TRANSACTIVISME, WOKISME ET TRANSUBSTANTIATION

Publié: 23 Mai 2024 dans Uncategorized

“La nature d’une civilisation, c’est ce qui s’agrège autour d’une religion. Notre civilisation est incapable de construire un temple ou un tombeau. Elle sera contrainte de trouver sa valeur fondamentale, ou elle se décomposera.” – André Malraux

Je reproduis ici le texte d’un article publié ce matin dans le magazine Causeur par Jonathan Sturel.

Nous sommes l’humanité la plus rationnelle de l’Histoire, se gargarise-t-on. Mais comment diable le wokisme, cette religion de notre temps, parvient-il à nous faire croire à l’indistinction des sexes ? Mystère…

Puisque ces sujets sont manifestement devenus inévitables aujourd’hui, je propose ces quelques lignes susceptibles de pouvoir entraîner la réflexion de chacun dans des directions qui, je l’espère, lui permettront de mieux saisir quels enjeux sont sur la table. Ces lignes s’adressent à tous, croyants et athées, et j’espère qu’elles seront correctement comprises par tous, croyants et athées. Il ne s’agit pas ici d’une querelle théologique ni d’ailleurs d’un acte d’apostolat. Je parle de culture, d’équilibres des vertus, d’héritages et de structures de société.

Donc.

Le modernisme anti-chrétien a travaillé depuis des siècles, plus activement encore depuis des décennies pour nous détourner de la religion de nos pères sous prétexte que cette religion nous faisait croire dans des fadaises anti-scientifiques comme par exemple la transsubstantiation, soit le fait de pouvoir, par l’action du Saint Esprit, transformer l’eau en vin, c’est-à-dire de faire changer la nature d’une chose de façon extra-naturelle ou, si vous voulez, extra-scientifique.

Abandon de la foi et de ses mystères

Car le nouveau monde ne voulait plus croire en rien tant que ce n’était pas prouvé et démontré par la science. Les nouveaux prêtres, qui sont devenus malgré eux les nouveaux moralistes et les nouveaux précepteurs, ne portaient plus la soutane mais la blouse blanche et tout le militantisme anti-religieux s’est bâti sur la prétendue opposition entre l’une et l’autre. Des millions de gens, par adhésion aux principes de la science, se sont alors détournés de la foi et des mystères parce qu’on leur avait mis dans la tête que l’on ne pouvait pas être croyant et rationnel, chrétien et scientifique.

Et donc notre monde a renoncé à la foi et aux mystères, résolu à ne plus se laisser embarquer dans d’obscures magies improuvables, pour se jeter tout entier dans les bras de la rationalité pure et dure, dans la démonstration scientifique, tangible, véritable, reproductible, fiable, démontrable, tout ça avec la conviction que les sociétés humaines sortiraient grandies de cette bienheureuse apostasie.

Il paraît donc, d’après la légende, que nous sommes l’humanité la plus rationnelle de l’Histoire, la plus cartésienne, la moins loufoque et la plus structurée d’après les évidences de la rigueur scientifique. Pour arriver à ce stade que l’on nous vend comme le stade ultime de la libération, de l’émancipation et donc de la joie, du bonheur et de la liberté, nous avons accepté d’être privés de la foi, c’est-à-dire de la consolation, de l’amour divin, des grâces, de l’espérance, soit toute une série de vertus qui, quoi qu’on en dise, étaient d’un immense secours dans une existence toujours secouée par les drames, les malheurs, les imprévus, les douleurs et les incertitudes.

Le wokisme grand-remplace la religion d’autrefois

Et puis, d’un coup d’un seul, voilà le wokisme qui débarque dans nos vies avec dans ses bagages le transactivisme qui prétend qu’un homme devient une femme et inversement sitôt qu’il a décidé qu’au lieu d’être ce que la science disait qu’il était, il était ce qu’il avait décidé d’être. Autrement dit que la substance était modifiable à volonté à partir du moment où, d’autorité, on prétendait la modifier. Ce n’est plus l’Esprit saint qui réalise surnaturellement la transsubstantiation, soit le passage d’un état substantiel à un autre, mais la paire de chaussures à talons, la jupe, le bâton de rouge à lèvres qui, sitôt qu’ils viennent se déposer sur un homme, réalise sa transsubstantiation en femme.

