Les tripoteuses

Publié: 12 décembre 2010 dans Uncategorized

Reynald Du Berger

C’est une habituée de notre blogue, inquiète de la pollution chimique qui se retrouve peut-être sur ses fruits et légumes qui m’inspire ce billet.

On utilise des pesticides beaucoup plus abondamment que par le passé car il y a des millions de bestioles qui ont proliféré depuis mon enfance et qui mangent les mêmes fruits et légumes que nous. Les bestioles prédatrices de nos fruits et légumes finissent par développer une « résistance » et on y répond par de nouveaux pesticides, différents et plus forts. C’est comme nos médecins québécois qui distribuent aux 4 vents leurs antibiotiques à leurs patients qui les consomment abondamment en toute confiance et aussi en toute ignorance qu’ils contribuent ainsi à la prolifération de bactéries de plus en plus résistantes. Si le médecin l’ignore, comment voulez-vous que le patient le sache?

Je me souviens du jour de congé qu’on nous accordait une fois l’an à mon école pour la corvée des « bibites à patates » (le doryphore). On faisait ça à la main, mais de nos jours on pratique l’épandage chimique, beaucoup plus efficace; ça laisse cependant des traces dont le caractère cancérigène n’est pas toujours prouvé. On a trouvé une alternative encore plus efficace à ces épandages cruels pour l’environnement, et ça s’appelle les OGM. On peut maintenant cultiver des patates qui répugnent au doryphore mais pas à l’être humain… sauf pour les quelques êtres humains craintifs des OGM… car ces derniers, sont convaincus que s’ils mangent trop de ces patates OGMisées, ils vont « attraper » le cancer. Ce sont les mêmes qui se gavent aveuglement d’antibiotiques à la moindre blessure à « risque » d’infection, peu importe, c’est le docteur qui l’a prescrit! Personnellement, je crois que s’il y a des effets secondaires, ce que la science n’a jamais pu prouver, ça sera pour les doryphores qui seront allergiques aux humains courageux qui auront osé manger ces patates.

Je suis beaucoup plus sensible à la pollution bactériologique que chimique. On n’a qu’a constater le triste bilan bactériologique de nos hôpitaux québécois qui sont de véritables bouillons de culture dans lesquels mijotent encore les patients survivants, qui ont finalement développé une résistance suite à leur séjour prolongé.

Quand je fais mon marché et que j’arrive à l’étal des poivrons, je vois toujours une « dame » – c’est l’euphémisme poli que les médias utilisent pour « femme » peu importe qu’elle soit victime ou agresseur , tandis que l’homme pour les mêmes médias s’écrit vulgairement « individu » peu importe aussi son rôle de victime ou d’agresseur- donc cette dame tripote (au Québec on dit plutôt « taponne ») une bonne vingtaine de poivrons avant de choisir celui qu’elle croit posséder le meilleur rapport fraîcheur donc fermeté/prix. Qu’est-ce qu’elle a bien pu tripoter avant les poivrons? Et elle lui arrache la queue en vue de la pesée à la caisse… je le fais aussi mais pour tester l’age du poivron, si la queue n’est pas ferme et plie, c’est un vieux. Certaines dames indignes me diront que cette règle s’applique aussi pour… bon, passons…

J’arrive à la caisse, et la même dame dépose sans vergogne ses sacs réutilisables sur le tapis roulant. Ses sacs sont imprégnés du jus de steak haché pourri de son dernier marché, et de merde de chiens prélevée sur le plancher de sa voiture sur lequel elle les dépose à chaque fois qu’elle rentre du supermarché. Pensez-vous que je déposerai un instant mes poivrons sur ce tapis roulant où fourmille toute cette flore dégeulasse laissée par la dame? Et la même dame a soigneusement emballé sa main de bananes tandis que la mienne ne l’est pas, car je ne consomme pas la peau et je ne vois pas pourquoi je la protégerais contre l’attaque du bouillon de culture de ses sacs.

Quand je rentre à la maison, je dépose mes sacs , non pas sur le comptoir ou l’ilot de la cuisine, mais par terre ou sur une chaise avant d’en vider le contenu. Puis je rince soigneusement mes poivrons, en pensant à toutes ces dames allergiques à la chimie, mais infestées de bactéries.

