L’ANTHROPOCÈNE EST MORT, VIVE L’HOLOCÈNE !

Publié: 7 mars 2024 dans Uncategorized

Le Secrétaire général de la Commission internationale de stratigraphie, Philip Gibbard (Université de Cambridge), laquelle est responsable de l’échelle des temps géologiques, vient de rendre publique une décision importante de cette commission. Il n’y a pas d’anthropocène et nous sommes donc toujours dans l’holocène qui a débuté il y a 11 700 ans à la fin du dernier âge glaciaire.

Lire la suite: L’ANTHROPOCÈNE EST MORT, VIVE L’HOLOCÈNE !

Cette décision issue du vote négatif de 12 des 16 membres de la Sous-commission de la stratigraphie du Quaternaire, a littéralement sidéré le Groupe de travail sur l’anthropocène (GTA) lequel proposait l’introduction d’une nouvelle époque géologique débutant vers 1950 et qui aurait marqué le moment où l’homme aurait commencé à laisser des traces significatives et indélébiles sur notre planète.

Le résultat du vote a d’abord été rapporté par le New York Times. Cela faisait plus de dix ans que le GTA poussait son agenda parmi la communauté scientifique et cela sur la base principale de l’influence supposée prépondérante de l’homme sur le climat. C’est donc une victoire pour les scientifiques climato-réalistes qui doutent sérieusement de cette hypothèse d’un réchauffement principalement anthropique.

Il faut rappeler aux tenants de l’hypothèse anthropique, que c’est aux géologues que revient la tâche de définir l’échelle des temps géologiques. Par ce vote, la communauté géoscientifique internationale vient de remettre l’église géologique au centre du village climatique.

Les époques géologiques sont marquées par des changements ou bouleversements importants dans la flore, la faune ou par des processus géologiques comme les glaciations, les orogénies ou les invasions marines. Les géologues ont donc jugé que les perturbations que l’homme fait subir à la Terre n’ont pas de conséquences suffisamment graves pour permettre de caractériser ainsi une nouvelle époque géologique.

Le mot anthropocène a surgi il y a 12 ans de l’esprit du chimiste de l’atmosphère néerlandais Paul Crutzen, qui reprochait alors aux géologues de marginaliser le rôle de l’homme devenu selon lui trop important pour être ignoré. Une nouvelle échelle des temps géologiques fut alors proposée et l’humanité entrait ainsi dans une nouvelle époque géologique.

Sur la question des changements climatiques, les géoscientifiques ont toujours eu des opinions nuancées et qui tranchaient sur le reste de la communauté scientifique. Peut-être cela est-il dû au regard temporel beaucoup plus vaste qu’ils portent sur notre bonne vieille Terre. Les cicatrices que les changements climatiques passés ont laissées dans les roches et les sédiments témoignent de ces très nombreux bouleversements dont plusieurs ont eu des conséquences beaucoup plus intenses que le faible réchauffement actuel, tout à fait normal et largement naturel après la fin du Petit Âge glaciaire.

J’ai moi-même été témoin de changements climatiques récents quand j’ai parcouru à dos de chameau le Fezzan dans le sud de la Libye, la partie la plus torride et inaccessible du Sahara oriental. J’y ai vu des peintures rupestres représentant des crocodiles, hippopotames, girafes et rhinocéros, bref une faune qui témoignait du climat de type savane africaine qui régnait il y a quelque dix mille ans dans cette région devenue maintenant un désert inhospitalier.

Je risque d’en choquer plusieurs si je nie l’existence de ce que les activistes et militants écologistes appellent « catastrophes » écologiques. Tout au plus il existe des accidents écologiques, desquels la Planète finit toujours par se remettre en autant qu’on lui en laisse le temps. Par exemple la marée noire de la BP dans le Golfe du Mexique en 2010 était un accident écologique qu’on a rapidement contenu grâce à la technologie moderne. On voyait aux journaux télévisés à chaque soir, des jeunes affairés à nettoyer au savon des canards ou des cormorans, pendant que leurs grands-parents eux n’avaient pas cette chance car ils baignaient dans des liquides qui n’étaient pas du pétrole ! La vraie catastrophe a été la perte de 13 vies humaines dans l’explosion de la plateforme pétrolière.

Le GTA ne s’avoue pas pour autant vaincu et n’entend pas jeter l’éponge (la serviette au Québec). Il veut poursuivre sa croisade et il note que le résultat du vote a fuité très rapidement dans les médias contre l’avis du président de la Commission. Le président du GTA a de son côté fait remarquer « Il reste plusieurs questions à résoudre concernant la validité de ce vote et les circonstances qui l’entourent. »

Cette journée est à marquer d’une pierre blanche pour les géoscientifiques, parce que la communauté scientifique internationale jette une pierre noire dans la mare des militants et activistes climatistes et écologistes. On leur signifie ainsi que les géologues sont les seuls compétents pour écrire tous les chapitres de l’histoire de la Terre… jusqu’à la fin.

Les fervents de l’anthropocène devront attendre encore une décennie avant de soumettre à nouveau leur proposition à la Commission internationale de stratigraphie.

commentaires
  1. Janic Tremblay dit :

    Bonjour M. Duberger. Merci pour l’information, j’adore votre blog. Auriez-vous une lecture à me suggérer pour en apprendre davantage sur la dernière glaciation.

    Bonne journée ✋

  2. Real Roch dit :

    Bonjour,

    Avez-vous un lien sur la Déclaration signée par plus de 1900 scientifiques?

    Merci a l’avance.

    Télécharger BlueMail pour Androidhttps://bluemail.me

  3. erikbeausejour dit :

    Et comme par hasard, le mot anthropocène n’est pas reconnu par l’Académie Française.

    Qui plus est; Anthropos signifie en Grec;

    Anthropos est un mot grec ancien (Άνθρωπος) translittéré tel quel dans les langues modernes. Écrit généralement avec une majuscule, il désigne l’humain dans sa détermination la plus générique. Il sert, par métonymie, de nom propre à des publications et institutions.

    Anthropos a été trouvé dans 503 verset(s) de la bible.

    Alors que Holo signifie;

    ÉTYMOLOGIEÉlément préfixal, du grec ancien holos « entier, complet ».

    Et que Cène, on réfère à;

    Le mot « cène» est rattaché à la racine indoeuropéenne «kert» («décortiquer», «écorce») par un développement analogue à celui de «caro» («morceau», d’où «chair») et du grec «dais» («festin»).

    D’où; La Cène

    Repas que Jésus-Christ prit avec ses apôtres la veille de la Passion et au cours duquel il institua l’Eucharistie.

  4. Vincent Philion dit :

    Merci d’avoir remis à leur place ces alarmistes incultes en géologie et en science ! Leur propagande de peur ne marche qu’avec les faibles d’esprit.

  5. rtremblay dit :

    Pour ce qui concerne votre dernier écrit je suis perplexe quand vous mentionnez que vous avez reçu cette nouvelle comme une « victoire » !

    Je suis aussi perplexe par rapport au fait que l’information est disponible pour comptabiliser, le nombre de puits, de mines ainsi que des quantités extraites d’une panoplie de matières par l’humanité depuis 50, 100 ans (choisissez la période…) dans la croute terrestre…. et prétendre en même temps que l’anthropocène est mort ! Il me semble que c’est un phénomène de modification jamais vu dans l’histoire de notre planète.

    J’aimerais savoir « la science » et la décision qui supporte cette décision ainsi que les votants pour et contre (leurs noms et leurs expertises).

    J’ai plutôt l’impression que le débat anthropocène vs holocène est loin d’être terminé.

    • Reynald Du Berger dit :

      rtremblay Le panel d’experts en géologie qui a refusé cette nouvelle époque géologique , a jugé que les effets de l’homme sur la Terre depuis les années 1950 (c’est le choix du Groupe de travail sur l’Anthropocène (GTA) comme début de cette époque géologique) ne sont pas assez importants, lourds, destructeurs (dans la pensée du GTA) pour justifier la fin de l’holocène et le début d’une autre période caractérisée par les humains qui « détruisent » la planète. En ce sens cela constitue une victoire pour les climato-réalistes car la base principale sur laquelle ces gens appuyaient leur argumentaire était l’influence supposément prépondérante et néfaste de l’homme sur le climat. Les plastiques et autres déchets étaient secondaires dans leur plaidoyer en faveur de l’anthropocène. Ils devront attendre encore 10 ans avant de déposer une nouvelle requête à la Commission de stratigraphie. Je répète que seuls ces géologues ont le pouvoir de déterminer l’échelle des temps géologiques.

    • Paul E. Kolo dit :

      Vous avez raison Rejean, l’Attrapocène est loin d’être mis au rancart, peu importe le rigorisme du prof.

      Tant qu’il y aura des nigauds, les filous verts en abuseront.

