Un lecteur de ce blogue me reproche de sortir de mon champ d’expertise en parlant du climat dans les médias. Il est donc légitime de se poser la question qui coiffe ce billet. Si on appelle climatologue celui qui maîtrise toutes les notions scientifiques nécessaires à la compréhension de l’évolution du climat, on doit admettre que cela n’existe pas. Pour appréhender la science du climat dans toute sa complexité, il faut des connaissances en géophysique de la Terre solide, liquide et gazeuse, volcanologie, géochimie, physique et chimie de la haute et basse atmosphère, glaciologie, météorologie et bien d’autres sciences encore. Par contre on pourrait se contenter de définir comme climatologue, celui qui élabore des modèles climatiques comme ceux sur lesquels le GIEC base ses rapports et ses recommandations de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Mais ces modèles climatiques sont une sur-simplification d’un phénomène complexe et ne prennent pas en compte des paramètres pourtant fondamentaux dans la compréhension de l’évolution du climat, comme par exemple certaines oscillations océaniques et l’activité volcanique sous la mer. On ne s’étonnera donc pas qu’ils échouent alors la double épreuve de la calibration et de la validation. Pour une calibration adéquate, on doit pouvoir disposer de données historiques des époques précédant les mesures par thermométrie et par satellites au moyen de proxies. Or ces données pèchent autant par leur faible nombre que par leur manque de précision. Pour être validés, il faudrait au moins que ces modèles rendent compte des températures des dernières décennies; or les modèles du GIEC, basés sur un lien de causalité entre les émissions de GES et la température à la surface des mers, de la Terre et de la basse troposphère, prédisaient tous une augmentation sensible de la température depuis une quinzaine d’années; or on sait que la température moyenne globale stagne depuis au moins 1998.
Personnellement je préfère parler de « scientifiques du climat » plutôt que de « climatologues ». Ceux qui étudient l’évolution du climat sont le plus souvent des physiciens, chimistes, géologues, géochimistes ou géophysiciens qui s’intéressent à l’atmosphère, à la Terre solide et aux océans. Aucun d’entre eux ne prétend maîtriser la science du climat dans toute sa complexité. À mesure que la recherche sur l’évolution du climat progresse, on fait des découvertes surprenantes qui jettent un doute sérieux sur les prémisses sur lesquelles reposent les modèles climatiques du GIEC. Par exemple, un article de Humlum et al., ( qui paraîtra en janvier 2013) intitulé « La relation de phase entre le dioxyde de carbone atmosphérique et la température du globe », dans Global and Planetary Change, met en évidence des retards de phase du CO2 atmosphérique par rapport aux températures. Si les conclusions des auteurs sont correctes, on peut alors difficilement admettre un lien de causalité entre les émissions de CO2 d’origine anthropique et la température moyenne globale à la surface des mers, de la Terre et dans la basse troposphère.
Ce lecteur me reprochait donc de sortir de mon champ d’expertise qui est la séismologie en discutant publiquement de la question climatique. Je lui rappellerai que je fais partie de la liste officielle des 228 « bad boys », – je suis le seul Québécois à y figurer- ces « individus » qu’un blogue réputé a consacrés comme « impliqués dans l’industrie de la négation du réchauffement global ». Cette liste de méchant(e)s garçons et filles du climat ne comporte pas seulement des « climatologues » chevronnés mais aussi des journalistes et des scientifiques ou ingénieurs comme par exemple Steve McIntyre et Ross McKitrick , les deux Canadiens qui ont littéralement mis en pièces la crosse de hockey de Michael Mann. McIntyre est ingénieur des mines tandis que McKitrick est un brillant statisticien. Je suis donc honoré de figurer dans cette liste prestigieuse à leurs côtés et avec de brillants physiciens de l’atmosphère comme Richard Lindzen du M.I.T. qui a démontré à l’aide des données du satellite ERBES une rétroaction thermique négative à la surface des océans, contredisant ainsi la rétroaction positive prévue par les modèles climatiques du GIEC.
Dans les exposés que de rares écoles et cegeps me permettent de présenter à leurs élèves, je présente et interprète des données publiées dans des revues scientifiques à comités de lecture et je peux fournir toutes les références sur lesquelles je fonde mes prétentions, tout en n’ayant moi-même jamais fait de recherches en science du climat. Ma formation en géologie et en géophysique me prédispose cependant à appréhender plus facilement que disons, un biologiste, l’évolution du climat sur notre bonne vieille Terre qui a subi bien des bouleversements géologiques et climatiques, et cela bien avant l’apparition de la vie.
Je déplore cependant l’absence de débats scientifiques sur la question climatique dans les médias québécois. De tels débats, quoique rares, ont lieu en France et aux États-Unis de même qu’au Canada anglais. Des médias comme Radio-Canada s’entêtent toujours, avec une mauvaise foi évidente, – et grâce à nos impôts- à ne présenter à leurs auditeurs et téléspectateurs qu’un seul côté de la médaille climatique, en refusant leurs caméras et micros aux sceptiques comme moi et bien d’autres, et cette attitude déplorable de repli, de fermeture, stagne.. comme la température globale moyenne .
je suis tout a fait d’accord avec vous , car bien des erreurs ont été commises dans les rapport du GIEC , » AR3 » n’ont su confirmer leurs rapport , méme HYMEX , n’ont pas su convaincre ; je pense que bien des questions reste s’en reponses .