Nos supermarchés québécois deviennent écologiques, ce sont des écomarchés, comme il y a l’écotourisme et les écoquartiers, mais ils seront bientôt aussi dangereux que nos écohôpitaux.

p.s. J’attends des commentaires furax et foudroyants des dames qui fréquentent ce blogue. Mais mesdames, au super marché, je rencontre rarement des hommes tripoteux de fruits et légumes… ils préfèrent tripoter les tripoteuses…

commentaires
  1. […] This post was mentioned on Twitter by La capitale blogue and Ian Sénéchal, Les analystes. Les analystes said: LesAnalystes.ca : Les tripoteuses http://bit.ly/gURkER @Ian_Senechal […]

  2. Patrice Robert dit :

    ha ha ha Excellent 🙂 Et pendant cette magnifique tempête en Mauricie, je contribue au réchauffement climatique en bourrant mon poêle à combustion lente de bois et en lisant ce texte en utilisant de l’électricité. Joyeux Noël (Oh! Le vilain mot non politiquement correct) à vous et aux autres lecteurs de ce blogues.

    Patrice

    P.s. Je me demandais l’autre jour quelle est l’empreinte carbonique due la vidéo de nos artistes sur les gaz de shale? Et quelle l’empreinte carbonique de leurs films, cd ou romans? Faudra leur poser la question un jour non?

  3. Renee Houde dit :

    Surprenant que la personnes qui lavent ces fruits parce qu’ils ont été couverts de pesticides et se demande si un jour…cetaines terres seront « eux aussi » empoisonnés de produits chimiques suite à l’exploration et l’exploitation des gas de shale, rendant l’eau inbuvable, puisse soulever de tels chapitres d’histoire à propos de dames tripoteuses.

    Je pense que cette personne voulait simplement savoir si éventuellement les produits chimiques qui se sont échappés par erreur durant l’exploitation, pourraient se dissiper ou si l’eau est condamné et ne redeviendra jamais buvable dans ces puits artésiens qui ont été infectés.

    • Reynald Du Berger dit :

      Si c’est vraiment le danger de contamination chimique de la nappe phréatique suite à l’exploitation des shales gazéifères qui vous inquiète, pour calmer vos inquiétudes, je vous recommande cet excellent mémoire de l’APGQ, rédigé dans un langage qui peut être à la fois compris par les tripoteuses de poivrons que par les scientifiques…

  4. Renee Houde dit :

    L’APGQ fait très bien la promotion pour ses membres. Intéressant et bien écrit…c’est sure qu’ils ne connaissent pas les imprévus et que personne ne le saura avant…

    Je trouve vos propos de tripoteuses condescendants.

  5. mario boivin dit :

    Nous avons tous croiser un jour ou l’autre dans la rue ou ailleurs des infirmières portant leur uniforme de travail sur lequel les microbes et les bactéries de toutes sorte prolifèrent, y a t il quelque chose de plus asociale,de dégueulasse et de non professionnel que ca? Les douces se comportent comme des grosses coch…

  6. Gilles Laplante dit :

    Je ne sais pas si nous sommes allé au même marché de fruits et légumes samedi mais j’y ai vue une tripoteuse. Deux en fait. Une dame ( puisse qu’il faut les nommer ainsi ) a tripoté tout le lot de poivron avant d’en choisir un pendant que mon épouse attendait et, horreur, mon épouse a pris la suite en en tripotant un certain nombre pour en choisir un. Ça doit faire partie de leurs gènes, dans la partie du X qui nous manque 🙂

  7. mario boivin dit :

    Pendant que les épiceries du Québec ne donne plus de sac pour le transports de nos effets sous le prétexte de protéger l’environnement,ils continuent de vendre des couches jetable! ou est la logique,ils laissent également entrer des gens avec des sacs souillés dans leurs établissements ou est la propreté je vous le demande?

