La marche contre la brutalité étudiante

Publié: 19 mai 2012 dans Uncategorized

J’admire la retenue, le sang-froid et le courage de nos policiers devant les manifestations « étudiantes » récentes.

Les policiers ont eu beau avertir les manifestants qu’ils enfreignaient la loi en bloquant aux vrais étudiants l’entrée à leurs salles de cours, les tis-morveux ont défié la loi et refusé d’obtempérer, même après plusieurs avertissements.

Deux tites-morveuses gisent sur le sol et pleurnichent en gros sanglots , simulant une agonie héroïque, car elles savent les caméras de LCN, TVA , RDI et Radio-Canada penchées sur leurs petits corps fragiles de suppliciées et de fausses martyres aux visages masqués.

La pièce de théâtre est pourtant une réalité. Les policiers, au risque de blessures graves, ont jeté par terre leurs boucliers afin de repousser seulement à la force de leurs bras, la foule de tis-morveux en colère, sous les injures et sous le feu primitif mais nourri et efficace des cailloux, pavés et morceaux d’asphalte – on est au pays des cônes oranges- et des boules de billard. Les médias n’ont pourtant retenu, pour leurs bulletins de nouvelles du soir, que les sanglots de crocodile des deux tites- morveuses.

Combien de temps encore?

La poussière ne retombera jamais, puisque les tis-morveux réclament la gratuité pour tout… « faisons payer les riches! ». Leurs parents, pas plus que leurs enseignants ne leur ont inculqué le goût et la valeur de l’effort, pas plus que les lois du marché libre et de l’économie.  Incapables de créer quelque richesse pour eux-mêmes, comment voulez-vous qu’ils en créent pour la collectivité? Oui je vais généraliser !!! Ils sont séparatistes, ils détestent tous Harper et les Canadiens anglais, les Américains, Israël, le capitalisme, les banques, Wall Street et la mondialisation. Ils rêvent d’un pays! tu parles! C’est le pays de Pauline ou d’Amir au Pays des Merveilles. Dans la foule des tis-morveux, on voit poindre des drapeaux québécois et des patriotes! – je croyais que c’était une marche contre la hausse des frais de scolarité, c’est quoi le rapport? – Ils traînent éternellement leurs godasses de cancres dans les salles de cours de l’UQAM, inscrits dans des cours de programmes de sciences molles donc faciles, où leurs professeurs gauchistes achèvent le lessivage de leurs faibles et malléables cerveaux. Éternels pleurnichards – comme les deux tites-morveuses sanglotantes du bulletin de nouvelles- , ils sont aussi les éternelles victimes que le plateau de TLMEP nous exhibe à chaque dimanche soir, sous les applaudissements de la claque gauchiste qui sert de décor animé à cette émission où la go-gauche montre hebdomadairement, comment Harper et le capitalisme sont responsables de leur misère.

Combien de temps encore?

Allez! Ti-morveux! Cesse de geindre! Mouche ton nez! Relève-toi et viens assister à la marche des policiers contre la brutalité étudiante. On te donnera le plan de la marche 8 heures à l’avance. Les policiers et policières seront en petite tenue, une rose entre les dents et jetteront à la foule des pétales de roses. La marche finira sous un immense chapiteau où on te servira une bonne bière et l’on t’invitera en échange à cesser de pleurnicher, de quémander, de te plaindre, de te considérer comme une éternelle victime d’un système capitaliste que tu ne pourras de toute façon jamais changer, qui n’est pas parfait mais très vivable , et auquel tu peux contribuer, à la condition de cesser de pleurer, de manifester, pour enfin te joindre à ceux qui veulent étudier, travailler, construire et grandir.

sniff… sniff… atchoum!!!!

commentaires
  1. […] La marche contre la brutalité étudiante « Le blogue de Reynald Du Berger. Imprimere-mailPartagerFacebookRedditDiggStumbleUponDiaspora […]

  2. Ce billet est de mauvais goût et semble avoir été écrit par un déséquilibré.

  3. étrange comme le qualificatif de déséquilibré a l,endroit d,un climato-sceptique viennent d,un raelien!!