La reconnaissance d’une crédibilité sur un sujet se fait par les gens qui travaillent activement dans le domaine et qui régulièrement soumettent des publications qui passent le test d’un comité de lecture.
Quelqu’un peut difficilement s’auto proclamer expert (ou en fait une personne peut le faire mais les chances que son expertise soit solide sont très faible. Si une personne possède des connaissances poussées sur un sujet, elle pourra publier des articles dans des revues scientifiques avec comité de lecture. La science ne se fait pas sur un blogue ou à la radio).
C’est la communauté de scientifiques qui publient activement sur un sujet qui reconnaît l’expertise d’une personne à travers ses contributions sur un sujet donné.
Certains trouveront que c’est une manière de fonctionner rigide, mais c’est de cette façon que la science fonctionne.
Alors M. Duberger auriez-vous la gentillesse de nous donner la liste des publications scientifiques (dans des revues avec comité de lecture) que vous avez publié sur le climat? Si cette liste devait ne comporter aucun article, vous pourriez vous mettre au travail et commencer à faire de la science.
M. Lacerte, vous utilisez un ton ironique que je me garderai d’emprunter pour vous répondre. Relisez attentivement mon billet, – et bien d’autres que j’ai écrits sur ce sujet- car il est évident que vous ne m’avez pas bien saisi. Ais-je déjà prétendu maîtriser la science complexe du climat ou avoir déjà à mon crédit des publications dans des revues à comités de lectures sur ce sujet? La réponse est évidente. Cela m’interdit-il pour autant de lire les publications arbitrées sur ce sujet et d’en saisir parfaitement le contenu scientifique? Et de le diffuser ensuite sur mon blogue ou devant des jeunes de secondaire ou de cegep? J’ai été membre de l’American Geophysical Union (AGU) de 1970 à 2004. À ce titre j’étais abonné à Journal of Geophysical Research, Reviews of Geophysics, Geophysical Research letters, Eos etc… – ça me coûtait une fortune- L’AGU publie environ 80% de la recherche concernant le climat. Je suis géophysicien ( de la Terre solide) et la climatologie est une partie de la géophysique. Je m’intéresse au climat depuis ma retraite. Il me semble que cela devrait être suffisant pour que je puisse diffuser et expliquer des notions sur le climat dans le public et surtout attirer l’attention sur des observations, des connaissances produites par des scientifiques du climat et qui jettent un doute sérieux sur l’hypothèse, – car c’est toujours une hypothèse non démontrée- du réchauffement global anthropique. Contrairement à ce que vous insinuez, je ne « fais pas de la science climatique sur un blogue ou à la radio » , je diffuse la science produite par d’autres scientifiques, afin d’éveiller l’esprit critique de mes concitoyens et des étudiants sur un sujet scientifique névralgique et que les médias et la gauche ont fait dévier vers le politique et l’idéologie. Je tente de ramener le débat sur son terrain essentiel, celui de la science.
M. Duberger commencé par utiliser un ton moins ironique dans vos articles, à émettre moins d’opinion et à exposer plus de faits et alors on pourra vous accorder une certaine crédibilité. J’abonde dans le sens de M. Lacerte et je ne vois aucune ironie dans son commentaire. Je crois que M. Lacerte faisait référence à votre introduction d’article.
Sans être un climatologue, vous pourriez être un chroniqueur scientifique sérieux. Mais quand on lit avec quel sarcasme vous traitez du sujet du climat on est en droit de vous critiquer..sur la forme et sur le fond.
Par ailleurs, quand j’ai lu vos commentaires de fin d’année et le cynisme utilisé je suis tous simplement abasourdi. Pourquoi vous abaissez vous au style de CRIOUX ou de J.Brassard sur leur blogue ?
Messisurs Youppi et Lacerte, « Quelqu’un peut difficilement s’auto proclamer expert … » Vous prétendez donc que je m’autoproclame expert. Trouvez-moi un seul passage dans mes billets qui vous permette de conclure à de telles prétentions. Vous abusez des mots comme « cynisme… ton ironique… sarcasme… etc » en parlant de mes écrits, mais ne faites-vous pas vous-même tous les deux preuve de ce que vous me reprochez ?
Cet hiver, je ferai des présentations intitulées » Un doute qui dérange » – ironie, sarcasme ou cynisme messieurs les climato-alarmistes? choisissez ce que vous voulez. Je me bidonne d’Al Gore et non pas de vous deux messieurs. Si pour être « pris au sérieux » en parlant du climat il faut s’abstenir de caricaturer Gore… alors là…
Si ce qui vous turlupine, c’est mon ton sarcastique, ironique, ou cynique, alors demeurez chez-vous à explorer les sites alarmistes annonciateurs d’apocalypse. Mais si vous voulez bien considérer un débat scientifique franc et honnête , – que je ne peux évidemment pas garantir absolument exempt de sarcasme, ironie ou cynisme- venez assister à ma présentation et débattre avec moi.
