Le Coran contient des prescriptions précises à l’adresse de la femme en matière de décence et de pudeur. Sourate XXIV, 31 : « Dis aux croyantes qu’elles baissent leurs regards, et qu’elles gardent leur chasteté, et qu’elles ne montrent de leurs parures que ce qui en paraît, et qu’elles rabattent leur voile sur leur poitrine. » Il spécifie aussi les circonstances dans lesquelles la femme n’a pas à être voilée : devant ses proches parents. Il permet aussi la polygamie ainsi que les châtiments corporels conjugaux. Sourate IV, 3 : « Et si vous craignez de n’être pas exacts envers les orphelins, eh bien prenez des épouses par deux, par trois, par quatre parmi les femmes qui vous plaisent. » Sourate IV, 34 : « Celles dont vous craignez l’indocilité, admonestez-les ! Reléguez-les dans les lieux où elles couchent ! Frappez-les ! »
Ces sourates sont non équivoques, la femme est soumise à l’homme et elle doit porter le voile. Les prescriptions du Coran sont donc plus souvent favorables à l’homme qu’à la femme. Le Coran précise cependant dans quelles circonstances la femme peut ne pas porter le voile : devant d’autres femmes en général, les membres de sa famille proche (son mari, son père, le père de son mari, ses fils, ses frères, ses neveux, ses esclaves), et enfin devant les garçons impubères.
Dans les pays occidentaux, l’égalité entre l’homme et la femme est garantie par le droit. Mais en pays musulmans, l’inégalité entre hommes et femmes a été confirmée par les pratiques sociales et entérinée par la loi. Si la chrétienté est une religion en soi, le judaïsme est une religion et un peuple, tandis que l’islam est une religion et une loi (la charia). On peut comprendre alors pourquoi certaines communautés musulmanes installées en occident, désirent tant implanter cette charia qui accompagne et précise davantage les prescriptions du Coran.
Le voile est donc bien plus qu’un simple symbole religieux, comme semble le croire naïvement une majorité d’occidentaux. La femme qui le porte vous dit : 1- « Je suis soumise à l’homme » et 2- « Tu es un homme qui n’est pas mon mari, et je dois donc cacher ma chevelure, mon cou et mon visage, afin de ne pas exciter ta concupiscence. » Il est évident que ce double message est inacceptable dans toute société occidentale moderne et civilisée. Que faire alors? À défaut de proposer une loi pour interdire le voile, – ce serait discriminatoire et ses propagandistes seraient vite accusés d’islamophobie – on préfère hypocritement considérer que toutes les religions sont pareilles, il n’y en a aucune plus menaçante que les autres, et on interdira donc le port de tout symbole religieux ostensible dans l’espace public.
Je n’ai pas besoin de loi qui décide pour moi des symboles, religieux ou autres (la svastika par exemple) , présents dans l’espace public et qui sont offensants. Le hidjab, le tchador, le foulard islamique sont donc des symboles religieux qui m’offensent, à cause du message qu’ils colportent. Si je respecte ce voile en pays islamique (j’ai fait plus d’une vingtaine de séjours en Iran, Syrie, Liban, Jordanie, Libye, Yémen, Égypte) je ne l’accepte pas dans mon pays. J’ai donc déjà expliqué poliment à une femme voilée, en quoi son voile me heurtait et que si elle voulait communiquer avec moi, elle devait le retirer. Je lui ai dit que je voulais voir sa chevelure et que contrairement aux hommes du pays qu’elle avait quitté pour un pays plus moderne et plus civilisé, je freinerais les instincts primitifs qui pourraient me porter à la convoiter.
Imaginez la scène suivante dans une garderie ou une maternelle. Fatima l’éducatrice, porte le foulard islamique classique qui couvre à la fois ses cheveux, les côtés de son visage et son cou. La petite Isabelle, 5 ans, lui demande « pourquoi tu portes ça ? ». Fatima : « parce que je suis de religion musulmane ». Isabelle : « ton mari, est-il musulman aussi ? », Fatima : « Bien sûr que oui! ». Isabelle : « alors il porte ça aussi ? ».