    • Paul E. Kolo dit :

      Vous avez raison Rejean, l’Attrapocène est loin d’être mis au rancart, peu importe le rigorisme du prof.

      Tant qu’il y aura des nigauds, les filous en abuseront.

      La plus grande arnaque de nos temps est une entreprise multidirectionnelle. On l’affirme et l’affermit de toutes manières possibles.

  6. lucbmenard dit :

    Message du Cropilot,

    Bravo! Sage décision prise par les gens du comité. Les données contenues dans les varves du petit lac Crawford (Toronto), surtout leur traitement et le type d’information qui en a découlé n’a pas été assez convaincant pour nous faire changer d’époque.

    Rép.

    Assez pour créer un trou. Assez pour qu’entre plus de rayons UV.  Assez pour que cette énergie en surplus soit absorbée au niveau de la troposphère (les océans en particulier). Assez pour en subir les conséquences jusqu’en 2040-60, tant qu’il ne se sera pas refermé complètement. 

    Assez intéressante l’idée et le fait que le volcanisme intensif à l’époque (±11 700 ans) et la réduction de la couche d’ozone aient pu permettre le passage à l’interglaciaire dans lequel nous sommes aujourd’hui.

    À ceux pour qui c’est un choc de l’admettre, il semble que les volcans s’y soient repris à 25 fois avant d’y arriver… 

  7. lucbmenard dit :

    Message du Cropilot,

    Bravo! Sage décision prise par les gens du comité. Les données contenues dans les varves du petit lac Crawford (Toronto), surtout leur traitement et le type d’information qui en a découlé n’a pas été assez convaincant pour nous faire changer d’époque.

    Rép.

    Assez pour créer un trou. Assez pour qu’entre plus de rayons UV.  Assez pour que cette énergie en surplus soit absorbée au niveau de la troposphère (les océans en particulier). Assez pour en subir les conséquences jusqu’en 2040-60, tant qu’il ne se sera pas refermé complètement. 

    Assez intéressante l’idée et le fait que le volcanisme intensif à l’époque (±11 700 ans) et la réduction de la couche d’ozone aient pu permettre le passage à l’interglaciaire dans lequel nous sommes aujourd’hui.

    À ceux pour qui c’est un choc de l’admettre, il semble que les volcans s’y soient repris à 25 fois avant d’y arriver… 

  8. rtremblay dit :

    Description de Paul J Crutzen, nobel de chimie pour ces travaux sur le trou de la couche d’Ozone.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Josef_Crutzen

    De plus son article scientifique dans lequel son argumentaire sur l’anthropocène est présenté.

    https://royalsocietypublishing.org/doi/10.1098/rsta.2010.0327

    Note : je commençais à m’inquiéter 🙂 …. mais je constate que le perroquet et larbin de service de RdB est bien de retour.

    présenter des faits ce n’est pas son fort !!

    • Reynald Du Berger dit :

      rtremblay …. que tentez-vous de démontrer ? quels sont les arguments qui justifient selon vous un « anthropocène » …présentez-les nous ici sous forme synthétique.

      • rtremblay dit :

        rtremblay …. que tentez-vous de démontrer ? quels sont les arguments qui justifient Selon vous un « anthropocène » …présentez-les nous ici sous forme synthétique.

        Note : je ne me prononce pas si c’est bon ou pas pour l’humanité. Je ne fais que constater les changements importants. Je ne tente aucunement de démontrer quoi que ce soit. Je n’ai pas d’objectif d’obtenir des victoires ! J’observe et je constate !

        comparé au 100 dernières années:

        – Pour aucune époque passée il y a eu autant de creusage de trous (mines, carrière, puits, etc….. c’est très facilement comptabilisable.

        – Jamais autant de métaux, hydrocarbures, eaux souterraines, minéraux radioactifs, n’ont été remis en circulation en surface suite à leurs extractions du sous sol.  

        – à aucune autre époque l’humanité a accumulé autant de ces déchets dans lieux concentrés

        – depuis au moins 800 000 ans le niveau de CO2 atm. n’a augmenté autant en moins de 60 ans. Le nombre de gaz en augmentations dans l’atmosphère ???je ne sais pas mais on pourrait l’estimé en nombre de cheminée ?

        – Jamais à aucune autre époque l’humain n’a été en mesure d’évaluer aussi précisément ces émissions atmosphériques !

        – Jamais la race humaine n’a augmenté autant en si peu de temps (de 2 à 8 Milliards) en 100 ans et jamais la surface « gérée » par l’humanité n’a été si grande. Jamais les matières se sont autant déplacés

        – Je ne crois pas exagéré de dire que la biodiversité à la surface de la planète a autant diminué. C’est le domaine des biologistes, des écologistes de faire ces constats

        – La stratigraphie observe des couches horizontales…. vs des changements verticaux !!

      • Reynald Du Berger dit :

        rtremblay. Plusieurs de vos affirmations sont fausses ou non prouvées. De toutes façons les « blessures » humaines à la Terre sont des peanuts comparées à ce que la Terre s’inflige elle-même. Voilà pourquoi les géologues -seuls compétents pour évaluer ces « blessures » ont jugé qu’il n’y a pas et qu’il n’y aura pas d’anthropocène au grand dam des écocondriaques. Case closed ont-ils conclu.

      • mario dit :

        RTremblay aurait avantage à lire le chercheur François Gervais : «L’urgence climatique est un leurre» et aussi, de Frank, «L’arnaque décroissante»

    • lucbmenard dit :

      Vous faîtes des amalgames douteux (qui font votre affaire). Attention!
      Spécial dessert aux cerises, vous en êtes privé…

    • lucbmenard dit :

       »TIME IS ON MY SIDE »

      Il a reçu un prix Nobel pour sa contribution avec ces deux autres chercheurs (voir ci-dessous).

      Avec ces chercheurs, ils ont mis en évidence le fait de produire/utiliser des CFC et le lien nocif pour la couche d’ozone, i.e., pouvant détruire la vie et conséquemment l’environnement (rien à voir avec le réchauffement et les travaux du Dr Peter L. Ward.).

      À ma connaissance, les deux autres ne sont pas partis en croisade pour convaincre la populace que l’Homme était responsable et coupable de tous les maux sur Terre… Si pour lui, trois décennies (65-95) étaient suffisantes pour penser convaincre le jury du comité des Sciences de la Terre, c’est son affaire. Il l’aura appris à ses dépens…    

      D’accord, les effets se poursuivre, possiblement jusqu’en 2040-60, mais c’est quand même un peu court à l’échelle des temps géologiques, i.e., l’éternité…  

      J’ai déjà dit… anecdotique.

      • lucbmenard dit :

        D’accord celui qui a mis un pouce « down »

        se poursuivent.

  9. lucbmenard dit :

    Cette entrevue pourrait en intéresser (généralités sur le sujet)

    Science et foi avec Alain Crevier et Stéphanie Jolicoeur https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/penelope/episodes/789501/rattrapage-mercredi-13-mars-2024/2

    Les questions que certains se posent et posent en tant qu’humain et les autres, en tant que scientifiques.

  10. rtremblay dit :

    https://duberger.me/2024/03/07/lanthropocene-est-mort-vive-lholocene/#comment-514365

    Faudrait que vous prouviez que ce sont des « peanuts » l’impact de l’humanité sur la planète. Comment avez vous mesuré cette impact pour la qualifié de peanuts ?

    Je vous réfère à nouveau la publication de Dr David R. Archer prof. au département de Géoscience de l’université de Chicago

    The Long Thaw: How Humans Are Changing the Next 100,000 Years of Earth’s Climate (Science Essentials)publiés en 2008.

    qui n’est absolument pas d’avis que l’impact anthropocène est minime.

    Bonne lecture

    • Reynald Du Berger dit :

      rtremblay « Faudrait que vous prouviez que ce sont des « peanuts »…

      La preuve ? seul ce comité a autorité donc compétence pour définir l’échelle des temps géologiques, donc ni vous ni moi ! La communauté scientifique internationale lui reconnait avoir seul cette COMPÉTENCE et RESPONSABILITÉ. Case closed ! Et ça fait suer tous les réchauffistes qui sont évidemment incompétents en ce domaine.

       » Je vous réfère à nouveau la publication ». Zavez beau me référer à qui ou quoi vous voudrez… case SCIENTIFIQUEMENT closed !

      La SCIENCE a parlé.

      • rtremblay dit :

        « scientifiquement closed » : ce sont les paroles et les écrits d’un politicien

        Un scientifique ne dirait jamais cela !

      • Reynald Du Berger dit :

        rtremblay Il y a de très rares questions en sciences dont tous les scientifiques conviennent qu’il n’existe qu’une seule autorité compétente et l’échelle des temps géologiques en est une. Imaginez si tous les tis-clins éco-condriaques et réchauffistes se mettaient à officialiser leur propre échelle… ce serait tout un éco-bordel. Donc oui cased closed…. mais pas en climat.