  4. Régis Couture dit :

    Très bon commentaire. Mes bobettes prennent de plus en plus la couleur des chemises brunes à force de voir la go-gauche Plateau!

  5. Didier Bosset dit :

    Ah ouais, c’est vrai, j’suis un morveux, j’ai pogné un sapristi de rhume, j’morve comme c’est pas possible!
    Et puis réevillez-vous! Nous sommes de vrais étudiants, pas des fils de riches qui vont faire leur bac en médecine pour faire plaisir à papa… Ce sont eux, les bébés gâtés dont vous parlez. Ils restent assis dans leurs salons, devant la télévision à se faire brainwasher à longueur de journée… Non, mais sérieusement? À ce que je sache, penser et rechercher la vérité est encore légal… Remarque, avec els événements des dernières semaines, j’ai plutôt perdu la foi en ce droit, cette liberté…

    Didier Bosset, étudiant en technologie de systèmes ordinés, 2e session, comptant aller à l’université et contre l’augmentation.

    • Reynald Du Berger dit :

      Bonjour Didier,

      J’ai été professeur chercheur à l’UQAC pendant 33 ans et je n’y ai vu aucun fils de pauvre. Et encore, y en aurait-il eu un seul, le filet social québécois lui aurait donné l’accès à des études supérieures… en autant qu’il fournisse les efforts nécessaires et prouve sa détermination par ses succès scolaires, comme les étudiants américains sont assurés de bourses dans des institutions où les tuitions vont de 25 000$ à 60 000$, en autant qu’ils ne se traînent pas les godasses dans des facs trop longtemps. Les fils et filles que j’ai eus comme élèves étaient issus de familles moyennes ou aisées. S’il y avait autant de  » fils de riches qui vont faire leur bac en médecine pour faire plaisir à papa » je n’en serais pas réduit a payer mon médecin privé… et je ne suis ni fils ni père de riche…Je suis le grand oncle de mon filleul qui étudie en médecine et il n’est pas fils ni petit neveu de riche. Il veut finir au plus vite, accepte cette petite hausse et a hâte de devenir un actif pour la société.. et s’en mettre aussi dans la poche, il a droit. Il n’a ni le goût ni le temps pour la manif. Ses études passent avant tout.

      Vous êtes contre l’augmentation, mais à titre d’exemple, si vous allez au bac à Boston College les tuitions sont 41 250$ + les frais d’insription et de santé = 43 500$ par année et si vous prenez le room and board la facture monte à 54 000$, que vous choisissiez la géophysique comme moi ou une science molle comme la théologie. Je vois souvent des jeunes aux jeans troués quand je vais à Boston College… ils ont dû trouver la poule aux oeufs d’or…

      Bonne chance dans vos études et j’admire votre courage et détermination de passer de la technique à l’université… le génie probablement?

      • Didier Bosset dit :

        Exactement, probablement en génie Électrique… Pour ce qui est de votre exemple, pourquoi se comparer aux pires? Est-ce qu’on compare notre système de santé avec celui d’un pays en Afrique? Non, on cherche à avoir le mieux possible. D’ailleurs, en Ontario, les étudiants ont eu droit à une réduction des droits de scolarité.

        Et puis, je crois que dans le fond du débat, il n’y a pas que l’argent… Il y a aussi le fait que nous croyons que l’éducation est un service de base, non pas une option. Un droit, une liberté et non un produit, un investissement. La seule façon dont on devrait parler d’investissement, c’est quand on parle de temps passé aux études…

      • Reynald Du Berger dit :

        … » pourquoi se comparer aux pires?  » les pires dites-vous? ce sont les meilleurs! On se bouscule dans plusieurs pays du monde pour aller étudier à Boston College, à Harvard, Yale, U Mass, MIT, Cambridge…et tout ça est à Boston! dans une seule ville! J’ai aussi été prof invité dans des grandes écoles d’ingénieur à Nancy en France (École des Mines, École de Géologie et École d’Électricité Mécanique) 10% seulement des candidats au concours d’entrée – exclusivement sur la base des maths- réussissaient le concours donc étaient admis. Les autres étaient condamnés à la fac. Personne ne se bouscule pour étudier en France, trop élitique et gtratos, mais aux USA… ils sont les meilleurs. Ils ont un système très décentralisé comparé à l’Europe. Je disais à mes élèves qu’ils étaient justifiés de critiquer mon enseignement car ils payaient pour… mais à cheval donné…

        bonne chance .. quelle université ou école avez-vous choisie? vous semblez au moins très déterminé!

