LE MUSCLE CÉRÉBRAL

Publié: 7 octobre 2015 dans Uncategorized

muscle cérébralOn sonne à ma porte et un gamin me propose de le « commanditer » pour un marathon, une course à bicyclette ou une marche afin de vaincre une maladie. Je jette alors un coup d’oeil dans la rue, pour voir si l’auto de ses parents est là. Je souscris volontiers s’il n’y a pas d’auto, histoire de m’assurer de la cohérence entre les « babines et les bottines » du gamin. Il est étrange, surtout dans le monde scolaire, qu’on se limite à des épreuves physiques comme formule de commandites pour ces causes, toutes plus nobles les unes que les autres.

Le sport et la performance physique sont des archétypes de toutes les époques et cultures. Du pain et des jeux! disait Juvénal. Nos médias nous inondent quotidiennement de nouvelles sportives. On veut augmenter la part du sport et de l’exercice physique dans les programmes scolaires. Combien de fois ais-je entendu « un ti-gars, faut que ça bouge » même de la part d’enseignants et de directeurs d’école, afin de justifier le sport à l’école? C’est un sujet sur lequel je reviendrai.

La performance physique ou sportive de l’être humain ne m’a jamais impressionné. En safari, j’ai vu au moins une vingtaine d’espèces d’antilopes qui faisaient devant la Landrover, des bonds prodigieux dont l’humain est incapable. Et elles avaient en plus un grâce qui fait défaut aux humains. Un hockeyeur qui veut entrer une rondelle de caoutchouc dans un filet est moins habile et moins spectaculaire en réflexes et stratégie, que le félin qui poursuit et attrape sa proie. Par contre une gazelle ne pourra jamais composer une symphonie, ni écrire un poème.

Je déplore la dévalorisation de l’effort et de la performance intellectuels dans notre société moderne au profit de ceux physiques. Des prix Nobel sont en ce moment décernés. Quelle couverture les médias y accordent-ils? Des scientifiques de haut calibre, des médecins et chercheurs, qui consacrent leur vie au mieux-être de leurs concitoyens et à la production de nouvelles connaissances, sont moins appréciés – et moins payés!- par leurs concitoyens, que les champions de la Ligue nationale de hockey. Personne ne les connaît, à moins qu’ils ne se distinguent un jour en décrochant un Prix Nobel.

Celui qui ose se démarquer par ses performances scolaires est souvent traité de nerd par ses camarades, tandis qu’on glorifiera le champion sportif de la classe. Des universités américaines sont réputées davantage pour leur équipe de football que pour leur qualité académique. Il est temps de redonner à la performance intellectuelle une importance au moins égale à celle sportive. On pourrait peut-être commencer par tenter d’en convaincre les parents et les enseignants. Pourquoi le gamin qui sonne à ma porte ne me demanderait-il pas plutôt de le commanditer pour une dictée, ou un concours de culture générale?

commentaires
  1. Gilles Lemieux dit :

    Bien d’adon ton blogue. Hui, je refusais d’acheter du chocolat à un élève qui voulait financer un voyage sportif. Je lui ai demandé gentiment de dire à ses parents, qui l’attendaient dans la voiture, que je ne mangeais pas de chocolat enrichi au sucre et au lactose, que ça faisait tomber les dents et qu’il devrait plutôt vendre des pommes. Il m’a regardé d’un air béat…

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  2. Normand Renaud dit :

    Super billet Reynald! Je suis toujours un peu incommodé de la manie qu’on a d’idolâtrer les athlètes sportifs a un niveau souvent « indécent »…j’aime le sport en général mais faut relativiser,il y a définitivement une nécessité d’intéresser nos générations futures aux sciences,a la recherche,a la littérature,a la lecture,a la compréhension,a la réflexion,la création, etc….

  3. James C. dit :

    Un instant, monsieur Du Berger. J’espère que vous ne discréditez pas l’activité physique en général.

    Le dicton « Mens sana in corpore sano» est de plus en plus de mise aujourd’hui, même s’il n’est pas appliqué. Le sport donne une discipline mentale et physique. Oui les garçons doivent bouger, les filles aussi. Tout le monde doit bouger. Sans ça, c’est les maladies dégénératives qui guettent l’humain: diabète, hypertension, arthrose, obésité. Et j’en passe. Je vais au gym régulièrement et je vois des jeunes qui s’entrainent. Ils sont clames, polis, à leur affaire. Tout le contraire de jeunes qui font les manchettes.