  8. papajohn dit :

    je soupçonne GLAD d’etre derrière cette histoire de sac de plastique, les sac d’épicerie sont dangereux pour l’environnement, mais les sacs a vidange eux ne le sont pas? et si le sac a vidange ne l’est pas lui, alors pourquoi ne pas prendre le même plastique pour les sac d’épicerie.c’est bien plus un lobby car les GLADS et cie ne vendaient plus de sac qui était gratos au marché ou est-ce que les glads n’ont pas réuissi a prendre le contrôle des cie de sac et ont préférer les faire crever faute de les englober avec l’aide des enverdeurs..hahaha! surtout apres la mise en garde de la santé public Canada qui dit au monde d’emballer les fruit ,légumes et viande dans des sac de plastique avant de les mettre dans un sac réutilisable! what the joke?

  9. Sylvie St-Laurent dit :

    Et que penser de ces hommes qui négligent de se laver les mains après être passés à l’urinoir… Franchement, aussi dégueulasse que les tripoteuses de légumes.

    • Reynald Du Berger dit :

      Je n’ai pas de statistiques, mais je n’ai aucune raison de croire que la malpropreté aux toilettes soit le propre de l’homme. Les femmes me disent aussi que les cabinets des femmes sont en général plus sales que ceux des hommes. L’hygiène personnelle après les toilettes n’est pas plus développée chez la femme que chez l’homme. La poubelle des toilettes devrait être à la porte et à l’extérieur car quand j’ai fini de me laver et les mains et que je les ai essuyées, j’utilise la serviette justement pour saisir la poignée de la porte couverte des bactéries de ceux qui ne se sont pas lavés les mains. J’ai toujours dans mon coffre à gants des gants de caoutchouc pour les buffets. Pensez à tous ces malpropres (70% des gens selon une enquête d’André Arthur) qui ont saisi ces cuillères de service après avoir été aux toilettes puis ne se sont pas lavé les mains. Une étude a démontré qu’il y a en général beaucoup plus de streptocoques sur les manches des cuillères à service des buffets des restaurants que sur les sièges des cabinets de toilettes (lunettes de toilettes). De quoi vous couper l’appétit. J’ai attrapé seulement une fois la grippe dans ma vie, probablement grâce à mes habitudes d’hygiène, dont lavage de mains à chaque fois que je rentre chez-moi.

    • papajohn dit :

      désolé dame Sylvie pour avoir passé ma vie dans les resto a cause de ma job qui me gardait a l’extérieur de la maison(avec une demi heure pour diner petit bonhomme ou petite bonnefemme sur la porte pas de temps a perdre) et par constatation personnel pour avoir fait le ménage dans un bar (incluant les toilettes) et de avis d’amis(es) qui sont dans l’entretien ménagé dans des commerces et résidence privé , le qualificatif employé par ces dernieres se lit comme suit, les femmes(surement pas la majorité mais elles passaient toutes au même palier)sont des maud..tes t…es! du papier cul a terre, des fin de mois(tampon tombé) a trainé a coté de la poubelle etc… a part le lavabo sale,c’est souvent plus propre du coté masculin. pour le lavage des mains,de ce coté là non plus l’hygiene ne semble pas etre au rendez-vous, femme et homme ca l’air du pareil au même..

    • Gilles Laplante dit :

      J’ai travaillé dans l’entretien ménager ( au PEPS pour ne pas le nommer ) et on se battait presque pour ne pas faire le ménage des vestiaires des femmes. C’était l’endroit le plus dégoutant de tout l’édifice. Je vous fait grâce de ce que j’y ai vu.

  10. Renee Houde dit :

    Lorsque nous sommes rendus dans les toilettes….nous déroutons un peu non?

    • Reynald Du Berger dit :

      C’est pas moi, c’est Sylvie qui nous y a entraînés… et dans celle des hommes par dessus le marché! C’est du propre!

      • Patrice Robert dit :

        ha ha ha. M. Du Berger, décidément, vous faites ma journée 😀 Merci encore pour cet article.

  11. Renee Houde dit :

    @Reynald….C’est toujours la faute des autres….Un vrai Québecois pure laine, de souche, société distincte qui déteste les tripoteuses mais pas les tapoteux!