      • Didier Bosset dit :

        Les pires, côté monétaire, oui! Partout autour du monde, sauf aux états-unis, bien sûr, on cherche à diminuer les coûts de l’éducation… Ce n’est probablement pas la première fois qu’on vous dit que les États-Unis vivent dans un monde à part? Leur vision est exagérée, tout doit être «big»… Ici, au Québec, on n’a pas cette mentalité, enfin, je crois! Moi, on me dit que le but est de ressembler aux États-Unis, je me demande sérieusement quelles sont les motivations, les avantages à y ressembler! Et puis il y a une grande partie de l’argent servant à payer l’université qui vient du gouvernement, donc payé à même nos impôts, donc, finalement, on paie tout de même! Ce qu’on entend par gratuité, ce n’est pas c’est gratuit, on ne paie jamais, c’est plutôt c’est gratuit pour l’instant, mais on vous le remettra plus tard, au même prix.

  6. Filou dit :

    Les sciences molles…

    À chaque fois que je vois, lis ou entend ces mots, un frisson d’horreur me parcourt l’épine dorsale devant l’arrogance des scientifiques adeptes de la science dure.

    Des gens qui n’ont pas pris le temps d’étudier ces sciences molles, et clamant qu’elles sont infiniment plus faciles et moins exactes que les leurs. Ils se rapprochent en ceci des enfants en bas âge, qui ont des opinions très tranchées, bien que fort peu éclairées.

    Et à chaque fois aussi, je pense à ces ingénieurs, à ces géophysiciens, à ces arpenteurs et à ces autres professionnels à solide formation scientifique que j’ai côtoyés dans ma vie, et qui assurent à qui veut l’entendre que la science-fiction représente le summum de la littérature mondiale de tous les temps (qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre…).

    Je ne nierai pas leurs compétences en ce qu’ils font pour gagner leur vie (à quelques très rares exceptions près), mais je trouve effarante la grossièreté de leurs jugements dans les domaines au-delà de leurs compétences réelles, et suis souvent ébahi par la somme non négligeable de présomptions nécessaire pour conduire des gens qui se prétendent sceptiques aux certitudes qu’ils expriment si péremptoirement.

    Je suis allé pêcher à la mare des dictons populaires qu’appréciait tant Sancho Pança, et j’y ai tiré celui-ci, pour ceux que ça intéressera: Chacun son métier, les vaches seront bien gardées. Il y en avait aussi un autre, mais je n’en suis pas adepte et l’ai remis à l’eau. Il y était question de balistique salivesque.

    Bonne fin de journée à vous, lecteurs de tout de suite et lecteurs du futur.

    • G. H. Larouche dit :

      Genre : Crache en l’air tombe sur le nez.

      • Filou dit :

        Voyez ces grands pieds chaussés de bois, qui ne supportent pas le flou volontairement laissé dans cette bucolique image du pêcheur faisant une mauvaise prise et la remettant à l’eau parce qu’il la juge inappropriée, ces grands pieds chaussés de bois qui font le focus sur ce détail scabreux d’une pensée vagabonde, et coupable sans doute, et l’offrent en grand panorama relief aux 0,01% à qui il aurait échappé. Félicitations!

        À propos, j’aurais besoin d’une description exhaustive et détaillée du contenu de ma poubelle de cuisine. Si ça vous intéresse, je vous engage: je sais que vous saurez trouver les mots exacts, les mots qu’il faut pour ce travail, que vous saurez voir au-delà des trognons de brocoli et de l’emballage de fromage cette crotte de nez que j’y ai jeté avant-hier.