    Les gazelles sont génétiquement formées pour échapper à leurs prédateurs. Celles qui restent sont les plus fortes. Que penser de la puce, qui par son bond, équivaut à un saut en hauteur de plus de 9 mètres pour un humain. Elle est faite pour ça. Pas l’humain. L’humain est en train de s’autodétruire par manque d’activité physique. Nos ancêtres bougeaient pour survivre. Aujourd’hui le cellulaire fait juste mourir à petit feu. Les jeunes, garçons et filles, doivent bouger pour se former un cœur qui durera toute la vie.

    J’ai de l’admiration pour les athlète professionnels, hockey, football (avec des réserves), soccer. Les athlètes olympiques aussi je les admire. Des années d’entrainement pour arriver à leur but. Je sais qu’ils sont adulés à outrance, mais c’est Juvenal, je crois, qui disait : «Panem et circences» pour faire la satyre des jeux romains. Disons que c’est encore la même chose. Les jeux seront toujours critiqués par certains. Mais les jeux sont indispensables.

    Je suis peut-être naïf, mais lorsqu’un jeune sonne à ma porte pour me vendre du chocolat pour une activité sportive, j’ai tendance à le croire.

    • Reynald Du Berger dit :

      Merci pour cet intéressant commentaire James. Je ne discrédite pas le sport. Je déplore cependant qu’on lui donne plus d’importance qu’à la performance intellectuelle. Je suis beaucoup plus inquiet en 2015 de voir tous ces garçons qui décrochent de l’école mais pas du tout inquiet du décrochage sportif. Dans les coffres d’auto des papas du samedi matin, combien de poches de hockey et combien de violons? Question d’équilibre. https://duberger.me/2010/09/15/du-pain-et-des-jeux/

      • James C. dit :

        J’admire le mécénat de gens fortunés pour les arts. Je remarque, au réseau PBS, que les subventions viennent souvent de familles d’origine juives fortunées. Ceux qui aiment l’opéra et qui ne peuvent pas se payer un  »live » du Met , ou de l’Opéra de Montréal, peuvent aller dans des cinémas près de chez eux, pour un peu plus cher qu’un billet de cinéma, pour du directe du Met en HD. Et c’est plus vrai que vrai sur grand écran.

        Souvent, ce sont les parents qui voient leur enfant millionnaire du sport, au détriment de celui-ci. L’enfant doit choisir sa préférence. S’il veut apprendre la musique, s’il veut jouer au hockey, c’est lui qui doit choisir. Les parents choisissent sans consulter véritablement l’enfant. Mais que fait-on des familles qui n’ont les moyens pour ni un ni l’autre? L’école doit pourvoir. Elle est la fondation de la société. Une société doit être instruite pour progresser. Ceux qui vont dans les programmes sports-études doivent réussir leurs études pour faire leur sport. Il devrait y avoir un programme arts-études aussi, disponible partout. Mais c’est une utopie. Ces programmes n’existent que dans peu d’écoles, dont l’école Edouard-Montpetit à la CSDM. Mais on entend que les mots austérité et compression. Des écoles sont en décrépitude. Où vont aller les priorités?

    • Reynald Du Berger dit :

      « J’ai de l’admiration pour les athlète professionnels, hockey, football (avec des réserves), soccer. Les athlètes olympiques aussi je les admire. Des années d’entrainement pour arriver à leur but. »

      Quelqu’un désire se ronger les ongles d’orteils. Pour atteindre ce but, il lui faudra probablement des années d’entraînement, à plusieurs heures par jour, de la discipline pour atteindre et maintenir le poids nécessaire, et peu à peu, à force de persévérance et d’acharnement, ses membres s’assoupliront, ses articulations s’étireront pour que finalement, au bout de plusieurs années de cet « entraînement », il y parvienne enfin et il se produira alors sur une scène. Est-ce vraiment admirable? Plusieurs animaux y parviennent sans « entraînement ».

  4. Paul S. dit :

    Si ce n’étaient que des champions de la LNH qui étaient mieux payés que des scientifiques de haut calibre ..
    N’importe quel “plombier” de la Ligue l’est aussi et par une très forte marge.

    Les sociétés occidentales ont complètement évacué le concept de la contribution TANGIBLE d’un individu à la communauté au profit de divertissement (sportif ou de scène “légère”) ne nécessitant aucun effort d’appréhension du spectateur.