Et où avez-vous lu dans mes écrits que je demandais à mes lecteurs de me prendre au sérieux? Vous me faites tous les deux un procès d’intention en m’accusant ainsi d’expert autoproclamé et d’exiger d’être pris au sérieux. Pour deux personnes qui exigent la rigueur, ça fait pas sérieux …. où sont donc ces extraits de mon blogue qui témoigneraient des prétentions dont vous m’accusez?
Je vous invite aussi tous les deux à surtout ne pas vous prendre au sérieux, et contrairement à votre attitude à mon égard, l’ironie, le cynisme et les sarcasmes dans vos propos et accusations ne m’incommodent pas.
Je vous tiendrai au courant des dates de mes futures présentations. Et pour la flèche cynique et sarcastique – tiens donc!- que vous décochez à Jacques Brassard, je vous invite a lire son prochain livre « Hérésie » qui sortira en janvier. M. Brassard m’a fait l’honneur de me demander de faire une lecture critique de l’important chapitre qu’il consacre au clergé écologiste. Du bonbon que vous risquez de trouver… amer. – oups! un autre sarcasme! pardonnez messieurs!… ça m’a échappé.
Bonsoir Reynald,
Bravo pour ce blogue. Grâce à tes références, je fournis du matériel à mon vieil ami physicien nucléaire anthroporéchauffiste Newton Kupelian de Boston. ça le réchauffe ou refroidit. C’est selon.
En attendant les effets du retour d’un refroidissement. Lorraine et moi t’envoyons ce petite bande-annonce.
à+ Gilles
https://vimeo.com/56289406
Tellement simple et claire. merci.
Je me rappelle de la même chose dans la presse de vulgarisation scientifique en français à l’époque(début des années 70) : prochain âge glaciaire annoncé.
et à l’époque – des années ’70- c’est essentiellement le même « consensus » des « climatologues » qui criait qu’on courait tous vers le prochain âge glaciaire, à preuve cette une du magazine Time.
Si les seuls qui puissent être considérés comme climatologues sont ceux qui créent les modèles du GIEC, alors la climatologie est à la science du climat ce que l’astrologie est à la science des astres et corps célestes…
« or on sait que la température moyenne globale stagne depuis au moins 1998. »
Quand vous écrivez cela : est-ce que vous prenez la température de la seule année 1998 ou vous faite la moyenne sur trois ans (97, 98 et 99) ou sur cinq ans (96 à 2000). Car 1998 a été très chaude et ça change fondamentalement l’interprétation
Par exemple écrire : « on sait que la température moyenne globale stagne depuis 1999 » serait faux car 1999 a été plus froide. Idem pour 1997.
Mais il y a quand même un fait qu’on ne peut nier c’est que la dernière décennie a été la plus chaude des 100 ou 200 ans dernières années. Et c’est de même pour le CO2 atmosphérique .. il a augmenté de 100 ppm en un siècle (40 %).
Je suis toujours stupéfait de lire que tel ou tel autre a « littéralement mis en pièce » le travaux de tel pro-réchauffiste par exemple : Mann. Comme si c’était un combat, un guerre alors qu’on parle de science. Ce qui me fait douter du sérieux de vos commentaires..pas étonné que vous vous retrouviez dans la liste des « bad boys » dans ces circonstances.
en plus de faire de la physique 101 vous devriez faire de la statistique 101 ça vous éviterait d’écrire depuis 1998…
Saviez vous que depuis il y a eu des années plus chaude que 1998 ?
M. Duberger je n’ai pas lu de réponse à mes commentaires, ni aux commentaires de Stéphane Mongeau, ni à ceux d’Antoine Plouffe..
1998 fut une année El Nino remarquable, un record. À chaque événement El Nino, les réchauffistes nous sortent le réchauffement anthropique comme cause… mais quand il y a des années La Nina comme il y a 2 ans, cause des inondations en nord de l’Australie, là nos réchauffistes disent « La Nina a équilibré l’effet du réchauffement anthropique » C’est la mauvaise foi contaminante de Radio-Canada. Je ferai une présentation au cegep de Ste Foy (invité par les élèves et non pas par les professeurs) cet hiver et vous inviterai tous chers réchauffistes à venir discuter et présenter vos arguments. Au fait, « consensus » ne fait pas partie de mon vocabulaire et n’est pas un argument scientifique acceptable. Voyez ma critique de l’article du Devoir de ce matin sur la fonte de l’Ouest de l’Antarctique. Pour la physique 101, il faudra revoir vos notes de cours et aussi relire attentivement le résumé de l’Article de Humlum et al. Tu augmentes la T des océans et un peu plus tard, tu observes une augmentation du CO2 atmosphérique… comme la bouteille de Perrier, un enfant du primaire comprend cela. Cela répond-t-il à vos questions messieurs les réchauffistes?
Si je suis votre raisonnement vous vous servez de 1998 (année chaude) et de 2010 (année froide) pour dire pour dire que la température stagne == statistique 101 (niveau cégep max).
Donc dorénavant vous allez utiliser 1999 ou 1997 pour faire une affirmation sur l’évolution de la température ?