        (Le pouce en bas, bien sûr! Autant bien expliciter le mauvais goût de ce mien message en lui en attribuant plus qu’au message du raélien. Si jamais un naïf s’égarait ici, ne voyez-vous pas quel danger pourrait représenter ce message s’il n’était dûment étiquetté douteux?)

      • Reynald Du Berger dit :

        Le problème avec la rhétorique tarabiscotée, c’est qu’il faut relire deux fois, parfois trois, et ceux qui l’emploient et l’exploitent, croient souvent leur message mieux senti ainsi. Foutaise, car ils ne veulent qu’impressionner la galerie avec leurs volutes littéraires, et avec moi, ça prend pas! Je suis ingénieur de sciences dures, (donc pas molles, quin toé!) pragmatique, mais je ne joue pas au golf si ça peut te rassurer camarade, j’ai plus de 3 000 microsillons de musique classique dans mon sous-sol, et plus de 2 000 CD tous classiques et qq jazz et rock des années ’50. Je comprends que tu veux savoir ce qu’il y a dans ta poubelle non? Je parle à des radios et télés poubelles, ce qui ne fait pas de moi automatiquement un spécialiste des « vidanges » (ordures en bon français, rubish or garbage selon qu’on est Anglais ou Américain) ). Si tu m’expliquais clairement ce que tu veux , tu veux trier tes vidanges? savoir s’il y a encore qq chose à récupérer? Ou m’envoyer une boutade pour me ravaler au rang de vulgaire gnégnérieur inculte ? Un peu moins de fumée littéraire et un peu plus de clarté stp.

      • Filou dit :

        Ce n’était pas à vous, M. Du Berger, que je m’adressais. Je m’excuse et suis désolé que vous ayez pu ainsi l’interpréter.

        Il est vrai que je n’aime pas du tout l’expression sciences molles. Par contre, je trouvais que le dicton du crachat en l’air n’était pas approprié, c’est pourquoi, tout en ne niant pas y avoir pensé, je me suis refusé à l’utiliser.

        J’aime le flou, je ne le nie pas non plus. Ce n’est pas pour tous, je veux bien. Je n’ai pas aimé l’explicitation de l’expression. Voilà tout.

        Maintenant, si après cette explication vous me désirez malgré tout hors votre blogue, dites-le moi. Je connais votre franchise, ça ne vous effrayera pas de me le dire. Je pourrai donc prendre, s’il y a lieu, votre silence comme un pardon.

        Et ma poubelle, laissez tomber, elle ne m’intéresse pas une seule seconde.

      • Filou dit :

        Le pragmatique franc-parler crache-t-il aussi allègrement sur le vouvoiement? Cette pluralisation d’un seul individu est-elle une autre façon pour les intellos de jeter de la poudre aux yeux des gens?

        Pourtant, M. Du Berger, je ne suis pas mieux qu’un autre gogochiste ou qu’un autre drèdrettiste, moi. Je suis un visage à deux faces comme tout un chacun. Moi aussi, derrière l’écran de fumée que je projette vers l’avant pour épater la galerie, je me sens le droit d’obtenir cette hypocrite marque de respect qui fait si tant tellement mieux passer l’amertume d’un commentaire un peu costaud.

        D’aucuns chialent contre les aglicismes, les «-tu» ou «-ti» interrogatifs et les «l’» euphoniques qui abondent dans la savoureuse langue parlée québécoise. Pas de finassage pour des trucs aussi insignifiants de mon côté: je les aime, les utilise et en fais même de temps en temps la promotion (comme tout de suite). Mon cheval de bataille, mon petit snobisme gogoche laïque de science molleux politiquement correct écolo non-fumeur anti-alcoolique réchauffiste syndicaliste gréviste supporter de la cause étudiante payeur joyeux de la taxe verte anti-capitaliste bouh Stephen Harper fuck les sables bitumineux à bas l’Alberta haro contre les riches à nous la péréquation fermez votre gueule pis écoutez-nous on va construire un monde meilleur à grands coups d’utopie en compagnie des fées qui n’auront plus besoin de pétrole à moi, c’est le vouvoiement. J’y crois comme d’autres croient qu’après la pluie le beau temps, qu’à chacun son métier et les vaches seront bien gardées, qu’il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier, que lorsque le chat n’est pas là les souris dansent, que tout ce qui brille n’est pas or, que parler est d’argent mais que s’la fermer est d’or. C’est viscéral.