    Pensez-vous que la défunte Charte des Valeurs du PQ allait inclure l’incitation à l’effort d’apprentissage et qu’elle valorisait le travail en général ?
    Apparemment, ces valeurs sont toujours retenues par des pays “émergeants” en Asie, pendant que l’Occident a opté pour la facilité.

    • James C. dit :

      Le salaire d’un athlète professionnel est offert par le propriétaire du club. Les gars serait con de le refuser. Les jeux sont importants pour divertir le peuple.

      Ce qui me chicotte c’est de voir les bonnes âmes chialer sur ça. Les stades sont pleins, les concessions font des affaires d’or, les proprios font des tonnes d’argent, et les athlètes sont devenus des PME, et paient des taxes et impôts. Tout le monde en a pour lui-même. Dites vous que personne n’est forcé à remplir les gradins ou acheter des chandails de joueurs, ou des hot-dogs à 10$. Tout ça est volontaire. Les salaires des docteurs et des professeurs sont payés à même nos impôts et taxes. C’est obligatoire, on n’y échappe pas, mails il en faut des docteurs et des professeurs. Les sports professionnels sont du divertissement. Il y a aussi les commerces environnants qui font de l’argent et paient des taxes et des impôts. Donc, les retombées sont excellentes pour la société.

      Je ne dis pas qu’un joueur de hockey mérite des millions à pousser sur le puck, mais il le négocie et on le lui offre et il serais bien fou de refuser.

      Quant aux scientifiques de haut calibre, la plupart sont payés soit par des subventions gouvernementales, soit par des commandites de grosses compagnies. Les universités, l’endroit où travaillent la plupart de ces scientifiques, reçoivent aussi des commandites de grosses compagnies en plus des subventions gouvernementales et de nos impôts et taxes. Est-ce équitable? C’est selon le point de vu. Mais je suis certain qu’ils en vivent très bien. Le médecin, le préposé aux malades, les infirmières aussi sont payés par nos impôts et taxes, et ils sont indispensables. Même le préposé à l’entretien est très important, indispensable lui aussi.

      Les arts sont aussi indispensables à la société. Mais combien d’artistes en vivent confortablement? Très peu. Pourtant ils reçoivent presque tous des subventions à même nos taxes et impôts, eux aussi.

      Les jeux, la santé, l’éducation, les arts et la science sont des choix de société qu’on le veuille ou non.

      Bon…je sais que je en faire sursauter plusieurs.

      • Paul S. dit :

        Vous avez absolument raison M. James : nous faisons des choix de société et nous devrons vivre avec.

        Ces choix sont fonction de valeurs en cours : nous préférons le rôle de la cigale et la fourmi sera mise à contribution par le sacro-saint partage de la richesse.

        Par ailleurs, vous mettez en opposition le traitement royal, librement consenti par le privé aux plombiers de la LNH, aux émoluments des scientifiques, docteurs, etc.., supportés par les impôts.
        Soit.
        Mais que dire de centaines de millions d’argent public engloutis dans des stades construits un peu partout sur l’ordre de l’Empereur Bettman ?
        De demandes d’argent dirigées vers la Caisse de dépôt par notre futur Cheuf PFK et d’exemptions de taxes que lui consentira son employé Labeaume ?
        Indirectement, l’argent public supporte(ra) les salaires excessifs versés par le secteur privé aux plombiers.

        Le jovial Dr. Couillard avait déclaré récemment qu’il fallait du courage au PM Charest pour détourner des fonds publics vers le Colisée, donné en cadeau à PFK.
        C’était plutôt du culot, mais en fait on ne faisait qu’interpréter les valeurs sociétales en vue d’un gain politique.

        “Du pain et des jeux” n’a pas prévenu la chute de l’empire, bien au contraire.

      • James C. dit :

        @ Paul S.

        «Mais que dire de centaines de millions d’argent public engloutis dans des stades construits un peu partout sur l’ordre de l’Empereur Bettman ?»

        Lorsqu’un stade, ou n’importe la quelle infrastructure, est construit disons qu’il coûte tant de centaines de millions ou quelques milliards. C’est de la bulls…! Il y a des taxes et des impôts sur tout: travailleurs, tps, tvq, matériaux, fournitures, etc… Au bout c’est une fraction, tout de même assez importante, qui est payée soit par les gouvernements ou le privé. Il est reconnu qu’une équipe professionnelle rapporte beaucoup aux gouvernements, (fédéral, provincial et municipal)une fois implantée par la suite, (taxes sur le billet, sur les concessions, transport, commerces à proximité, des emplois directs ou indirects, entretiens, rénovations quelques années plus tard etc…). Donc, au bout du compte, les coûts ont été grandement amortis. Ce n’est plus une dépense mais un investissement. Bettman dirige une business qui ne rapporte pas juste dans sa poche.

