Les messages climato-alarmistes se multiplient dans les médias et ne sont pas propagés uniquement par des politiques comme ce maire des Îles-de-la-Madeleine mais ils le sont aussi et de façon plus violente et virulente encore, par les médias d’extrême gauche* comme La Presse, Le Devoir, Radio-Canada, Le Monde, Libération, Médiapart , France Culture, France Inter etc… J’en veux comme exemple, cette chronique d’Isabelle Hachey, journaliste à La Presse, publiée cette semaine et à laquelle j’adresse une réplique sous forme de lettre ouverte.
Madame Hachey,
J’ai lu votre chronique de cette semaine, coiffée d’un titre que je trouve incongru. J’y relève certaines phrases contre lesquelles le pauvre « négationniste » que je suis a buté et vous demande d’expliquer.
D’entrée de jeu, je déplore et condamne fermement comme vous, les insultes adressées à la Ministre canadienne de l’environnement. Je subis régulièrement des insultes semblables, mais de la part de gens qui sont dans l’autre camp, le vôtre.
« Catherine McKenna ne mérite pas cette haine. Aucun politicien, aucun être humain ne mérite cette haine. »
De mon côté, j’ai essuyé plus que la haine, j’ai eu des menaces de mort.
« Catherine McKenna n’est pas la seule à payer le prix de sa lutte contre le réchauffement de la planète. »
Quel a été ce prix ? des quolibets, des caricatures, des moqueries ? Dans mon camp, j’ai payé pas mal plus cher qu’elle, les médias d’extrême gauche comme le vôtre refusant la parole aux « négationnistes » scientifiques comme moi. Au moins, madame McKenna a pu bénéficier de toutes les tribunes.
Comment lutte-t-elle contre « le réchauffement de la Planète » ? – vous avez oublié le P majuscule de la Planète, écolo- péché impardonnable pour une journaliste climato-alarmiste.
En parlant de la Barbie du climat… « Le surnom, dans tout son sexisme gluant de condescendance, est resté collé à la peau de la ministre. »
Et si on l’avait appelée la Blondie du climat… cela aurait-il été moins « gluant » ?
« Tzeporah Berman, de Stand.earth, a été agressée à l’aéroport d’Edmonton par un homme qui lui reprochait sa campagne contre les sables bitumineux de l’Alberta. »
De quelle nature et de quelle intensité a été cette agression ?
« Aux États-Unis, la représentante Alexandria Ocasio-Cortez reçoit des flots de haine depuis qu’elle fait la promotion du Green New Deal contre les changements climatiques. »
Je note que vous utilisez souvent le mot « haine ». Vous savez probablement que le gouvernement français a récemment passé une loi contre les propos haineux exprimés dans les médias sociaux. Cette loi est scandaleusement liberticide. Selon vous, la définition de « propos haineux » provient-elle de la droite ou de la gauche ? Selon moi, tout propos non politiquement correct est considéré par la gauche comme haineux.
En parlant de Greta Thunberg… « Le moins qu’on puisse dire, c’est que la militante suédoise de 16 ans – 16 ans ! – a le don d’horripiler bien des politiciens et des chroniqueurs à travers le monde. »
Quel est votre avis sur cette Greta ? Compte tenu de ses choix de décrocher et d’amener les jeunes de collèges et de lycées à faire de même, et de ses connaissances et expériences en science du climat, est-elle en mesure de donner des leçons de comportement environnemental aux députés québécois qui nous gouvernent ? A-t-elle réussi à rallier à sa cause des enfants, des ados et des adultes qui doutaient du réchauffement climatique anthropique ? Et si c’est le cas, quel est le Q.I. et le niveau de culture scientifique moyens des personnes qu’elle aurait ainsi convaincues que la fin du monde est pour 2050 ?