Qu’est-ce que vous répondez à « c’est que la dernière décennie a été la plus chaude des 100 ou 200 ans dernières années. Et c’est de même pour le CO2 atmosphérique .. il a augmenté de 100 ppm en un siècle (40 %).
Avez vous été lire les articles du site BEST ? vous m’aviez dit que vous n’aviez pas le temps voilà plusieurs mois ?
voici j’ai extrait une section pour vous faciliter le travail.
http://berkeleyearth.org/faq/
Is CO2 leading or lagging temperature rise?
Data from ice core records strongly suggest that the prehistoric carbon dioxide changes were largely a response, not a cause, of temperature changes. This is not a surprise, since warm weather makes CO2 less soluble in water. In fact, a 800-year lag has been reported, and this is consistent with the known fact that it takes about 800 years for the ocean to overturn, that is, for all of the deep sea water to migrate to the surface where it can give up its dissolved carbon dioxide.
However, for the past century we know that the CO2 is not coming from the oceans but from human burning of fossil fuels. We can tell this from C-14 in the atmosphere, also known as radiocarbon. Seawater has high radiocarbon; fossil fuels have none. The increased CO2 in the atmosphere matches the low radiocarbon value of fossil fuel, not the high value from CO2 dissolved in seawater. In addition, we know how much fossil fuel has been converted into CO2, and there is more than enough to account for the atmospheric increase. In fact, we can determine that much, nearly half, of the emissions are dissolving into sea water and being absorbed by plants. So it is clear that it is the CO2 that comes first, not the warming.
En terminant: si vous vous permettez de nous traiter à répétions de réchauffiste (personnellement je trouve le terme condescendant) sous quel adjectif pouvons nous vous traiter pour utliser le même style ?
Après physique 101, il y aura juste pour vous, math ou stats 101. Prenez les données du CRU de East Anglia (le climategate) , de NOAA, NASA ou Univ Alabama, (tous fournisseurs agréés du GIEC) de 1997 à 2011 et entrez les dans excell. Faites une régression en tenant compte des plages d’erreurs… et regardez ce que vous obtenez: une belle ligne horizontale… ça vous dit qq chose sur l’évolution de la température globale depuis 1997? Regardez le discours de clôture de Doha… même les délégués africains se tordaient de rire… je vous trouve le lien et vous l’envoie… si vous comprenez l’anglais avec fort accent arabe, vous aussi vous tordrez de rire. Et ce sont ces clowns qui gouvernent la planète! et ce sont ces clowns dont vous buvez les paroles et la pseudo-science. Je définis comme réchauffiste quelqu’un qui est convaincu que l’homme contribue de façon significative à un réchauffement inquiétant de la Terre. Quel terme préférez-vous? climato-alarmiste? vous alarmez les gens non? continuez de m’appeler sceptique ou climato-sceptique, mais surtout pas négationniste, car il faut avoir un irrespect total pour le génocide des juifs pour oser qualifier ainsi des gens comme moi… et pourtant, les réchauffistes nous traitent toujours de négationnistes.
Merci pour ce point de vue différent. Il y avait justement une émission résumée de 1850 à nos jours sur les efforts contre le réchauffement climatique à Planète +, l’émission est Planète Bac. Ils semblent dire que l’effet de serre est connu et accepté depuis 1895. Est-ce bien vrai ? Il y a tout de même 192 pays qui ont signé le protocole de Rio qui reconnait l’effet humain sur le réchauffement climatique…. malgré l’apport de scientifique de plusieurs pays, tout cela serait remis en question si je comprends bien votre article ?
Je n’ai aucune des compétences liés aux sciences climatiques, pourriez vous précisez les concepts suivants auxquels vous faites référence :
1- une rétroaction thermique négative à la surface des océans, contredisant ainsi la rétroaction positive prévue par les modèles climatiques du GIEC
2- met en évidence des retards de phase du CO2 atmosphérique par rapport aux températures.
Si je comprends bien votre article, les données du GIEC, bien que des stations de relevées de données sur le réchauffement sont en place depuis 1950-60, ne sont pas fiables et surtout, les données comparatives utilisées et référées comme datant de plus de 150 000 ans environ par le GIEC, ne sont que des données statistiques approximatives et ne seraient donc pas très fiables ? (ces faits proviennent de l’émission référée plus tôt). Et même si elles étaient reconnues en 1990 par 192 pays, elles seraient contestées maintenant par des études plus poussées et plus récentes ?
Finalement, avez-vous l’impression que les climatologues et écolos de ce monde ont peut-être simplement tendance à trop crier au loup et exagérer la situation ou niez-vous carrément les problèmes de pollution ? Avez-vous l’impression que ce n’est pas seulement Radio-Canada qui est dans un dialogue de sourd mais presque tout la société, parce les dénonciateurs crient trop fort et exagèrent et que de l’autre côté, ceux qui seraient pénalisés le plus par des restrictions importantes comme le protocole de Kyoto et les mesures de l’Union Européenne, préfèrent nier le problème plutôt que de contribuer aux discussions ? Comment expliquer que les Européens font autant d’effort pour réduire le CO2 (ils en seraient à 6 % de réduction alors que leur cible de Kyoto était de 8 %) et que les nord américains s’en foutent totalement (Plus 30 % vs cible de moins 8 %) ?