En mars 2004, je visitais le Yémen avec un petit groupe de Français. Nous campions au bord de la mer d’Arabie et avions fait un feu, avant de gagner nos sacs de couchage. La conversation dériva vers l’islam et sur la loi interdisant le port de signes religieux ostensibles à l’école, laquelle entrerait en vigueur dans toute la France quelques mois plus tard. Je demandai alors à Brigitte, une enseignante dans un lycée parisien, comment elle allait gérer la taille des croix en or que portent souvent les écolières. « Ce sera la taille prescrite par les bijoutiers » me répondit-elle. Vous pouvez imaginer dans chaque cour de récréation, une enseignante « préposée à la taille des signes religieux » munie d’une règle, afin de mesurer et de consigner le degré d’ostentation représenté par ces inoffensives et minuscules croix dorées pendant au cou des fillettes chrétiennes. Cette loi concernait plus de 12,1 millions d’élèves du primaire et du secondaire. L’ Éducation nationale a recensé 639 incidents à la rentrée 2004-2005 (2 grandes croix, 11 turbans sikhs et 626 voiles islamiques!). 496 élèves ont accepté de retirer le signe religieux; 71 se sont inscrits au Centre national d’éducation à distance et 72 sont entrés dans des écoles privées ou ont quitté le système scolaire, soit de leur propre choix, soit à la suite d’une exclusion (on a prononcé 44 exclusions).
Il semble qu’en occident, le port du voile est volontaire. C’est un code social et vestimentaire que les filles choisissent afin de se différencier des autres, mais c’est aussi une affirmation de chasteté, de séparation : « vous ne devez pas me voir et essayer de me séduire . » C’est aussi parfois une concession faite au père : « Je vais à l’école, je prends le métro, je vais au centre d’achat, mais je ne déshonore pas ma famille. » Mais ce choix n’est pas toujours volontaire; il reste toujours la contrainte exercée par les parents et l’influence de l’idéologie islamiste, qui réprouve l’affranchissement des filles ou leur impudeur en leur imposant ces normes vestimentaires.
Le Québec pas plus que le Canada ne semble avoir tiré de leçon du bilan de l’application de cette loi française. Ces signes religieux inoffensifs que sont la kippa, le turban, le kirpan et le crucifix ont été sacrifiés en vrac avec le voile islamique, sur l’autel de l’hypocrisie et de la rectitude politique. Quel politique aura le courage d’identifier, avec d’autres rares symboles comme la svastika, ce foulard islamique comme le seul signe religieux ou politique, inacceptable dans toute civilisation occidentale moderne et évoluée ? Préférera-t-on faire comme les Français et jeter le bébé avec l’eau du bain ? Et plus sérieusement encore, après l’adoption d’une loi 59, québécoise ou canadienne, aurais-je encore le droit d’écrire ce texte?
*Sur la photo, je visite un Yéménite avec sa mère, ses deux femmes et ses quatre enfants.
C’est donc une belle religion d’amour, de compassion ! l’humanité fait des pas de géants …. écrase tot sur son passage ……
Les personnes comme M. Mulcair, Trudeau, Couillard, les Inclusifs, CAIR Canada, les Frères Musulmans, etc..qui incitent au port du voile ou en revendiquent le port font la promotion de la Charia et du viol des libertés garanties aux femmes par nos lois et notre Constitution qui est basée sur la Convention des Droits de l’homme. C’est une attaque directe des valeurs démocratiques de notre société démocratique et donc un trouble manifeste à l’ordre public.
Le foulard islamique est un signe ostentatoire d’appartenance à une religion.
(Son port est donc conforme à la déclaration universelle des droits de l’Homme)
FAUX; Le port du foulard islamique est une prescription de la Charia, il correspond à un interdit fait à la femme de montrer sa nudité. Dans la loi islamique la femme ne peut découvrir que son visage et la paume de ses mains le reste doit être caché sous des vêtements qui ne doivent être ni une parure, ni révéler les formes, ni ressembler aux vêtements des incroyants, ni être parfumés; en cas de violation de ces interdits la femme peut être considérée comme adultère avec les conséquences qu’on connaît (flagellation ou lapidation).
Le port du foulard est donc un interdit doublement discriminatoire:
– Sexuel car il n’est imposé qu’aux femmes.