    • Reynald Du Berger dit :

      rtremblay Voici un commentaire de Ronald Stein qui calmera vos angoisses en contredisant en même temps vos affirmations .

      Hello Reynald,

      Without getting too detailed with geological explanations of the physical and climate changes to Mother Earth over the last 4.5 billion years, let’s review, in layman’s language, some of those changes against the current evaluation of the rise in temperatures during the “micro-second”, i.e., the “hockey stick” of time that current humanity has been on this planet.

      To put size, time, and events in perspective, let’s look at this old planet that we’re on:

      SUN: The Sun is about 109 times the diameter of Earth. The Sun weighs about 333,000 times as much as Earth. It is so large that about 1,300,000 planet Earths can fit inside of it.

      AGE OF EARTH: The earth is more than 4.5 billion years old.
      Earth’s age 4,500,000,000 years
      Present day humanity 200 years

      The current 8 billion people on this planet have been on earth for about a micro-moment of the Earth’s life!!!!

      Many physical and climate changes have occurred because of the complexity of atmospheric, planetary, and galactic forces of the solar system that determine Earth’s climate and 99.999% of those changes occurred when humans were NOT on this planet.

      GLACIAL MOVEMENTS: Glacial advances and retreats have been caused by changes in the axis of the earth in the solar system. The earth has experienced 40 or so glacial maximums throughout its history, with the most recent glacial maximum, 20,000 years ago.

      GRAND CANYON: The Grand Canyon was developed over 12,000 years of water erosion carving out the majestic cliffs and valleys that we see today. There were no environmentalists around at that time that were concerned about the vast changes occurring to the earth’s landscape.

      HABITABLE LAND: Today the earth is 71% ocean and 29% land. Out of this 29%, about 33% are considered uninhabitable as it is mountainous, deserts, Artic or other inhospitable environments. This means that roughly 20% of the Earth’s total surface area is habitable by humans.

      OCEANS: The deepest part of the ocean at 36,000 feet is at the Marianas Trench located in the Pacific Ocean. To put this depth into perspective, consider that the highest point in the world is Mount Everest at 29,029 feet. The size and depth of the oceans account for 99% of the planet’s living space.

      HUMANITY INHABITANTS: The earth population increased from 1 to 8 billion in 200 years after the discovery of oil.

      o Oil has allowed us to produce more food, provide better healthcare, generate substantial industries, and create more jobs. Oil is used to power machinery that is used in agriculture, communications, transportation, and manufacturing. This has allowed us to produce more food than ever before, which has fed a growing population. Additionally, in modern times, oil is used to produce pharmaceuticals and medical equipment that have helped to extend life expectancy and improve overall worldwide health.

      o Furthermore, the discovery of oil has led to the creation of new industries and job opportunities. The oil industry itself employs millions of people around the world, but it has also spurred the growth of other industries, such as the automobile, healthcare, electronics, and airline industries. These industries have created millions of additional jobs and have helped to drive economic growth.

      o Note: While renewables have made some strides in generating occasional electricity from inconsistent breezes and sunshine, they cannot make any of the more than 6,000 products demanded by our materialistic society that are now totally based on crude oil. Fossil fuels are essential in the production of countless products that we use in our daily lives, from tires and synthetic fibers to fertilizers and pharmaceuticals.

      INFRASTRUCTURES: The infrastructures that exist today are vastly different from those that existed before the 1800s. In the past, infrastructure was limited and mostly rudimentary. Roads were unsealed and were often narrow and winding. Bridges were made of wood and could not carry the load of today’s traffic. Transportation was limited to horse-drawn carriages and sailing craft. Communication was slow, as it relied upon the manual carriage of written messages and was unreliable.

      o Since the 1800s, medical science has made significant advancements in the field of healthcare. Prior to the 19th century, most medical treatments were based on superstitions and folklore. However, with the advent of modern medical science, new medicines and medical facilities have been developed to help treat a variety of illnesses and diseases. Some of the most significant medical advancements since the 1800s include the discovery of antibiotics, the development of vaccines, the creation of X-rays and other imaging technologies, and the establishment of hospitals and medical schools. These advancements have helped to improve the overall health and well-being of people around the world.

      o Today, infrastructure has evolved significantly, thanks to advancements in technology and engineering. Roads are wider, smoother, and made of concrete or asphalt. Bridges are made of steel and can withstand heavy loads. Communication is instantaneous, because of modern electronic systems. Transportation has become faster and more efficient, with the invention of cars, trains, modern ocean-going ships, and airplanes.

      CO2 LEVELS: During the Earth’s glacial advances and retreats, the CO2 levels were driven nearly entirely by temperature changes in the ocean, with the colder oceans during glacial advance sequestering huge amounts of CO2 and then expelling it during interglacial warming periods.

      o Today CO2 levels are about 420 ppm. The level at which plants stop growing and die is 150 ppm. When plants die, all life on Earth will die.

      o Today, commercial greenhouse owners control the CO2 levels up to 1000 to 1200 ppm to maximize growth rates.

      o Today, the earth is greening because of increasing CO2.

      o Today, the level of CO2 in submarines averages 3,500 ppm as submarines routinely operate with higher levels of ambient CO2 in submarines in the range of, 2000 – 5000 ppm.

      o Today, like sailors in nuclear submarines, cosmonauts aboard the International Space Station (ISS), minimum ambient CO2 concentrations are approximately 3000 ppm, but can reach values greater than 6500 ppm.

      A MICRO MOMENT OF CLIMATE CHANGE: 200 years of the earth’s existence is a micro moment, of climate change.

      o To be exact, 200 years of the 4.5 billion-year-old planet represents only a micro-second of the total time the Earth has existed. This tiny fraction highlights just how young human civilization is in comparison to the age of this planet within the solar system that we inhabit.

      o Humanity’s 8 billion have only been on earth for less than 200 years of the 4,500,000,000 (4.5 billion) year old planet, that represents a microscopic proportion of the total time the Earth has existed.

      The climate has been changing for 4 billion years and 99.999% of those changes occurred when humans were NOT on this planet. Thus, after putting our current “micro second” on this planet into perspective of the earth’s existence in the solar system, we might ask: How dare the political, bureaucratic, academic, and media ruling elites, who disseminate theoretical nonsense, calculated myths and outright disinformation imply that their “green” policies for humanity’s micro moment presence on this planet to change the climate are more forceful than the galactic forces of the solar system?

      My personal thoughts about present day humanity’s ability to impact climate change are comparable to an individual urinating in the ocean and believing he or she can change the temperature of the ocean waters!

      How dare the Globalists like Al Gore, Barack Obama, Joe Biden, Pope Francis, John Kerry, and millions of zombie followers that have only been on the planet less than 80 years out of the 4.5 billion plus years of the existence of this marvelous planet, imply that their “green” policies to change the climate are more forceful than the effects of the Sun and the solar system? What mindless arrogance!

  11. rtremblay dit :

    toujours le même discours vide d’observations des changements présent et futur à venir.

    Affirmations non fondées par des publications scientifiques

    Raisonnement douteux :

    « Today, the earth is greening because of increasing CO2. » Faux

    Note : Je ne suis pas anti pétrole et je constate que son exploitation a changé nos vies. MAIS MAIS je constate ces limites et ces impacts sur notre environnement

    • Reynald Du Berger dit :

      rtremblay «  »Today, the earth is greening because of increasing CO2. » Faux… Niez-vous l’inefficacité du CO2 dans l’augmentation de la photosynthèse donc de la production végétale ? Combien de km2 de plus de verdure depuis 1979 (satellites) le savez-vous ?

      • rtremblay dit :

        C’est fallacieux comme point ! Vous répètez le même refrain qui enseigné dans le premier cours de biologie de niveau secondaire ce qui démontre que vous n’avez aucune connaissance en Science agronomique de niveau Universitaire.

        Je vous ai détaillé à de multiples reprises mon argumentaire.

        Ma conclusion c’est qu’il est très très faible le lien entre augmentation de « verdure » (terme très vague) et augmentation de CO2 atm. voir presqu’impossible à confirmer un quelconque lien. D’autres facteurs beaucoup plus important amènerait une augmentation de la productivité agricole ou forestière.

        Trouvez moi un article scientifique d’un Ph. D en agronomie révisé par les paires qui appuie votre propos et après on en reparlera.

      • Reynald Du Berger dit :

        rtremblay… vous êtes agronome comme Mr Kimball des Arpents verts ! Vous ne savez pas la relation CO2 vs photosynthèse ? Mr Kimball aurait honte de vous ! Regardez… c’est presque vous !.. sauf que lui il connait la photosynthèse et le CO2….Hank Kimball at his dumbest is rtremblay at his brightest ….https://www.youtube.com/watch?v=pVcXhaGOZyg

      • Reynald Du Berger dit :

        rtremblay C’est du NY Times, un média pourtant climato-gauchiste

        Geologists Reject Anthropocene Label

        For at least a decade and a half, those pushing the narrative that climate change poses a catastrophic threat to the Earth and all its inhabitants have argued the current period of geologic time should be referred to as the Anthropocene, implying that the impacts of human activities have become so profound and pervasive it should mark a change in how geologists refer to the present epoch. Their argument is that we have crossed a boundary in the way the Earth’s biosphere functions, its ecosystems interact, and living beings survive (or don’t) and flourish or decline.

