Deux « climatologues » prétendent que la récente et courte « vague » de chaleur qui a affecté le Québec serait une conséquence du réchauffement climatique anthropique (RCA). Pourtant, au même moment, il neigeait en Arizona. Ils appellent ces phénomènes des « événements climatiques extrêmes » lesquels seraient de nos jours plus fréquents et plus longs que jadis. Comment alors interprètent-ils les centaines de morts de froid en Europe l’hiver dernier? Un autre événement climatique extrême dû au RCA?
Les modèles climatiques du GIEC échouent le test de validation que constitue la variation de la température globale moyenne des 15 dernières années – le CO2 atmosphérique a augmenté régulièrement tandis que la température a stagné ou même baissé- . Les mêmes « climatologues » réchauffistes ou climato-alarmistes expliquent cet échec en invoquant des années La Nina (froides) qui auraient réussi à contrer l’effet anthropique du réchauffement. Alors je demande aux mêmes « climatologues » pourquoi n’invoquez-vous pas les années El Nino qu’ont été 1998, 2005 et 2010 pour expliquer la température globale plus élevée que la moyenne pour ces trois années? La Nina est bien pratique pour expliquer les échecs des modèles mais gardons-nous bien de considérer son grand frère pour expliquer les années chaudes. Encore 10 à 15 ans de ce régime, et c’est Vincent Courtillot qui aura eu raison ….du GIEC.
[…] El Nino no!… pero La Nina si! « Le blogue de Reynald Du Berger Imprimere-mailPartagerFacebookRedditDiggStumbleUponDiaspora […]
Le mythe du Réchauffement Climatique Anthropique (RCA)
Le dogme erroné du réchauffement climatique anthropique ou RCA battait déjà de l’aile avant le meeting de Copenhague en Novembre 2009. Depuis le climategate de novembre dernier, l’escroquerie de ce dogme pseudo-scientifique a été exposée ainsi que la dictature de la pensée unique de l’organe politique (et non scientifique) de l’ONU en la matière: le GIEC, qui a agi en véritable tyran du dogme pseudo-scientifique pendent plus d’une décennie.
Le passage de la tendance “refroidissement global” des années 70 a la tendance “réchauffement global” de la fin des années 80 n’est aucunement prouvé scientifiquement. Ceci est le résultat exclusif d’une décision politique, motivée par des intérêts financiers particuliers. Si le problème de la pollution est bien réel, celui du RCA est un leurre qui ne profite qu’a une minorité de financiers et de grosses multinationales
Ci-dessous le manuel du sceptique de Joann Nova, journaliste scientifique australienne qui démonte le dogme pour nous dans ses deux versions complémentaires Manuel du Sceptique I:
Cliquer pour accéder à manuel.pdf
et le Manuel du Sceptique II:
Cliquer pour accéder à Manuel%20du%20Sceptique%20II-V4.pdf
A lire absolument et faire passer sans modération !
Les réchauffistes ne savent plus quoi inventer pour entretenir le mythe du soit-disant réchauffement climatique!
Y-a-t’il vraiment quelqu’un qui va gober cette foutaise? Franchement!
Ce qui m’irrite le plus c’est l’aveuglement volontaire, ou encore l’assourdissement volontaire dont nos politiciens et décideurs provinciaux font preuve. La bourse du carbone, belle fraude systèmique qu’ils faut combattre de toutes nos forces. Où sont nos artistes engagés, les premiers à cogner sur la tête des puits de gaz de shales, vis-à-vis cette grotesque mise en scène qu’est le RCA. Une belle troupe de poules pas de têtes oui, meilleurs à se faire du capital de sympathie, qu’à réfléchir sur le fond.
Ce qu’ils oublient de dire c’est que cette chaleur était dans quelques endroits limités et qu’ailleurs, il faisait plus froid que la normale
Y aurait-il moyen de faire une poursuite de groupe (class action) contre le budget Bachand de 2012 qui consacrera 2.7 milliards au combat contre le « réchauffement climatique » (d’origine québécoise je suppose)? Même si le RCA était véridique à 100%, d’origine humaine à 100% et que le ridicule plan d’Arcand était efficace à 100% … quel serait l’impact du 0,09% que représente le poids démographique du Québec sur la Planète?
Alors que les 2/3 de la population mondiale seront en augmentation géométrique des « sources de danger épeurantes qui menacent toute vie sur Terre »?
Si en plus je remplace dans l’équation par les chiffres que je crois plus réalistes (RCA est véridique à ±0%, d’origine humaine à 0% et que le ridicule plan d’Arcand sera efficace à 0%), pourquoi divertir 2.7 milliards de nos fonds en pure perte, alors qu’ils pourraient (peut-être) être plus utiles ailleurs … ou de préférence épargnés.