« Il faut bien dire autre chose : dans le prétendu débat sur le réchauffement de la planète, ce sont des femmes (et des filles) qui sont la cible des critiques les plus acerbes. »
Vous êtes la première femme climato-alarmiste que je critique. À date, mes flèches climato-réalistes ont été décochées exclusivement vers des hommes comme Al Gore, Michael Mann, Steven Guilbault, Nicolas Hulot ou Dominic Champagne. Avouez donc que je suis aussi climato-galant…
« Et ces critiques proviennent le plus souvent d’hommes, de droite ou d’extrême droite, qui se trouvent à être à la fois misogynes et négationnistes du climat… Apparemment, ces choses-là viennent par paquet. » – vous voulez sans doute dire que l’un ne va pas sans l’autre.
De toute votre chronique, voilà le « motton » qui ne passe pas, le morceau que je ne digère absolument pas. Je suis un homme de droite et je l’affirme avec fierté. Je dis bien que je l’affirme et non pas que je l’assume. On assume une tare, une infirmité, un défaut, on affirme une qualité qui nous distingue du troupeau, de la pensée unique. « Seul le poisson vivant peut aller à contre-courant » a dit Chesterton. De plus, je serais aussi misogyne tandis que vous ne seriez même pas un tantinet androphobe avec des propos aussi acerbes envers et contre le genre auquel j’appartiens ?
Mais votre faute la plus grave est votre emploi du mot « négationniste ». Vous faites ainsi un affront à la mémoire de six millions de juifs! Comme journaliste, vous devriez savoir que ce mot est sacré et décrit exclusivement ces ignobles individus qui nient la Shoah et l’existence des chambres à gaz. Je vous demande donc de vous excuser pour cette grave erreur, laquelle je veux bien considérer involontaire, lors de votre prochaine chronique. Je vous rappelle que même l’expression « négateur du climat » que Radio-Canada a déjà utilisée pour me qualifier, est inappropriée. Le climato-réaliste que je suis ne nie pas l’existence de changements climatiques. Il en conteste cependant l’intensité présumée et la cause anthropique évoquée – pour ne pas dire invoquée- par les climato-alarmistes.
« De plus en plus d’études tendent à montrer un lien entre la droite antiféministe et le négationnisme du climat, lit-on dans un reportage récent du magazine New Republic. »
Avez-vous des références pour appuyer ce « de plus en plus d’études » ? Encore une fois, comme journaliste, vous devriez savoir que quand vous faites ce genre d’affirmation, et si vous voulez que votre lecteur vous prenne au sérieux, vous devez apporter en fin d’article, la ou les références à des articles publiés dans des revues à comités de lecture, et sur lesquels vous appuyez votre affirmation. Un « reportage récent du magazine New Republic » n’est pas une référence… pas plus que votre chronique en est une sur l’adéquation entre misogynie et climato-scepticisme.
« Les chercheurs suédois ont découvert que pour les « climatosceptiques », ce n’est pas l’environnement qui est menacé, mais plutôt une certaine forme de « société industrielle moderne », à l’intérieur de laquelle ils jouent un rôle dominant. »
Je vous rejoins sur ce point. Le mâle « climatosceptique » (mais pas misogyne) que je suis a contribué à la formation de centaines d’ingénieurs qui créent de la richesse – personnelle et collective- et qui sont parmi les plus efficaces contributeurs au développement de cette « société industrielle moderne » grâce à laquelle vous et vos enfants peuvent avoir accès à des systèmes d’éducation et de santé tout aussi modernes. Merci de reconnaître qu’ils ont un rôle « dominant » mais ne sont pas des dominateurs.