    • Reynald Du Berger dit :

      Dear Renee, puisque vous osez un jugement de valeur en associant, sans vraiment me connaitre, mes propos à ce que vous croyez constituer ma culture, permettez-moi donc, sans vous offenser, la symétrie à votre égard. Eh oui! c’est bien à vous que je pensais en rédigeant ce post scriptum, et vous êtes tombée dedans à deux pieds et à deux mains! .. et vous en redemandez! alors en voici:

      Votre pudeur excessive, -oh Dear! Schockingly tasteless!- trahit une culture anglosaxonne non-équivoque, mais cette pudeur exagérée est amplement compensée par la candeur naïve avec laquelle vous agrémentez ce blogue. J’espère néanmoins, qu’à force de me lire, vous découvrirez la véritable nature de ma culture, qui n’est pas « pure laine » – comment peut-on être pur laine après avoir visité et aimé plus de 60 pays?- et surtout, je souhaite que développiez un sens de l’humour qui rejoindra un peu le mien et qui semble cruellement vous faire défaut.

  12. Renee Houde dit :

    @Reynald..Ce n’est pas en dimuniant les autres que vous brillez! I am thrilled to be bi-cultural. I have learned a lot from the anglo-saxon culture, yes they do have a culture.

    I am not a prude…to the contrary my friends find me more than « osée » and a bit wild. Vous me connaissez mal et vous jugez sans savoir. You’re excellent at starting fires.

    Je ne comprend rien sur votre sens d’humour ou vous changez le sujet de gaz de schale en tripoteuse de piments qui s’est dégringoler en salle de toilette et avec des comparaisons de saleté entre hommes et femmes.

    Seriez vous par hazard impliquez financièrement dans l’exploration des gas de schale. Je comprend mal votre déchainement. One does not fool around with Mother Earth and much less with Renée.

  13. Reynald Du Berger dit :

    Renée said « One does not fool around with Mother Earth and much less with Renée. »

    Oh my Goodness!!!! 😦

    and she said about herself « I am osée and a bit wild »…

    Papajohn, Patrice, Mario, Ian, Guillaume , Eric, …

    HELP!!!!

    • papajohn dit :

      chère Renée, tout comme les animateurs de radio auquel on essait d’accoler un visage,un physique souvent bâti a partir de souvenir conscient ou inconscient se révèle trompeur. et c’est sans compter les stéréotypes du genre un prof d’université, « ouais c’est surement le gars avec une barbichette, des fonds de bouteille sur le nez,fumeur de pipe portant des sandals et ultra gauchiste », mais des fois on se retrouve a cent lieu de ce que notre analyse de simple écrits avaient forgé dans notre subconscient. j’en sais quelques chose car a plusieurs reprises apres avoir communiqué par courriel avec les secrétaire et agente de bureau, responsable de département ou aide administrateur, ceux cis m’avouaient candidement , tu n’es pas du tout comme je t’avais imaginé. alors Renée ne vous formalisez pas d’etre grand dieu merci une de ces dames d’exception qui n’entre pas dans les stéréotypes. mais il faut cependant reconnaitre que des fois ,le modèle véhiculé par nos styles de vie, appartenance a un groupe, métier et autres, comme la famille , tendent a changer l’image que certain nous accolent parfois injustement. je suis M. STÉRÉOTYPE en personne, plus de 120kilo, 1,80m, biker et veuf monoparentale, mi-quarantaine avec une tête a faire PHOTO POLICE. est ce que ma plume vous raconte? le but est de se péter un peu de broue sur ce blogue et d’échanger, informer, éveiller les gens sur la nécessité de se forger eux même une idée de ce qu’ils veulent et espère pour eux et leurs descendant,le tout avec un petit plaisir malin de s’asticoter un peu au passage.

      P.S. Raynald j’ose croire que dans votre cas c’est le contact avec le coté tranquille de la nature et les nombreux voyages aux quatres coins de la planète (quelle niaiserie la boule est ronde, sommes toute légèrement élliptique) qui vous ont modelé a voir le monde et la religion a traver le fond d’bouteille droit au lieu du gauche hahaha

  14. Renee Houde dit :

    @Reynald…If you will permit me….je pense qu’il serait temps que le blogue devienne un peu moins personel comme çelui çi a commencé.

    Je pers intérêt lorsqu’il y a condescendance.

    Amen

  15. Renee Houde dit :

    @papa John….Gentil tu es…Je rigole beaucoup dans la vie et j’adore la satire…par contre avec les blogues j’aime apprendre et poser des questions et en connaitre plus sur les sujets. Je n’apprécie pas cetains commentaires…Il me faudra éviter certains billets et surtout ne pas y répondre.

