par Laurent Dupont (membre du Collectif des climato-réalistes)
En prévision de la COP 21, les médias, gouvernants et ONG ont repris avec une ardeur renouvelée, à grands renforts de projections délirantes, un discours millénariste pour décrire les conséquences inéluctables et cataclysmiques d’une montée des températures « si on ne fait rien ». Car tous y ont un intérêt vital ! Les gouvernants pour afficher quelques résultats dans un domaine faisant a priori consensus, sauver la planète, ce qui est de nature à redorer le blason d’un président en apnée dans les abimes sondagiers. Avec l’espoir fou que cette révolution verte génère des emplois par millions, ce que traduit bien le premier objectif de la loi de transition énergétique « favoriser une économie compétitive et riche en emplois ». De toute façon, pour créer des emplois, il n’y a pas de plan B. Les ONG, y voient enfin l’occasion de renverser ce vieux modèle productiviste et consumériste pour faire éclore un monde plus juste, plus égalitaire, bref, les vieilles lunes marxistes. Les institutions internationales, elles, y décèlent l’opportunité d’aboutir à la formation d’un embryon de gouvernement mondial leur permettant enfin de peser de tout leur poids et de s’affranchir de tous ces peuples et gouvernements qui freinent la bonne marche libérale du monde. Des intérêts très divergents donc, mais avec un objectif commun, la réduction du CO2, à tout prix. Car tout ce discours de peur n’a qu’un seul but : mettre les peuples en condition pour accepter ce passage obligé, et accessoirement d’ouvrir tout grand leurs poches. Car cette « transition » a un coût, immense ! C’est la bourse (au carbone) ou la vie. Après le pilonnage de l’artillerie médiatique, c’est donc maintenant la charge des fantassins fiscaux qui sonne. Et avec l’imagination fertile qu’on leur connait, l’addition va être particulièrement salée.
Dans un premier temps, les pays les plus riches doivent trouver les 100 milliards de dollars promis aux pays les plus pauvres pour faire face au dérèglement climatique. Ces 100 milliards correspondent au montant mythique sorti du chapeau des négociateurs en toute fin de conférence de Copenhague pour échapper au désastre diplomatique qui s’annonçait. Le Journalderéférence retrace, dans une avalanche de chiffres, toute la gymnastique financière à laquelle l’OCDE a dû se livrer pour tenter d’estimer la somme déjà versée depuis cette date. Car si, pour ce beau monde, il est particulièrement aisé de mesurer la température de la planète à 0,1°C près sur l’ensemble du globe, comptabiliser les transactions financières s’avère une épreuve quasiment insurmontable. Après de savants calculs, c’est pour l’instant 61,8 milliards de dollars de financements climat nord-sud en 2014 qui auraient été réalisés. Le mieux placé pour livrer une synthèse claire et précise de ces chiffres était Michel Sapin, vieux briscard du noyage de poissons, qui en a connu d’autres après quelques années d’annonces mensuelles du chômage en France. Il a donc synthétisé ces résultats dans une formule susceptible d’embrumer les esprits les plus lucides :
Le chiffre ne fait pas fuir ceux qui ont besoin de ces financements et n’ont donc pas de raison de se désespérer… Il ne fait pas fuir non plus ceux qui vont avoir à augmenter leurs efforts, puisque l’écart entre 61,8 et 100 milliards, d’ici à 2020, n’est pas hors de portée.
Nous voilà donc rassurés : le petit delta financier de 38 milliards à trouver n’est pas hors de portée ! Et tant mieux, car pour 100 milliards, aujourd’hui, t’as plus rien. Ce que confirme benoitement le Journalderéférence « Que représentent 100 milliards face à l’immensité du chantier de la lutte contre le réchauffement climatique ? » Un « négociateur chevronné » penche effectivement pour un autre ordre de grandeur : « c’est presque une distraction, il faut réorienter des milliers de milliards d’investissements ». Ce que confirme l’ONU, avec des coûts d’adaptation estimés pour l’ensemble des pays en voie de développement compris « entre 250 et 500 milliards par an à l’horizon 2050 ».
Dans ce passionnant match à la surenchère, c’est finalement Les Échos qui emportent haut la main le trophée : « Les économistes ne se risquent plus à donner des chiffres mais jugent le coût potentiellement infini ». Encore une belle leçon des économistes aux climatologues, qui jouent, eux, petits bras pour chiffrer l’augmentation des températures à l’horizon 2100. L’infini, ça a de la gueule, non ?