« Aujourd’hui, ces hommes ont l’impression d’être assiégés. Par l’avancée des droits des femmes. Par l’immigration. Et, de plus en plus, par le militantisme écologique, qui menace de chambouler l’ordre établi. Leur ordre établi. »
J’ai en effet cette désagréable impression d’être assiégé de plus en plus par des gens comme vous. Cependant, ce que vous appelez « l’ordre établi » ne l’a sûrement pas été par des gens comme moi. Il n’y a qu’à lire des journaux comme le vôtre ou écouter des médias comme Radio-Canada pour réaliser que c’est la gauche et l’extrême gauche bien pensantes, qu’on appelle abusivement l’élite – ces gens sont tout sauf l’élite- qui dictent au peuple qu’ils appellent avec mépris des populistes, ce que tous doivent penser et surtout pour qui voter. Cette « élite » traite avec condescendance et mépris les mineurs, fermiers, travailleurs aux mains calleuses du centre des USA, qu’elle appelle « Amérique profonde », qui créent de la richesse et qui ont osé élire ce rustre, inculte et mal dégrossi président qui a relevé l’économie et les conditions sociales de son pays en quelques mois seulement et au grand dam des « élites » new-yorkaise et californienne.
« …des dizaines de milliers de scientifiques qui signent une pétition niant les changements climatiques… tout y passe. »
Montrez-nous une de ces pétitions… je répète, les scientifiques climato-réalistes ne nient pas que le climat a changé, change et changera toujours. Nous ne nions pas non plus l’existence des levers ni des couchers de soleil.
« Allez au cinéma, tiens. »
Et quel film nous recommandez-vous ? le navet d’Al Gore « Une vérité qui dérange » pour lequel il a reçu conjointement avec le GIEC, l’Oscar du « plus meilleur » Nobel de la paix ?
J’ai l’impression que ce n’est pas demain la veille que votre journal offrira même un petit paragraphe à l’abominable homme du climat que je suis.
Reynald Du Berger
*tout média qui refuse de publier des articles de nature scientifique ou des opinions qui vont à l’encontre de la bienpensance, de la pensée unique ou de « l’ordre établi » par « l’élite » est un média d’extrême gauche.
Tres bien dit de façon respectueuse et superbement articulée
Le ven. 13 sept. 2019 à 13:40, Le blog de Reynald Du Berger a écrit :
> Reynald Du Berger posted: » Les messages climato-alarmistes se multiplient > dans les médias et ne sont pas propagés uniquement par des politiques comme > ce maire des Îles-de-la-Madeleine mais ils le sont aussi et de façon plus > violente et virulente encore, par les médias d’extrême g » >
Excellent papier que je me permets de partager sur FB ! Merci Reynald !
Et vlan, dans les dents ! Isabelle Hachey n’est pas une journaliste, c’est une porte-parole…
Journaliste et porte-parole ce n’est pas la même chose ?…🤣
Désolé, M. Girard, mais Mme Hachey est bien une journaliste, sauf qu’elle n’est pas libre d’exercer son noble métier comme il le devrait. Imaginez un instant que Mme Hachey ait tenu les mêmes propos que Maxime Bernier au sujet de Greta Thunberg! Elle aurait soit perdu son gagne-pain (ce que je ne souhaite à personne), soit compromis définitivement toute chance d’avancement, soit rétrogradée aux potins mondains et contrainte de commenter le look des grosses fesses de Kim Khardhassian…Ceci est la réalité.
Si Mme Hachey était libre de ses propos, elle aurai pu par exemple expliquer aux lecteurs la corruption du Giec par les activistes climatiques, ou encore analyser toutes les manipulations au sujet des températures et des concentrations de CO2 . Ou encore, faire comprendre aux lecteurs que le Giec est avant tout une organisation politique aussi loin de la science que la plus lointaine des galaxies.
Aucun journaliste ne voudrait s’aventurer dans ces considérations, du moins pas dans les médias conventionnels.
Vouloir mettre en cause la théorie du réchauffement anthropogénique constitue un suicide professionnel assuré.
Je ne peux faire de procès d’intention à cette journaliste. Il y a trois ans, lors de notre Contre COP22 à Paris, j’ai assisté à l’entrevue de Benoît Rittaud, président de notre Association des climato-réalistes par une journaliste de Libération. En fin d’entrevue elle confie à Benoît » …ce fut très intéressant mais ne soyez pas étonné de ne pas retrouver vos propos dans le journal de demain… je suis liée par la politique éditoriale de mon journal… «
Monsieur Jacques,
Vous ne décrivez pas les exigences d’appartenance à une profession, noble ou pas, vous nous dites quoi faire pour rester confortablement vautré dans une coterie.