    Amen Amen

  16. Renee Houde dit :

    Dernier commentaire…et…après on se questionne pourquoi il n’y a pas beaucoup de femmes sur les blogues politiques…. lorsque çela dégénére..no wonder!

    • Reynald Du Berger dit :

      Madame Houde, puisque vous n’entendez pas l’humour, je prendrai un ton plus sérieux. Permettez-moi de vous rappeler certaines règles de ce blogue. En tant qu’auteurs ou administrateurs, nous avons le pouvoir de modérer les commentaires soit en les altérant ou en les bloquant. J’ai personnellement utilisé un humour qui a plu à tous sauf à vous, et surtout en ne visant personne en particulier, mais auquel vous avez répondu en me visant personnellement. Vous m’avez traité de « Québécois pur laine blablabla qui n’accepte pas.. etc… » J’aurais pu bloquer cette insulte qui me visait personnellement et je l’ai laissée passer. J’y ai répondu de façon polie et symétrique, puisque vous aviez commencé à attaquer ce que vous croyiez être ma culture. Vous démarrez des feux en attaquant des personnes et ensuite vous reprochez à la personne attaquée par vous de faire exactement ce que vous faites pour y répondre. Alors vous êtes la seule responsable quand vous dites que « ça dégénère ». Si vous désirez un dialogue agréable et harmonieux entre vous et nous, je vous suggère de descendre de vos grands chevaux , vous ouvrir à l’humour des blogueurs, comme tous les autres commentateurs ont fait et surtout, de changer d’attitude.

  17. Patrice Robert dit :

    Bon, je crois que ça dérape. Je suis allé à l’épicerie du village tout à l’heure, et j’ai eu une pensée pour M. Du Berger et Mme. Houle en achetant deux poivrons verts. J’ai pris les plus gros sans taponner la queue. 😉 Je n’ai pas arraché la queue pour sauver quelques sous.

    Et pour changer de sujet, j’ai mal à à tête. Une amie qui déteste Harper me disait que si Greepeace dénonçait les sables bitumineux de l’Alberta, mais pas ceux du Vénézuela, c’est, tenez-vous bien, c’est que le gouvernement ne respectait pas les droits humains. J’aimerais, dans ce cas, vivre dans un pays despotique comme le Vénézuela pour y éviter d’entendre Laure et Steeven 😉

    Je vous laisse juger:

    (20:31) Patrice : Une autre chose aussi. Pourquoi les écolos dénoncent les sables bitumineux de l’Alberta mais pas les sables bitumineux du Vénézuela? J’aimerais bien le savoir?

    (J’ai quitté, car je commençais à pomper de l’huile. Voilà pourquoi les heures sont plus tardives).

    (20:50) amie : Pour ce qui est des sables bitumineux, c’est que les gens des gouvernements des pays en voie de développement mêne le pays.
    Pas la population. Et qui sont les meilleurs amis des gouvernements, les industries. Soyons réalistes, ces pays sont excessivement corrompus par les gang et les producteurs de drogues
    Les gens ne sont que des pions qu’on bouge sur un échiquier

    (20:50) amie : Donc, Comment peux-tu te « lever » contre le gouvernement si tu sais très bien que tu vas te faire flinguer si tu le fais.

    (20:50) amie : Alors, je pense qu’on parle beaucoup de ceux en Alberta puisque ça touche directement le Canada. Et le problème, c’Est que seulement 3% de l’eau du globe est potable et le Canada est un des pays avec la plus grande réserve d’eau potable. Et pour faire du pétrole, il faut utiliser de l’eau potable et cette eau se trouve polluée, extrêmement difficile à dépolluer complètement par la suite…

    (20:50) amie : Là, j’Espère que tu ne me prendras pas pour une écolo-granola-anti-développement.

  18. Patrice Robert dit :

    Justement. Le Dr. Phil. ne s’est pas fait dompé par sa femme? 😉

    • Reynald Du Berger dit :

      M. Robert, j’ai dû éliminer le dernier commentaire de cette Mme Renée Houde qui était à la fois une offense formulée de façon aussi grossière que maladroite et adressée à moi et …. à ce pauvre Dr Phil.

