Les journaux anglophones titrent à la une « Nice truck attack » (littéralement, « superbe attentat au camion »). La France est replongée dans l’horreur et la barbarie des attentats islamistes. Un musulman, profitant de la fête de la nation qui l’a accueilli, fonce dans la foule en liesse au volant d’un poids lourd.
Il est 20 heures au Québec et je regarde Radio-Canada. Le journaliste met en garde les auditeurs contre les conclusions prématurées quant à la motivation du conducteur. Surtout pas de préjugés et encore moins d’ « amalgames »! J’ai écrit « un musulman », car si l’on ne peut définir clairement ce qu’est un musulman radical, on doit écrire et parler d’« un musulman ». Quel politique, quel média peut préciser ce que pense, dit, fait, ne pense pas, ne dit pas et ne fait pas un musulman radical? Un musulman modéré à 30% est radicalisé à 70%, comme le verre d’eau aux trois quarts plein est aussi au quart vide. Le musulman qui ne dit rien, ne fait rien après un tel carnage commis au nom de la doctrine à laquelle il adhère, et qui lui ordonne de tuer les infidèles, est radicalisé à quel degré? On est vendredi, donc au lendemain de cette boucherie. Que racontent en ce vendredi les imams de France à leurs fidèles du haut de leur minbar? Le minbar est une sorte d’escabeau d’où l’imam fait son sermon lors de la prière du vendredi dans une mosquée. C’est l’équivalent de la chaire de nos églises de jadis, de laquelle nos braves curés nous menaçaient des feux de l’enfer en brandissant un crucifix.
Nice est dans le deuxième département français, les Alpes maritimes, générateur et exportateur de djihadistes vers la Syrie et l’Irak. Nice est aussi la patrie d’Omar Diaby, également connu sous son pseudonyme Omar Omsen. Ce Niçois de 41 ans d’origine sénégalaise, est considéré comme l’un des principaux recruteurs de djihadistes français. On l’a cru mort en Syrie en août 2015, mais il a refait surface le mois dernier dans l’émission de télé française « Complément d’enquête » intitulée « Djihad, les recruteurs ». L’environnement niçois est donc assez favorable au développement du djihad. L’ Europe est devenue le ventre mou de l’occident. Tous les moyens sont bons et celui d’hier tranche nettement sur les méthodes « traditionnelles » beaucoup plus complexes, qui demandent au djihadiste un arsenal ou des explosifs. Le bilan de la tragédie niçoise est impressionnant compte tenu de la simplicité du moyen employé, qui est passé sous le radar des services de sécurité. Car en amont, qui aurait pu détecter qu’un poids lourd puisse un jour servir d’arme à un djihadiste? L’horreur du bilan n’a d’égale que la simplicité du moyen employé. On craignait les attentats aux véhicules piégés, qui nécessitent des explosifs pas faciles à se procurer et une certaine organisation. L’attentat de Nice ne demandait que la location d’un camion par un détenteur de permis de poids lourd. Même s’il n’a pas été revendiqué au moment d’écrire ce texte, cela ressemble à un attentat de l’État islamique, que Radio-Canada appelle « le groupe armé État islamique » (sic). Le conducteur de ce camion a-t-il reçu des consignes ou a-t-il agi de son propre chef en choisissant une arme aussi banale qu’un camion, qui n’est généralement pas destiné à tuer? Le président Hollande avait pourtant annoncé son intention de lever l’état d’urgence, mais voilà qu’un seul individu, avec un seul camion, réussit à renverser cette décision, ce qui indique à la fois la faiblesse de l’État français et de son chef.
Les djihadistes de la présente génération visent à déstabiliser l’occident, en commençant par le plus facile, son ventre mou, l’Europe. On veut y déclencher une guerre civile. La peur s’installera et on aura d’abord des attaques contre les mosquées. Les autorités mollassonnes et politiquement correctes auront trop tardé à intervenir. Un seul musulman niçois a réussi à infléchir la décision du chef d’une des plus grandes nations. Le mal a déjà commencé à se propager en Amérique. Notre premier ministre canadien continue de distribuer ses salamalecs et selfies dans les mosquées canadiennes, sans s’inquiéter des sermons qui y sont prononcés.