Cependant, il ne faut pas accabler les économistes. Car on comprend que chiffrer les prédictions de Jean-Marc Jancovici, un des papes auto-proclamés de l’énergie, s’avère une tâche ardue, de nature à rebuter les âmes sensibles :
Imaginez un monde où 30 % de l’humanité aurait succombé par maladie d’ici à 2089. Un monde où la moitié du globe serait devenue un désert en 2080. Un monde où le Gulf Stream aurait disparu en 2120. Tous ces événements sont possibles dans le cadre du réchauffement en cours.
Pour sa part, en ce qui concerne le fond de 100 Milliards, le Figaro ne s’inquiète pas et annonce la mise en place de « financements innovants ». En fait d’innovation, revoilà le serpent de mer de la taxe sur les transactions financières, qui n’a toujours pas été mise en place en Europe malgré des annonces récurrentes. Du coup, nos sénateurs suggèrent une piste là encore particulièrement innovante : la taxation du carburant des transports aériens et maritimes. Ce n’est au passage pas une idée très charitable pour les dirigeants d’Air France, qui risquent de ne plus sortir torse nu de leurs négociations syndicales, mais en slip.
La sénatrice Fabienne Keller a donc compris tout l’enjeu de la COP21, prévue par beaucoup comme une formidable machine à faire accepter de nouvelles taxes :
La conférence de Paris est l’occasion unique d’en faire approuver le principe. Même s’il ne s’agit que d’une taxe de quelque dixième de point sur le prix du carburant.
Ayant acté le principe de cette nouvelle manne financière, nos élus, jamais à court d’idées, en trouvent une tout aussi vite pour la dépenser : jugeant insuffisante la contribution nationale en faveur des pays pauvres pays en voie de développement pays émergents Pays les Moins Avancés (PMA), ils souhaitent une augmentation substantielle de l’enveloppe pour lesdits PMA. Et ils en profitent pour déplorer au passage que les engagements climats de la France se fassent sous forme de prêts et non pas de dons comme le pratique l’Allemagne.
Mais nos sénateurs ne sont pas les seuls à phosphorer sur de nouvelles taxes. Le Parisien nous apprend ainsi que, pour Christine Lagarde, présidente du FMI, « C’est simplement le bon moment pour introduire une taxe carbone », qui constituerait « un matelas de sécurité » pour « les ministres des finances [qui] cherchent des sources de revenus ». Elle affiche au passage sa préférence pour une taxe carbone par rapport au système concurrent d’un marché carbone.
Pas question pour la France d’afficher une préférence de ce type : enfants gâtés, nous bénéficions déjà des deux dispositifs. Dans un article sobrement intitulé « taxer le CO2, une solution pour le climat et pour l’économie » , le Journalderéférence affirme qu’« une quarantaine de pays et une vingtaine de régions, provinces ou villes ont déjà mis en place ou s’apprêtent à le faire, un système de tarification du carbone » avec la précision incantatoire de circonstance : « Et cela sans nuire à la compétitivité économique des Etats ou collectivités concernés ». Cependant, les prix des quotas en Europe, ne sont que de 5 € la tonne de carbone, du fait, notamment « d’une récession économique ». Avec la reprise flamboyante que nous connaissons, il devient donc urgent d’augmenter le prix de ces quotas et à cette fin, une « réforme du marché communautaire du carbone est en cours ». Par la suite, pour éviter que les prix ne redescendent trop à cause d’une bête récession, Ségolène Royal avance une idée séduisante : pourquoi en France ne pas avancer dans le bon sens, avec un prix plancher du quota de CO2 pour le secteur électrique ?
Quant à la taxe carbone, elle répond dans notre pays au doux nom de « contribution climat énergie » et s’applique aux combustibles et carburants d’origine fossile. C’est une taxe progressive, qui va passer de 14,5 € la tonne de CO2 cette année à 56 € en 2020 et 100 € en 2030. Un discret facteur 7 inodore et sans saveur, comme le CO2, qui couplé avec l’augmentation prévue du prix des quotas devrait sans nul doute continuer à ne pas « nuire à la compétitivité » des états et entreprises.
Il ne s’agit donc plus maintenant pour les occidentaux que d’exporter les bonnes médecines qu’ils ont concoctées pour sauver la planète. La Banque mondiale préconise ainsi que « tous les pays développés et émergents s’engagent à mettre en place une tarification du carbone d’ici à 2020 ».
Du côté des PMA, on s’organise pour tenter de capter une partie de cette précieuse pluie de dollars qui s’annonce. Les Échos nous apprennent ainsi la formation du V20, constitué des 20 pays les « plus vulnérables aux changements climatiques ». On retrouve bien entendu toutes les « îles menacées d’engloutissement par la montée des eaux du fait du réchauffement climatique » (Kiribati, Maldives, Tuvalu, Vanuatu…). Ils préviennent gentiment qu’en l’absence d’une réponse globale effective, les pertes économiques annuelle dues au changement climatique pourraient excéder 400 milliards de dollars d’ici à 2030 pour les pays du V20 avec un impact surpassant de loin nos capacités locales et régionales.