  19. Mike dit :

    Très intéressant comme sujet M. Du Berger.

    Personnellement, j’ai tout de même beaucoup plus peur de toutes les saloperies que l’on rapportent à l’épicerie avec ces fameux sacs réutilisables que de celles qui se retrouvent sur les mains des ces « taponneuses ».

    D’ailleurs, ces fameux sacs rapportent un autre élément dégueulasse dans nos épicieries; les cannettes et les bouteilles vides. Existe-il quelque de plus écoeurant que le jus que l’on aperçcoit dans le fond de ces sacs de canettes?

    En 2010, je ne peux pas comprendre pourquoi il y a-t-il toujours une consigne sur ce genre d’articles. À moins que je ne me trompe, nous avons tous un bac à recyclage qui pourrait rammasser nos bouteilles et SURTOUT nos canettes d’aluminium. Enfin, il y aurait un matériau avec une réelle valeur dans nos bacs bleus (sachant qu’une bonne partie du reste s’en va toujours directement à la « dump »).

    Mais non, le p’tit enfant québécois que je suis doit payer son p’tit 5 cents, sinon y pensera sûrement pas à recycler sa canette!

    Enfin, vous avez aussi effleuré le sujet des « écohôpitaux ». Si il y a un endroit où le recyclage et la réutilisation me font vraiment peur, c’est bien à l’hôpital!

    La dernière fois que je me suis rendu à l’hôpital, j’ai sursauté en voyant que l’on ne fournissait plus de sacs pour les vêtements des gens qui doivent passer des examens et se dévêtir, par exemple, des radiographies.

    Dorénavant, on demande, à cette même dame qui taponne les piments à l’épicerie, d’apporter son sac à l’hôpital pour y déposer ses vêtements. Son fabuleux sac dans lequel elle a transporté ses canettes vides (et leur jus), sa viande, son poulet et qui a trempé dans l’urine de son chien…c’est dégueulasse…je m’en m’excuse!

    Pis ça, ce sont des iniatives de gauchistes qui veulent avoir une planète propre…au détriment de leurs propres santé!

    Pour terminer, je m’en voudrais de ne pas revenir sur les toilettes publiques.

    Les méchants américains ont trouvés une bonne solution pour ne pas ramasser les bactéries des autres lorsque l’on utilise les toilettes publiques.

    Walmart est l’exemple parfait. Lorsque vous irez aux toilettes dans un Walmart, vous remarquerez qu’il n’y a pas de porte d’entrée avec une poignée crasseuse et que tous les éléments de la salle de toilettes fonctionnent avec des « oeil magiques ». Enfin, du côté des hommes.

    Ainsi, vous pouvez aller faire votre petite chose, en étant certain de n’avoir touché que la vôtre… 😉

    • Reynald Du Berger dit :

      Si vous voyagez, vous noterez que la plupart des aéroports ont des toilettes sans portes – il suffit d’aménager un vestibule – . Quand j’étais impliqué dans la recherche d’eaux souterraines en Afrique, nous avons remarqué que les toilettes publiques, avec le bétail étaient les deux facteurs les plus importants responsables de la pollution de la nappe phréatique. Les Africains ont aussi développé les toilettes publiques sans portes mais pour des raisons bien différentes des nôtres et qui ne sont pas hygiéniques mais économiques: il n’est en effet pas rare en Afrique de voir un type a bicyclette avec la porte de toilette qu’il vient de voler sous son bras. ET c’est vrai aussi bien au Burkina Faso qu’en Afrique-du-Sud.

    • papajohn dit :