Le transactivisme, accouché par le wokisme lui-même né de la révolte moderniste contre les ordres anciens, prétend donc, sur les ruines des mystères de la foi qu’il est ravi d’avoir achevés, refaire ce que précisément ses géniteurs idéologiques ont désiré abattre dans la religion : la croyance que l’on peut, en dehors de tout cadre scientifique et rationnel, changer l’état substantiel d’une chose par la simple déclaration d’intention magique.

Autrement dit, nous avons été poussés à renier la foi de nos ancêtres, la foi grâce à laquelle nos ancêtres avaient fondé la civilisation, nous avons été poussés à ne plus croire, à ne plus espérer, à ne plus chercher dans les mystères et dans l’amour divin les consolations, la paix, le réconfort ; nous avons été poussés à renier ce qui faisait de nous des êtres complexes et spirituels, autant dire que nous avons accepté de n’être plus que des corps en mouvement, de la matière, des centres nerveux soumis aux stimulations de l’appétit et de la libido, des organismes uniquement physiologiques, tout ça au nom de la rationalité cartésienne et de la science observationnelle triomphante qui devaient, en nous libérant des superstitions débilitantes, faire de nous des êtres aboutis et des consciences raisonnables.

Nous avons tout rejeté, tout perdu de ce précieux héritage afin que s’instaure à sa place le règne matérialiste, pour finalement subir les assauts d’une nouvelle contre-religion qui, après que nous avons renoncé à croire que le Christ pouvait changer l’eau en vin, nous impose de croire que le rouge à lèvres peut changer l’homme en femme.

Or, à tout prendre, s’il faut que nous croyons dans des choses que la science ne peut expliquer ni cautionner, je préfère croire dans l’Immaculée conception qui me fait aimer Marie, dans la résurrection du Christ qui me fait espérer dans l’au-delà, dans la Pentecôte qui m’imbibe de l’énergie sainte, plutôt que dans le transactivisme qui est loin de pouvoir en faire autant.

Par principe, nous ne devons pas accepter de perdre ce qui a tant fait bâtir pour le remplacer par ce qui va tout détruire, que l’on soit croyants ou athées. À plus forte raison maintenant que nous vérifions, peut-être trop tard hélas, que ce que nous avons accepté de laisser détruire avait en réalité une valeur civilisationnelle incomparablement supérieure à tout ce qui est né dans les ruines. Quel athée, ayant apostasié la foi par refus de croire dans des activités extra-scientifiques, peut accepter le terrible glissement moderne vers le transactivisme qui est fondamentalement anti-scientifique ; et quel croyant, ringardisé tous les jours par un monde qui se moque de sa capacité à croire dans des activités extra-scientifiques, peut accepter que le transactivisme, anti-scientifique, parvienne à obtenir par l’intimidation, l’activisme, le lobbying et le jeu judiciaire, de se rendre acceptable dans une société qui prétend continuer de rire de la foi des religions ? En réalité, lorsque l’on veut bien poser les termes comme j’essaie de le faire dans ces lignes, nous arrivons fatalement à la seule conclusion possible qui est que personne, absolument personne ne peut accepter ce qui se passe actuellement. Alors pourquoi cela se passe-t-il malgré tout ?

Jonathan Sturel

commentaires
  1. Paul Phil O'Zouf dit :

    Cher professeur,

    Très pertinent votre billet dans un Occident branché sur auto-pilote, en route vers l’autodestruction de sa Civilisation, héritée de la Grèce ancienne.

