La transhumance, du latin trans (de l’autre côté) et humus (la terre, le pays), est la migration périodique d’une part du bétail (bovidés, cervidés, équidés et ovins) de la plaine vers la montagne ou de la montagne vers la plaine, d’autre part des abeilles d’une région florale à une autre, et ce en fonction des conditions climatiques et donc de la saison.
Il existe aussi une transhumance humaine et elle a lieu le 1er juillet de chaque année. Elle est culturelle et n’existe qu’au Québec. Elle répond à un instinct grégaire qui contrôle tous les individus du troupeau, qui les porte à n’adopter que des comportements sociaux uniformes et synchrones, souvent opposés à ceux des autres espèces des territoires voisins, lesquels ont tendance à adopter des comportements très variés, asynchrones, et individuels plutôt que collectifs.
Les individus du troupeau québécois les plus forts (physiquement mais pas nécessairement intellectuellement) obéissent aussi à une deuxième transhumance annuelle qui les pousse à abandonner le troupeau pendant deux semaines à la fin de juillet. Ils encombrent alors les routes avec de longues processions de camping cars, telles des chenilles fuyant le chaleur. Aux premiers gels de l’hiver, ils abandonnent encore le troupeau pour entrer dans une longue période de léthargie, une sorte d’hibernation, durant laquelle la nourriture leur est fournie par les individus du troupeau les plus vaillants qui continuent à butiner et à travailler à longueur d’année.
Les généticiens et sociologues se penchent sur le problème.
Le blog de Reynald Du Berger 
Il serait plutôt intéressant de comprendre pourquoi l’évolution des espèces les ont dotés de la transhumance. Visiblement, si la population des êtres vivants doté de la transhumance est plus grande aujourd’hui et que cette caractéristique (génétiques??) est toujours bien présente chez des espèces après plusieurs milions d’années d’évolution, il doit certainement y avoir des avantages qui ont fait qu’elle ne s’est pas perdue au cours de l’évolution ?
Le système de libre marché nous démontre bien, par exemple, que les prix d’un item s’ajuste en fonction de l’offre et de la demande de ce même produit ou service. De plus les économies de masses ne peuvent surgir que si un nombre important de personnes choisisent de se prévaloir de ce produit ou service. Il devient évidement plus rentable et plus efficace de produire une bien ou un service à grande échelle et les consommateurs peuvent alors se le procurer plus facilement. Le rapport qualité/prix ou quantité/prix n’en est qu’amélioré jusqu’a l’apparition d’un item aux rapport qualité/prix ou quantité/prix plus intéressant.
Il n’y as pas, à ma connaissance, de loi ou de réglementation qui dicte, par exemple, que tout les Québécois locataire doivent déménager le 1er Juillet ? À moins que je ne sois pas bien informé, il semble que se trait particulier ai émergé de lui même dans le marché locatif. Il doit certainement alors comporter sont lot d’avantages pour les locataires comme pour les locateurs pour qu’un si grande portion de la population y adhère ?
Une invention des separatissses pour nuire a la fête du Canada. Je blague bien sur, quoi que…
Dan St-Hilaire, vous blaguez…, j’en suis pas certain ? Quelque part dans les années 70, des fervent séparatistes ont eu l’idée de faire un règlement qui oblige les locataires à déménager le premier juillet. Et vlan dans les dents pour la fête du Canada ! Je propose les déménagements en tout temps de l’année…, ainsi nous pourrions fêter en grand notre plusse beau pays au monde comme dirait Jean Chrétien ! Pour ce qui est des mouvements de foule homogènes au Québec, il est vrai qu’une étude d’anthropologue serait intéressante. Je propose Serge Bouchard pour ce travail !