M. Rodgers lui a répondu ceci le 8 mars dernier :
      “rtremblay @36,
      Temperature lags behind ENSO by some 4 months. CO2 wobbles are also driven by ENSO but the time lag is (in general) longer at 8 months.This 4-month/8-month difference would allow an analysis to show CO2 wobbles lagging behind temperature wobbles. ..” – monsieur Tremblay n’a pas compris, ou son surmoi pétrophobe lui a imposé le déni.

      Malheureusement, le brave semble aussi éprouver des difficultés avec le français et le langage propositionnel.
      Quand je lui signale : ΔT↑ –> Δ[CO2]↑, ne peut EN AUCUN CAS démontrer : Δ[CO2]↑ => ΔT↑ , la coquille du pétrophobe se referme et il se tait.

      • rtremblay dit :

        Paul S.

        Vous n’avez pas lu ou compris l’ensemble des commentaires M. Rodgers.

        Mon GBS remet en question votre « théorie » sachant que la variabilité naturelle oscillatoire de la concentration en CO2 atm

        Température et CO2 continue de monter les deux ensembles mais vous ne l’admettez pas…

      • Reynald Du Berger dit :

        rtremblay… vous écrivez « sachant que la variabilité naturelle oscillatoire de la concentration en CO2 atm »…il semble que vous n’ayez pas fini votre phrase… et définissez-nous votre  » variabilité naturelle oscillatoire de la concentration en CO2 atm »… et j’ai de mauvaises nouvelles pour vous… eh bien non le CO2 n’a rien à voir, ce sont les tarifs postaux ! et ya même le fameux plateau de 20 ans que vous niez dans les tarifs postaux… lisez ceci !http://joannenova.com.au/2009/05/shock-global-temperatures-driven-by-us-postal-charges/

      • Paul dit :

        Monsieur Tremblay,

        Pendant une décennie (ou plus ?), vous affirmiez sur tous les forums disponibles que c’était l’augmentation de la teneur en CO2 dans l’atmosphère qui causait l’augmentation de la température de celle-ci.
        Sans cette prémisse, il n’y a pas de réchauffement climatique anthropique et votre GBS le sait.

        Maintenant vous concédez : “Température et CO2 continue de monter les deux ensembles ..”.
        Le mot “ensemble” signifierait “l ‘un avec l’autre et en même temps” et déjà là la thèse du RCA serait caduque, car la causalité postulée requiert la préséance dans le temps de la concentration du CO2 sur la température.

        Or, dans les faits : ΔT↑ –> Δ[CO2]↑, tel qu’admis par Mr. Rodgers que vous avez consulté (j’ai lu en entier et COMPRIS sa réponse à votre sollicitation).
        Donc la thèse du RCA causé par les émissions par l’homme des gaz à effet de serre doit être remise en question.
        Qu’en dit votre GBS ?

        Quant à la “variabilité naturelle oscillatoire de la concentration en CO2 atm”, qui vous chicote, j’avais écrit ceci :

        “Monsieur Rodgers identifie l’ENSO ( El Niño-Southern Oscillation ) comme la cause des variations successives de la température et de la variation de [CO2], quelques mois plus tard.
        Dans les faits, la variation (la direction, y compris la verticale et l’intensité) des écoulements de courants marins est une réponse non-linéaire des masses d’eau au “forçage” radiatif par le soleil. Le soleil réchauffe l’eau et lorsque la chaleur emmagasinée d’une couche importante d’eau (dont la salinité varie aussi) atteint une valeur seuil dans le contenant qui l’encadre, l’oscillation s’amorce.

        Je crois que ce qui se passe aux tropiques, en particulier l’ensoleillement effectif (l’exposition saisonnière et l’ennuagement), se répercute ensuite sur le reste du globe.”

        Y trouvez-vous quelque chose à redire ?

        Salutations,
        Paul

  20. rtremblay dit :

    R. Duberger dit : « Regardez autour de vous au Québec… ces roches en galettes grises pleines de brachïopodes, de trilobites, de conodontes… il y en a partout… c’est l’ancien fond de la Mer ordovicienne, 450 millions d’années… c’est pas le Père Noël qui a apporté le carbone pour construire de calcaire… Vous n’avez donc aucune notion de géologie ? Pas de CO2, pas de calcaire, pas de vie ! »

    On discute de l’habitat des humains et de notre civilisation. La VIE ACTUELLE que vous avez écrits.

    svp revenez dans le temps actuel ! Êtes vous perdus ?

    affirmez vous qu’il y a un risque de redescendre à niveau inférieur à 200 ppm de CO2 atm.