À ma connaissance, le GIEC ne produit pas d’articles scientifiques, il en fait la revue. Peut-ête serait-il préférable avant de s’attaquer aux politiciens, de s’attaquer aux organisations scientifiques qui considèrent comme étant la plus probable l’hypothèse du RCA :
http://en.wikipedia.org/wiki/Scientific_opinion_on_climate_change
Comme il semble y en avoir beaucoup, vous aurez beaucoup de pain sur la planche. Par contre,
je m’explique encore mal comment autant d’organisations scientifiques crédibles ont une position inverse à celle souvent exprimée ici.
J’ai trouvé un article intéressant, du moins l’abstract, qui traite de ce qui est évoqué, je vais probablement l’acheter pour le lire au complet.
http://www.nature.com/nclimate/journal/vaop/ncurrent/full/nclimate1452.html
Bonne lecture à tous
je reprendrai un argument qui peut paraître simpliste mais il s’inspire d’une leçon d’histoire des sciences de la Terre. Pendant 50 à 70 ans il y a eu toutes les « organisations géoscientifiques crédibles qui soutenaient une position inverse à celle exprimée » par Alfred Wegener. Il y avait consensus…la lumière a jailli quand on a proposé et accepté un mécanisme , un moteur pour faire bouger ces plaques… c’est pas parce qu’on est plusieurs à se tromper qu’on a raison… la science n’a jamais fonctionné sur la base de consensus.
Bon point M. Duberger,
Par contre il faut comprendre ce que Galilée et M. Wegener soutenaient était nouveau. Dans le cas qui nous occupe, la nouveauté est justement le changement. En sciences l’évolution des idées prend un certain temps. Ici le statut quo est l’absence de changement. M. Wegener a été capable d’apporter des mesures, des données de peut-être même faire des prédiction et la communauté scientifique a adhérer à son hypothèse de dérive des continents au fil du temps.
L’avenir apportera des éclaircissements à nos questions, par contre il nous faudra avoir l’ouverture d’écouter ces éclaircissements et de ne pas laisser nos souhaits/valeur personnels nous empêcher de juger de la qualité du fondement de ces réponses.
Avant de vous faire promener en bateau par nature.com, je vous suggérerais : « Heaven and earth : Global Warming, the Missing Science ». Ça vous coûtera le tiers du prix (environ 10$ en version électronique) et ensuite je ne suis pas certain que l’article de Nature vous intéressera autant.
Bonjour Gilles,
J’ai lu ce livre “Heaven and earth : Global Warming, the Missing Science” écrit pas un géologue australien et il est vraiment intéressant et sérieux. Toutes les affirmations , tableaux et graphiques sont référencés au moyen de notes référant à des articles scientifiques publiés dans des revues à comités de lecture. L’auteur, Ian Plimer, a eu la gentillesse de m’envoyer son powerpoint qui reprend en couleurs, les illustrations de son ouvrage. Je l’utilise pour mes présentations. Je te signale un autre ouvrage, cette fois écrit par un ingénieur, au titre provocateur: Climatism ! comme on parle de christianisme ou d’islamisme. Il est plus récent -2010- que l’ouvrage de Plimer et aborde des sujets peu discutés par Plimer. Bonne lecture!
Un gros merci du conseil M. Larouche,
J’ai voulu regarder un peu sur l’auteur avant d’investir le 10$ en question mais je dois avouer que j’ai été déçu de ce que j’ai trouvé:
« Ian Rutherford Plimer (born 12 February 1946) is an Australian geologist, academic, professor of mining geology at the University of Adelaide, and a director of four mining companies. »
» 2008 and 2009, according to a columnist in The Age, Plimer earned over A$400,000 from these interests, and he has mining shares and options worth hundreds of thousands of Australian dollars. »
« Plimer is an associate of the Institute of Public Affairs,[14][15] a free market think tank. In 2007, Plimer was listed as an allied expert by the Natural Resources Stewardship Project, a Canadian advocacy group that opposes the Kyoto Protocol. »
Les données et l’avenir nous diront si M. Plimer avait raison mais disons que je préfère garder mes 10$ (peut-être ai-je tort?) que de lire un volume écrit par une personne aussi proche de l’industrie sur une telle question. Même s’il devait tenter de rester objectif, un tel entourage professionnel sème le doute dans mon esprit. Désolé d’être sceptique peut-être aurez-vous d’autres lectures à me suggérer?
