Par Reynald Du Berger,
Le Québec a proclamé la semaine du 15 février, « semaine de la persévérance scolaire ». Quand aurons-nous la semaine de la persévérance conjugale? En sommes-nous arrivés au point où la chose normale devient un exploit et l’anomalie (le décrochage scolaire ou le divorce)serait maintenant la norme?
Il faut donc féliciter ceux qui n’ont pas décroché, les décorer pour avoir parcouru le simple cheminement normal du secondaire. S’est-on vraiment interrogé sur les raisons de ces décrochages scolaires records au Québec? On met souvent la faute sur le manque de ressources, donc d’argent. Se pourrait-il que le jeune décroche simplement parce que ses professeurs sont sans enthousiasme, ennuyants, plates à mourir?
J’ai terminé mon secondaire dans les années ’60 dans une école située à quelques mètres de la redoute de Montcalm. À l’époque, ce fait était inconnu. Mais en 2010, un professeur d’histoire enthousiaste peut très bien amener ses élèves s’assoir dans l’herbe à quelques pas de son école et leur raconter, avec presque le même paysage qu’à l’époque de Montcalm, le siège de Québec et la bataille des Plaines d’Abraham. Il peut aussi les amener dans les musées, sur le terrain, découvrir ailleurs que dans des livres et sur des videos ou des ordinateurs, le monde merveilleux dans lequel ils vivent. Il est temps aussi d’instaurer un processus d’évaluation systématique de tous les professeurs du secondaire et du cegep, comme on le fait pour l’enseignement supérieur.
L’évaluation doit prendre en compte le rôle de l’enseignant (qualité de l’enseignement et de l’encadrement des étudiants) et pourquoi ne pas ressusciter aussi les bons vieux inspecteurs d’écoles de jadis? Ainsi un comité d’évaluation , qui se transformera éventuellement en comité de promotion, formé d’enseignants et de professionnels de l’enseignement examinera attentivement la performance de chaque enseignant à tous les ans en début de carrière et à tous les 3 ou 5 ans par la suite. Les initiatives pédagogiques seront récompensées. Le professeur performant aura une promotion à une catégorie supérieure avec une récompense salariale. Le bois mort aura droit à un avis à caractère professionnel. Le hic: faire accepter cela aux syndicats.
Il faut également reconnaitre que nos jeunes sont maintenant exposés et stimulés par une foule de medias et technologies qui n’existaient pas « dans notre temps ». Certains d’entre eux sont vite devenus blasés et les profs doivent déployer des prouesses pédagogiques pour les arracher de leurs consoles vidéos afin de susciter leur intérêt pour la science, l’histoire ou la géographie. Il y a aussi l’énorme pression sociale qui a émoussé peu à peu des valeurs comme l’effort et le devoir, pour les remplacer par le jeu, le plaisir, la facilité, et les droits. Peut-on s’attendre qu’un jeune « en difficulté d’apprentissage » persévère avec courage dans ses études quand ses parents n’ont pu persévérer eux-mêmes dans leur vie conjugale? C’est notre génération de baby boomers qui a pourtant fait croire à ces jeunes que les maths c’était un jeu, qu’on pouvait apprendre le français sans lire, sans efforts. Le pendule est cependant au bout de sa course, et il ne peut que revenir lentement à l’équilibre. C’est une loi de la physique, mais s’applique-t-elle à la société québécoise moderne?
C’est un probleme majeur, et si je suis en desacord avec certaines de vos analyses c’a vaut la peine d’en discuter
Si les classes debordent et qu’on demande au prof de consacrer du temps pour des etudiants severement handicapés au niveau de l’apprentissage et d’autres avec des problemes de comportements au detriment de tout le reste de la classe, et que des profs quitte la profession parce que les conditions sont insupportable, je ne cois pas que l’on peut balayer du revers de la mains la situation et pointer les syndicats et le manque d’evaluation des profs. Regler la situation ci-haut devrait etre une priorite, equivalente a faire la reanimation d’un patient, urgent mais pas suffisant.