    • Reynald Du Berger dit :

      rtremblay On discute de l’habitat des humains et de notre civilisation. La VIE ACTUELLE que vous avez écrits. »

      Non on discute de l,évolution de l’atmosphère terrestre et non de l’habitat seulement depuis l ère industrielle .

      Impossible de comprendre l’ACTUEL sans fouiller pour savoir le passé …. La Terre n’ pas commencé avec Moïse et Abraham comme vous semblez le croire avec votre ACTUEL.. …
      Impossible de comprendre l’évolution de l’atmosphère sans regarder des millions d’années en arrière. je suis ingénieur géologue et géophysicien et peux vous suggérer d excellents ouvrages si vous voulez apprendre la paléoclimatologie (c’est une partie de la géologie)

      • rtremblay dit :

        Abraham et Moise ??? pas rapport ! Vous déviez de la question dans quel but ?
        je vous ai mentionné une stabilité de 800 000 ans du CO2 atm….

        et la réponse à ma question ?

        affirmez vous qu’il y a un risque de redescendre à niveau inférieur à 200 ppm de CO2 atm. d’ici les 50 ou 100 prochaines années ??

      • Reynald Du Berger dit :

        rtremblay Le cycle du carbone tel qu illustré par le PNUPE est pure fantaisie. Il est cependant un fait que si le taux de CO2 atmosphérique baisse en bas d’un certain seuil (à définir) , TOUTE vie sur Terre est menacée. C’est un fait et non une opinion.

  21. rtremblay dit :

    à Paul S.

    MA Rodgers a écrit le 4 mars 2019

    « For those unfamiliar with the crazy theorising of Nikolov & Zeller, they use a pile of silly pseudo-physicsal calculations to assert that atmospheric pressure is a major input into global surface temperature, comparing temperatures on Earth, the Moon, Venus, Mars Titon & Triton. So you need a good sense of humour when you read their work, eg Nikolov & Zeller (2017) »

    So it isn’t a simple ‘causal’ lag between dTemp & dCO2. Rainfall has a big part in it.
    But dTemp & dCO2 in the context of Nikolov & Zeller?
    Nikolov & Zeller do not explain the dTemp of recent decades with their silly theory. Nobody discusses a dTemp-then-dCO2 lag (or vis-à-vis) with Nikolov & Zeller. If their silly theory is used, dCO2 has increased pressure by 0.005%. We can add the increased H2O which has triple the effect. So pressure is 0.02% greater. The Nikolov & Zeller theory suggests this would increase global temperature by +0.001ºC. This does not explain the +1ºC warming of recent times.

    CO2 wobbles are also driven by ENSO but the time lag is (in general) longer at 8 months.

    This 4-month/8-month difference would allow an analysis to show CO2 wobbles lagging behind temperature wobbles. But this is because of a common cause and so it is not because temperature itself causes an increase in CO2 levels.

    Thus when you ask “Do you believe possible to support such a theory with recent data (last 10 years, 20 or more )?”, the answer is “No”.

    The extra CO2 that causes the wobble is driven by drought over areas of tropical forest. There is also regional elevated temperature but it is the lack of rain that is the critical factor. It has even been measured by satellite (Scientific paper Chatterjee et al (2017). A blog description here.)

    un autre « Cousin S. » (20) m’avait également répondu ceci

    Rtremblay @5 The usual basis for identifying an increase of atmospheric CO2 before the temperature starts to rise is the atmospheric record of CO2 from bubbles in the ice in Antarctica, where the longest records exist. However, it is tricky to estimate the precise relationship between temperature (usual proxy, delta deuterium in the ice) and CO2 (recorded in bubbles in the ice) because there is a time lag between initial ice deposition (temperature record) and the “sealing” of the atmospheric ice bubbles by compaction in the snow. Even so, it seems apparent that atmospheric CO2 begins to rise shortly (a few hundred years) before global temperatures start to increase. This is no surprise; glacial-interglacial climate oscillations are understood to be driven or paced by changes in the Earth’s orbital geometry (Hays, Imbrie, Shackleton Science 1976) and these oscillations in turn have driven or paced the climate changes. The oceans warm, circulation patterns changes, the oceans release CO2, and this in turn contributes to the ongoing climate change, so that CO2 is both a response and a feedback. The current situation is somewhat different because orbital factors are probably (but cf Berger and Loutre, Science 2002 on this) driving the climate the other way, towards cooling, whilst anthropogenic CO2 is overwhelmingly forcing it in the opposite direction, towards warming. I’m sure that this has been covered by many previous posts.

    commentaire : par lire au complet ….c’est ce que je voulais dire.