        Geologists, the official “keepers” of the geological timeline, who label epochs, have now spoken on this claim, rejecting it soundly.

        The question of when epochs change and the causes of that change are important, shaping the “terminology in textbooks, research articles and museums worldwide,” notes The New York Times (NYT). “It would guide scientists in their understanding of our still-unfolding present for generations, perhaps even millenniums, to come.”

        We are currently in what geologists have labeled the Holocene, an interglacial cycle that began about 12,000 years ago, ending the last major ice age. Proponents of the view that humans are causing profound, calamitous, climate change proposed that geologists recognize the impact of the rise of human civilization, particularly after the first atomic bomb was tested, as marking a new epoch; one where the planet’s biosphere is no longer dominated by nature and the cosmos, but by humankind.

        After 15 years of studying and debating the issue, a panel of experts with the International Commission on Stratigraphy (ICS, which governs the labeling of the geologic timescale), said the recent period is not that unique or consequential. Humans impacted the Earth long before either atomic testing or climate change became a concern. Our development has depended on and continues to be interwoven with nature. Reporting on the ICS panel’s decision, the NYT writes:

        Is it time to mark humankind’s transformation of the planet with its own chapter in Earth history, the “Anthropocene,” or the human age?

        Not yet, scientists have decided, after a debate that has spanned nearly 15 years. …

        A committee of roughly two dozen scholars has, by a large majority, voted down a proposal to declare the start of the Anthropocene, a newly created epoch of geologic time, according to an internal announcement of the voting results seen by The New York Times.

        The vote wasn’t even close. The ICS panel rejected the proposal to label the period since nuclear bombs were first tested as the Anthropocene, by a vote of 12 against, four in favor and two abstaining, and three neither voting nor officially abstaining.

        The New American quotes two scientists discussing the decision:

        “The decision is definitive,” says Philip Gibbard, a geologist at Cambridge and a member of the ICS. “There are no outstanding issues to be resolved. Case closed.”

        “The Anthropocene epoch was pushed through the media from the beginning—a publicity drive,” said Stanley Finney, a stratigrapher at Cal State Long Beach and the head of the International Union of Geological Sciences.

        Geologists understand perspective. Humans undoubtedly have a huge impact on the planet, but it is not significant enough to have overtaken nature or be taken note of from a geologic perspective.

        Climate alarmists would have one believe that humans control Earth’s thermostat and threaten its ability to sustain life. This is false. Geologists have looked at the past history of the Earth’s changes and determined that the human impact on earth just doesn’t fit that scale of change. This thoroughly refutes the climate alarm narrative.

        A ruling at this time doesn’t mean that in the future the ICS won’t reconsider its decision should additional evidence indicate epoch relabeling is merited, but for the present time the issue is settled as a matter of geology—unless the ICS as a whole rejects its panel’s overwhelming decision, which is not expected.

        Sources: The New York Times; The New American

      • Me Paul Probonobo , Esq. dit :

        RE : https://duberger.me/2024/03/07/lanthropocene-est-mort-vive-lholocene/#comment-514378

        Déclaration diffamatoire immensément malveillante de l’accusé futur, un Reynald Du Berger : « Hank Kimball at his dumbest is rtremblay at his brightest »

        Cher client Tremblay,

        Depuis des éons le professeur Du Berger, vous diffame et vous traite de demeuré, surtout quand il est à court d’arguments scientifiques.

        Je vous encourage à entamer des procédures civiles en outrage agronomique aggravé contre le récidiviste en diffamations diverses et nous nous emploierons à obtenir des compensations exemplaires pour dommages subies.

        La jurisprudence récente assure notre réussite certaine : “

        BREAKING: Michael Mann Wins Defamation Case – DeSmog “

        https://www.desmog.com/2024/02/08/michael-mann-wins-defamation-trial-climate-deniers-rand-simberg-mark-steyn/

        Une fois le chèque encaissé, nous pourrions lancer un recours collectif d’agronomes diffamés contre le professeur infâme.

        Le recours collectif au nom de jeunes traités d’ignares scientifiques et des Grévistes Thunbergistes suivra.

        Enfin, le recours collectif des Ti-Clins marginalisés scellera le sort du scélérat.

        Pour le détruire financièrement, nous lui ferons subir le traitement judiciaire anti-Trump.

        Tout sera saisi pour payer les amendes, y compris son drapeau poutinien.

        Salutations jurisprudentielles,

        Me Paul Probonobo, Esq.

        Expert en causes durables et circulaires

      • rtremblay dit :

        Faire une évaluation par image satellite du verdissement de la planète vs un lien avec l’évolution du CO2 me semble hors propos.

        Ce n’est pas la couleur de l’Image satellite en surface qui est important !

        En agriculture : C’est la couche de terre arable qui est important en terme d’épaisseur et de teneur en matière organique et de biomasse active qu’il est important d’évaluer. La couleur de la surface a bien peu d’importance. Juste un exemple comme cela : un terrain de golf (très verts) est bien peu fertile. Il est maintenu vert par un entretien intense de sa fertilisation et de son irrigation.

        En foresterie je pense que le verdissement du couvert forestier aurait bien souvent plus rapport avec le fait d’une présence plus faible de bois morts, de branche cassée… donc de l’entretien de la forêt que d’une augmentation du CO2. Au Québec le dépérissement des érablières a été diminué par une fertilisation appropriée de ces forêts ainsi que de son aménagement.

        En plus il ne faut pas confondre l’augmentation des surfaces non blanches avec un verdissement mais plutôt avec la fonte de la neige qui recouvre le sol…

        Même questionnnement pour les déserts qui pourraient diminuer de surface en certains endroits. L’Intervention humaine ciblée (irrigation, fertilisation, etc..) pour faire en sorte que de la végétation puisse être en augmentation me semble être un élément beaucoup plus plausible que l’augmentation de CO2. Du ciel ça se constate très facilement les « ronds » verts entretenus par l’intervention humaine dans des zones désertiques (j’ai vue cela dans la région de Phoenix des zones arides côtoyées des zones cultivées…).

        Votre propension RD à tout le temps revenir sur une vieille série TV (Les arpents verts) comme argument provoque seulement la perte du peu de crédibilité que vous pourriez avoir en ce qui concerne les questions agricoles. Il serait temps de vous renouveler …Le monde agricole a beaucoup, énormément évolué depuis les années 60 !

    • lucbmenard dit :

      …les NOx des autos à moteurs à combustion interne contribuent à la formation du smog des villes, grandes villes et mégapoles qui sont surtout situées dans l’hémisphère Nord, où plus de la moitié de la population mondiale et les gens résident.

      …ces substances azotées et leur sous produits contribuent particulièrement à la formation de l’ozone de basse altitude, aussi appelé mauvais ozone. Cela se produit quand le rayonnement UV (soleil) normal ou anormalement reçu entre en contact avec eux.

      …si le cycle de formation/déformation de l’ozone en altitude, celui qui forme la couche du nom à la base de la stratosphère, mieux connu pour être le bon ozone, fut si bien expliqué par les trois Nobels cités auparavant, tous se semblent pas avoir encore ou bien compris qu’il contribuait au réchauffement des villes.

      …certes cela est un aspect de la problématique, mais le plus important demeure la réduction de la couche d’ozone. Le problème fut en partie réglé lors de la signature du Protocole de Montréal par l’ensemble des nations. Malgré tout, sa réduction permet l’entrée de plus des rayons UVB très puissants et plus nocifs pour l’environnement.

      …si le CO2 était un réel (vrai) problème, ou aussi important, il y a longtemps qu’on l’aurait interdit ou complètement banni, pas simplement réduit ou penser l’éliminer. De toute façon, c’est absolument impossible du moins sans produire d’effets et d’impacts négatifs plus importants.

  12. Cunctator91 dit :

    Bonjour à tous (de France),

    Les quatre membres de la dite « Commission internationale de stratigraphie* » qui n’ont pas voté comme les huit autres se sont-ils abstenus ou bien pensent-ils qu’effectivement nous sommes entrés dans l’anthropocène ?

    Une décision d’une telle importance pour la taxonomie des ères géologiques me semble exiger l’unanimité des votes, comme au conseil de l’Europe.

    A mon sens, il faudrait mieux admettre, si nous reconnaissons la compétence de cette instance, et si effectivement quatre félons réchauffistes d’icelle ont voté contre, que nous vivons pour 33% dans l’anthropocène et pour 66% dans l’holocène, au sens probabiliste. C’est certes une vision quantique des choses, mais a-t-on demandé aux chats ce qu’ils pensaient de Schrodinger ?