    Je partage l’opinion de monsieur Sturel concernant le postmodernisme, dont le wokisme n’est qu’une des manifestations de la déconstruction civilisationnelle, imposée par les pseudo-élites globalistes : « .. nous arrivons fatalement à la seule conclusion possible qui est que personne, absolument personne ne peut accepter ce qui se passe actuellement.

    ».

    Le philosophe russe Alexander Dugin (dont les pensées inspireraient le président Poutin) élabore sur le sujet, pousse la réflexion beaucoup plus loin et apporte la réponse à la question de clôture de M. Sturel.

    Klaus Schwab, Transgenderism, and AI | Russian Philosopher Aleksandr Dugin “

    A. Dugin dépeint une évolution déterministe depuis cinq siècles d’individus autocentrés. Ces personnes sont de plus en plus déconnectés de la société et de toutes les autres attaches / convergences, y compris la nation, la famille et l’appartenance au genre sexuel, en route vers une désincarnation anti-humaniste.  

    En fait ce qui se passe aujourd’hui, c’est la phase de déconstruction, suivie éventuellement par la destruction.

    À considérer – les 3D ( « Dérision, Déconstruction et Destruction ») de penseurs français Foucault, Derrida, Deleuze et d’autres repris et augmentés par les philosophes américains sous le nom de “French Theory”.

    Dugin a raison, mais l’évolution post-moderniste n’est pas prédéterminée et inévitable, il y eut des coups de pouce gauchistes importants en cours de route.

    Se pourrait-il que la Russie, qui refuse le diktat des élites altermondialistes, sauve notre civilisation, mise à mal partout ?

    Merci de promouvoir le saine réflexion et bonne fin d’après-midi,

    Paul Phil O’Zouf

  2. Un quidam dit :

    Moi je pense que tout ça se rapporte à un genre de guerre dont nous ne voyons pas vraiment les effets comme citoyens ordinaires. Ça n’a rien à voir avec une croyance religieuse. C’est plutôt un effet de la non perception d’une évolution sociétale perverse. C’est comme une guerre hybride qui est en cours actuellement, à part la guerre réelle. Mais ces deux genres de guerre peuvent exister ensembles. C’est actuellement ce qui se passe avec Israël et la Russie.

    Ceci a des conséquences sur le comportement d’un frange de la société. De là le wokisme et toutes les sortes de désinformations qui nous parviennent constamment.

    La guerre hybride crée un climat d’incertitude et d’anxiété. Les populations sont constamment exposées à des informations contradictoires et à des menaces potentielles.

    La désinformation et la propagande peuvent diviser la société en créant des clivages entre différents groupes.

      Les tensions ethniques, religieuses ou politiques peuvent s’intensifier, entraînant des conflits internes

        Le stress psychologique peut avoir des effets néfastes sur la santé mentale et physique.

        Y a-t-il un être sain qui peut survivre à tout ça? Nous sommes en guerre contre cette perversité morbide.

        En une phrase: On est pas sortis du bois.

        • lucbmenard dit :

          Le Bois,

          …on est bien dans le bois, c’est silencieux… Tout est harmonieux. On est à l’abri des modes et de ces courants de pensées passagers.

          Vive les arbres, les animaux et les p’tits oiseaux, et leurs chants méloDIEUX…

          Farce à part, pas nécessaire de se cacher derrière un arbre ou dans la forêt… On peut très bien survivre confortablement assis chez-soi, à l’abri de tout ces bruits… Parce qu’en réalité, tout ce que c’est, c’est du bruit…Il s’agit simplement de rester bien… « grounder » sur ses propres valeurs.

          Allez, on lâche pas…un peu de patience, ça va passer… (un p’tit tour dans l’bois peut-être, un peu de nature pour se régénérer l’esprit, ça fait du bien)

          🌲🌳☀️🐑🦫🐿️🦨🦉🕊️🐦‍⬛🦩🪿

          • Un quidam dit :

            Même le bois est en danger. Tout change dans le bois. Il n’est plus le même. On dirait que la forêt perçoit ces changements. L’arbre est sensible aux changements. La paix est en soi. Pas ailleurs. Mais c’est difficile de trouver cette paix. Elle est sensible à ce qui se passe à l’extérieur.