      pour faire suite a votre comm. dans le domaine agricole, il y a quelques années on recyclait les sac(poche)de moulées sous forme de consigne,pratique qui fut abandonné apres avoir constaté que les bactéries et maladies sep^romenaient d’une ferme a l’autre avec ces sacs souillés, pourtant il y a des inspecteurs qui se promenaient de ferme en ferme pour s’assurer que l’hygiène était respectée car le lait était destiné a la consommation humaine. inspection qui est absente dans les maisons privés ou pulule les nids de bactéries vraiment incroyable. et sans faire de discrimination(la malpropreté n’a pas de classe sociale) en début de mois ,on rencontre des gens qui nous lève le coeur ,soi par l’habillement soi simplement par l’odeur de cigarette et souvent l’odeur d’urine couvert par le parfum cheap-dollorama, pourtant sans contrôle , ces gens rapporte de leur domicile des sacs a leurs image pour les foutre sur le comptoir ou je devrai déposer mes aliments. la manière que nous avons trouvée pour contrer ce fait est que je sors les aliments de NOS sacs, que je donne dans les mains de la caissiere qui scan et redonne a ma conjointe qui réemballe immédiatement. Alors pourquoi des animaux ont toujours un meilleur service que l’humain que se soi en santé ou en controle de hygiène/hébergement ou alimentaire. Nous sommes au point ou nous devrions etre domestique par nos animaux afin avoir un peu de respect, droit et d’égard.

      • Mike dit :

        Comme ça, en plus de voir un vétérinaire sans attendre, contrairement à nous,
        nos animaux vivent dans des milieux plus propres…

        Je pense qu’il est que je commence à m’intéresser à la réincarnation!

      • papajohn dit :

        litière sanitisée, curetage trois fois par jours minimum ,t’as même pas droit a trois changement de couche par jours dans les mourroir de la province sans supplément pécunier

  20. Isabelle Robillard dit :

    bon, bon…Je vais mettre un petit grain de sel féminin ici car je me sens interpellée!

    Je ne sais trop si je suis une « tripoteuse » de légûmes. Peut-être…Quand il s’agit d’avoir un avocat mûr à point. Je ne pense pas jamais avoir tripoté de poivrons.

    Personnellement, je suis plutôt une chipoteuse. Je chipote sur les prix. Comme j’habite en ville, je consulte les circulaires de toutes les chaînes d’épicerie et je choisis celle qui recevra ma visite. Trop cher ou trop laids les poivrons cette semaine dans les chaînes d’épiceries? Qu’à cela ne tienne, j’ai mes fruiteries/épiceries italiennes, asiatiques où je peux me rabattre. Il y a aussi le marché Jean-Talon que j’essaie d’éviter la fin de semaine. Je le laisse pour les touristes.

    Je fais souvent mes emplettes à pied, d’une manière un peu anarchique et désordonnée. Supposons que je revienne du centre-ville en métro. J’arrive dehors face à face avec mon épicerie et là je me tape le front: oupse! il me manque justement du lait, du pain pour les lunchs du lendemain et…des poivrons. Mais, en même temps que je vois la solution à mon épineux problème juste devant moi, soudain, mon estomac se noue, ma gorge devient sèche. Bref c’est l’angoisse totale: je n’ai pas mes « @3*!!&$+! de sacs recyclables. Que faire? Aller chez moi et revenir, aller à la pharmacie 2 coins de rues plus loin et acheter mon lait et mon pain (les poivrons attendront)?

    Avez-vous remarqué, les pharmacies résistent encore à l’envahisseur Équiterre. Ils nous les donnent leurs sacs en plastique. Pour combien de temps encore?

    Mais ils ne sont pas les seuls. D’autres courageux les imitent: les épiceries des différentes communautés ethniques. Ça ne prend pas chez eux la religion verte, on dirait. Des fois, j’aimerais mieux être italienne, ou vietnamienne ou latino. Me semble qu’ils ont su resté les pieds un peu plus sur terre pour certains aspects!

    En fait, peut-être y pensent-ils quand même un peu malgré tout mais ils savent adopter des solutions toutes simples: Chez Kim Phat à Brossard, ils ont trouvé une façon originale de faire du recyclage: vous ne voulez pas de sacs? Eh bien, on vous fournit les boîtes en carton qui ont servi à transporter les denrées jusqu’au magasin. Elles sont toutes là, empilées sur le devant de l’épicerie. Servez-vous! Sinon, on vous donne un sac. C’est pas plus grave que ça.

    Aahhhhhh! Le bonheur de ne pas se faire écoeurer. Moi ça me donne le goût d’y retourner, juste pour ça.

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  22. […] qu’ils ne contiennent pas, mais pour les nettoyer de ces sales bactéries laissées par ces tripoteuses de poivrons qui se sont mises  les mains dans des endroits ou sur des objets ou organes douteux avant de […]

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