    Comment interpréter/autoriser/entériner un vote sur une question scientifique d’importance ? La géologie joue-t-elle aux dés ? Les critères objectifs qui motivent (devraient motiver) ces géologues dans leur décision existent-ils vraiment ? a priori non, puisque le résultat du vote n’est pas unanime … Si de tels critères n’existent pas, la « stratigraphie » est-elle une science authentique ?

    • j’ignorais ce terme, du moins avec cette acception …
  13. rtremblay dit :

    Voilà un élément qui est quelques peu contradictoire :

    « A committee of roughly two dozen scholars has, by a large majority, voted down a proposal to declare the start of the Anthropocene, a newly created epoch of geologic time, according to an internal announcement of the voting results seen by The New York Times.

    The vote wasn’t even close. The ICS panel rejected the proposal to label the period since nuclear bombs were first tested as the Anthropocene, by a vote of 12 against, four in favor and two abstaining, and three neither voting nor officially abstaining. »

    traduction : 12 contre, quatre pour et deux abstentions, et trois ne votant ni ne s’abstenant officiellement….

    donc 12 contre la proposition de l’anthropocene vs 4+2+3 = 9

    12/21 = 57 %…. a large majority ???

    L’anthropocène est mort ensuite que vous annoncez présomptueusement ???

    Je crois que la réalité c’est que cette possibilité d’un début d’ère de l’anthropocène est loin, très loin d’être à écarté du revers de la main.

    Sachant que les géo scientifiques sont plus habitués de statuer et ont les outils pour évaluer les événements géologiques d’un lointain passé plutôt que ceux qui se passeraient depuis 1950. La question se pose à savoir si l’étude des sédiments d’une petite série de lacs (9) éparpillée sur le globe sont suffisants pour infirmer cette hypothèse de l’anthropocène ???

    « Case closed » : synonyme de manque d’humilité ???

    combien de géo scientifiques comme le Dr. David Archer pensent que les changements actuels seraient plutôt une tendance lourde d’impact pour les 100 000 prochaines années ??

    • Reynald Du Berger dit :

      rtremblay les agronomes n’ont aucune compétence pour établir cette échelle des temps GÉOLOGIQUES et non calendrier des semences agronomiques come disait M. Kimball. C’est le job des GÉOLOGUES qui ont établi cette échelle que cela vous plaise ou non. On a jugé que NON ! les blessures humaines à la Terre sont trop légères et toutes réparables en peu de temps donc NON ! ya pas d’anthropocène. On est dans l’holocène, case closed !

      • lucbmenard dit :

        Le Spécial du P’tit déj,

        Un gros doute aussi… Le pH est LE facteur limitant la plus croissance des plantes quelles qu’elles soient (maraîchères, fourragères, forestières, etc.), et pas un mot là-dessus… c’est suspect.

        On essaie de nous tartiner, je pense…

      • rtremblay dit :

        43 % des membres du comité votant ont jugé qu’il était préférable de ne pas voter contre cette proposition de l’Anthropocène. Ce n’est pas si tranché que vous semblez le dire RDB.

        De plus : je doute que cette dernière affirmation soit dans le champ de compétences exclusives des géologues : « les blessures humaines à la Terre sont trop légères et toutes réparables en peu de temps »

        Je connais plusieurs ingénieurs (civils, chimiques, bioengeenering,etc…), chimistes, biologistes, microbiologistes, agronomes, techniciens, etc… qui travaillent à réparer les dommages environnementaux causés par l’homme. 

        C’est aussi d’impact sur la santé des habitants de la terre qu’il est question…

        Par ailleurs, je serais très curieux de savoir le nombre de trous, mines, puits faits depuis les cents dernières années dans la croûte terrestre. Je suis très curieux de savoir à quelles périodes géologiques autant de tonnes d’hydrocarbures auraient été sortie du sous sol et envoyés dans l’atmosphère ??

        Note : est-ce que vous vous rendez compte RDB que juste faire un copier-coller de la même réponse ne fait avancer personne ??

      • Reynald Du Berger dit :

        rtremblay…….. « les blessures humaines à la Terre sont trop légères et toutes réparables en peu de temps » en

        BP Golfe du Mexique, on a contenu la « marée noire » rapidement… tapis de tourbe… sans cela la Terre aurait mis qq dizaines d’années à digérer cela… la Terre se répare… si on lui en laisse le temps. il n’y a PAS de catastrophe écologique ! Les criminels sont les verts ! Ils tuent des millions de pauvres chaque année par leurs mesures contraignantes et injustifiées. Ils refusent à des centaines de millions de pauvres gnes la seule énergie qu’ils ont les moyens de se payer. Les verts sont rouges et on du sang sur les mains ! How dare you !

  14. lucbmenard dit :

    Le Spécial du P’tit déj,

    Un gros doute aussi… Le pH est LE facteur limitant la plus croissance des plantes quelles qu’elles soient (maraîchères, fourragères, forestières, etc.), et pas un mot là-dessus… c’est suspect.

    On essaie de nous tartiner, je pense…

    • rtremblay dit :

      voulez vous préciser ce que vous voulez dire LBM ?

      LE FACTEUR ??

      Je crois plus que le pH est un facteur parmi plusieurs autres fct du sol (substrat) ou de la plante.

      L’apport de matières chaulantes ou acidifiantes est en quelque sorte compris quand j’indique le terme fertilisation.

      Mais au moins vous reconnaissez que la teneur en CO2 atm. est un facteur très très secondaire.

      • Reynald Du Berger dit :

        rtremblay .. même Hank Kimball vous corrigerait…. le CO2…. c’est de l’engrais !

      • lucbmenard dit :

        Pardonnez-moi, mais…

        Vous croyez bien des choses, mais êtes incapable de définir correctement ce qu’est un sol et les matières fertilisantes. Drôle d’agronome.

        J’ai travaillé dans une firme d’agronomes et d’ingénieurs agronomes et je vous assure que vous n’êtes même pas proche. J’irais même jusqu’à dire que vous n’êtes même pas qualifié.

        Qui a dit que vous aviez ce titre ? 

        Bizarre, on vous offre de vous défendre quand vous êtes dans le pétrin, et… vous vous inquiéteriez vraiment de quelqu’un qui vous dénigre sans arrêt ? 

        p.s. le faussaire, on ne fertilise pas avec de la chaux, ce n’est pas une matière fertilisante. Le carbonate de calcium, la chaux n’est utilisée que dans le but de rétablir le pH, pour justement que les matières naturelles décomposées, donc fertilisantes, contenants les éléments nutritifs pouvant fournir et renouveller le sol en nutriments (minéraux, etc.), ou les importées, par les engrais chimiques (N-P-K, etc.), donc soient assimillées plus correctement et plus facilement.

        Ainsi, vous pourriez ajouter de la chaux pour rendre une érablière moins acides (les feuilles d’érables sont naturellement acide au pH 4.0), mais cela pourrait également profiter aux essences compagnes moins acides. Comme l’érable a une préférence pour les sols dont le pH est entre 5,0 et 7,3, soit 10 à 1000 fois moins acide que la litière produite par les feuilles, il a besoin d’apport externe pour contrecarrer cette acidité. Ces substances proviennent naturellement de la décompositon des feuilles des autres espèces d’arbres.

        Les feuilles d’érables contiennent aussi peut d’azote et autres nutriments, voilà pourquoi l’érable ne peut pas vivre seul.

      • Reynald Du Berger dit :

        lucbmenard « le faussaire, on ne fertilise pas avec de la chaux, ce n’est pas une matière fertilisante. »
        Vous avez raison et notre Hank Kimball québécois et au tracteur électrique Bolt semble ignorer que les meurtriers qui enterrent leur victime la recouvrent de chaux de même qu’on jetait jadis une pelletée de chaux sur notre petit besoin dans la chiotte appelée bécosse (back house) .

  15. lucbmenard dit :

    Bulletin spécial : Nouvelles fraiches et rafraichissantes du TROU

    Voici d’abord celles plus générales, ici :

    https://www.tameteo.com/actualites/science/qu-arrive-t-il-au-trou-d-ozone-en-antarctique-evolution-climat.html

    Et celles plus récentes, ici :

    https://www.tameteo.com/actualites/science/surprise-dans-le-monde-de-la-science-atmospherique-le-vortex-polaire-stratospherique-tourne-a-l-envers-en-mars-consequences-climat-ozone.html

    Surpris ?

    Le vortex polaire stratosphérique tourne à l’envers depuis le 4 mars 2024.

    Il est connu que le phénomène de réchauffement soudain (SSW) de la stratosphère peut entrainer un changement de direction du tourbillon polaire.  Ce changement soudain de direction et en puissance en fait l’un des six événements de ce type les plus forts depuis 1979. 