Outre ces conditions critiques, l’environement (social, technologique, etc) a changer depuis les annees 60-70, certains changements sont pertubateurs et d’autres peuvent offrir des pistes de solutions.
Lorsque j’etait etudiant, ma mere menagere avait le temps de faire les taches durant le jour, tout etait fait a l’arriver de l’ecole, je pouvais jouer dehors et bouger avant le souper, le souper etait pret tot lorsque mon pere arrivait et on pouvait faire nos devoirs apres le souper mais pas si tard. Maintenant, pour plusieurs parents la conjointe travaille les parents arrivent tard, le souper n’est pas pret, soupent tard, (rien n’est fait a ce moment cote taches menageres), et apres avoir sorti de table persone je ne suis pas sur que les parents et enfants sont tres disposés pour les devoirs, et c’est normal. J’ai fait un cours du soir a l’universite, et personellement c’etait flagrant que les etudiants etaient moins disposés et attentifs que le meme cours le jour. A moins que je me trompe et vous pouvez me corriger, on a plus de devoir au Quebec et plus de decrochage, et il me semble qu’en France il n’y a presque pas de devoir et ca ne semble pas etre un probleme. Selon moi l’apprentissage doit etre fait et complet durant le jour, si on compte a ce que l’enseignement soit fait en parti le soir par l’entremise de devoir on se tire dans le pied.
La tache des parents devrait etre d’avantage d’aider l’enfant a adopter des comportements propice (discipline, etc) a l’apprentissage et eviter que ce soit le cirque dans les classes. On peut faire de la discipline a l’ecole mais plus on en fait plus c’est qu’il y a eu des perturbations, ca serait mieux de faire de l’enseignement(math, etc).
La technologie offre des pistes de solutions de support pour rendre l’apprentissage plus interessant.
Il serait interessant d’avoir le point de vue d’un enseignant a ce sujet.
@Deck
Vos commentaires sont intéressants et rejoignent des propos que j’ai déjà tenus sur ce blogue, à savoir que l’éducation c’est d’abord la responsabilité du petit Kevin mais aussi de ses parents et de ses professeurs. Et ces trois entités sont également responsables de la dérive déplorable des valeurs solides et fondamentales de notre société vers de nouvelles « valeurs » qui placent les droits du petit Kevin bien en avant de ses devoirs. C’est pas mon dernier billet sur l’éducation, il y en aura d’autres qui suivront.
@Reynald
Que c’est vrai…les jeunes sont exposés aux jeux videos qui leurs faient monter l’adrénaline à l’infini, alors la classe qui bouge a la vitesse tortue, doit être plus qu’ennuyante, même si le prof y met 100%, et la plupart des sujets doivent malheureusement les endormir.
Peut-être que les créateurs de jeux de videos, pourraient s’y mettrent et créer des jeux sur la géographie, l’histoire, la grammaire, qui seraient stimulants et réveilleraient ces jeunes cerveaux à être plus attentifs. Les profs donnent leur cours et les jeux commencent à la fin du cours, pour la révision sur ce que le prof à enseigné. Merveilleux pour les profs qui n’auront pas de papiers à marquer, les notes receuillis à la cloche.
Ilserait assez facile de déveloper tels systèmes de jeux pédagogiques qui seraient sûrement populaires et éfficaces avec les jeunes. Et…que dire, nous avons au Québec des programmeurs de jeux très talentueux. Nous pourrions commencer une nouvelle méthode d’enseignement et offrir à nos jeunes l’éducation à la fine pointe en se servant des jeux? Les jeunes seront beaucoup plus attentifs pour reussir les tests à la fin du cours.
Les vieux systèmes ne peuvent plus fonctionner comme ce l’était dans « l’ancien temps », ce que je disais souvent à mes parents, lorsqu’ils voulaient me faire faire quelque chose à leur ancienne manière.
