Le blog de Reynald Du Berger

Éco-pédo-terrorisme. n.m. Technique consistant à terroriser des enfants afin de tenter de les convertir à la doctrine écologiste et/ou de les exploiter à des fins de propagande écologiste.

Une éducatrice avec plus d’une vingtaine d’années d’expérience et spécialisée dans les troubles de comportement, me racontait récemment ceci.

Cette semaine j’ai donné un atelier sur l’anxiété à des jeunes de 5e année (10-11ans) et un des jeunes m’a dit que sa plus grande peur est la fin du monde causée par le réchauffement climatique. Subjuguée par l’intensité de sa peur et après quelques questions, j’ai demandé aux autres élèves s’il y en avait qui avaient cette même peur du réchauffement climatique: 22 sur 25 ont levé la main! Ce qui m’a le plus choquée et rendue fortement émotive c’est d’entendre ces enfants me dire que c’est à cause des adultes et des nouvelles à la télé qu’ils ont une réelle et effroyable peur d’assister à une catastrophe planétaire. Ils ont peur de mourir. Chez certains jeunes particulièrement sensibles, je pouvais sentir une quasi détresse. C’est effectivement du terrorisme intellectuel qui provoque une anxiété ambiante qui va sans cesse prendre de l’ampleur avec le discours alarmiste et apocalyptique. Je leur ai dit que toutes ces peurs suscitées par le climat c’est un mensonge qui vise à faire beaucoup d’argent. Je me suis arrêtée là parce que j’étais trop en t#%$^&€.

L’enfant porte un regard angélique, sur les choses. Il est aussi binaire, blanc ou noir, bien ou mal, et pour lui, le mal ne peut provenir que des adultes. Les nazis et les communistes ont bien compris cela en exploitant largement des enfants dans leur propagande et ce sont maintenant les écologistes et climato-alarmistes qui le font. Quoi de plus culpabilisant et convainquant pour l’adulte que de recevoir une leçon bien sentie d’une enfant candide et innocente comme Greta Thundberg avec une pointe de menace dans le regard?

Suite au tremblement de terre du Saguenay du 25 novembre 1988 (M=6,2) j’ai visité plusieurs écoles primaires, à la demande des enseignants afin de rassurer les enfants. On ne craint que ce que l’on ne comprend pas avait dit Marie Curie. Des parents m’ont confié que leur enfant dormait maintenant seul dans sa chambre depuis mon intervention. J’aurais pu profiter de la frayeur des gens pour exiger davantage d’argent pour mes travaux de recherche, en entretenant la crainte d’éventuelles nouvelles répliques, comme des scientifiques, médias, politiques et groupes d’intérêt n’hésitent pas à le faire sans vergogne avec la question climatique.

Un enfant d’âge scolaire vit souvent des angoisses dont il n’est pas responsable, comme par exemple la menace d’une éventuelle séparation de ses parents. Les médias et certains enseignants lui en rajoutent quelques couches avec les inondations, les feux de forêt, les ouragans, les réfugiés climatiques, les ours polaires agonisants,   la montée des océans, la fonte des glaciers, le continent de plastique, les extinctions massives et autres plaies d’Égypte qui le condamnent lui et sa Planète à une mort annoncée pour 2050, si son père ne change pas son pickup 4×4 pour une voiture électrique d’ici 2030.

Quelle est l’étendue du problème dans les écoles québécoises? Des chercheurs se sont-ils intéressés à la question pour en évaluer l’importance et s’il y a problème, quels sont les remèdes? Y a-t-il lieu de développer une pédagogie pour apaiser les angoisses écologiques des enfants? Doit-on identifier et dénoncer les enseignants éco-pédo-terroristes? Quelqu’un a-t-il déjà vu un document à la télé sur ce sujet? À quand une « enquête » là-dessus à la télé de Radio-Canada ?

Quand un élève se suicide, l’école mobilise des psys pour  consoler et rassurer les enfants. Que font nos écoles pour contrer l’éco-pédo-terrorisme?