Celle-ci peut bien s’octroyer la désignation qu’elle voudra : journalistes, gardiens de la bienséance, n’importe quoi, elle demeurera quand-même une coterie, pas une profession.
Le grand sage, Abraham Lincoln a postulé cette vérité première : “Calling the calf’s tail a leg, wouldn’t a leg it make” (Appeler la queue d’un veau sa patte, n’en ferait pas un pied pour autant).
Ce paramètre fondamental s’applique à la pratique du journalisme moderne ici et ailleurs, larvé par le propagandisme gauchiste ces dernières décennies.
Le vrai journaliste n’a que faire d’autolimitations que vous décrivez (elles sont réelles pour la coterie en question).
Il doit être en mesure de répondre FACTUELLEMENT, en tout temps, aux “5 Ws and H”.
Pensez-vous que Mme Hachey serait en mesure d’adosser chacun des arguments contenus dans son article sur des “Who & What & When & Where & Why & How” OBJECTIFS et IMPARTIAUX ?
Que des spéculations et les prêts d’intention. Exactement, comme ils le font à CNN – à temps plein là bas.
Vous en faites une victime, mais la dame projette très volontiers les préjugés qu’on lui a transmis pendant ses études et qu’elle a faits les siens maintenant. En fait, son système de valeurs, réputées absolues et immuables, l’aveugle au point qu’elle ne peut plus prendre le recul requis pour regarder les choses de l’extérieur.
Elle et ses semblables sont des protagonistes directs et se comportent effectivement en porte-paroles socialement et politiquement engagés (par opposition aux porte-paroles ordinaires dont une entreprise peut louer les services).
Mais, porte-paroles de qui ?
Le prof l’a établi ainsi dans son billet : “.. c’est la gauche et l’extrême gauche bien pensantes, qu’on appelle abusivement l’élite – ces gens sont tout sauf l’élite- qui dictent au peuple qu’ils appellent avec mépris des populistes, ce que tous doivent penser ..”.
Les « élites », de concert avec les media, construisent le carcan de la rectitude politique et les citoyens se l’auto-imposent, en se résignant, de crainte qu’un soi-disant journaliste les démolisse sur sa tribune, qu’il contrôle, au vu et au su de tous, pour raison d’une quelconque non-conformité sociale inacceptable.
La crainte de mal paraître en public est paralysante pour la plupart d’entre nous et aussi pour les notables et les politiciens en particulier, car une fois leur image détruite, ils n’existent plus.
C’est la coterie journalistique qui garantit l’efficacité de ce carcan dont le rôle est de prévenir toute remise en question de dogmes, attentivement positionnés par les maîtres à penser, à l’abri de tout examen.
Une parfaite dictature pseudo-intellectuelle bien montée, garantissant à terme un recul sociétal certain.
Voici ce qu’en dit monsieur André Arthur de sa voix de stentor : “.. Les media ne sont plus écoutables, ne sont plus “lisables” …… Je ne me reconnais plus dans le Soleil, je ne me reconnais plus dans La Presse, donc je ne les achète plus. Qu’ils mangent ….”
Ma petite voix intérieure m’avait dit la même chose quand j’avais constaté que je savais d’avance ce que La Presse allait me dire ou me cacher, alors je me suis désabonné à la fin du millenium, après des années de lecture assidue qui me laissait de plus en plus sur ma faim.
André Arthur sur la crise des médias : “Le Soleil, La Presse…QU’ILS MANGENT DE LA MARDE!”
https://radiox.com/contenu/crise-des-médias-le-soleil-la-presse-quils-mangent-de-la-marde
La dame Hachey et ses semblables ne me représentent pas, ne me renseignent pas, ne peuvent rien m’apprendre et ne m’intéressent pas, alors pourquoi les pouvoirs publics devraient leur allonger de mon argent quand La Presse ira bientôt quêter pour “assurer sa survie et continuer à nous offrir de l’information de qualité” ?