Il faut donc des fonds ! Et l’ONU appelle donc à « un financement ambitieux et rapide » en leur faveur. La Banque Mondiale, qui ne veut pas être en reste, estime que ce groupe jouera un rôle important pour favoriser de plus amples investissements climatiques et mettre en place une croissance faiblement carbonée au niveau domestique et international.
Le passage par le tiroir-caisse risque donc d’être particulièrement douloureux pour le contribuable. Et on comprend donc que les grincheux et les pisse-froids qui osent remettre en cause le bien-fondé de cette « nécessaire » transition énergétique subissent un accueil des plus tièdes. Car dans ce cas, c’est tout l’édifice qui risque de s’effondrer, le business plan qui est remis en cause. Alors… qu’on se le dise : le plateau de températures global n’existe pas et n’a jamais existé, les glaces de l’antarctique ne s’étendent surtout pas, pas plus que la population d’ours blancs ne se développe ! D’ailleurs, c’est bien connu, seul les climato-sceptiques défendent des intérêts financiers…
Benoît Rittaud | 30 octobre 2015 à 5 h 00 min | Catégories: Climat | URL: http://wp.me/p526ct-v5
commentaires
Au Grand Dîner des Cons de Paris la générosité internationaliste prendra la forme merkélienne : les plus riches offriront généreusement 800 milliards aux contrées détruites par des inondations climatiques . Surtout celles où l’on survit debout sur les épaules du père grâce au schnorchel de ce dernier.
Après le repas copieux, les futés vont refiler l’addition aux cons invités. Il y en aura des très doués, dont un docteur débonnaire venant de sa cabane au Canada.
Comme personne n’aura pas assez d’argent sur lui ou dans son compte, les propriétaires sino – arabiques du restaurant pourront compter pendant très, très longtemps sur des plongeurs nombreux mais peu performants.
Cher Professeur Du Berger,
En prévision de la Réunion de la dernière chance à Paris, je voudrais partager avec vous la pièce de théâtre dont les conseillers du président Hollande s’inspirent aujourd’hui pour tenter de sortir celui-ci du tréfonds d’impopularité :
Introduction :
Vif du sujet :
J’avais vu cet épisode de “Yes, Prime Minister” sur PBS il y a de cela quelques années et chaque fois qu’un politicien bombait le torse pour sauver la planète je me disais : Sacré farceur, va !
Ce à quoi nous assisterions dans les coulisses à la “Conference of Parties” 21 à Paris, serait une copie carbone (pardon : carbo-neutre) du scénario anglais.
Merci d’offrir l’accès de votre forum à ceux qui se réservent une petite gêne dans le monde de certitude facile d’aujourd’hui.
Sincèrement,
Paul S.
NOTES :
– Transcription un peu plus complète du premier acte : http://www.tameware.com/adam/global_warming/ypm.html
– The foregoing materials are published on public forums, therefore the issue of the copyright protection is deemed to be cleared by others.
Elle est bonne…au grand diner des cons à Paris, jamais si bien dit.
http://business.financialpost.com/fp-comment/open-climate-letter-to-un-secretary-general-current-scientific-knowledge-does-not-substantiate-ban-ki-moon-assertions-on-weather-and-climate-say-125-scientists
Le souriant M. Ban semble certainement être en possession tranquille de la vérité.
L’ONU avait essayé de tous les temps d’accroître son pouvoir mondial, alors comment exclure l’intérêt direct de son secrétaire général de voir le réchauffisme internationaliste confirmer son importance ?
D’autre part, les chemins des messieurs Ban et Strong se sont croisés pendant que ce dernier était l’envoyé spécial de M. Kofi Annan sur la péninsule coréenne.
Une protégée environnementaliste de M. Strong est devenue ensuite une collaboratrice très proche de M. Ban Ki-Moon.
M. Ban n’est pas un arbitre, mais une partie prenante dans ce qui apparait comme une arnaque verte globale.
Une entente pour laquelle 195 pays signent un même document c’est rare.
il va falloir vous y faire.