@Renee Houde
« Il serait assez facile de developer tels systèmes de jaux pédagogiques qui seraient sûrement populaires et éfficaces avec les jeunes »
Je suis 100% d’accord, il y a deja une multitude de jeux Flash et d’animation Flash disponible gratuitement, qui sont concus par des individus par interet personel, ainsi que des MODs de Jeux 3D concu par la collaboration d’individus ayants des habiletes et interets divers(programation, modeleur 3D, testeurs, scripteurs, etc). Il est facile de mettre sur pied des groupes de developement Open Source qui seraient en mesure de coordoneer la collaboration de professionels benevoles(informatique, multimedia), d’etudiants (info, art/dessins, educations, etc) avec des professeurs de divers niveaux pour concevoir un portail de materiel educatif incluant jeux, quiz, animations, presentations videos, interessant tant pour les participants que pour les etudiants, et ce offert gratuitement.
Beaucoup d’etudiants auraient la possibilite de progresser beaucoup plus rapidement j’en suis certain et il y aurait plus d’interaction et de participation a tout les niveaux.
@deck
OK let’s go. 1)
1)On commence avec Madame la Ministre Courchesne pour mettre en oeuvre une nouvelle idée pour un nouveau systême.
2)On appèle Ubisoft pour y être du jeu…et des jeux.
3)Ensuite des PhD psychologie en éducation avec les curriculums.
La balle peut commencer à rouler…je pense que j’aimerais retourner à l’école car ce serait le fun d’aller apprendre…étant attentif pour voir commment on retiendra à la fin avec le jeu-test.
On le rentre dans notre agenda…? Let’s Rock and Roll with Rock and Roll kids!
@ Reynald Du Berger
Vous proposez d’autres lois/contrôles… alors que le problème -selon moi-, c’est justement que tout est déjà;
-judiciairisé;
-contôlé;
-corporatisé;
-syndicalisé;
-collectivisé;
-etc.
***
Et moi je commence à penser que les jeunes qui sont intelligents, sont ceux qui décrochent…
Moi je déteste les écoles publiques collectivées… avec une passion incroyable ! Et je parle en connaissance de cause, car je suis aussi allé dans des écoles privées…
J’ai ‘décroché’ de l’UQAM… par qu’aucun de mes profs était « motivé ». AUCUN ! Ils étaient tous des collectivistes, 100% pour le « bien commun »… ils étaient aussi tous déprimés et déprimant !
Si les « systèmes » d’éducation, de santé, etc, finissent toujours comme nos « systèmes », justement parce que tout est pensé/conçu en fonction;
– « d’ensembles »;
– de « collectifs »;
– du « bien commun »;
– etc,
qu’allez-vous dire/penser?
« écoles publiques collectivisées »
« J’ai ‘décroché’ de l’UQAM… car aucun de mes profs »
@ Reynald Du Berger qui écrit:
« à savoir que l’éducation c’est d’abord la responsabilité du petit Kevin mais aussi de ses parents et de ses professeurs. Et ces trois entités sont également responsables de la dérive déplorable des valeurs solides et fondamentales de notre société vers de nouvelles « valeurs » qui placent les droits du petit Kevin bien en avant de ses devoirs. »
***
Et si c’était justement parce que tout était si « collectivisé », que les individus (parents, profs, étudiants, etc), devenaient comme ça (i.e. nivellement pas le bas) et ce, dans tous les domaines étatisés… quelle serait votre solution ?
@Sébas
il n’y a pas de solution unique, mais je lancerai quelques pistes dans de futurs billets sur l’éducation québécoise. Évidemment, ces solutions impliquent , à différents degrés et niveaux, TOUS les acteurs que j’ai déjà identifiés comme responsables de ce déplorable échec collectif.
@ Reynald Du Berger
Je ne parle pas de ‘solution unique’…
Je discute d’un problème philosophique fondamental.
Pour moi, il y a UNE réalité pour chaque chose…
(j’espère pour vous aussi?), et c’est notre subjectivité, notre manque de connaissance, notre éducation, notre culture, etc, qui nous empêchent de la trouver.
Et -toujours selon moi- c’est le relativisme qui est en train de « tuer » l’occident….