Des villes canadiennes ont adopté récemment une charte contre ce qu’il est convenu d’appeler l’islamophobie. La phobie (du grec ancien φόβος / phóbos, frayeur ou crainte) est une peur démesurée et irrationnelle d’un objet ou d’une situation précise. L’islamophobe a donc peur de l’islam. Je note que quand je tape ce mot « islamophobie » mon correcteur automatique le souligne en rouge , contrairement au mot agoraphobie, indiquant que l’agoraphobie est une pathologie bien reconnue, tandis que l’islamophobie ne l’est pas. Si les auteurs de ces chartes voulaient ainsi décourager les attitudes méprisantes ou haineuses envers un doctrine ou des adeptes d’une doctrine, le mot est bien mal choisi. On peut avoir peur de quelque chose (la noirceur, les foules, les éruptions volcaniques, les séismes) sans assortir nécessairement cette peur de haine. Cela est vrai pour toutes les phobies d’invention récente comme l’homophobie (tiens!… pas de soulignement rouge ici!). S’il est vrai que la peur d’une doctrine peut aussi s’accompagner du mépris ou de la haine envers cette doctrine, cela n’implique pas nécessairement la haine ou le mépris envers les adeptes de cette doctrine, qu’on peut à la rigueur, considérer comme victimes de cette doctrine, comme des Allemands ont été victimes du nazisme. Si le suffixe « phobe ou phobie » exprime la peur, on n’a pas encore de suffixe pour exprimer la haine ou le mépris. Si nos politiques tiennent à ces chartes, ils devraient alors énoncer clairement qu’ils permettent au citoyen de craindre une doctrine mais leur interdisent de mépriser ou haïr systématiquement ceux qui la pratiquent, car leur degré de radicalisation, donc de pratique, va de 0% pour le non pratiquant (qui ne lit ni n’applique aucun des préceptes du Coran) à 100% pour le djihadiste terroriste (qui applique littéralement et intégralement les commandements du Coran).
Aussi longtemps que la langue française décrira la phobie comme une peur, justifiée ou non, peut-on accorder à mes concitoyens le droit d’être islamophobes?
Il y a le préfixe miso pour exprimer la haine, comme dans misogyne. On pourrait dire misislam, ça sonne un peu bizarre.
Surtout qu’il y a le mot ISIS à l’intérieur.
Je suis islamophobe
Droit consentis! Reynaldo, tu devras te porter garant des agissements des islamophobes, je te suggère fortement de former une confrérie islamophobique, je te laisserai le champ libre pour chiffré le degré de radicalisation de l’organisation. Bonne continuation…
Archange Grabriel
Tel qu’illustré par votre caricature, la Gauche, ainsi que des intellos, en France et ailleurs, veulent prévenir à tout prix des “AMALGAMES”.
J’ai reçu le courriel ci-après de quelqu’un qui se penche sur les faits concernant les attenants en France.
Si, par définition, un amalgame est un mélange d’éléments hétérogènes, alors ce courriel ne commettrait pas ce méfait inacceptable, car les éléments (Les auteurs d’attentats en France depuis 20 ans.) seraient très homogènes ici.
DÉBUT DE CITATION :
Il y a des évidences que l’on ne pourra pas nier mais qu’il est utile de préciser !!!!!!!!!!!
En France …
Les Portugais sont venus par millions
Les Espagnols sont venus par millions
Les Italiens sont venus par millions
Les Polonais sont venus par millions
Les Arméniens sont venus par millions
Les Juifs sont venus par millions
Rappelez-moi s’il vous plait combien il y a eu de terroristes
Parmi eux ou parmi leurs descendants ?
Rappelez-moi quand un Polonais a tiré sur des enfants ?
Des Espagnols ont-ils massacrés gratuitement des militaires non armés ?
Qui parmi les Italiens s’est fait sauter au milieu de passants ?
Combien de Portugais ont tirés sur des adolescents pendant un concert ?
Dites-moi s’il vous plait où et quand un Arménien a tiré sur des restaurants ?
Combien de Juifs ont tiré sur un enfant au cri de « Moïse est grand » ?
Alors, qu’est-ce qui cloche ?
Constatons plutôt : Pas d’italien, pas d’espagnol, pas de portugais, pas de Suisse, pas de Belge, pas de juif, pas de Grec, pas d’allemand, pas d’autrichien, etc…
Pas d’européens donc !