Dans le fond l’entente n’est pas si contraignante dans sa forme actuelle. tout le monde va pouvoir s’adapter. Dans le fond ce sera un passage d’une société basé sur les énergies fossiles à une société aux énergies renouvelables. C’est un beau défi. Youppi
Le dogme prône une vie comme les communautés autochtone….Ce matin on parlait des besoins financier de 850 milliards par année, maintenant qu’ils ont obtenus 100 milliards par an. Nicolat Hulot a bien parler de gouvernance mondiale à l’émission on est pas couché, de son livre ou il fait mention de ne pas prendre l’avion????. Cela ressemble étrangement aux religions faites ce que je dis et non ce que je fais et amener le cash….Que pensez-vous de l’élimination du droit de propriété foncier (dont Michel Onfray s’oppose avec raison) De détruire le système capitalisme et non le néolibéralisme?
Hulot voyage autour du monde à temps plein.
Mais il le fait pour la bonne cause : Ushuaïa
Cet individu est une illustration parfaite de l’élite verte prêchant la vertu et vautrée dans le vice.
L’interdiction de voyager par avion ce sera pour les gens ordinaires, comme jadis dans l’Union soviétique.
La Gauche égalitariste avait toujours la manie de considérer certains plus égaux que les autres.
Allez, M. Jean-Luc, laissons la Science et parlons d’ingénierie.
Parlez nous d’énergies renouvelables : laquelle est votre préférée ?
Je prédis que les éoliennes vont se développer pour de petites installations en concentrant le vent sur de plus petites surfaces en étant beaucoup plus efficace que les pales.
Le solaire aussi va se développer en trouvant des moyens de réfléchir (concentrer) les rayons lumineux à moins chère.
Les moyens pour emmagasiner l’énergie électrique vont aussi s’améliorer. plusieurs cie automobile ont dans leur cartons des voiture électrique avec 300 km d’autonomie à des prix qui seront abordables d’ici 2-3 ans.
Toutes les biocombustibles vont aussi se développer énormément nous en sommes qu’aux premiers balbutiements.
Une autre énergie renouvelable c’est aussi la récupération des pertes principalement sous forme de chaleur ainsi que la conception de nouveaux bâtiments qui capte le solaire le jour sans le perdre la nuit.
La plus importante énergie renouvelable c’est notre ingéniosité à inventer des trucs plus efficaces.
L’ingénierie c’est de la science ! Vous vouliez probablement dire laissons la politique…. ?
Ce que je ne comprends pas, c’est le fait de voir tous les grands de ce monde embarquer dans cette Galère de l’environnement ! Avec l’entente de Paris, aujourd’hui toute l’humanité s’est convertie à cette nouvelle religion verte…, oui…, sauvons la planète en perdition !!! Je ne comprends pas pourquoi un homme pour qui j’ai le plus grand respect, Hubert Reeves embarque dans cette Galère du mensonge ! Dans quelques décennies, nous pourrons prouver qu’il n’y a pas de réchauffement climatique causé par l’homme…, que ces réchauffements sont Naturel. Que diront alors les défenseurs du GIEC ???
M. Chabot :
Vous connaissez sans doute le conte d’Andersen « Les habits neufs de l’empereur ».
La rectitude politique martelée depuis deux décennies rend tout le monde aveugle et nombreux puissants de ce monde s’habillent chez Andersen.
D’autres politiciens, des filous ceux-là, font comme le “Prime minister” dans la pièce de théâtre ci-haut (https://duberger.me/2015/10/30/cop21-il-faudra-passer-a-la-caisse/#comment-35469) : ils choisissent la voie d’opportunisme. Au diable le coût de la mascarade, les contribuables paieront la facture.
Je crois que notre dandy d’Ottawa fréquente le tailleur Andersen, mais le bon docteur en chef a fait le même choix que le P.M. imaginaire.
Lorsque l’enfant s’exclamera “le roi est nu” et la lucidité prévaudra, tout le monde fera semblant que rien ne s’est passé, comme pour le “Bug de l’an 2000” et on passera à d’autres choses.
M. Reeves me fait penser au professeur Tournesol : génial, mais pas tout à fait là.
Paul S, Vous êtes complètement dans ma »talle » de pensées. Je suis heureux de ne pas être le seul. Votre commentaire sur Hubert Reeves me fais du bien mais je trouve dommage qu’il se soit laisser aller à suivre des gens qu’il prend pour des écologistes véritable mais qui dans le fond agissent comme des Témoins de Jéhovah en s’inventant des contes de fin du monde pour se faire plaisir entre eux. Ils ne sont pas méchants mais naïfs comme des enfants qui croient au Père Noël. Je regardais à la télé la finale de la COP 21 et je voyais des gens qui participaient à cette réunion internationale pleurés d’émotion…, dans leurs têtes, ils sauvaient le monde ! Dans les faits ces imbéciles ne font rien pour sauver le monde mais ils ne sont pas méchants…, ils ne sont que naïfs. Pour ce qui est des taxes sur le carbones, elles ne serviront pas à grand chose. Ce qui fera la différence, ce sont les scientifiques avec leurs inventions qui permettront dans un futur proche de fabriquer des autos électriques avec une grande autonomie. Malgré tout, je me pose cette question…, pourquoi Monsieur Couillard nous dit que le gaz naturel est polluant ? J’ai toujours entendu dire que ce gaz brûlait à 100% sans émettre de déchet ????