*
Par exemple, lorsque vous écrivez:
« TOUS les acteurs que j’ai déjà identifiés comme responsables de ce déplorable échec collectif. »
Je pense qu’il y a dans ce bout phrase, LE problème philosophique fondamental:
Selon moi, tous ces « acteurs » sont responsables de considérer l’instruction des élèves, comme un truc Étatique, collectiviste, etc.
Oui -selon moi- c’est un « échec collectif » (sic) que de considérer LA réalité, que par le prisme de l’étatisation/collectivisation de nos vies… et plus particulièrement, l’instruction de nos enfants, dans ce cas-ci.
Partout où cette philosophie a dominé les pensées, ce fut TOUJOURS un échec et ce, par un nivellement par le bas…
Sans exception…
Trouvez-moi une exception dans l’histoire de notre civilisation, et je changerai d’idée…
😉
@Sébas
qui vous parle d’étatisation? ou de « collectivisation? » comme vous dites… ça n’a rien à voir avec mon propos, pour le moment je me contente de secouer tous les acteurs en scène et non pas le système… mais pour le système, ça viendra.
@ Reynald Du Berger:
Moi aussi je « me contente de secouer tous les acteurs en place »(sic), mais d’une façon qui va à la racine du problème -selon mon humble avis, en tout cas.
***
Vous aviez écrit:
« à savoir que l’éducation c’est d’abord la responsabilité du petit Kevin mais aussi de ses parents et de ses professeurs. Et ces trois entités sont également responsables de la dérive déplorable des valeurs solides et fondamentales de notre société vers de nouvelles « valeurs » qui placent les droits du petit Kevin bien en avant de ses devoirs. »
Et je vous demandais ceci:
« Et si c’était justement parce que tout était si « collectivisé », que les individus (parents, profs, étudiants, etc), devenaient comme ça (i.e. nivellement pas le bas) et ce, dans tous les domaines étatisés… quelle serait votre solution ? »
Quand je parlais de « solution », j’essayais de voir si nous pouvions aller à la racine du ‘problème’…
Alors, à votre dernière question, à savoir qui parlais d’étatisation/collectivisation, et bien, c’est moi.
Est-ce possible d’avoir un dialogue ? J’ai vraiment l’impression que vous faites tout pour changer le sens de mes paroles? Est-ce que je me trompe ?
😉
J’ai aussi écrit ceci:
« Vous proposez d’autres lois/contrôles… alors que le problème -selon moi-, c’est justement que tout est déjà;
-judiciairisé;
-contôlé;
-corporatisé;
-syndicalisé;
-collectivisé;
-etc. »
Quand pensez-vous?
@Sébas
« Quand pensez-vous? »
Eh bien, je pense à tous les instants où je suis éveillé… donc je suis…
Je sais,… elle est méchante, mais avouez que vous me l’avez offerte sur un plateau d’argent.
Je ferai d’autres billets sur l’éducation et rassurez-vous, je partage certaines de vos inquiétudes et j’aime bien lire vos commentaires.
Bien non, vous n’êtes pas méchant. Vous êtes de la vraie soie.
Et vous êtes l’expert dans le département de:
—» ‘On évite la question’
😉
Vous vous pratiquez pour une future carrière en politique ?
😉
***
« je partage certaines de vos inquiétudes »
QUELLES ?
C’est drôle, je me sens comme un pêcheur avec un grosse truite toute vigoureuse au bout de sa ligne, qui ne veut ABSOLUMENT pas se ‘faire prendre’.
😉
@Sébas
par « inquiétudes » j’entends celles que vous exprimez quand vous reprochez à l’état son omniprésence dans notre vie. Comme vous et en tant que libertarien, je préfère qu’on laisse au citoyen ses propres choix plutôt que de les lui imposer. J’ai été pris à quelques lignes, mais pas encore à la vôtre…
Merci pour une réponse -un peu plus- directe.
😉
Que pensez-vous de ça?