La revue Nature est une des plus prestigieuse revue scientifique sinon la plus prestigieuse, Je ne vois pas pourquoi je me priverais de l’information qui s’y trouve, Je tente d’être critique, alors je veux avoir toutes les informations sur un sujet. D’ailleurs à cet égard je comprends bien vos positions d’aller chercher l’information ailleurs et c’est louable de votre part mais est-ce que cet ailleurs contient seulement de l’information qui ne supporterait pas la thèse du RCA? Est-ce que vous choisissez de façon volontaire d’ignorer l’information qui ne tend pas à supporter des RCA?
Tout croire ou douter de tout sont issus du même processus intellectuel (soit l’absence de processus). Être critique demande un travail considérable surtout sur un tel sujet.
Il y a le noir, le blanc…et le gris!
Peut-être est-ce seulement moi qui n’est pas aussi avancé que vous dans ma réflexion…je tente seulement de comprendre.
Rebonjour à vous tous,
J’ai été intrigué sur ce qu’était l’Institute of Public Affairs of Australia. Je ne suis pas journaliste, le tout reste à confirmer mais voici ce que j’ai trouvé en quelques secondes:
http://en.wikipedia.org/wiki/Institute_of_Public_Affairs
Vous serez certainement intéressé d’y lire que:
« The IPA funded by its membership which include both private individuals and businesses. Among these businesses are ExxonMobil,[4] Telstra, WMC Resources, BHP Billiton, Phillip Morris,[5] Murray Irrigation Limited,[6] and Visy Industries.
IPA donors have also included Clough Engineering, Caltex, Shell and Esso.[7] Other donors were electricity and mining companies, as well as British American Tobacco (BAT).[7]
In 2003, the Australian Government paid $50,000 to the Institute of Public Affairs to review the accountability of NGOs »
Ça vaut ce que ça vaut, mais si le tout est confirmé disons que je ne pense pas acheter le volume de M. Plimer.
Vous avez raison : « Peut-être est-ce seulement moi qui n’est pas aussi avancé que vous dans ma réflexion… »
« … je tente seulement de comprendre. »
Si telle est votre intention, je crois que vous devriez-vous commencer par le commencement. C’est-à-dire acquérir de bonnes connaissances de base des Sciences de la Terre.
Et qui croyez-vous sera en mesure de vous transmettre de telles connaissances?
Un géologue ou une revue à sensations avec de belles images ?
Il est remarquable de voir les réchauffistes accuser automatiquement les sceptiques d’être à la solde des pétrolières. On m’a aussi accusé de cela, moi qui suis à la retraite depuis 11 ans. Je fais des conférences dans les écoles (et parfois dans les cegeps où les professeurs sont ouverts au scepticisme) et j’interviens aussi dans les médias, tout cela sans aucune cachet. Les capsules que j’ai faites sur forumschiste ont été une commande de L’Association canadienne des producteurs pétroliers mais on ne m’a offert aucun cachet pour ça. Je suis intervenu sur ce forum afin de donner l’heure juste et parce que je suis écoeuré de voir mes concitoyens esclaves de l’écologisme, pleurnicher assis sur leurs ressources naturelles inexploitées et en même temps vivre au crochet des Albertains. J’ai honte!
Reynald! Tu sonnes très fort ce matin, peut-être te laisses-tu un peu trop emporter par ton indignation. Mais enfin, moi aussi j’ai honte, mais…
M. Lacerte est tout à fait cohérent dans ses réflexions. Et tant qu’il en sera ainsi, il n’y a pas de problème. Live and let live. M. Lacerte est relativement jeune dans ce domaine, il est normal qu’il soit très circonspect, et qu’il se questionne autant sur le message que sur le messager. Je l’encourage à le faire, et ce, de quelque source que viennent l’information.
Au début de mes questionnements, j’ai eu moi aussi beaucoup de difficultés à trier le blé de l’ivraie, et encore parfois aujourd’hui.
Hier sur ce blogue, j’ai compris que c’est le « climatisme » qui m’avait attiré vers la climatologie. Je suppose qu’il en a été ainsi pour plusieurs esprits scientifiques.
Tant que l’on demeure dans le domaine du climatisme, toutes les opinions peuvent se valoir, puisque le climatisme n’est pas une science, mais une idéologie. Mais ma foi, le climatisme est beaucoup plus excitant que la climatologie.
La climatologie exige, que l’on étudie la Terre, le Système Solaire, voire tout l’Univers.
Qu’on fasse l’effort de glaner et comprendre où en est l’état des connaissances actuelles. Ça demeure intéressant, mais c’est beaucoup moins excitant.