    Lorsque le vortex polaire est stable, en période hivernale, il contribue à confiner l’air froid dans les régions polaires. Lorsque le vortex s’affaiblit (printemps) ou est perturbé, l’air froid se répand aux latitudes inférieures (effet de cisaillement et formes sinusoïdales). 

    Bonne nouvelle

    Le vortex inversé n’aurait pas provoqué semble-t-il des conditions météorologiques hivernales particulières, mais plutôt contribuer à produire une très forte augmentation de l’ozone polaire.

    La courbe rouge montre l’augmentation de l’ozone polaire en mars 2024.  Le pic d’ozone, i.e. le contraire d’un trou d’ozone, est le plus important enregistré au mois de mars depuis le début des relevés en 1979.

    Le réchauffement soudain de la stratosphère (SSW) accélèrerait le transport de l’ozone des tropiques vers les pôles telle qu’on l’explique.  En outre, le réchauffement de l’air aide à prévenir la perte chimique de l’ozone.

    Les choses pourraient revenir à la normale, i.e., qu’il pourrait tourner à nouveau vers l’Ouest, et le pic d’ozone redescendre.

    Évidemment, ce phénomène influence la localisation des centres de pressions et le déplacement des masses d’air, et, en conséquence, la météo mondiale. 

  16. lucbmenard dit :

    Livraison Spéciale l’Arizona State University (l’ASU) : « Ask a biologist »

    Voici la référence si ça vous intéresse : https://askabiologist.asu.edu/la-recette-de-la-croissance-v%C3%A9g%C3%A9tale#:~:text=Le%20carbone%2C%20composant%20principal%20du%20reste%20de%20la,de%20CO2%20%28contenu%20dans%20l%27air%29%2C%20et%20d%27%C3%A9nergie%20solaire.

    D’où provient la masse des végétaux?

    Ne t’es-tu jamais demandé d’où provenait la masse des plantes? Toutes ces feuilles et ces branches doivent bien venir de quelque part, mais d’où ? Il se trouve que les ingrédients principaux pour la croissance des plantes sont l’air, l’eau et l’énergie.

    L’air

    https://askabiologist.asu.edu/sites/default/files/resources/articles/photosynthesis/co2-molecules.gif

    Le dioxyde de carbone est composé d’un atome de carbone et de deux d’oxygène.

    L’air qui nous entoure peut paraître vide, mais il n’en est rien.

    L’air est composé de toutes petites billes, que l’on appelle molécules. Si on prenait suffisamment de molécules d’air, on pourrait même les peser.

    L’oxygène et le dioxyde de carbone sont deux des molécules présentes dans l’air. Peut-être pensez-vous que l’oxygène est la plus importante, puisque nous en avons tous besoin pour vivre ; cependant, le carbone est lui aussi important. Tous les êtres vivants de la Terre sont faits de carbone.

    Si l’on se débarrassait de toute l’eau présente dans notre corps, on se rendrait compte que le carbone représente la majorité du poids, ou de la masse, restante. Pour les plantes, c’est pareil.

    Les plantes ne trouvent leur carbone dans aucune de ces sources.

    Nous trouvons notre carbone dans la nourriture, mais d’où penses-tu que les plantes le tirent? Elles ne l’obtiennent ni du sol, ni des rayons du soleil, ni de l’eau.

    Elles le trouvent dans l’air.

    Les plantes sont-elles faites d’air?

    Les végétaux ont besoin de l’énergie du soleil, de l’eau du sol et du carbone de l’air pour grandir.

    L’air est principalement composé d’azote, oxygène et dioxyde de carbone. Alors, d’où les plantes tirent le carbone nécessaire à leur croissance ? Elles absorbent le CO2 de l’air. Ce carbone est le principal composant du matériel de construction utilisé pour faire pousser de nouvelles feuilles, tiges et racines.

    L’eau est aussi un matériau indipsensable pour la croissance des plantes. Elle est composée de deux atomes d’hydrogène et d’un atome d’oxygène. 

    Les plantes se fournissent en hydrogène et oxygène en absorbant de l’eau par les racines. Une plante peut être composée jusqu’à 95% d’eau. Elles utilisent l’eau comme une sorte de filtre entre les structures carboniques. 

    Elles ont aussi besoin d’un peu de vitamines et de minéraux, qu’elles absorbent par les racines.

    Les plantes nécessitent beaucoup d’énergie pour pouvoir prendre soin de leurs cellules et en construire de nouvelles pour grandir. Elles tirent donc leur énergie du soleil.

    Le carbone

    Un chloroplaste parmi des centaines dans la cellule est entouré sur ce schéma.

    Si on zoome sur la surface d’une feuille, assez près que pour y voir les cellules, on y trouvera de petites ouvertures appelées stomates. Les stomates sont des espaces entre certaines cellules. C’est à travers ces espaces que les plantes absorbent le dioxyde de carbone de l’air.

    Une fois à l’intérieur de la feuille, le CO2 peut entrer dans les cellules du végétal. A l’intérieur de ces cellules, il y a des chloroplastes, petites parties de la cellule où la photosynthèse a lieu.

    Les cellules végétales sont vertes à cause de molécules au sein des chloroplastes qui réfléchissent la lumière verte. Il y en a beaucoup dans chaque cellule de plante verte. Le reste de la cellule a une couleur plutôt claire. 

    Des molécules de glucose fusionnent pour former de la cellulose.

    Dans les chloroplastes, le carbone, l’eau et l’énergie sont utilisés pour fabriquer un sucre appelé glucose. Le processus de fabrication du glucose est appelé photosynthèse. 

    Plus tard, les molécules de glucose se combinent pour former de longues chaines appelées cellulose. La cellulose est ensuite utilisée dans la construction des structures de la plante, par exemple dans la membrane des cellules.

    Ces structures, ainsi que la matière qui les compose, contiennent aussi de l’eau.

    Lorsque de nouvelles structures cellulaires sont construites, les cellules peuvent grandir et se diviser, formant ainsi de nouvelles cellules. C’est grâce à cela que la plante croît. La plante devient plus grande grâce à ce phénomène. 

    Les cellules se divisent pour faire grandir les feuilles, tiges et racines de la plante.

    Donc, si l’on voulait créer un livre de recettes de la vie, et qu’on prévoyait d’y ajouter une page sur la croissance végétale, on écrirait :

    L’eau, qui peut composer jusqu’à 95% de la masse d’une plante, est captée par les racines. 

    Le carbone, composant principal du reste de la plante, provient de l’air et est capté par les feuilles.

    L’énergie dont la plante a besoin pour la photosynthèse est obtenue des rayons du soleil.

    Certaines plantes sont composées jusqu’à 95% d’eau. Cliquez pour plus de détails.

    Conclusion

    Pour croître, les plantes ont besoin d’eau, de CO2 (contenu dans l’air), et d’énergie solaire. Clique sur la photo pour voir le schéma du cycle du carbone.

    https://askabiologist.asu.edu/sites/default/files/resources/articles/photosynthesis/photosynthesis_french/comment-se-forme-une-plante-.pdf

  17. lucbmenard dit :

    Livraison Spéciale l’Arizona State University (l’ASU) : « Ask a biologist »

    Voici la référence si ça vous intéresse : https://askabiologist.asu.edu/la-recette-de-la-croissance-v%C3%A9g%C3%A9tale#:~:text=Le%20carbone%2C%20composant%20principal%20du%20reste%20de%20la,de%20CO2%20%28contenu%20dans%20l%27air%29%2C%20et%20d%27%C3%A9nergie%20solaire.

    D’où provient la masse des végétaux?

    Ne t’es-tu jamais demandé d’où provenait la masse des plantes? Toutes ces feuilles et ces branches doivent bien venir de quelque part, mais d’où ? Il se trouve que les ingrédients principaux pour la croissance des plantes sont l’air, l’eau et l’énergie.

    L’air

    https://askabiologist.asu.edu/sites/default/files/resources/articles/photosynthesis/co2-molecules.gif

    Le dioxyde de carbone est composé d’un atome de carbone et de deux d’oxygène.

    L’air qui nous entoure peut paraître vide, mais il n’en est rien.

    L’air est composé de toutes petites billes, que l’on appelle molécules. Si on prenait suffisamment de molécules d’air, on pourrait même les peser.

    L’oxygène et le dioxyde de carbone sont deux des molécules présentes dans l’air. Peut-être pensez-vous que l’oxygène est la plus importante, puisque nous en avons tous besoin pour vivre ; cependant, le carbone est lui aussi important. Tous les êtres vivants de la Terre sont faits de carbone.

    Si l’on se débarrassait de toute l’eau présente dans notre corps, on se rendrait compte que le carbone représente la majorité du poids, ou de la masse, restante. Pour les plantes, c’est pareil.

    Les plantes ne trouvent leur carbone dans aucune de ces sources.