    Pour ce qui est de votre théorie elle n’est pas appuyé par des faits !

    alors que le CO2 oscille sur un an, la température atm. ne varie pas dans la même fréquence qu’on pourrait dire.

    voici ce que j’ai publié sur le blog de tamino

    http://www.woodfortrees.org/plot/esrl-co2/scale:0.05/from:1960/to/detrend:-20/plot/hadcrut4gl/scale:30/from:1960/to/plot/hadcrut4gl/trend/from:1960/to

    MONTREZ nous avec cette outil de woodfortrees.org ce que vous prétendez et ensuite on pourra discuter.

  22. rtremblay dit :

    C’est pour quand votre prétendu baisse du CO2 sur terre qui va menacer la vie sur terre ?

    et c’est quand la dernière fois que le CO2 est descendu si bas ? en terme de 100 000 ans ou de millions d’année…. avant que le genre humain apparaisse ?

    • Reynald Du Berger dit :

      rtremblay dit « C’est pour quand votre prétendu baisse du CO2 sur terre qui va menacer la vie sur terre ? »

      Je n’ai jamais prétendu à une baisse … relisez-moi c’est VOUS qui exigez une baisse des émissions en prétendant ainsi influencer votre prétendu RCA. J’ai dit qie si on cesse TOUTE émission , le CO2 atm. peut baisser sous un seuil dangereux pour la survie. Je vous rappelle que vous n’avez à date répondu à AUCUNE de mes questions agaçantes et embêtantes pour les climato-crédules et climato-alarmistes.

  23. Paul dit :

    Cher Guillaume,

    Vous m’avez réclamé ( https://duberger.me/2019/11/24/des-decrypteurs-decryptes/#comment-95208 ), pour que je vienne épauler la thèse de déficience atmosphérique en gaz carbonique.

    Un mois en retard, j’accours : je dois faire des études accélérées en pharmacologie pour suppléer le manque de rigueur de médecins qui traitent ma mère très âgée et qui préfèrent ignorer les effets secondaires et/ou combinés de médicaments neuroleptiques, tout en blâmant l’âge avancé du patient. La vieillesse a le dos large, mais fragile.
    Le manque de rigueur généralisé nous rattrape de partout et le système d’éducation, qui promeut des hypothèses non prouvées au rang de faits avérés, est à blâmer.
    Quel gâchis ..

    Maintenant, cette “.. chose la plus ridicule que j’ai jamais lue ..” pourrait dans les faits être un argument climato réaliste fort en faveur de la tolérance du globe au gaz proscrit, car écrit par la Mère Nature elle-même, dans l’ADN de plantes.

    Veuillez d’abord prendre connaissance de cette intervention : “World In Midst of Carbon Drought (w/ Prof. William Happer, Princeton University)” – https://www.youtube.com/watch?v=U-9UlF8hkhs

    Je l’avais visionnée il y a quelques temps de cela, ainsi que lu des études pertinentes au sujet.
    Nous savons par exemple que plusieurs plantes ont une séquence génétique beaucoup plus longue que l’humain.
    Ceci, parce que la plante en question avait subi de nombreuses adaptations, dont celles à la facilité de photosynthèse dans son environnement. Alors, les instructions successives contenues dans l’ADN prenaient en charge l’abondance ou le manque de CO2, ainsi que l’insolation disponible.

    Ces étapes évolutives, consignées dans l’ADN de plantes peuvent être mises en concordance avec le climat de diverses époques géologiques.
    Je ne suis pas en mesure de me prononcer sur la valeur critique de la teneur en CO2 de l’atmosphère pour la survie d’une quelconque espèce végétale, mais je conçois que celle-ci puisse exister.

    Rappelez-vous, outre Greta, qui veut faire capter et séquestrer le CO2 par des technologies inédites, la Nature le fait à temps plain par la production du calcaire, des hydrocarbures et par la captation inorganique.
    Quand les volcans ne recyclent pas ces composés lors des éruptions, il y a la décroissance du CO2 atmosphérique.
    Les plantes se sont très bien accommodées de niveaux élevés de CO2 du passé lointain.

    On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, alors je vous invite à faire vos propres recherches et ensuite reconsidérer le niveau de ridicule dans la proposition qui vous avait choqué.

    Bonne année climato-joyeuse à vous Guillaume et à tous ceux qui vous sont chers,
    Paul

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