Vous ne vous ferez pas d’amis dans un bar, un salon ou autour d’une table à parler des multiples causes possibles des changements climatiques de la planète.
Pour contre, le climatisme pourra faire de vous une vedette instantanée dont on savourera « la bonne parole » partout. Pour quelle raison? Pour une, parce que le climatisme est une des nombreuses variantes du « catastrophisme », une idéologie dont les gens raffolent et redemandent, comme pour le films de peur.
Gilles, tu as saisi la raison du succès de cette émission « Tout le monde en parle ». L’émotion !!!! , le chanteur médiocre en camisole mal lavée qui dénonce tel ou tel excès (rivière à protéger ou pétrolières aux profits honteux) du capitalisme ou de l’impérialisme américain avec la claque go-gauchiste derrière qui applaudit. Les blogues reflètent la société. Tu as raison: en climatisme, toutes les opinions se valent… mais en climatologie…
«Encore 10 à 15 ans de ce régime, et c’est Vincent Courtillot qui aura eu raison ….du GIEC.»
Vincent Courtillot aura 84 ans dans 10 ans, et cela s’il survit au réchauffement climatique. 🙂
Non Courtillot n’aura pas raison de GIEC. Le GIEC est au climatisme ce que la papauté est au christianisme. T’as sûrement déjà entendu parler de l’infaillibilité du pape en matière de religion. Pour le GIEC c’est le même principe qui s’applique.
Même lorsque le GIEC se trompe, il a raison au bout du compte. J’en prends pour preuve ceci.
http://thegwpf.org/the-observatory/458-ipcc-wrongly-linked-global-warming-to-natural-disasters.html
Comme réponse à tout, c’est-y pas beau et très scientifique, ça :
«Professor Christopher Field,director of the Department of Global Ecology at the Carnegie Institution in California, who is the new co-chairman of the IPCC working group overseeing the climate impacts report, said the 2007 report had been broadly accurate at the time it was written.
He said: “The 2007 study should be seen as “a snapshot of what was known then. Science is progressive. If something turns out to be wrong we can fix it next time around.” However he confirmed he would be introducing rigorous new review procedures for future reports to ensure errors were kept to a minimum.»
moi ce que je ne suis plus capable d’entendre et ça me décois au plus haut point, ce sont les deux coco de rad-can Errol Duchaine et Charles Tissère . La semaine verte était presqu’une réligion en dinant le dimanche mais depuis la venue de Ti-rol pus capable, je viens en hos… de l’entendre avec son réchauffement climatique au 3 minutes. Même chose avec Ti-charles lui aussi depuis 4-5 ans, fini . alors quant on a parlé de coupure partout j’espèrais tres fort, mais !!!!
Quand il fait chaud, même sur une zone restreinte, même si la durée de la période de chaleur est brève, et donc même si cela n’a aucune signification climatique particulière, les « réchauffistes » clament urbi et orbi que c’est une preuve indéniable du RCA (Réchauffement Climatique Anthropique).
Quand il fait froid, sur des zones étendues (USA, Canada, Europe, Asie), et pendant plusieurs mois, les réchauffistes soit se réfugient dans un silence assourdissant, soit disent qu’il ne s’agit que d’un phénomène météorologique aléatoire et que cela ne remet nullement en cause le dogme du RCA…. Donc, deux poids, deux mesures…
Usque tandem, delirium carbonum, abutere patientia nostra?
Quand il fait chaud, même sur une zone restreinte, même si la durée de la période de chaleur est brève, et donc même si cela n’au aucune signification climatique particulière, les « réchauffistes » clament urbi et orbi que c’est une preuve indéniable du RCA (Réchauffement Climatique Anthropique). Quand il fait froid, sur des zones étendues (USA, Canada, Europe, Asie), et pendant plusieurs mois, les réchauffistes disent qu’il ne s’agit que d’un phénomène météorologique aléatoire et que cela ne remet nullement en cause le dogme du RCA…. Donc, deux poids, deux mesures…
Usque tandem, delirium carbonum, abutere patientia nostra?
