La transhumance, du latin trans (de l’autre côté) et humus (la terre, le pays), est la migration périodique d’une part du bétail (bovidés, cervidés, équidés et ovins) de la plaine vers la montagne ou de la montagne vers la plaine, d’autre part des abeilles d’une région florale à une autre, et ce en fonction des conditions climatiques et donc de la saison. Malgré leur faible Q.I., les moutons évitent de transhumer quand il pleut.
Il existe aussi une transhumance humaine et elle a lieu le 1er juillet de chaque année, peu importe la météo. Elle est culturelle et n’existe qu’au Québec. Elle répond à un instinct grégaire qui contrôle tous les individus du troupeau, qui les porte à n’adopter que des comportements sociaux uniformes et synchrones, souvent opposés à ceux des autres espèces des territoires voisins, lesquels ont tendance à adopter des comportements très variés, asynchrones, et individuels plutôt que collectifs.
Des individus du troupeau québécois les plus forts (physiquement mais pas nécessairement intellectuellement) obéissent aussi à une deuxième transhumance annuelle qui les pousse à abandonner le troupeau pendant deux semaines à la fin de juillet. C’est la transhumance dite de « la construction ». Ce troupeau encombre alors les routes avec de longues processions de camping cars, telles des chenilles fuyant le chaleur. Aux premiers gels de l’hiver, la plupart des individus abandonnent encore le troupeau pour entrer dans une longue période de léthargie -appelée chômage- , une sorte d’hibernation, durant laquelle la nourriture leur est fournie par les individus du troupeau les plus vaillants qui continuent à butiner et à travailler à longueur d’année.
Les généticiens, éthologues et anthropologues se penchent sur le problème. Nul doute que ce phénomène insolite fera l’objet d’un reportage dans un « magazine » scientifique de Radio-Canada.
Excellent Reynald…lorsque le peuple québécois aura presque disparu dans quelques décennies,peut-être que ceux qui habiteront ici a ce moment la auront la bonne idée de ramener notre liberté perdue,l’obligation des baux au 1er juillet,l’obligation des vacances pour beaucoup fin juillet…le tout accompagné bien entendu d’une explosion des couts ma foi,fort inutile et on pourrait ajouter tellement d’autres éléments qui n’y sont que pour mieux nous contrôler,appauvrir et j’en passe….les beautés d’un système dépassé,déconnecté….etc….
Excellent billet, Reynald.
Deux stupides conneries qu’on nous a obligé à nous offrir tous les ans. Et il est absolument impossible d’en comprendre ne serais-ce que le début d’une motivation. Ce fameux congé de la construction en plein à la période la plus payante pour ces mêmes travailleurs de la construction. Imaginez allez donc forcer les Ontariens à signer des baux tous le premier Juillet…Ça hurlerait de rage. Mais pour le bon ti-Québécois socialiste avec le portefeuille à droite…Pas de problème,
Robert
C’est pas que suis d’accord avec »la transhumance » québécoise, mais c’est le système scolaire qui en est la cause. Il ne faut pas incommoder les enfants avec un changement d’école vers la fin d’une année scolaire. C’est le génie québécois de l’éducation qu’il faut blâmer. Avec les usines dites «écoles secondaires» ou «polyvalentes», une idée de Paul Gérin-Lajoie,
le transport scolaire avec ses règles insignifiantes, les sbires des commissions scolaires n’ont pas assez de cerveau pour planifier un changement d’école durant l’année scolaire. Pourtant, dans les autres provinces et dans le reste du monde, les gens s’adaptent. En plus nous sommes le seul peuple au monde qui se pense en devoir de déménager presqu’à chaque année. Ailleurs les gens demeurent principalement au même endroit des années. S’ils déménagent deux ou trois fois dans une vie, c’est la norme. Ici, c’est une maladie génétique qui n’a aucun remède.
Je sais bien que nous ne sommes plus à l’époque des écoles de rangs et de villages, mais me semble qu’une utilisation des performances intellectuelles des responsables des commissions scolaire pourrait régler le problème. Voici le problème: ces gens n’ont pas de performances intellectuelles. Ils sont dans une tour d’ivoire avec des lunettes roses pour leur faire voir la vie en rose. Ce qu’ils ne comprennent pas est que la vie n’est pas en rose. C’est ce qu’ils laissent voir.
Ce que je trouve le plus étrange c’est que beaucoup gens qui déménagent le font pour aller rester dans la rue à côté, ou même, dans l’édifice voisin. De plus, ce sont souvent des couples sans enfant. Ensuite, on change de blonde ou de chum et hop, on déménage. Ah oui! on laisse sur le bord de la rue les meubles qu’on ne veut plus. À la ville de s’en occuper. Sans compter aussi qu’on laisse, dans le logement qu’on quitte, les objets qu’on ne veut plus aussi. À l’autre de s’en occuper. Très étrange.