Le Quatrième Pouvoir n’existe plus et il n’y a aucun impératif social qui justifie de rançonner le peuple pour assurer la survie confortable d’une coterie, surtout quand celle-ci n’agit pas dans son intérêt, bien au contraire.
Eh bien, comme le dit monsieur Arthur : Vos opinions – gardez les pour vous et mangez ……. !
Anti-recto-politiquement,
Paul
M. Paul
Ou bien vous m’avez mal compris, ou bien je me suis mal exprimé…
Je ne défend pas Mme Hachey ou tout autre journaliste de la Presse. Je dis simplement que Mme Hachey est une journaliste dans le sens de la définition suivante:
‘Un journaliste est une personne qui recueille, écrit ou distribue des informations. Un journaliste peut travailler sur des sujets généraux ou se spécialiser dans certaines questions’
Donc, le question serait celle-ci: qu’est qu’un ‘vrai journaliste’ ?
Vous dites:
‘Le vrai journaliste n’a que faire d’autolimitations que vous décrivez (elles sont réelles pour la coterie en question).
Il doit être en mesure de répondre FACTUELLEMENT, en tout temps, aux “5 Ws and H”.
Fort bien, mais ce vrai journaliste ne peut en aucun cas être à l’emploi de ce qu’on appelle les ‘main stream média’. Il doit impérativement, soit oeuvrer à son compte, soit pour un média alternatif indépendant des grands groupes financiers.
Donc, Mme Hachey est bien une journaliste, mais pas une ‘vraie journaliste’.
Avez-vous remarqué que M. Martineau du Journal de Montréal ne se gêne pas pour tirer sur presque tout ce qui bouge…sauf qu’il s’abstient rigoureusement de toucher au délicat sujet de la lutte (absurde bien sûr) aux changements climatiques. La raison est fort simple et facile à comprendre.
Est-ce que André Arthur s’est déjà prononcé publiquement sur le sujet des changements climatiques?
« Est-ce que André Arthur s’est déjà prononcé publiquement sur le sujet des changements climatiques? »
André Arthur m’a invité à plusieurs reprises dans le studio de télé à Québec d’où il animait son émission du midi. Mario Dumont m’a aussi invité plusieurs fois à Montréal quand il était au Canal V. Il n’y a que les médias d’extrême gauche qui sont allergiques aux opinions dissidentes sur le climat et l’environnement.
Mtre Jacques,
Vous vous exprimez et vous faites comprendre toujours bien et vos propos sont fort à propos.
Si je devais croiser le fer avec vous, je perdrai.
Ou peut-être pas, car vous êtes trop gentleman et les “low-life”, comme moi et les journaleux, exploitent à leur avantage chaque geste chevaleresque d’un adversaire courtois.
Le premier degré prime quand ça arrange les media.
Demandez à D. Trump qui, facétieusement, avait invité les russes à fournir aux journalistes les courriels confidentiels volés à Mme Hilary.
Je l’avais vu en direct il y a 3 ans et c’était clairement une boutade. Or, avec l’appui direct et zélé des media, cela a valu au président une enquête pour la trahison et ce n’est pas terminé.
Vous répondiez à M. Girard qui prétendait que Mme Hachey était une porte-parole.
Trop généreux et bon prince, vous la qualifiiez, AU PREMIER DEGRÉ, de journaliste. Une journaliste qui agit sous contrainte, à son corps défendant, par souci de survie.
Pendant que la désinformatrice vous traite de misogyne, climato-négationniste déchaîné, vous lui trouvez des circonstances atténuantes.