Merci de vos informations.
Une petite synthèse sur la problématique climatique et les errances du GIEC:
http://citizenkane.fr/le-rechauffement-de-la-planete-est-un-mythe-dossier.html
Bonsoir, M. Du berger. J’apprécie l’effort que vous avez employé à répondre à mes objections et j’en profite pour vous souhaiter de joyeuses fêtes.
Je vais tenter de répondre à votre billet selon ma perspective. J’ai pour ma part suivi plusieurs cours universitaires de climatologie, de pédologie, de géologie et d’écologie. C’est avec ces compétences et avec les nombreuses publications scientifiques appuyant le réchauffement anthropique que je tenterai de vous répondre. J’aimerais aussi mentionner que je fais cet exercice sans grandes attentes. Je le fais plus pour moi. Je vois bien que votre désir de ne pas voir le réchauffement climatique comme une conséquence de l’activité humaine fais partie d’un cheminement idéologique qui sert vos vues politiques (affiliation au RLQ, à la droite économique et grand défenseur de la croissance). Par le fait même, j’ai l’impression que votre objectivité (chose primordiale pour avoir une crédibilité scientifique) et votre ouverture sont affectées.
Le milieu scientifique universitaire québécois est très alarmiste en terme de réchauffements climatique. Il existe une multitude de débats et de discussions dans l’univers de la recherche, mais ce sujet est la source d’un fort consensus. Il est donc normal que les médias ne sentent pas le besoin de parler d’une divergence d’opinion. Les sceptiques au Québec ne viennent pas du monde scientifique universitaire. Ils viennent du monde des affaires et de la politique.
Les concordances entre les mesures de concentrations en CO2 et l’augmentation de la température troposphérique au travers de l’Histoire géologique sont trop présentes pour nier qu’il n’y a pas de corrélation.
Les gaz à effets de serres qui s’accumulent en haute atmosphère retiennent les photons plus longtemps sur la planète et provoquent un réchauffement corrélé avec leur concentration.
Ce phénomène d’effet de serre est naturellement responsable pour l’augmentation de la température troposphérique de 30 degrés celcius. Il est donc essentiel pour réchauffer la planète à une température qui permet la vie. Lorsqu’on fait varier la concentration de CO2, on accentue cet effet de serre. Il est donc logique, théoriquement d’observer une augmentation de la température. Les mesures de températures prisent partout à travers le monde montrent que c’est bel et bien ce qui se produit.
D’ailleurs je vous ai vu écrire que la température n’avait pas augmenté dans les dernier 15 ans. C’est faux selon plusieurs papiers. De plus, la climatologie fait appelle à des variations dans le moyen et long terme. La tendance est évidente. La climatologie n’est pas la météorologie.
Grant Foster, Stefan Rahmstorf, 2011. Global temperature evolution 1979–2010
On observe des changements majeurs dans les habitudes des animaux en réponse à la variation du climat. Par exemple, les passereaux d’Afrique qui font leurs migrations vers l’Europe aux même périodes depuis des millénaires devancent présentement leurs départs et modifient leur patrons de migration. Il le font car les populations de proie (insectes) sortent plus tôt en raison d’un hiver moins tardif. Le pergélisol de la toundra québécoise est repoussé de plus en plus vers le nord. Ces phénomènes d’adaptation des espèces est en ce moment chose courante dans le règne animal et végétal.
Allen H. Hurlbert, Zhongfei Liang. Spatiotemporal Variation in Avian Migration Phenology: Citizen Science Reveals Effects of Climate Change. PLoS ONE, 2012; 7
Les glaciers fondent partout à travers le monde. Tellement que plusieurs montagnes qui avaient des neiges éternelles depuis des millénaires voient leurs neiges fondre complètement durant l’été. La calotte glacière de l’arctique fond extrêmement rapidement. Le passage du grand nord au Canada sera bientôt opérationnel pour que les bateaux y passent toute l’année car les glaces se retirent.
Ce sont toutes des conséquences du réchauffement. Si les valeurs de température en elles-même ne sont pas suffisantes pour vous convaincre, au moins, il est impossible de nier ces derniers faits. Les océans ont montés comme c’était prévu. En fait, ils le font à un rythme plus rapide que ce qui était préalablement annoncé.
Considérant toutes les conséquences que ces bouleversements peuvent générer sur les populations humaines et animales, persister à nier le réchauffement malgré toutes les évidences est complètement irresponsable.
« Les glaciers fondent partout à travers le monde. Tellement que plusieurs montagnes qui avaient des neiges éternelles depuis des millénaires voient leurs neiges fondre complètement durant l’été. »
Les glaciers Fox et Franz Josef que j’ai vus sur l’ile sud de Nouvelle-Zélande avancent de 1,0 à 1,5 m PAR JOUR. Ils terminent leur course en forêt TROPICALE. Ces glaciers sont près de l’Antarctique dont la calotte glaciaire s’étend (sauf à l’Ouest où ça fond). Le Kilimanjaro en Afrique aussi bien qu’un autre volcan de Bolivie pour lesquels Radio-Canada a émis une alerte à la « fonte » due au réchauffement climatique global ont des calottes glaciaires qui ne fondent pas, elles s’évaporent, plus précisément elles se subliment. Les pratiques agricoles autour de ces volcans ont modifié les conditions climatiques seulement autour de ces volcans, donc LOCALES , de sorte qu’il ne pleut presque plus, donc en haut ça ne neige plus non plus, Une calotte glaciaire a besoin de froid et de neige pour se maintenir ou avancer.