– Religieux, car le porter indique l’appartenance à une communauté qui se prétend meilleure que le reste de l’humanité. Selon l’idéologie islamique les non musulmans sont « impurs » au même titre que les chiens, les porcs et les excréments.
Cette obligation islamique constitue une violation des droits constitutionnels des citoyennes forcées ou lourdement incitées à le porter, et une injure discriminatoire envers celles qui ne le portent pas.
Les personnes qui incitent au port du voile ou en revendiquent le port font la promotion de la Charia et du viol des libertés garanties aux femmes par nos lois et notre Constitution. C’est une attaque directe des valeurs démocratiques de notre société démocratique et donc un trouble manifeste à l’ordre public…. Source; http://verite-valeurs-democratie.over-blog.com/pages/Boite_a_outils_ideologique-1455475.html
On est loin de nos féministes qui brulaient leur soutiens gorges et qui exigaient l`égalité homme femme.
Celle ci sont devenus muettes vis a vis les exigences du coran ou de l`islam.
L’attitude des féministes est incroyable…Inacceptable. Elles détruisent présentement, 50 ans d’efforts!
Au lieu de continuer leurs luttes futiles contre les hommes d’occident, imaginez si toutes les féministes d’occident s’unissaient pour convaincre les musulmanes de sortir de leur torpeur, s’affirmer et imposer aux hommes musulmans leur nouvelle loi de l’égalité homme vs femme ! La moitié des musulmans sont des femmes.
Des fois ça vaut la peine de repasser certaines entrevues. Entre autre celle de l’ineffable Anne-Marie Dussault (AMD) avec Marine LePen:
LePen a entre autre (malgré les interférences stupides de AMD) dit clairement ce qui nous attend…Regardez la France!
j ai enregistré cette entrevue , que je passe aux amis européens qui viennent chez-moi. Ce sera un classique qui fera partie de l album du centenaire de Rad-Can..
Je n’ai jamais vu, dans les 50 dernières années, à Radio-Canada, un(e) journaliste se faire PLANTER de cette manière!
M. Robert,
Il y eut bien un précédent mémorable.
Jadis, le P. M. Trudeau (le vrai, pas le saltimbanque) avait renvoyé Mme Madeleine Poulin à sa niche de journaliste mal préparée (autrement appelée : la maison de Radio Canada).
Mais, vous avez raison, Mme Le Pen avait bien exploité les lacunes du journalisme par approximation, radio-canadien.
C’est un peu hors sujet mais, ça vaut la peine:
L’entrevue de Marine LePen avec Dussault va devenir presque une référence des platitudes de Rad-Can. Jeff Fillion a aussi fait une excellente entrevue avec Madame LePen, le lendemain. Celle-ci nous apprend, entre autre, que Dussault a essayé d’empêcher la diffusion de son entrevue poche. Fillion a posé les bonnes questions:
Pénible de voir cette femme (Anne-Marie) empêtrée dans son discours approximatif de gauche. Cette maudite gauche qui nous emmerde tous. Pourtant, nous n’avions pas affaire à une néophyte? Elle doit surement être syndiquée puisqu’elle est toujours là!!!
Pourquoi pensez-vous que Radio Canada devait se départir de services de Mme Dussault ?
Elle fait exactement ce que son entreprise médiocrate lui demande : de l’ingénierie sociale gauchisante et niaise, administrée à un public amorphe et peu exigeant.
Votre animatrice préférée a une formation en droit, Mme Le Pen aussi, par ailleurs.
En partant, Mme Dussault, habituée à la facilité, était désavantagée face à quelqu’un rompu au débat contradictoire. De plus, la possession tranquille de la vérité SSS (Socialiste, syndicaliste et séparatiste) radio-canadienne avait permis à l’équipe d’ICI de paresser, comme d’habitude.
En regardant la chaîne TV5 de temps en temps, il est facile de constater que les élites françaises maîtrisent l’art du débat autrement mieux que les nôtres.
C’est la faute des anglais, sans doute …
« En regardant la chaîne TV5 de temps en temps, il est facile de constater que les élites françaises maîtrisent l’art du débat autrement mieux que les nôtres. » Tout est dit .