        Je vouvoie des vendeurs qui ont la moitié de mon âge et qui me tutoient et me font du même coup grincer des dents, moi qui n’aime pourtant pas grincer des dents.

        Je vouvoie tous ceux que je ne connais pas, pour peu qu’ils paraissent avoir plus de douze ans: les serveurs et serveuses de restaurant, les vendeurs d’assurances, les gens qui m’accostent en public pour me demander des informations, les quêteux polis et les quêteux moins polis que je rencontre à l’occasion lorsque je séjourne dans une grande ville, les voisins que je ne connais pas bien, la prof de maternelle de ma fille, les gens même que j’ai commencé à connaître un peu, mais qui sont plutôt assez plus vieux que moi. Et les gens sur internet aussi. C’est nono et vieux-jeu, mais comme aiment bien à le dire les snobinards dans mon genre qu’embête le tutoiement de certains à leur égard: «Nous ne gardâmes point les pourceaux de concert, parole! Je ne vous connais point et vous assure de la réciproque!»

        (Ça fait un bel effet science dure, de parler ainsi de réciproque, n’est-ce pas? Mon discours commence à cristalliser, je le sens bien. Il sera bientôt aussi solide que le roc, le papier grenat n’aura qu’à bien se tenir. Je ne plierai plus et romprai, comme une belle faille — dèdextre cela va de soi, pas sèsenestre syndicaliste —, comme une belle faille dèdextre dans une formation de volonté de fer. Le magnétisme minéral, et non plus animal, sera mon idéal. C’est très électrisant tout ce métamorphisme là. C’est comme un séisme de sept virgule quatre dans mon sous-sol minier, comme une kimberlite qui vient de trouver le chemin d’en haut et dégage sa voie à grand déploiement de dégazage, comme un raz-de-marée qui déferle sur les plages silicieuses de mon esprit, y remuant les sédiments, y déposant bientôt une nouvelle couche qui recouvrira et diagénésera celles qui furent jusque là exposées, actives, molles, sommaires. Une vraie révolution tectonique! Je suis pierre et de cette ponce je construirai mon bateau!)

      • Reynald Du Berger dit :

        vous vouvoieriez quelqu’un qui vous propose le contenu de sa poubelle?

  7. Filou dit :

    Habitant la petite ville minière de Kirkland Lake, je vouvoierais encore les gens de Toronto, lors de communications françaises.

    J’en profite pour offrir ce petit guide de lecture pour les embarassés de la science molle: ma poubelle était une image, une volute littéraire pleine de brouillard et d’autosatisfaction destinée à personnifier le proverbe indélicat du crachat dans l’image précédente du pêcheur. Le pêcheur de cette autre parabole prétentieuse, c’était moi, bien sûr, et la mare aux dictons, c’était le cours de mes pensées, lequel vagabonde parfois, avec cette complaisance idiote de celui qui se croit supérieur, hors les sentiers balisés de la science dure. Puisque quelqu’un a montré assez d’intérêt envers cet immonde détail du proverbe remis à l’eau pour faire le focus dessus et le mettre en évidence*, j’ai supposé, d’après la conclusion d’une réflexion scientimolliste fragile, branlante et contestable** (de bout en bout dirigée par ma ferme volonté de mettre de l’avant mon je-me-moi plein de suffisance, et de briller par un vocabulaire sophistiqué et des allégories tirées par les tifs), j’ai lamentablement supposé, disais-je donc, que la description*** d’une poubelle pouvait peut-être intéresser cet individu (encore une fois, pas vous, M. Du Berger).