« Les océans ont montés comme c’était prévu. En fait, ils le font à un rythme plus rapide que ce qui était préalablement annoncé. »
ça monte en effet, et comme prévu. Il n’y a cependant aucune donnée montrant une accélération de la montée du niveau des mers. C’est un des paramètres les plus difficiles à évaluer cependant. Les marémètres donnent des résultats forts différents de ceux des satellites et on ne sait pas pourquoi. Pour les iles du Pacifique, il y a enfoncement de ces iles volcaniques sur le plancher océanique par isostasie, ce qui rend difficile une appréciation juste de la montée des océans… et de grâce! ne tombez pas dans le piège que vous tend Radio-Canada et bien d’autres alarmistes qui vous présentent en larmes des « réfugiés du climat » qui vivent sur ces iles (Marquises et Australes et atols que j’ai visités aussi) . J’ai présenté à ces « réfugiés du climat » une facture de 2 500$ pour les 25 cocotiers que mes émissions de GES leur ont permis de cultiver sur leur attol. car mon CO2 leur a servi d’engrais.
Donc si je suis votre raisonnement à votre prochaine présentation publique c’est bar open, vous ramassez les factures d’essences de toutes les personnes présentes et ensuite vous allez vous faire rembourser par les « réfugiés du climat ».
Aujourd’hui vous vous méritez le prix bolo (facepalm)
Je vous ai donné une idée géniale pour faire du fric avec vos GES…plutôt que stupidement payer des crédits de carbone que vous ne devez à personne, profitez-en donc! Adressez-vous à Radio-Can (Années lumière) l’alarmiste Villedieu a sûrement encore l’adresse des ces riches planteurs de cocotiers qu’il a rencontrés sur les atols des Iles Marquises qui sont en même temps les réfugiés du climat. Je les ai visités personnellement. ils jouent du yukelele, sont gras comme des phoques du Labrador et bouffent du cochon à l’étouffée (on démarre le four sous terre à 6h et on mange à midi, le cochon repose sous une couverture de feuilles de bananiers et de la terre, il est entouré de fruits de l’arbre à pain) et ils se régalent aussi de tous ces merveilleux poissons du sud pacifique. Je n’ai aucun remords à leur adresser mes factures pour l’engrais que je leur envoie. Faites comme moi!
Vous écrivez:
»Par exemple, un article de Humlum et al., ( qui paraîtra en janvier 2013) intitulé « La relation de phase entre le dioxyde de carbone atmosphérique et la température du globe », dans Global and Planetary Change, met en évidence des retards de phase du CO2 atmosphérique par rapport aux températures. Si les conclusions des auteurs sont correctes, on peut alors difficilement admettre un lien de causalité entre les émissions de CO2 d’origine anthropique et la température moyenne globale à la surface des mers, de la Terre et dans la basse troposphère. »
J’ai lu l’article en question et ce n’est pas à ces conclusions qu’il arrive:
»The maximum positive correlation between CO2 and temperature is found for CO2 lagging 11–12 months in relation to global sea surface temperature, 9.5–10 months to global surface air temperature, and about 9 months to global lower troposphere temperature. »
»We find a high degree of co-variation between all data series »
Je lis ici qu’il existe une forte corrélation entre le taux de CO2 et la température. L’article que vous avez vous même cité reconnait le réchauffement climatique lié au CO2. Il explique qu’il existe un lag entre la réponse de l’un et de l’autre, mais cela n’est pas en contradiction avec la théorie du réchauffement.
Votre mauvaise compréhension de l’article vous fait tirer des conclusions qui sont en contradiction avec les conclusions des auteurs de ce même article.
Je vous encourage à nous faire part de vos sources auxquelles vous faites référence. Je serais très intéressé à les lire.
Physique 101 pas pour les nuls, disons pour les biologistes réchauffistes.. 🙂
regardez une bouteille de Perrier… pas de bulles visibles au travers du verre vert …ouvrez-la… ô magie! les bulles de CO2 s’échappent en effervescence… bon..leçon de physique no 1
1- plus l’eau est à haute pression, plus elle peut contenir du CO2 en solution, tu abaisses la pression en ouvrant la bouteille de Perrier, le CO2 s’échappe dans l’ATMOSPHÈRE.
2- et si ensuite, tu chauffes la bouteille, il y aura encore plus de CO2 qui s’échappera dans l’atmosphère.
trouvez-nous une tribune… salle de cegep ou école secondaire, plateau de télé ou radio.. et venez en débattre avec moi M. Plouffe… d’accord? -ils vont vous accepter mais moi… pas sûr… je suis un bad boy… et vous êtes dans le bon clan…du bon côté… celui de la gauche climato-alarmiste celui de la pensée unique… 😦 mais j’aimerais bien savoir qui vous êtes avant de vous lancer ainsi mon gant…
je vous ai envoyé par courriel les regressions que j’ai fait avec les donnés du BEST.