        C’est la même choses pour les arts et l’éducation. Les arts sont un investissement pour la culture, l’éducation est un investissement pour l’avenir d’un peuple. Une bonne éducation promeut la culture et vice versa.

        La santé est une dépense pure. Une dépense qui est essentielle.

  5. Reynald Du Berger dit :

    On vous rebat les oreilles régulièrement avec les olympiades pour les handicapés (les Jeux paralympiques) et il y a même des olympiades gaies. Avez-vous entendu parler des olympiades suivantes dans les médias?

    Les Olympiades Internationales de Physique (IPhOs) se sont déroulées du 5 au 12 juillet 2015 à Mumbai en Inde. La délégation française (Moïse Blanchard, Pierre Côte de Soux, Hugues Déprés, Paul Robin et Marine Schimel) a décro-ché trois médailles de bronze et deux médailles d’argent. Marine Schimel a reçu un prix spécial de la part de la société européenne de physique, qui récompense la jeune fille européenne ayant obtenu les meilleurs résultats.
    Les Olympiades Internationales de Chimie (IChO) se sont déroulées du 20 au 29 juillet 2015 à Baku en Azerbaïdjan. La délégation française (Nina Albouy, Alan Julien, Mathias Penot et Nell Saunders) a obtenu deux médailles de bronze et une médaille d’argent.
    Les Olympiades Internationales de Géosciences (IESO) se sont déroulées du 13 au 20 septembre 2015 à Poços de Cal-das au Brésil. La délégation française (Clément Astruc, Adrien Fradet, Maxime Legoupil et Nicolas Papadopoulos) a obtenu une médaille de bronze et deux médailles d’argent lors des épreuves individuelles ainsi que deux médailles d’or lors des épreuves par équipe (ITFI « International Team Field Investigation » et ESP « Earth System Project »).Réf: [newsletter.sae] « Sciences à l’École » – lettre d’information n°12 – octobre 2015

  6. Paul S. dit :

    @ M. James

    Merci pour le cours magistral sur l’investissement que l’on fait dans l’expectation d’un gain futur.

    Je vais de ce pas investir 3$ dans un billet de loterie et j’escompte un gain de 50 M $ demain.

    À Québec on prétendait que l’investissement de 400 M $ allait rapporter gros à condition d’obtenir une franchise de la LNH.
    Eh bien, cette franchise n’est pas réaliste pour un marché aussi négligeable et les spectacles grandioses (pour des spectateurs payant le plein prix) non-plus. Il sera impossible de “rentrer dans son argent”, à moins de continuer pomper des subventions dans la bulle.
    Le seul gagnant sera M. PKP, qui s’assure le revenu et l’achalandage éventuel, tout en laissant les pertes au secteur public.

    Pour les besoins courants de divertissement sportif et “culturel”, le vieux Colisée était adéquat.

    Trêve de sophisme : les 200 $ millions d’argent public auraient pu être beaucoup plus productifs qu’en devenant un investissement dans l’égo démesuré du sieur Labeaume.

    Si les sciences étaient plus valorisées, comme le désirerait, je crois, le professeur Du Berger, on aurait pu “investir” cet argent dans des concours en génie d’envergure mondiale, dans des équipements de laboratoire dernier cri, dans des bourses d’études pour notre future élite scientifique, dans le développement de nouveaux procédés, etc..

    Vous me direz que ce genre de projets ne mène pas en ligne directe vers des gains économiques, mais le Centre Vidéotron non-plus.
    Bon, appelez nos projets une dépense éclairée.

  7. James C. dit :

    @ Paul S.
    «Si les sciences étaient plus valorisées, comme le désirerait, je crois, le professeur Du Berger, on aurait pu “investir” cet argent dans des concours en génie d’envergure mondiale, dans des équipements de laboratoire dernier cri, dans des bourses d’études pour notre future élite scientifique, dans le développement de nouveaux procédés, etc..»