    Mais voilà que je découvre, accompli par moi-même, un focus bien clair et précis sur tout ce qui pouvait être flou dans mes prétentieuses tentatives de rhétorique! Je crois que je suis paré pour la description de ma poubelle. Je n’ai plus besoin d’engager, j’ai attrapé le coup d’œil nécessaire à cette délicate tâche. On est jamais si bien servi que par soi-même, j’imagine. Qui plus est, cette description sera le reflet de mon esprit scientimolloduriste contradictoire, plein de verve et de pénétration lyrico-pragmatiques, insolemment égocentrique et onaniste****.

    Quenez, vous! *****

    ———————
    Pour cette abondance de notenbas, qui est clairement l’une des caractéristiques frappante de ce message, je ne saurais trop vous conseiller de prendre connaissance de ce qu’en dit sarcastiquement l’académicien Jean Dutourd dans Le Séminaire de Bordeau, premier volet de sa trilogie française. Lisez, constatez avec moi à quel point je suis ridicule, et rions ensemble de bon cœur de ce ridicule!

    ———————
    * Si vous désirez retrouver un peu de recul, compressez l’image dans votre éditeur d’images préféré et admirez avec les yeux du scientiduriste ému les beaux petits pixels bien carrés qui en résulteront.

    ** Comme le sont toutes les réflexions scientimollistes, du reste. Mais comme le scientimolliste aime l’écume qui lui permet de gonfler ses messages pleins de vide, il ne rechigne pas à faire usage de pléonasmes vicieux pour ajouter quelques mots supplémentaires de plus à ses arrogantes émanations textuelles. Détournant le célèbre mot du célébrissime Hugo je-ne-sais-plus-qui marchant près d’une célèbre fontaine, si je me rappelle bien, on pourra affirmer que le pléonasme est la flatulence de l’esprit qui se veut faire plus grand que le bœuf. — La citation est une stratégie surutilisée par les scientimollistes pour faire mousser le nombre de mots d’un texte. De cette tendance, on blâmera les profs gogochistes de cégep, qui obligent leurs pauvres PAUVRES petits étudiants aux esprits encore un peu sommaires à insérer un certain nombre extravagant de mots dans leurs dissertations: faute de grives on mange des merles, faute de contenu on prend plus de mots pour dire la même chose.

    *** Description salariée, n’oublions pas: je parlais à travers mon chapeau, bien sûr: c’est là l’un des artifices préférés des scientimollistes réchauffistes syndicalistes laïques sésénestristes chou le capitalisme allouette! aaaaaaah –> pour la suite de l’énumération, se reférer à l’enregistrement qu’en fit la très hévémétaliste Nana Mouskouri, dont je possède la quasi-exhaustive discographie, soit quatre albums à ce jour. Dans mon iPod plein de musique gogo-chiste à se taper la tête contre les murs ou à se balancer indécemment le prose, compressée à 64kps pour en pouvoir mettre plus, Mme Mouskouri côtoie Master Mohammad Mousavi, joueur iranien de nay, potentiellement dangereux terroriste vu la religion dont il suit sans doute rigoureusement les préceptes, et Georges Moustaki, chanteur et joueur de guitare, d’origine grecque comme la dame Mouskouri, tous deux potentiellement dangereux dilapidateurs de fonds publics, vu l’état de crise que le pourtant petit pays de leurs ancêtres a su instaurer dans l’Europe Unie. On en profitera pour se faire une idée de ce que Filou considère comme de la bonne musique, et pour lui signifier in petto (ou via ce blogue) qu’il ne devrait pas en faire autant si c’est là ce qu’il considère un niveau cuculturel enviable.

    **** J’me l’fais pas dire!

    ***** Version littéraire et vouvoyée de «Quin toué!», pour ceux dont l’esprit n’aurait pas encore été tripatouillé par le snobisme politiquement correct bouh-ci bouh-ça […] alouette! aaaaaaah… et qui auraient de la difficulté à percevoir l’expression populaire courante de laquelle fut inspirée cette expression moins courante, moins intuitive et déplorablement empruntée. À éviter absolument par quiconque désire se bâtir une réputation de franc-parleur.