    Nous trouvons notre carbone dans la nourriture, mais d’où penses-tu que les plantes le tirent? Elles ne l’obtiennent ni du sol, ni des rayons du soleil, ni de l’eau.

    Elles le trouvent dans l’air.

    Les plantes sont-elles faites d’air?

    Les végétaux ont besoin de l’énergie du soleil, de l’eau du sol et du carbone de l’air pour grandir.

    L’air est principalement composé d’azote, oxygène et dioxyde de carbone. Alors, d’où les plantes tirent le carbone nécessaire à leur croissance ? Elles absorbent le CO2 de l’air. Ce carbone est le principal composant du matériel de construction utilisé pour faire pousser de nouvelles feuilles, tiges et racines.

    L’eau est aussi un matériau indipsensable pour la croissance des plantes. Elle est composée de deux atomes d’hydrogène et d’un atome d’oxygène. 

    Les plantes se fournissent en hydrogène et oxygène en absorbant de l’eau par les racines. Une plante peut être composée jusqu’à 95% d’eau. Elles utilisent l’eau comme une sorte de filtre entre les structures carboniques. 

    Elles ont aussi besoin d’un peu de vitamines et de minéraux, qu’elles absorbent par les racines.

    Les plantes nécessitent beaucoup d’énergie pour pouvoir prendre soin de leurs cellules et en construire de nouvelles pour grandir. Elles tirent donc leur énergie du soleil.

    Le carbone

    Un chloroplaste parmi des centaines dans la cellule est entouré sur ce schéma.

    Si on zoome sur la surface d’une feuille, assez près que pour y voir les cellules, on y trouvera de petites ouvertures appelées stomates. Les stomates sont des espaces entre certaines cellules. C’est à travers ces espaces que les plantes absorbent le dioxyde de carbone de l’air.

    Une fois à l’intérieur de la feuille, le CO2 peut entrer dans les cellules du végétal. A l’intérieur de ces cellules, il y a des chloroplastes, petites parties de la cellule où la photosynthèse a lieu.

    Les cellules végétales sont vertes à cause de molécules au sein des chloroplastes qui réfléchissent la lumière verte. Il y en a beaucoup dans chaque cellule de plante verte. Le reste de la cellule a une couleur plutôt claire. 

    Des molécules de glucose fusionnent pour former de la cellulose.

    Dans les chloroplastes, le carbone, l’eau et l’énergie sont utilisés pour fabriquer un sucre appelé glucose. Le processus de fabrication du glucose est appelé photosynthèse. 

    Plus tard, les molécules de glucose se combinent pour former de longues chaines appelées cellulose. La cellulose est ensuite utilisée dans la construction des structures de la plante, par exemple dans la membrane des cellules.

    Ces structures, ainsi que la matière qui les compose, contiennent aussi de l’eau.

    Lorsque de nouvelles structures cellulaires sont construites, les cellules peuvent grandir et se diviser, formant ainsi de nouvelles cellules. C’est grâce à cela que la plante croît. La plante devient plus grande grâce à ce phénomène. 

    Les cellules se divisent pour faire grandir les feuilles, tiges et racines de la plante.

    Donc, si l’on voulait créer un livre de recettes de la vie, et qu’on prévoyait d’y ajouter une page sur la croissance végétale, on écrirait :

    • L’eau, qui peut composer jusqu’à 95% de la masse d’une plante, est captée par les racines. 
    • Le carbone, composant principal du reste de la plante, provient de l’air et est capté par les feuilles.
    • L’énergie dont la plante a besoin pour la photosynthèse est obtenue des rayons du soleil.

    Certaines plantes sont composées jusqu’à 95% d’eau. Cliquez pour plus de détails.

    Conclusion

    Pour croître, les plantes ont besoin d’eau, de CO2 (contenu dans l’air), et d’énergie solaire. Clique sur la photo pour voir le schéma du cycle du carbone.

    https://askabiologist.asu.edu/sites/default/files/resources/articles/photosynthesis/photosynthesis_french/comment-se-forme-une-plante-.pdf

  18. rtremblay dit :

    https://duberger.me/2024/03/07/lanthropocene-est-mort-vive-lholocene/#comment-514395

    je ne prétends pas porter le titre d’agronome. C’est quelqu’un parmi vous qui m’avez attitré ainsi. Mais R Duberger dénigre la profession d’agronome.

    Mais je m’attarderai seulement au coeur de votre point LBM.

    Il n’y a pas que la chaux pour contrôler le pH. La cendre de bois par exemple contient des oligo-éléments nécessaires à une bonne croissance des plantes. Le calcium est un oligo-éléments. Le pH et Le calcium permette une meilleure assimilation des autres éléments fertilisants et oligo-élément. Avant de prétendre et d’accuser quelqu’un de ne pas connaître son sujet …. faites vos recherches. En contrôlant l’apport en calcium ça aide les autres oligo-éléments à s’introduire dans la plante.

    Mais ce que je dis essentiellement c’est qu’une augmentation de 50 ou 100 ppm (passer de 300 ou 350 ppm jusqu’à 400 ppm), ne produit pas en général d’effet visible en 20, 30 ans sur le « verdissement ». En passant, je n’ai jamais affirmé qu’avoir du CO2 dans l’air était néfaste pour les plantes. J’ai juste dis que je ne crois pas que l’augmentation de CO2 soit responsable de meilleur rendement dans un environnement naturel. Les augmentations de rendement (jusqu’à 30-40 %) observées dans les serres sont pour des dopages en CO2 beaucoup plus important (1000 à 1500 ppm) quand tous les autres facteurs (fertilisation, irrigations, températures, éclairages, etc..) sont TOUS BIEN CONTROLÉS…

    Si un différentiel de 1 000 ppm de CO2 donne une augmentation de rendement de 30 % dans une serre imaginé une augmentation de 50 ou 100 ppm dans un environnement naturel. 

    en lien avec mon commentaire :

    https://skepticalscience.com/climate-the-movie-a-hot-mess-of-cold-myths.html

    et ceci également qui rétablie les faits par rapport à votre fausseté RdB

    https://skepticalscience.com/co2-plant-food.htm

    pour détendre l’atmosphère une petite blague de mon cru :

    C’est Toto qui à la suite de son premier cours de biologie a entendu dire que le CO2 était un engrais. À cause de son TDAH il n’a pas cru bon tenir compte de l’ensemble des autres importants facteurs en fertilisation. Son prof lui disait a tu bien arrosé tes fleurs, mais lui Toto ne comprenait pas les avis de son enseignant.

    Toto avait aussi entendu dire que par une digestion « plus généreuse » il pourrait émettre plus de CO2 de par ces effluves naturelles. Toto aimait bien les roses et il se disait qu’il pourrait peut-être conquérir une nouvelle « flame » présente dans sa classe. Par la suite, Toto s’est entêté à manger de plus en plus de féculent pour ainsi augmenter sa production gazière. La nuit venue il se donnait pour fonction de « fertiliser » ces roses…. ça s’entendait dans tout le voisinage.

    L’histoire ne dit pas si Toto à réussi à conquérir sa nouvelle dulcinée. Mais une chose est certaine : « L’offrande de roses ainsi fertilisées n’a rien changé aux fleurs en question : péter dans les fleurs, et surtout la nuit ne produit pas plus de rendement!!! et en plus depuis Toto a développé un nouveau Toc fessier … il n’arrête plus de se gratter l’arrière train :).

    Note : Il semble que l’odeur de pète additionnée aux odeurs de roses ne présenteraient pas non plus une viabilité commercialisable ….en aucune période de l’année!!!

    • Paul E. Tron dit :

      Monsieur Rejean,

      Il y a 10 mois, j’avais tenté de parfaire votre expertise concernant “l’effet de serre appliqué comparatif”, en utilisant un cas pratique : https://duberger.me/2022/11/19/un-livre-pour-mieux-comprendre-le-climat/#comment-493423 .

      Vous n’avez pas apprécié du tout l’exemple choisi pour sa simplicité, sa fréquence quotidienne (car vous êtes en bonne santé) et sa prévisibilité thermographique.

      Maintenant, vous aussi avez recours au tube digestif pour répondre à votre détracteur LBM par la bouche de votre canon.

      Mais, vous un méthaniste professionnel, comment pouvez-vous associer le CO2 aux flatulences de votre jeunesse ? Car Toto, c’est bien vous ?

      Pour réduire la charge de méthane dans vos flatulences, mangez moins de fibres végétales.

      Mais quand survient l’inévitable, vous pourriez vous inspirer de ce ‘Guide concis de l’art du pet’ pour accroître la durabilité circulaire de votre postulat :

      Joyeuses Pâques

    • lucbmenard dit :

      Spécial Croc c’est comme pas assez… l’histoire de pet et… rot.