    Je suis bien d’accord avec vous sur ce point. Mais le peuple veut des jeux à tout  »prix. » Qu’allez vous dire si Québec obtient une franchise dans la LNH? Que PKP va s’emplir les poches? Bien sûr que son patrimoine va grossir. Et puis? Ce qui m’estomaque en politique québécoise c’est qu’on veut des philosophes, des médecins, des avocats, des professeurs comme députés, ministres et premier ministres, mais pas de riches hommes d’affaires. C’est péché mortel. C’est tous des  »crosseurs ».

    «Pour les besoins courants de divertissement sportif et “culturel”, le vieux Colisée était adéquat»

    Selon les normes de la LNH il ne l’est pas. Selon les normes des  »événements culturels » à grands déploiements non plus. La ville de Québec a la plus belle salle de spectacle au pays avec Le palais Montcalm. Et puis la région de Québec, avec le plus bas taux de chômage du Québec, est bien en position de se faire valoir sur la scène sportive et culturelle. On n’est plus en 1980. Et si vous pensez que je suis de Québec, eh! bien non: Montréal.

  8. James C. dit :

    À voir ce qui ce passe au Centre Bell ces derniers temps.

    http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201510/14/01-4909655-100-millions-investis-au-centre-bell.php

    Je sais bien que la firme comptable en question, en fin d’article, est suspecte ces derniers temps, mais tout de même. Imaginons ce qui se passerait à Québec.

    • J’ai entendu que les loges depuis la commission Charbonneau sont plus difficile a combler?

      • Paul S. dit :

        J’avais soutenu plus haut que la ville de Québec (même en incluant le Bas du fleuve) était un marché trop petit, au sens considéré par la LNH et les promoteurs des grands spectacles (soit la présence d’entreprises importantes et de personnes affluentes) pour justifier la construction d’un Péladôme avec l’argent public.

        Qui d’autre voyez-vous pour acheter des loges corporatives là bas que : la SAQ, le Loto-Québec, la SAAQ, les divers ministères, les fournisseurs de services au gouvernement ?

        À Montréal, les firmes de génie conseil auraient de la difficulté à faire monter un fonctionnaire ou un politicien dans leurs loges, alors pourquoi les maintenir ?

        Votre statistique est possiblement une mesure du poids des dépenses pour influencer les décisions publiques par rapport aux dépenses pour influencer les décisions privées (entreprise à entreprise).

  9. Attention car il y a à peine 5 ans d’après une étude (Devoir) moins de 25% des gens étaient intéresser par le sport au Québec. Quand le système se met en tête de favoriser une personne ou une habitude de vie tenons nous…Il y a des aspects de notre société complètement négligés, Quand les médias adoptent une personne et bien ça va jusqu’à nous faire vomir. Et que dire de tous ces critiques et animateurs sportifs? Je me souviens de l’émission Enquête ( 2 ans env.) ou on montrait des municipalités qui ont investis pour des arénas et autres complexes et qu’en même temps ils ont signés des ententes qui donnent a des privés l’exploitation du restaurant etc. Enfin de compte les gens payaient et les hommes d’affaires récoltaient les profits. Tout comme on transfert des églises pour 1$ aux municipalités (Lanaudière) en catimini et le clergé se réserve le droit pour ses activités et sur l’orientation même future du bâtiment. En deux mot les citoyens vont payés la note et jamais ne pourront disposer à la convenance des lieux. Des éléphants blancs couteux pour les petites municipalités qui demandent à Québec pour payer presque la totalité des infrastructures??les cons payeront…
    On passe à côté totalement dans nos écoles quand on parle de science, de philosophie pour l’éducation afin d’avoir un esprit critique, de cours d’expression ou musique pour équiper l »élève dans la vie, d’histoire pour comprendre la société et lui-même, l’économie pour savoir comment ne pas se faire exploiter, apprendre à nager, sport, secourisme, informatique et les pièges, civisme, le respect de la nature et des autres et de soi-même. Plutôt on introduit toutes sortes de gens qui viennent solliciter les enfants ou manipuler plutôt que de pensée à son autonomie et éducation. On a toujours solliciter les enfants pour payer pour une cause comme si les enfants avaient de l’argent???et même faire des tableaux pour les plus généreux? ou en faire des mendiants. Plus on décentralise plus les initiatives les plus loufoques sont présentes, dans les deux sens bien entendu, mais cela laisse place au dérapage. Les médias aiment participer a ce programme d’infantilisation de la société même l’ONU encourage ces sports par le biais de communiqué. Ça fait pitié comme culture d’amuser le petit peuple!

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