La télévision française est même venue faire un documentaire pour expliquer aux français ce mode de vie étrange du peuple québécois. Faut le faire. Je pense que les Allemands l’ont fait aussi. Ils sont venu étudier ce bibittes étranges que sont les Québécois dans leur migration annuelle.
James, cela fait partie du « modèle » québécois dont surtout aucune autre province , pays ou état ne veut , sauf les Québécois. Depuis 1967… combien de pays et provinces ont importé le « modèle » du cegep québécois? Les Québécois sont un peuple de soumis: « Tisseyre et Galipeau l’ont dit… ben… ça doit être vrai! »… »Ya des cônes orange qui me barrent l’entrée depuis 2 mois… y doivent ben savoir ce qu’ils font! » Comme des moutons, soumis, ils ne remettent rien en question. Ils plient devant les connards qu’ils considèrent comme l’autorité compétente et infaillible. Combien de fois ais-je dit aux jeunes du secondaire de mettre en demeure les enseignants qui leur présentent le RCA comme une vérité de prouver leur affirmation? Villedieu à son « magazine » affirme L’animateur Yanick Villedieu explique pourquoi, comme d’autres publications de vulgarisation scientifique, l’équipe des Années lumière a fait le choix de ne plus donner la parole aux climatosceptiques. Le réchauffement de la planète et sa cause anthropique ne font plus de doute, point final. Les mêmes moutons québécois gobent ça… comme du chiendent à travers la luzerne.
Dans ma ville, la reconstruction d’un pont, devenu extrêmement dangereux, a été retardé tout l’hiver à cause de la fraie de poissons et de grenouilles. Pas de farce. Ensuite ils viennent nous dire que l’ouverture du pont sera retardé à cause de la pluie. Ce pont est le point névralgique pour passer d’un côté à l’autre de la ville. Pendant ce temps, depuis 11 petits mois, les gens doivent faire un long détour avec beaucoup de trafic. Des rues sont défoncées avec les passages répétitifs de véhicules lourds. Les travaux sont gérés par le MTQ. Beaucoup chialent mais personne, dont moi, ne vont aux assemblés du conseil de la ville. On sait que ça ne servira à rien parce que l’environnement est près important. Surtout pour les poissons et les grenouilles. (ironie).
Ce qui me désole est que les ingénieurs de la ville (pardon l’ingénieur, le quatrième en 6 ans), les ingénieurs responsables des travaux,la ville, le Ministère de l’environnement et le MTQ font passer les intérêts des humains après les bestioles. Ils doivent savoir ce qu’ils font, ces gens là.
L’essence, au Québec, a monté de 3 cents le litre pour la bourse de carbone. Personne ne s’en rend compte. Personne ne le sait. On n’a rien à dire. Faut suivre le troupeau des environnemtaleux. Ça doit être aussi utile cette taxe là. On paie et on paie encore pour faire plaisir à cette clique. Bientôt on va devoir séparer encore nos poubelles. En plus des déchets recyclables, des déchets ordinaire, on va devoir recycler nos déchets de table. À quand les fosses septiques obligatoires dans les cours? Ah! ça doit savoir ce qu’ils font ces gens de bonne volonté.
La pagaille est partout. Personne ne prend de responsabilités. La langue de bois est devenu la langue universelle. La partisannerie politique passe avant le bien être de la population. Les cliques gauchistes, les bien pensants, s’emparent du pouvoir, et ce même s’ils ne sont pas élus. Ces personnes de génie ne respirent pas le génie. Mais ils doivent bien savoir ce qu’ils font, non?
C’est certain que Radio-Can, avec les Villedieu et Tisseyre, doit savoir des chose que nous ne devons pas savoir, oh non! Soyons ignorants et suivons le troupeau. D’ailleurs le mouton n’est-il pas notre symbole?
La Charte des valeurs québécoises du PQ avait omis la valeur sous-jacente à la Transhumance du cheptel.
Pourtant, l’insistant “Tout le monde le fait, fais le donc” définit ce que nous sommes, à l’opposé de ce que nous voudrions être, soit plusieurs des aspirations consignées dans la charte de M. Bernard Drainville.
Les américains catégorisent ce type de valeurs, toujours dans le bon ton, comme : “moterhood and apple pie”.
Bien entendu, plusieurs aspirations drainvilliennes sont en voie de devenir des valeurs réelles, bien plus par le contact avec le monde que par l’ingénierie sociale.
Autrement plus préoccupants, que la Transhumance, sont les votes unanimes récurrents de l’Assemblée nationale du Québec.
Nos représentants au Salon de la Race sont fiers de cet unanimisme, mais il n’y a vraiment pas de quoi.
Même les kamarades communistes de l’antan se gardaient une petite gêne : leurs unanimités ne l’étaient qu’à 98 %.