Les auteurs d’attentats en France depuis 20 ans : Que des “Français” !
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Khaled Kelkal 1995 – Boualem Bonsai 1995 – Karim Boussa 1995 – Abdelkader Bouhadjar 1995
– Abdelkader Mameri 1995 – Main Ait Ali Belkacem 1995 – Nasserine Slimani 1995 – Rachid Ramda 1995 – Safe Bourada 1995 – Mohamed Merah 2012 – Abdelkarim Dekhar 2013 – Mehdi Nemmouche 2014 – Bilal Nzohabonayo 2014 – Chérif Kouachi 2015 – Said Kouachi 2015 – Amedy Coulibaly 2015 – Sid Ahmed Ghlam 2015 – Yassin Salhi 2015 – Ayoub El-Khazzani 2015 – Ahmad Al Mohammad 2015 – Samy Amimour 2015 – Omar Ismaïl Mostefaï 2015 – Salah Abdeslam 2015 – Brahim Abdeslam 2015 – Bilal Hadfi 2015
> > > > >> > > > >
Mais attention!
Pas d’amalgame !
> > Juste un constat !
FIN DE CITATION.
Ça fait longtemps que le manque de suffixe signifiant « haine » me dérange sérieusement, parce que je me disais, histoire de garder ma fierté : je n’ai pas peur des islamistes, je ne suis donc pas islamophobe, mais je les haïs en sacre, par exemple.
Après mûre réflexion, le suffixe « hâtre » (en relation avec hatred en anglais) m’a semblé un suffixe petit-peuple pas trop compliqué.
Ça donnerait qqchose comme: islamohâtre, homohâtre, xénohâtre, etc
pas mal, sauf que… on peut confondre avec le suffixe « âtre » comme dans bellâtre, blanchâtre, rougeâtre etc… qui signifie un peu, pas tout-à-fait. Et je ne pense pas que tu ne détestes l’islam , une doctrine qui ordonne à ses adeptes de te tuer et de frapper leurs femmes, que « à peu, ou pas tout-à-fait ». Il faut soumettre le problème à l’Académie française, la seule autorité en langue française. Je lance néanmoins un appel à ceux qui ont fait du latin ou du grec dans leurs études classiques.
Parlant de l’Académie française, ça me rappelle une situation absurde que j’ai personnellement vécu avec l’Office Québécois de la Langue Française (OQLF), qui je crois n’existe plus (ou du moins je l’espère).
Un confrère me disait que l’abréviation française d’avenue n’était pas Ave mais av..
Comme je croyais que cela avait été changé par les péquistes (et je ne le sais toujours pas), j’appelle l’OQLF, et leur demande le pourquoi de ce changement.
La Dame me répond, confuse et l’air embêtée, que c’est pour éviter la confusion entre les deux. Je réfléchis quelques instants et lui demande. En somme vous me dites que c’est pour éviter de confondre Ave en anglais avec Ave en français? Elle me répond queOui!
Est-ce moi qui n’ai rien compris ou quoi?
Honte sur moi! J’aurais pu, par mégarde, écrire Ave en anglais plutôt que Ave en français.
Et tu veux en référer à l’Académie française, pour qu’elle te trouve un suffixe, auquel ilsn’ont même pas encore songé?
Tu n’est pas sérieux?
J’ai déjà consulté tous la liste de tous les suffixes latins et grecs, et n’ai rien trouvé.
il y a le préfixe mis ou miso comme dans misanthrope ou misogyne.. donc mislamique ou misislamique ?
Le propos concernait les suffixes.
Ça a pris 30 à la langue française pour trouver un terme français pour désigner un bulldozer.
C’est y pas ridicule!
Monsieur Larouche,
Par la force législative de l’Émir Couillard : Vous n’avez pas le droit de haïr votre concitoyen, même s’il s’avérait qu’il s’était introduit chez vous pour vous faire mal.
Mais vous pouvez le mépriser au superlatif : le honnir.
Ainsi, par rapport à ce Sarrazin qui vous hérisse, vous deviendriez un “islamohonne”.
Celui qui honnit le débonnaire docteur deviendrait quoi ? Un couillardohonne ?