            Comme le disait si bien la chanteuse Marie Carmen, à l’émission  » Y a du monde à messe  »:  » La lumière est pas un spot light ».

      1. lucbmenard dit :

        La connaissance de Soi, j’achète…

        D’accord, c’est juste une période un peu bête à laquelle il faut résister.

        Tout change tout le temps de toute façon, prenez p.ex., les changements climatiques naturels…

        Mais les changements proposés ne sont pas réels.  C’est simplement une mode. Un courant de pensées auquel des gens adhèrent, certains plus facilement.

        Ça va disparaître aussi vite que le vent.  Le calme reviendra.

        Les gens ont de la difficulté à vivre dans l’immédiat. 

        Leur esprit tangue constamment, tantôt à bâbord ou à tribord.

        Certains faisant preuve de manque d’équilibre.

        N’est-ce pas que la forêt demeure un bel espace de vie.  C’est gratuit, paisible, et là où c’est possible d’aller se recentrer?  Les médecins recommandent l’immersion en forêt.  C’est même un traitement prescrit dans des pays comme le Japon. 

        Certains préfèreront la prière, la méditation…

        C’est comme on veut.

      2. lucbmenard dit :

        Au Québec, notre devise est : Je me souviens.

        Mais de quoi en réalité? Pas de la religion en tout cas, ou plutôt, Oui, mais seulement de ses mauvais côtés, ses travers…

        Le Québec se veut laïque comme jamais auparavant selon les sondages, la loi 21, etc.

        Le PQ (comme le Bloc précédemment) a demandé à ce que le Parlement du Canada abroge l’exception religieuse «prévue aux articles 319 (3) b) et 319 (3,1) b) du Code criminel d’incitation à la haine».

        Au Canada, on ne peut pas dire :  » Je veux tuer tous les homosexuels ». C’est considéré, avec raison, comme un discours haineux, mais on peut dire « Je demande à mon Dieu de tuer tous les homosexuels», ça c’est permis, car c’est dit dans un contexte religieux.

        On en a eu un exemple récemment alors qu’un Imam intégriste à Montréal a lancé un appel au meurtre devant des centaines de personnes en toute impunité. Nos valeurs sont basés sur l’amour du prochain, la compassion, etc.

        Quand je parle de valeurs propres, ça comprend entre autres aussi celle de l’ouverture d’esprit face aux phénomènes de société plus récents et plus modernes, mais pas ce genre de discours. La liberté d’expression ne signifie pas avoir le droit de dire n’importe quoi.

        Là, on fait preuve d’absence de jugement en tant qu’État (Fédéral et Provincial), et de recul sur nos valeurs traditionnelles. Tolérer l’intolérable, c’est complètement absurde. Ça ne nous mènera nul part.

        Il faut que ça change.

        • Un quidam dit :

          Ce n’est pas vraiment une question de religion, à mon avis. C’est plutôt une question de société qu’on a abreuvé de religion pendant trop longtemps. Cela n’a rien à voir avec un dieu mais plutôt avec un besoin très grand de support moral et spirituel. Le monde ne sait pas ce qu’est la spiritualité. La spiritualité et religions se sont entremêlées dans un nœud gordien. Souvent un ne sait pas vraiment ce qu’est l’autre. Tout est mêlé.

          Pourquoi on ne peut rire d’ Allah sous peine de mort, mais on peut rire avec de grands éclats sans vergogne du pape ou des adeptes soit chrétiens ou d’autres et n’avoir aucune conséquence? Pourquoi les menaces venant d’un Iman passe comme dans du beurre mou? C’est au législateur d’y voir mais y aura-t-il le cœur à l’ouvrage?. Les religions ne sont que des idées conçues pour rassembler tous ceux qui ont la même opinion. Opinions qui vienne soit d’un milieu culturel ou de la région de naissance.