Parler d’une seule voix peut être rassurant pour une petite tribu monolithique, mais cette pratique est infantilisante et porteuse de régression pour une société pluraliste moderne.
Si un Villedieu refuse de donner une tribune au climato-scepticisme, c’est pour promouvoir et éventuellement affirmer une autre UNANIMITÉ TRIBALE.
@James C. :
2 juillet 2015 à 1:18
Excellent commentaire.
Même le gouvernement Libéral me fait peur. Couillard qui embarque constamment dans les histoires de cette clique d’environnementaleux. Beaucoup de ces coups vicieux(bourse du carbone par exemple…) sont faits en catimini. Les gens ne savent pas que cette bourse va atteindre 10 cents le litre dans un proche avenir, Notre premier du Québec parle constamment de ce foutu changement climatique. Quel changement, personne ne le sait. C’est de la basse politique. Je ne peux croire qu’un homme intelligent comme lui ne se pose pas de questions. Dans le fond, il doit bien savoir ou à tout le moins se douter que tout ce cirque est une magistrale arnaque.
Robert
Robert,c’est pourtant simple…les libéraux tout comme les péquistes gouvernent ou ont gouvernés depuis 45 ans maintenant toujours a peu près de la même manière…nous sommes un peuple dans un entonnoir sans issue qui s’enfoncent tout doucement vers la disparition…parce qu’on a toujours eu peur des différences,de l’affirmation etc…on pourrait donner tellement d’exemples tel le dénigrement du succès,de l’éducation supérieure,de la discussion,d’options différentes (que celle de la gauche) qu’on nous enfonce de force,l’étatisme démesuré,le syndicalisme qui ne sert a peu près que le fonctionnarisme,les syndicats qui fonctionnent a la manière mafieuse,etc….le modèle québécois sera revu de force un jour et malheureusement je doute qu’on ait la chance de voir si ce sera fait de la bonne manière….enfin…
Le peuple québécois a depuis toujours fait de l’aveuglement volontaire sur ce qui se fait ailleurs sur la planète. C’est le résultat d’une sorte d’orgueil collectif mal placé, ancré dans nos gènes depuis au moins les années 40. Ce n’est que depuis quelques années que l’on commence à prendre conscience qu’il existe peut-être quelque chose de mieux ailleurs, voire des idées, des façons de faire intéressantes collectivement. Il n’est jamais trop tard pour bien faire comme dit l’adage mais cet aveuglement à causé énormément de tort à l’épanouissement de la société québécoise. Arrêtons d’avoir peur du mot « changement« et acceptons le fait que notre modèle appartient à une autre époque.
En plein dans le mille Éric…excellent commentaire!
Je ne dirais pas « environnementaleux », mais plutôt « environnemeteux » plus facile étymologiquement et plus juste au plan du sens!
EuH Mes excuses …menteux … pas meteux … comme environnementeux.
Je me pose de sérieuses questions concernant Monsieur Couillard et le PLQ. Pourtant je suis Libéral au Québec mais le PLQ dernièrement veut jouer dans la coure des »environnementaleux » comme si pour lui l’homme était responsable du réchauffement de notre planète. J’ai essayé de transmettre mon point de vue de sceptique au PLQ mais rien n’y fait, je n’ai pas de réponse de leur part…, comme si le PLQ croyait les Suzuki et Cie. Monsieur Du Berger, comment voyez-vous la chose ???
Je crois que les »environnementaleux » ont gagné le combat. La population mondiale croit ces derniers. Les sceptiques comme moi et L’équipe de Monsieur Du Berger, n’ont pas la crédibilité du scientifique. Nous passons pour des »chialeux » peu sérieux. Nous savons que les hommes négligeant doivent être dénoncer. Il va de soit que nous ne devons pas vider les cendriers sur les trottoirs. C’est évident que nous devons dénoncer les pollueurs qui jettent leurs déchets dangereux dans nos rivières, lacs et mers etc. Mais les »environnementaleux » eux, mentent quand ils disent que la planète se réchauffent à cause du comportement humain et tel une religion, ce qu’ils disent est parole de Dieu ! Ces gens ne peuvent pas être critiquer ! Ils sont tellement bien organisés que les politiciens sont obligés de faire comme si ces derniers avaient raison. Monsieur Couillard pour avoir des votes embarque dans cette galère. Bientôt, le nouveau Gouvernement Trudeau, avec Stephane Dion et son chien Kyoto, embarqueront aussi dans cette galère. Les citoyens seront obligé de payer des taxes élevé pour rien du tout, car, si réchauffement climatique il y a, ce n’est pas la faute de l’humain ! Mais tous les abrutis croyant à cette nouvelle religions veulent payer pour aller au ciel…, quel tristesse ! On dirait que même ici en occident, la populations est aussi sotte que dans ces pays où l’on croient en Allah et que les femme doivent être voilées ! Les sceptiques sont vaincus.
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