Veuillez relire l’article de Mme Hachey en objet ci-haut, ainsi que son dossier “À quoi ressemblera le Québec de 2050?” (http://plus.lapresse.ca/screens/a107db30-443d-4e87-b3eb-6b05144e387a__7C___0.html), rapporté par le prof il y a un an.
Ce sont clairement des interventions de quelqu’un qui prend parti et la dame le fait de son plein gré.
Elle fait partie d’un camp, elle a une tribune à sa disposition et elle remplit le rôle d’un porte-parole. M. Girard disait vrai.
Au risque de pontifier, permettez moi un ajout à votre définition de journalisme : “ ‘Un journaliste est une personne qui prend une POSITION EXTERNE (elle est sans dépendance directe ou indirecte avec les acteurs, les institutions ou les événements faisant objet de son intervention) et SANS PARTI PRIS, qui recueille, écrit ou distribue des informations. Un journaliste peut travailler sur des sujets généraux ou se spécialiser dans certaines questions’. En prenant soin d’informer clairement le public de son intention et en gardant ses distances, un journaliste pourrait, ponctuellement et exceptionnellement, exprimer ses opinions ou, tout simplement, rapporter les faits sans commentaires. “.
Voilà pourquoi j’avais soumis à propos de Mme Hachey que “son système de valeurs, réputées absolues et immuables, l’aveugle au point qu’elle ne peut plus prendre le recul requis pour ‘examiner’ les choses de l’extérieur.”
Je ne connais pas cette dame, mais cette description générique, déduite du comportement constaté chez les “journalistes” nouvelle vague, m’avait semblé appropriée. Dommage que le Doc Maillet ne puisse pas confirmer ou infirmer mon impression.
Maintenant, on ne peut pas avoir deux définitions de journalisme.
Mon “vrai journaliste”, soit l’observateur-colporteur traditionnel d’information, est le seul journaliste qui puisse exister.
Votre “journaliste”, tout court et à fesses serrées, n’en est pas un. Il s’agit d’un “influenceur” (en marketing d’information).
Je suis d’accord avec vous, les marchands d’influence des “mainstream media” emploient presque exclusivement les influenceurs et c’est la raison pourquoi j’avais émis l’opinion que le Quatrième Pouvoir n’existait plus (ou était fort mal en point).
Si une institution capitale fut kidnappée ou détournée de son rôle, doit-on faire semblant qu’elle existe encore et est opérationnelle comme par le passé ?
Maintenir ses privilèges comme la protection de sources d’information, la présomption de neutralité et la sauvegarde contre les poursuites pour la libelle diffamatoire ?
Disons le à la petit gars d’Hans Christian : L’empereur est nu !
J’ajoute : Et je n’ai pas à payer pour qu’il se rhabille !
Car vous le savez bien, une vaste et coûteuse opération de sauvetage des media, y compris La Presse, est imminente.
Me faire bourrer par ces abuseurs sans génie qui m’imposent TOUS LES JOURS et DIRECTEMENT leur rectitude politique réductrice et DEVOIR PAYER pour cela en plus !!!!!
Il y a une maudite limite et non, ce n’est pas à vous, mais aux journaleux / influenceurs que j’adressais le Mangez de la ….. arthurien.
Lucidement,
Paul
N.B. : J’avais élaboré sur le rôle des media dans l’IMPOSITION DE LA RECTITUDE POLITIQUE, car je crois que cette question est de loin la plus importante à débattre, bien plus que le détournement de la science, en raison de son rôle déterminant dans la mise en pratique de l’arnaque climatique et la mise à mal / tentative de DESTRUCTION de la DÉMOCRATIE OCCIDENTALE.
Bravo et re-Bravo professeur Reynald Du Berger; une réplique intelligemment bien placée
auto proclamé climato réaliste !!
climato-réaliste : définition floue, inadéquate par rapport à vos propos !
La presse journal de gauche et d’extrême gauche : ben voyons donc….
et finalement : homme du climat… qu’est-ce que ça veut dire ?
Je viens d’adresser une réplique analogue à cette journaliste du Quotidien au Saguenay.