[…] Les modèles climatiques du GIEC échouent le test de validation que constitue la variation de la température globale moyenne des 15 dernières années – le CO2 atmosphérique a augmenté régulièrement tandis que la température a stagné ou même baissé- . Les mêmes « climatologues » réchauffistes ou climato-alarmistes expliquent cet échec en invoquant des années La Nina (froides) qui auraient réussi à contrer l’effet anthropique du réchauffement. Alors je demande aux mêmes « climatologues » pourquoi n’invoquez-vous pas les années El Nino qu’ont été 1998, 2005 et 2010 pour expliquer la température globale plus élevée que la moyenne pour ces trois années? El Nino no!… pero La Nina si! « Le blogue de Reynald Du Berger […]
Bonjour M. Duberger,
J’ai beaucoup pensé à vos écrits. Lorsque vous dites dans vos dernières phrases:
« Alors je demande aux mêmes « climatologues » pourquoi n’invoquez-vous pas les années El Nino qu’ont été 1998, 2005 et 2010 pour expliquer la température globale plus élevée que la moyenne pour ces trois années? La Nina est bien pratique pour expliquer les échecs des modèles mais gardons-nous bien de considérer son grand frère pour expliquer les années chaudes. Encore 10 à 15 ans de ce régime, et c’est Vincent Courtillot qui aura eu raison ….du GIEC. »
J’aurais peut-être une explication et une question pour vous. Si les 13 années les plus chaudes de l’histoire instrumentales ont eu lieu durant les 15 dernières années (http://www.wmo.int/pages/mediacentre/press_releases/index_fr.html) et que selon l’OMM (et la NOAA) l’année 2011 est la 11 plus chaude depuis 1850, n’est-il pas normal de souligner les années ElNina? Car même en présence d’un phénomène ElNina, il peut être surprenant de voir que l’année 2011 est la 11 plus chaude des 162 dernières années et la plus chaude année ElNina jamais enregistrée.
Depuis 1850 n’y a-t-il pas eu plusieurs ElNino? Le cas échéant si 1998 a été une année très chaude alors il est possible de la comparer avec les autres années ElNino. Pourquoi alors est-ce que les années ElNino auraient tendance à être plus chaudes que les précédentes et que les années ElNina aussi? Je suis souvent d’accord avec vous mais dans ce cas-ci je ne vois pas l’incohérence. En sciences il peut avoir des divergences d’interprétation des mesures, mais si des scientifiques considèrent comme étant la plus probable la thèse du réchauffement principalement causé par l’homme alors je ne trouve pas anormal qu’ils tiennent compte des années ElNina dans leur analyse.
En terminant j’aurais une question pour vous qui êtes un scientifique (reconnu pour son expertise sur les séismes je crois). En sciences j’aurais tendance à penser que l’objectivité et le doute mènent à l’ouverture, à considérer les théories avec un certain degré de probabilité de véracité. Alors comment pouvez-vous affirmer avec aussi peu de retenue que:
» Encore 10 à 15 ans de ce régime, et c’est Vincent Courtillot qui aura eu raison ….du GIEC. »
On dirait une logique d’opposition, comme s’il s’agissait d’une question de politique et non de science. Comment pouvez-vous présumer de ce que l’on découvrira dans 10-15 années?
Je ne veux pas vous prendre aux mots, j’adore vous lire mais je mentirais si je vous disais que je ne sens pas chez vous un discours qui s’apparente plus à de la politique que de la science avec des conclusions ouvertes qui tient compte de toutes les mesures.
Mon billet visait l’échec des modèles du GIEC à expliquer les températures des dernières années. Les événements El Nino et La Nina constituent une oscillation qu’on appelle ENSO (El Nino Southerrn Oscillation. Tous les organismes météorologiques s’accordent pour qualifier l’année 2011 une année La Nina – d’ailleurs responsable des inondations du Nord australien- peu importe la température moyenne de l’année 2011. ENSO est une parmi d’autres causes , à mon avis, influençant le climat, beaucoup plus importante que les GES humains. Il y a aussi les autres oscillations, le soleil et les volcans, les aérosols, l’électricité atmosphérique, les nuages, les rayons cosmiques.. etc. « Encore 10 à 15 ans de ce régime… » Je veux dire que 10 à 15 ans de plus et la preuve sera presque certaine que les modèles du GIEC n’ont aucune valeur puisque que leur validation nécessite forcément un accord entre les températures prédites par ces modèles avec les températures observées contemporaines. Et à date, ces modèles se dirigent vers l’échec.
Je ne nie pas avoir des idées politiques. Peut-on se prétendre impartial en tout? J’essaie cependant de dissocier la science du politique, et je deviens intolérant quand elle tombe dans l’idéologie comme le climatisme, qui est une sous-division de l’environnementalisme, ou si vous voulez de l’écologisme. Mais avouez qu’en cette matière, les climatologues du GIEC ont failli à la tâche.
[…] déjà souligné l’échec des modèles climatiques du GIEC (IPCC) (1) devant l’épreuve de validation que constituent les températures globales depuis […]