M. Chabot :
À l’évidence l’écologie verte est plus une affaire de croyance que de science. J’ai bien dit verte, pour différencier la démarche actuelle de l’écologie véritable, une science.
Une croyance, associant plusieurs adeptes sincères, se mue éventuellement en culte religieux.
Une secte dit aux gens, souvent émotivement vulnérables, qu’ils sont différents des autres, mais qu’elle les protégera et pourvoira à leurs besoins spirituels. Plus tard, elle les persuadera qu’elle se chargera de tous leurs besoins.
C’est ainsi qu’un contrôle de plus en plus serré s’établit et le disciple, autrement un individu performant et autonome, se retrouve en état de dépendance croissante.
Dans chaque secte il y a une pyramide d’initiés, plus ou moins proches du cercle rapproché du gourou, assis au sommet.
Immanquablement, cet individu abuse de ses disciples et s’accapare leurs ressources.
Pensez à Roch Thériault, Rajneesh, révérend Jim Jones, etc..
Maintenant, observez la dégaine de certains gourous verts, dont un sévit au ministère québécois de l’environnement.
Vous avez raison, les disciples verts ordinaires ne sont pas méchants, après tout ils ne veulent que sauver la planète. Ils sont maintenant très nombreux et il sera très difficile de le déprogrammer.
Je crois que l’émotivité a pris le dessus sur la raison de M. Reeves.
Le disciple Couillard est un cas à part : il s’est gardé assez de libre arbitre pour nous taxer, pour étendre l’emprise du culte dont il fait partie et pour abuser de notre naïveté.
C’est un “wannabe” qui voudra éventuellement devenir un gourou à part entière.
Selon la doctrine verte que le P.M. propage, le gaz naturel est polluant parce qu’en brûlant, il produit du CO2.
C’est le cas de chaque hydrocarbure : une combustion complète produit du CO2 (c’est un aboutissement normal et non-pas un polluant), des vapeurs d’eau et d’autres molécules en moins grande quantité, dépendant de la sorte d’hydrocarbure.
Ce à quoi vous faites allusion, c’est les cendres : un résidu non combustible solide. Il n’y en a que des traces dans le gaz naturel, très peu dans les carburants liquides et une quantité variable, parfois importante, dans des combustibles solides (charbon, bois et autres).
Les cendres doivent être contenues dans la fournaise et elles ne sont un polluant que lorsqu’elles sont dispersées dans l’environnement sans être contrôlées. Normalement, on les enfouit.
« Ils ne sont pas méchants mais naïfs comme des enfants qui croient au Père Noël. » peut être certains mais l’enfer est pavé de gens de bonne intention. Malheureusement l’éducation manque on préfère bourré le crane de toutes sortes de niaiseries. IL serait temps que le message soit franc de la part des adeptes du CO2 car cette dite pollution n’est pas la même que pour la santé exemple. En résumé la pollution de l’air n’a jamais fait partie du dossier des GES et les écolos connaissent la pollution qu’ils provoques avec les projets du climat mais la cause est tellement importante pour eux (L’argent est là dans les ministère) tellement important que même les ministère change de nom pour ajouter dans le titre ministère environnement et changements climatique??? Le gaz est moins polluant que la combustion de solide comme bois ou charbon ou huile, pas pour la planète mais pour la santé. On a au moins accepter d’ajouter le charbon mais c’est quoi du charbon?
Un peu de “food for thought” concernant le rôle libérateur d’énergie fossile pour l’homme :
https://www.washingtonpost.com/opinions/another-false-turning-point-on-the-climate/2015/12/16/e16dbc36-a35b-11e5-9c4e-be37f66848bb_story.html
Les nostalgiques du passé pur et propre, seront priés de faire une promenade de quelques heures dans une calèche tirée par un canasson flatulent.
Ensuite, il faudra ramasser les pommes de route et des carcasses d’animaux usés à la corde.
FOND VERT = Le fond d’un TROU PERCÉ sans fond.
http://www.journaldemontreal.com/2016/01/13/largent-du-fonds-vert-gaspilles
Avec en charge, un ministre que même les sous-doués renieraient séance – tenante.