Madame Rainville,
J’ai lu votre chronique dans le journal Le Quotidien.
https://www.lequotidien.com/le-mag/la-faute-au-pere-noel-231d38bbce3d202baa153e331f94432a?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook&fbclid=IwAR0X2M0zEi0GT_tg7PawrH4wu63CTZQ-VjWpimHRMZn4KSzzat6N8TQX830
Je suis d’opinion diamétralement opposée à la vôtre .
Je ne répondrai pas point par point à votre argumentaire, mais je vous réfère à la réplique que je viens d’adresser à la journaliste Isabelle Hachey de La Presse qui abonde dans votre sens.
Je note que votre journal sollicite les dons de ses lecteurs afin d’éviter la faillite.
Je serai heureux de contribuer à cette quête, quand Le Quotidien offrira une tribune à des scientifiques comme moi, qui vont à contre-courant du dogme sur les questions climatiques et environnementales.
Cher professeur Reynald,
J’essaie d’imaginer votre consternation quotidienne quand vous constatez les dérives de la presse.
Les “journalistes”, nouvelle vague, ne sont plus des observateurs-rapporteurs, mais des acteurs actifs. Ils ont entrepris d’entretenir la flamme climato-activiste, sur demande directe de qui, je me le demande.
Ou plutôt de quoi ? De l’émotivité pathologique peut-être. Ce Doc Maillet, jamais là quand on en a besoin…
Pour vous, un fils de journaliste, un vrai, ça doit être un enfer.
Prenez cette sortie, coulant de source, de votre ex-corégionaire, Mme Rainville, la journaliste : “Heureusement, mon petit cerveau d’ado s’est amélioré avec le temps. Et j’ai appris à faire confiance à la science. C’est elle qui le dit. Pas moi. Pas Greta. La planète se réchauffe.”
Toujours cette “science” que ces gens n’ont pas apprise, mais qu’ils connaissent assez intimement pour lui faire confiance absolue.
Demandez, pour voir, à Mme Patricia de vous expliquer l’Effet de Capriolisse et son effet sur la circulation atmosphérique.
Une petite suggestion à la dame journaliste : n’est pas nécessairement vrai tout ce que l’on publie, surtout les communiqués éditoriaux rapportant des études scientifiques (celles-ci portant le sceau d’approbation d’un “Science Steering Committee” officiel), elles même rédigées dans un “langage d’incertitude calibrée”.
Il faut vraiment lire cette science de près pour bien la comprendre et démêler les hypothèses de faits probants.
Surtout comprendre que la science climatique repose presque entièrement sur la modélisation numérique.
Et en informatique : “garbage in and garbage out”.
Bon Weekend prof,
Paul S.
Ce qui m’enrage aussi dans cette histoire, c’est que les journaux passent une crise de confiance et ne se remettent pas en question.
Si je lis La Presse , j’ai une bonne idée de ce qui s’y trouve : pro Libéraux ( provincial et fédéral), pro climato-alarmiste, pro bio, anti OGM et anti agriculture conventionelle.
Je suis en désaccord avec eux et je ne lis plus La Presse. Je consulte plusieurs blog pour me faire une autre idée.
Et maintenant La Presse veut avoir un statut de « sans but lucratif » parce qu’ils ont mois de lecteurs et une baisse de revenu. Ils ne pourraient pas se remettre en question ou simplement fermer ?
Les Mercredis le 18 septembre et 25 septembre, Télé Québec présentera 2 documentaires :
Partie 1 : GÉNÉRATION D’ANXIEUX
Partie 2 : PRISONNIERS DE L’ANXIÉTÉ
La présentation se lit comme suit :
« C’est LE problème de santé mentale de toute une génération. Dans les urgences des hôpitaux, les ambulances amènent chaque jour des jeunes qui se sont effondrés, en crise de panique. Dans les écoles, c’est le branle-bas de combat pour faire face à cette vague déferlante qui commence à faire des ravages dès la maternelle. Génération d’anxieux ouvre une fenêtre sur la réalité des moins de 25 ans, marquée par l’anxiété. »
Les scénarios catastrophes de fin du monde largement enseigné dès le primaire et diffusés dans les médias sont responsables de quel pourcentage de cette anxiété ? Assurément… beaucoup !