Pourquoi BEST (Berkerley Earth Surface Temperature) ?
R: Plus récente comme étude,
Intègre plus de stations météo, (5 x plus)
A regardé la problématique des ilots de chaleur,
Neutre et transparent.
svp les publier.
« A regardé la problématique des ilots de chaleur », comment ont-ils regardé cela? et que font-ils des données satellitaires non sujettes aux « ilots de chaleur » urbains? ils les ont écartées?
comment BEST (fournisseur de données non agréé par le GIEC) peut-il prétendre détenir des données plus récentes que celles des 4 fournisseurs agréés par votre ami le GIEC que j’utilise dans mes régressions? Quelles sont les données de BEST pour les océans? Sur quoi leur prétention de neutralité et de transparence est-elle basée?
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Est-ce que vous faites comme si vous ne saviez pas que le dernier rapport du GIEC (AR4) date de 2007 et que BEST a publié en 2011-2012 ?
Comment faites vous pour dire que le GIEC ce sont mes amis ? pas rapport..
Neutre et transparent: Dans leur groupe il y avait autant des pro que des contre (judith Curry, Richard Muller, etc.) et de bons statisticiens :). Toutes les donnés sont disponibles ainsi que le moyens pour financer leurs travaux de recherche
Ils ont utilisés les donnés de 39 000 stations météos (5 x plus)
Leurs objectifs :
The Berkeley Earth Surface Temperature project aims to help resolve criticisms of the temperature record and lower the barriers to entry into climate science. Steps taken toward these goals include:
Merged existing surface station temperature data sets into the Berkeley Earth comprehensive raw data set (now available in various different states of “raw”), with a common format that can now be used for weather and climate research
Developed alternative statistical methods that remove some of the limitations present in existing algorithms, allowing for the use about 5 times more data
Created and published a new global surface temperature record and associated uncertainty analysis. Published our complete data set and software code as well as tools to aid both professional and amateur exploration of the data, in order to provide an open platform for further analysis. Posted all of our findings and draft papers online, inviting comment at the earliest stages of the peer review process
dans cette article ils font un lien entre activité volcanique et température plus basse vous allez aimé ?
Cliquer pour accéder à berkeley-earth-press-release-july-29.pdf
pour l’intégration des donnés des océans ils disent que c’est dans des travaux futurs.
Pour quelles raisons boudez-vous les données du Hadcrut? et je présume que vous avez en empathie le GIEC qui partage et propage « officiellement » vos opinions sur le climat? donc ami?
je suis las du clavier et vous propose comme les autres réchauffistes qui lisent ce blogue de venir en discuter quand les jeunes – pas mal plus ouverts que les vieux sur le scepticisme en sciences, ils n’aiment pas les dogmes surtout issus des « consensus » – m’inviteront au cegep de Ste Foy. Sur ce blogue, ça risque de prendre des proportions qui débordent ma patience au clavier. Au revoir chers amis réchauffistes.
climato-alarmiste j’accepte
Je remarque que les « deniers » utilise souvent la tactique de caler tous ceux qui ne partagent pas leurs avis ou sinon ils changent de sujet….
En ce qui concerne l’invitation de venir assister à une de vos présentations je verrai selon la date et ma disponibilité. Je vous entends parfois à la radio et je dois vous avouer que parfois vous mettez ma patience en alerte.
de mon côté je ne boude pas Hadcrut, j’ai juste lu plus sur BEST parce que ça me semblait plus cohérent. Mais je compte bien m’informé.
Pourquoi faudrait-il que j’ai en empathie le GIEC ? (sympathisant du GIEC serait plus juste comme terme, je crois). Mais oui j’ai de l’empathie envers les responsables du GIEC dans le sens qu’il doivent faire face à une énorme pression des divers lobbys qui sont contre leurs avis. Malgré les faits qu’ils exposent. Mais je ne prends pas tout cru leurs écrits sans m’informer ailleurs. Malheureusement il y a très peu de blogue ou de site internet qui ne font qu’exposer les faits (que ce soit d’un côté comme de l’autre).
Salutation
La conclusion de la conférence COP-18 à Doha… Le Président Abdullah bin Hamad Al-Attiyah, abat son marteau… . « Hearing no objection, I decided. » Notez les Africains de la première rangée écroulés de rire. Pourtant ce sont eux qui profitent des mesures de réduction des émissions de GES imposées aux pays « riches ».http://www.youtube.com/watch?v=elgXUk56LuE&feature=player_embedded
Petit livre intéressant: http://www.amazon.fr/product-reviews/2810004951/ref=dp_top_cm_cr_acr_txt?ie=UTF8&showViewpoints=1
Titre: Écologie, la fin : Vingt ans de décisions ruineuses Christian Gerondeau (Auteur)
Du pour et du contre … évidemment (je fournis un exemple de chaque).