***
Voici ce que j’aimerais voir de mon vivant:
LA POSSIBILITÉ POUR TOUS CEUX QUI LE SOUHAITE, DE ‘SORTIR’ DE TOUS LES PROGRAMMES ÉTATIQUES OBLIGATOIRES (gardons-les pour les plus démunis/dépendants !!! Les sociaux-démocrates-au-grand-coeur, ne pourront pas dire que nous voulons voir les pauvres/faibles, dans la rue !):
NOUS VOULONS DONC LA POSSIBILITÉ DE COCHER CES CASES DANS NOS RAPPORTS D’IMPÔTS:
Case 10 (case fictive):
Si vous ne voulez pas bénéficier du programme de retraite obligatoire et étatisé/syndicalisé (RRQ), cochez ici et sauvez « X » montant de $.
Case 11:
Si vous ne voulez pas bénéficier du programme d’assurance parentale obligatoire et étatisé/syndicalisé (RQAP), cochez ici et sauvez « X » montant de $.
Case 12:
Si vous ne voulez pas bénéficier du programme d’assurance maladie obligatoire et étatisé/syndicalisé (RAMQ), cochez ici et sauvez « X » montant de $.
Case 13:
Si vous ne voulez pas bénéficier du programme d’assurance médicaments obligatoire et étatisé/syndicalisé (géré par la RAMQ), cochez ici et sauvez « X » montant de $.
Case 14:
Si vous ne voulez pas bénéficier du programme étatisé et obligatoire, d’éducation de vos enfants (géré par le MONOPOLE SYNDICAL et PÉDAGOGIQUE de l’éducation), cochez ici et sauvez « X » montant de $.
À NOTEZ: si la case 14 existe UN JOUR, l’état pourra épargner plusieurs centaines de millions en coupant à 100% les subventions aux écoles privées, sans pénaliser les parents 2x (comme c’est le cas en moment, car ils payent leurs impôts et les frais pour une école privée!)
Case 15:
Si vous ne voulez pas bénéficier du programme d’assurance accident obligatoire et étatisé/syndicalisé (SAAQ), cochez ici et sauvez « X » montant de $.
Case 16:
Si vous ne voulez pas bénéficier du programme de garderies étatisées/syndicalisées (CPE) , cochez ici et sauvez « X » montant de $.
À NOTEZ: si la case 16 existe UN JOUR, l’état pourra épargner plusieurs millions en coupant à 100% les subventions aux garderies privées.
et 2 cases ‘bonus’:
Case 17:
Si vous êtes un professionnel et vous ne voulez plus « bénéficier » des « protections » des corporations des professionnels ÉTATISÉES et OBLIGATOIRES, cochez ici.
Case 18:
Si vous êtes syndiqué et vous ne voulez plus « bénéficier » des « protections » des syndicats ÉTATISÉS et OBLIGATOIRES, cochez ici.
En avez-vous d’autres ?
MONTANT APPROXIMATIF ÉPARGNÉ : 2 000 000 000 (milliards!)$ /AN ET possiblement BEAUCOUP PLUS
« Quand pensez-vous? »
Eh bien, je pense à tous les instants où je suis éveillé… donc je suis…
***
Oups:
« Qu’en pensez-vous? »
Je viens de comprendre votre blague…
Il n’est jamais trop tard pour « allumer »…
je rejoinds Sébas quand il dit:
« alors que le problème -selon moi-, c’est justement que tout est déjà; -judiciairisé; -contôlé; -corporatisé; -syndicalisé; -collectivisé; -etc. »
pourquoi par exemple faudrait-il qu’un jeune passe 5 ans au secondaire s’il a la capacité intellectuelle de le terminer en 3 ans et demi? Qu’est-ce qui empêche un étudiant doué ou studieux de passer l’examen du ministère à la moitié de l’année plutôt qu’à la fin?
Est-ce que c’est la crainte de le voir raconter aux autres quelles sont les questions de l’examen ou est-ce que c’est plutôt la crainte qu’il fasse mal paraître le système en général en réussissant la matière dans un délai moins long que celui prévu par le ministère et qu’il soit une inspiration pour les autres? ‘hé… si je me force maintenant je peux finir plus tôt et faire autre chose que de m’emmerder à l’école’