Absolument.
Voici un exemple : Les “agents de sensibilisation” d’une ONG parasitaire, la Forêt d’Arden avec leur Bourse Scol’Ère.
La DPJ laisse faire et le gouvernement encourage au lieu de distribuer des coups de pied, surtout aux enseignants qui se donnent le droit de transmettre leurs phobies aux enfants.
https://ici.radio-canada.ca/tele/le-telejournal-22h/2014-2015/segments/reportage/4056/bourse-carbone-paris-climat?isAutoPlay=1
De plus, c’est une arnaque pour faire vivre (et voyager) des parasites.
Décourageant ce « reportage ». Le lavage de cerveau institutionalisé. La propagande a son meilleur.
Naturellement nulle mention du pourcentage d’émission de co2 émit par l’homme comparativement à la nature.Rien qui mentionne ce qui arriverait si « Paris 2015 » était appliqué à la lettre. De combien de degré la température baisserait et combien ça couterait?
Toute cette histoire devient de plus en plus Orwellienne.
Pauvre M. Duberger… Pensez-vous vraiment que cette tarte que vous appelez « journaliste » sera vraiment capable de comprendre vos propos? J’en doute fortement mais j’admire votre patience et votre courage. S’attaquer à ce « brainwashing » global climato-alarmiste relève de l’exploit.
Je m’inquiète au sujet de notre Dominic Champagne nationnal. Est-il malade? A-t-il perdu la foi au sujet de l’urgence climatique? Il n’intervient pas dans les médias, alors que LA GRANDE manifestation climatique approche rapidement. Allez Dominic, un peu de motivation serait la bienvenue pour nous assurer que l’urgence climatique ne tombe pas dans l’oubli.
Par exemple, les autorités australiennes ont très bien compris cette urgence: ils ont dépensé des sommes folles pour combattre l’ennemi, quitte à ruiner l’économie du pays. Le graphique suivant montre que le réchauffement anthropogénique menace rapidement le pays:
Réference: http://joannenova.com.au/2019/09/the-entire-australian-temperature-record-in-five-minutes/
Pour terminer, je suggère ceci:
au lieu d’aller marcher pour (ou contre?) le climat dans les rues, je suggère que tous les étudiants du secondaire, du collégial, des universités ainsi que tous les professeurs lisent le petit magazine suivant:
Cliquer pour accéder à LE_SPECTACLE_DU_MONDE__LE_CLIMAT.pdf
Cette lecture, à mon humble avis, pourrait peut-être contribuer à faire reculer légèrement l’abyssale ignorance de toute cette foule qui s’apprête à envahir nos rues et perturber sans raison le trafic déjà pénible.
Les australiens sont fortement individualistes et les valeurs masculines sont prisées là bas : https://www.hofstede-insights.com/country-comparison/australia,canada,france,the-usa/
( NOTE : Peut-on imaginer la position du Québec collectiviste, où les petits gars doivent pisser assis, sur les chartes de Hofstede ? Le Canada était probablement évalué en Alberta …)
Les élites australiennes penchées vers la gauche veulent y remédier par la réingénierie sociale.
L’urgence climatique instaure la peur et permet d’imposer des mesures de limitation de choix personnels et de faire reculer les libertés individuelles dont jouissent les citoyens.
En Australie, comme ailleurs dans les démocraties à l’occidentale.
Les gouvernants australiens y travaillent aussi en important les méthodes chinoises : https://fr.theepochtimes.com/controle-social-de-big-brother-de-chine-se-rend-australie-826518.html
On n’agirait pas autrement si l’on voulait instaurer le Nouvel Ordre mondial onusiste.