Commentaire positif (écosceptique):
5.0 étoiles sur 5 J’AI ESPERE CE LIVRE !, 4 juin 2012
Par Jean Seve « JANCYR vieil architecte » (NEVERS France) – Voir tous mes commentaires
(VRAI NOM)
Achat authentifié par Amazon(De quoi s’agit-il ?)
Ce commentaire fait référence à cette édition : Écologie, la fin : Vingt ans de décisions ruineuses (Broché)
J’ai attendu ce livre ! Et je l’ai espéré…La rigueur de son auteur (polytechnicien) devrait pulvériser les affabulations du discours écolo. D’autres auteurs se sont déjà précipités sur la question. Par exemple JACQUES FOOS sur la sortie du nucléaire. Mais ces bons livres atteignent rarement la notoriété qu’ils mériteraient ! Sans doute parcequ’ils mettent en cause les vérités…à la mode ! Et qu’ils soutiennent des notoriétés tristement… politiques !
Pour moi qui ne suis pas un « scientifique » mais, plus simplement, un vieux technicien (architecte de 86 printemps )
je souhaiterais situer le discours sur la seule valeur convenable : L’AMOUR DE L’HOMME… A la lumière de tout ce que ce PETIT-HOMME aura apporté à notre humanité ! Et qu’il y apporte encore… De ces miracles quotidiens dont l’inventaire est devenu inimaginable. Et qui se renouvellera demain matin! Il faudrait mettre fin à l’ APOSTOLAT DE LA DECROISSANCE et taire les funèbres trompettes qui , déjà, en d’autres temps , voulaient couper la langue à GALILEE ou mettre en enfer les auteurs de l’ENCYCLOPEDIE… avec leurs lecteurs ! BRAVO pour l’analyse du mot GIEC ( avec le mot EXPERT inventé !)
J’avais, depuis longtemps, découvert l’astuce ! Mais cela n’avait jamais été aussi bien démontré !
Commentaire négatif (écologiste j’hésite car nous le sommes tous, disons réchauffiste):
8 internautes sur 18 ont trouvé ce commentaire utile
1.0 étoiles sur 5 Passéiste, 16 juillet 2012
Par
J. Lapointe – Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait référence à cette édition : Écologie, la fin : Vingt ans de décisions ruineuses (Broché)
Ce livre est un concentré de fausses informations (par exemple que la terre se refroidit depuis 12ans. Il suffit de consulter la littérature scientifique ou grand public à ce sujet pour constater le contraire. Par exemple ceci : […]).
L’auteur témoigne d’une grande incompétence sur des sujets clés (régulation des réseaux électriques par exemple), et d’ignorance générale sur les questions énergétiques. Quand M. Gerondeau parle de l’éolien ou du photovoltaïque en écrivant des inepties du type « le vent souffle 30% du temps et le soleil 10 à 15% » on peut douter de ses compétences dans le domaine et par extension on remet en cause la véracité de l’ensemble de son propos.
Le passage à propos de l’efficacité de la voiture sur la réduction des temps de trajet (qui ferait s’étouffer un urbaniste), l’inefficacité des transports en commun et du train est assez cocasse.
Il faut dire que ce Monsieur a participé à l’élaboration du programme autoroutier de la France…
Bref, un livre à scandale assez creux et mensonger indigne de figurer au catalogue d’un si grand éditeur.
Un livre qui plaira évidement à tous les réactionnaires qui refusent la marche vers le XXIème siècle.
Bonjour,
Je m’introduis dans votre discussion qui est fort intéressante pour le néophyte que je suis, en prémisse, j’avoue humblement que je n’ai aucune compétence particulière mais le sujet m’intéresse grandement donc soyez indulgent si j’écris des inepties.
Je me pose la question suivante depuis fort longtemps : Je suppose que nous recevons en rayonnement solaire (pendant le jour) des milliards de kilowatt (de chauffage), je suppose, aussi, que cette chaleur est entièrement évacuée aussi par rayonnement dans l’espace la nuit sinon la terre serait en ébullition (ou presque). Si on augmente opacité de l’atmosphère en y ajoutant des particules (poussière ou autre) cela logiquement devrait réduire autant la réception que l’émission du rayonnement thermique, donc cela ne devrait pas affecter la température terrestre..
Es-ce que cette hypothèse tien la route?
Bonjour Rémi, Votre question est complexe et y répondre sur ce blogue prendrait plusieurs paragraphes. Je vous réfère <a l'excellent blogue de Jacques Duran http://www.pensee-unique.fr/
cherchez dans "la chaleur perdue" et vous trouverez probablement votre réponse… merci pour votre intérêt.
Merci de m’avoir répondu, je vais consulté votre référence.
Bonne journée
C’est simple; La CLIMATOLOGIE EST UNE SCIENCE IMMATURE…Qui n’a pas acquis ses lettres de noblesses, Cette science va finir par comprendre que ca prend des preuves sur tout ce que vous nous avancer?
La température n’augmente pas de 1998 â 2014,n’a pas bougée en dépit d’une forte augmentation de CO2…Vous devez l’expliquer avec des calculs complexes mais que vous aurez simplifier le plus possible!
Robert
[…] Scientifique imaginaire qui maîtrise les connaissances nécessaires en physique et chimie de la basse, moyenne et haute […]