    • Reynald Du Berger dit :

      Kirkland Lake, j’y ai travaillé à l’été 1963 à la mine Wright-Hargreaves qui descendait à plus de 8 000 pieds sous terre. J’y fus témoin d’un coup de toit (rock bust) qui fait trembler la terre et brisa qq cheminées et des vitres en surface, deux mineurs périrent. Pas étonnant avec toutes les failles qui parcourent la syénite de la région. Puis j’ai travaillé aussi à la mine Kerr Addison à Virginiatown dans le même coin, la plus riche mine d’or à l’époque. J’ai encore des échantillons du minerai. Cette mine avait les plus beaux square sets de la région… que de souvenirs…

      • Filou dit :

        Et la ville au-dessus les plus affriolants sets carrés de la région?? 🙂

  8. G. H. Larouche dit :

    Jamais je ne me lasserez de vous lire Filou.

    • Filou dit :

      C’st fort aimable à vous. Moi je suis un peu lassé de moi-même ces temps-ci. J’écris quelque chose, puis je choque les gens, j’en suis déçu et je deviens encore plus âcre et choque encore davantage les gens et le mal ne fait qu’empirer.

      Dommage que les écrits restent, parfois. On en effacerait sûrement quelques-uns à l’occasion.

      • Reynald Du Berger dit :

        je n’ai effacé que ceux que vous vouliez que j’efface, à cause de fautes de français – en réalité d’inattention- que vous jugiez indignes de vous… je conserve vos écrits et vous remercie de continuer de fréquenter et surtout d’enrichir ce blogue. Au fait c’est en ’64 et non en ’63 que j’ai travaillé à Kirkland Lake et été témoin de ce terrible accident.

      • Filou dit :

        Je suis confus, M. Du Berger. Je voulais dire que SI j’étais habitant de Kirkland Lake (ville choisie il y a quelques années par Toronto comme site d’enfouissement de leurs trop envahissantes poubelles), je vouvoierais encore les gens de Toronto (mais pas en anglais, cela va de soi, la distinction entre le tutoiement et le vouvoiement n’y ayant plus cours depuis longtemps déjà).

        En fait, si je viens bien de l’Abitibi (dont les nombreuses mines sont les cousines de celles de la région de Kirkland Lake), c’est au Labrador que je me suis désormais sauvé.

      • Reynald Du Berger dit :

        Je demande aux élèves de écoles que je visite « Quel est le plus gros problème environnemental? » ils me répondent « le réchauffement global » Je dis non! c’est
        1- l’eau – plus de 1 milliard et quart d’hommes n’ont pas accès à l’eau potable
        2- les vidanges – on ne sait plus où les mettre ou quoi en faire.

        Quelqu’un n’a t-il déjà pas dit du Labrador – ou était-ce de l’Ungava- la terre que Dieu donna à Caën ? cé beau hein?

      • Filou dit :

        Vous dites avoir été témoin de la chose? Ça doit être quelque chose de très traumatisant.

        Un ami à moi, ancien collègue à Yellowknife, m’a conté qu’il était géologue à la mine Giant (à Yellowknife) et qu’il faisait visiter la mine à une fournée d’étudiants de la Colombie-Britannique lorsqu’une roche s’est décrochée du plafond et est tombée sur la tête d’une étudiante, qui en est décédée. Ce fut fort tragique. Il s’est blessé au bras en tassant la roche, mais ne l’a su que le lendemain, l’adrénaline lui ayant donné la puissance de la tasser en une fraction de seconde. Puis il a fait du bouche à bouche pendant une demi-heure ou une heure à cette jeune fille qu’il n’a pu sauver. Il avait par la suite enquêté sur les travaux qui avaient été faits pour soutenir le plafond, et trouvé que tout avait été fait selon les procédures habituelles, et que cet accident était à peu près imprévisible. Seulement, le hasard était venu prélever son dû cette journée-là.

      • Filou dit :

        Le Labrador? Je ne m’en plains pas encore. Je saurai sans doute mieux dans quelques années m’en faire une bonne idée.

        La route pour s’y rendre, à tout le moins, mériterait bien quelques fonds à même le plan Nard.

  9. […] a commencé à une manif où il aurait été brutalisé. J’ai déjà proposé pourtant une manif contre la brutalité étudiante. Mais… silence! Voici son […]

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