          La France qui est laïque depuis 1905 est entrée dans une vague islamiste depuis que les musulmans d’Afrique du Nord, surtout, se sont implantés massivement dans ce pays. GROS PROBLÊME maintenant. Faudra-t-il que nous subissions le même sort dans un avenir plus ou moins lointain?

          • Reynald Du Berger dit :

            Cher quidam « une question de société qu’on a abreuvé de religion pendant trop longtemps »

            Naturellement la nuit, quand les Mayas ou les anciens Égyptiens regardaient de ciel, ils se demandaient s’il n’y avait pas une intelligence supérieure qui faisait tourner tout ça. On ne les a pas « abreuvés » de religion de force, ils ont naturellement cheminé vers la religion. Je l’ai réalisé pleinement quand en Iran j’ai découvert Yazd, là où est née il y a des millénaires, la plus ancienne religion encore pérenne, le Zoroastrisme ou Mazdéisme. J’en ai fait un billet. Bonne lecture https://duberger.me/2010/12/20/le-sens-du-sacre/

      3. Un quidam dit :

        M. Du Berger,

        ,, Quel respect du sacré! Depuis quand brûle ce feu sans jamais s’éteindre?  »

        Qu’est-ce le sacré?

        Un rite, une écriture, une foi?

        Le sacré se vit à chaque instant de la vie. Chaque respiration est sacrée. Sans ce souffle la vie n’existe pas. Mais ce souffle finit par s’éteindre. La première respiration donne la vie. Avec la dernière la vie s’éteint. Le respire, le souffle est la bénédiction du divin en soi. Mais qui a conscience de ce souffle? Il est la source de chaque instant de la vie, le feu sacré. C’est ça le moment présent. Le reste est accessoire, mais important quand même pour vivre sa vie.

      4. lucbmenard dit :

        Les secrets de la Nature

        Je ne réponds que pour moi. Peut-être, ce qu’il reste à découvrir? Dont on a une intuition seulement. Non confirmer. Mais qui donne à penser que ça existe, ou peut exister, peut être réel, vrai. La Science nous en dira plus, toujours plus…

        Un excellent livre de Cyrille Barette, Mystère sans magie.

        RésuméL’univers lointain tout comme la nature qui nous entoure et nous habite sont peuplés d’énigmes enveloppées de mystère. Dès l’enfance nous sommes d’habiles inventeurs et d’avides consommateurs d’histoires qui tentent de dissiper le mystère qui domine partout. La science nous enseigne que ces mythes et légendes, nourris de magie, de miracle et de surnaturel, ne sont que des mirages. En échange de ce paradis perdu de l’enfance, la science nous offre un nouvel enchantement baigné par la lumière de la vérité. Sur ce dur chemin de la vérité, nous marchons en excellente compagnie inspirés par les Galilée, Newton, Darwin, Einstein. La science n’a rien des certitudes des dogmes. Son arme principale est le doute, une assurance vérité. Ses ennemis ne sont pas la foi et la religion, mais notre ignorance, notre désir de croire et les réticences de la nature à se dénuder pour livrer ses secrets. La science elle-même n’est pas responsable des effets pervers de certaines technologies qu’elle a enfantées. Pour mieux s’en servir, il faut tracer clairement la démarcation entre la science et les autres modes de pensée. Le scientifique de métier connaît l’émerveillement de l’enfance parce qu’il plonge les mains dans le coffre aux trésors des mystères du monde. Cependant, la pensée scientifique est à la portée de tous, y compris des enfants de 10 ans. La crédulité est un trésor de la nature animale de l’enfance. L’esprit critique sur lequel s’appuie la science n’a rien d’animal. C’est une qualité rare. La science contribue grandement à faire des humains de l’animal que nous sommes. Elle n’est pas suffisante pour assurer le bonheur et la survie de l’humanité, elle est seulement indispensable.

        Je me souviens, pour moi, c’est ça…

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