      On croirait entendre PS, mais enfin… (une histoire moins hilarante)

      Vous êtes néanmoins moins ignorant en agronomie que vous le pensez ou voulez le laisser croire…  Cependant, de grâce, travailler plus vos prétendues histoires drôles…

      Les pets sont composés à 99% d’hydrogène, d’azote, de méthane, d’oxygène et de dioxyde de carbone, qui sont de nature inodore. Les odeurs des flatulences proviennent donc du petit 1%, soit le sulfure d’hydrogène (H2S).  Donc, rien à voir avec le CO2 et une odeur nauséabonde (voir ci-dessous).    

      Voici textuellement ce que mon Copilot en dit :

      Les flatulences, ou dans le langage courant, les pets, sont des gaz accumulés dans l’intestin et l’estomac qui sont expulsés plus ou moins bruyamment (et plus ou moins volontairement) par l’anus. Ce processus est entièrement naturel. En moyenne, une personne en bonne santé émettrait entre 12 et 25 flatulences par jour. Toutefois, péter plus peut être le signe d’un souci de santé.

      Que contiennent les pets ? La composition des flatulences varie quelque peu selon le régime alimentaire et le microbiote de l’individu. En général, les flatulences sont composées de :

      Azote : environ 60%

      Hydrogène : environ 20%

      Dioxyde de carbone : 9%

      Méthane : 7%

      Oxygène : 3%

      Les odeurs nauséabondes peuvent avoir plusieurs origines. Par exemple, l’effluve d’œuf pourri apparaît en présence de sulfure d’hydrogène (H2S), tandis que l’odeur d’excrément survient lorsqu’il y a des traces de scatol ou d’indole (des sous-produits de la digestion de la viande).

      Curieusement, émettre un pet en présence d’autres personnes est souvent vécu comme embarrassant, surtout s’ils sentent mauvais. Pourtant, ce “fumet” serait bon pour la santé, selon une étude menée par l’Université d’Exeter en 2014. Les chercheurs assurent que le sulfate d’hydrogène présent dans les flatulences permettrait de réduire les risques de développer des maladies comme le cancer, les AVC et les crises cardiaques. En étudiant les gaz intestinaux, ils ont découvert que l’organisme utilisait cette molécule pour protéger les mitochondries des cellules. Le professeur Matt Whiteman de l’école de médecine de l’Université d’Exeter a expliqué dans l’article paru dans le journal scientifique Medical Chemistry Communications : “lorsque les cellules deviennent stressées par la maladie, elles activent des enzymes afin de produire d’infimes quantités de sulfure d’hydrogène. Cela permet de maintenir l’activité des mitochondries qui aident les cellules à vivre en contrôlant l’inflammation. Si cela n’arrive pas, les cellules meurent et perdent la capacité de réguler la survie et de contrôler l’inflammation ». « Nous avons exploité ce processus naturel en fabriquant un composé, appelé AP39, qui délivre lentement de très petites quantités de ce gaz spécifiquement aux mitochondries”.

      Il me semblait aussi que les gaz à la sortie d’en haut (rots) étaient principalement composés de… CO2.  Donc, morale de cette histoire : cinq minutes de recherche sur Google pour dire à votre homme qu’il devrait continuer de… péter, disons, modérément, parce qu’il semble que ce soit excellent pour la santé.

      Cher Cropilot, vous vouliez ajouter quelque chose… gâtez-vous (il aura aussi appris ceci de nouveau…)

      Les éructations, communément appelées « rots », sont des expulsions de gaz par la bouche. Elles correspondent à des expulsions d’air et de gaz contenus dans l’estomac. Voici quelques informations à leur sujet :

      Composition des Gaz:

      Les gaz expulsés lors des éructations sont principalement composés de dioxyde de carbone (CO₂), oxygène (O₂) et azote (N₂).

      L’air ingéré pendant la déglutition, la mastication rapide, la consommation de boissons gazeuses, le chewing-gum ou la fumée de cigarette peut contribuer à l’accumulation de ces gaz dans l’estomac 1.

      Causes:

      Ingestion d’air : Manger ou boire trop rapidement, parler en mangeant, mâcher un chewing-gum, sucer des bonbons durs, boire des boissons gazeuses ou fumer.

      Reflux gastro-œsophagien : Remontée du contenu de l’estomac dans l’œsophage.

      Troubles digestifs fonctionnels : Liés au stress et à l’anxiété chronique.

      Pathologies : Ulcère à l’estomac, gastrite, œsophagite, hernie hiatale 1.

      Différence avec l’aérophagie:

      L’aérophagie est caractérisée par l’ingestion excessive d’air, provoquant des ballonnements abdominaux. Les éructations excessives peuvent être un symptôme de l’aérophagie 14.

      Anecdote (drôle cette fois…) :

      Saviez-vous que les ruminants, comme les vaches et les moutons, produisent également des éructations ? Leur digestion génère du méthane, qu’ils libèrent en éructant.

      En cas de rots excessifs fréquents, il est recommandé de consulter un médecin pour évaluer toute éventuelle pathologie sous-jacente.

      • Reynald Du Berger dit :

        lucbmenard Merci pour ce cours sur les bio gaz intestinaux. Quand j’ai visité la Nouvelle Zélande, j’ai croisé un ingénieur agronome – ou ingénieur à Grenoble je ne me rappelle pas bien- qui m’a parlé des fourrages néozélandais pour les moutons à formule spéciale générant des flatulences pauvres en CH4 . Voilà pourquoi il vous faut acheter l’agneau frais néozélandais ou australien chez Costco plutôt celui frais du Québec, trop gras. Un peuple comme les Québécois qui déteste autant l’agneau  » ça goûte la laine gna gna gna  » ne peut pas élever de bons agneaux.

      • Paul A. Peautre dit :

        Bonjour professeur,

        Au cas où votre vizir, doté d’intelligence artificielle abondante, ne le saurait pas, souvenez vous qu’il y a des gras bons pour la santé, dont celui des oies / canards et des agneaux / moutons.

        Alors, pour façonner votre ‘Selle d’agneau aux artichauts poivrade et asperges vertes’ pascale, encouragez sans crainte nos bergers québécois, comme pour un bon Du Berger, il se doit.

        Joyeuses Pâques,

        Paul A. Peautre

  19. Paul E. Kolo dit :

    Les énergies renouvelables, déjà capricieuses, ne se renouvellent plus après un épisode de grêle.

    Les panneaux solaires – des victimes sans défense de changements climatiques, qui sont de plus en plus…

    “ Hail Storm in Damon, Texas on 3 24 24 destroys 1,000’s of acres of solar farms “

    Sur des milliers d’âcres, ces fermes de panneaux solaires réduisent le verdissement de la planète, facilité par les molécules supplémentaires du gaz carbonique.

    Tout en diminuant la capacité de conversion naturelle du CO2 en oxygène et matière végétale.

    • lucbmenard dit :

      Selon RT, quelqu’un aurait créé le personnage et son titre d’agronome. C’est vous Iznogoud ?

      • Paul Asgoodasitgetz dit :

        Bonjour Mtre Lucas,

        Non, le personnage RT s’est morphé à partir d’autres créatures climato-ahuries, ‘Youppi’ et ‘Jean-Luc’ (et peut-être d’autres auparavant). Le prof pourrait nous éclairer là dessus.

        En me basant sur une affirmation de monsieur Jean-Luc, à savoir que son alter égo Youppi, avait complété des études en génie agroalimentaire, je lui avais attribué le titre d’ingénieur agroalimentaire, car j’avais en outre décelé dans ses propos des notions enseignées en thermodynamique appliquée.

        Le prof avait corrigé mon péché de lèse-ingénieur en affirmant que son souffre-douleur n’était pas inscrit au tableau d’honneur de l’OIQ et qu’il était en fait un agronome.

        Ce pourrait-il que le code de déontologie de l’OIQ, prévenait le prof, ‘ingénieur – géologue’, dans sa bienveillance infinie, de dénigrer en continu un collègue ingénieur ?

        J’admets avoir collé à l’ami Rejean le sobriquet de ‘pétrophobe’.

        Va-t-il l’adopter pour sa stèle funéraire ?

        Joyeuses Pâques à vous Luc et aux vôtres,

        Paul Asgoodasitgetz

  20. lucbmenard dit :

    Spécial C®O2 : Séquestration naturelle des arbres et de la forêt

    https://th.bing.com/th?id=OSK.HERO9OIa1IE4u7d0DWJ2eImfBiYRQMM8nBY0zxF0Mf_u37s&w=472&h=280&c=1&rs=2&o=6&dpr=1.3&pid=SANGAM

    Combien de CO₂ un arbre peut-il absorber ?

    Une forêt participe activement à la réduction de l’empreinte carbone, vous comprendrez, les arbres, plus que n’importe quelles plantes, dont celles agricoles, beaucoup moins volumineuses, donc consommatrices, et produisant moins de biomasse (maraichères, fourragères, céréalières et légumineuses).  Je ne parle même pas de la pelouse du golf et vous savez pourquoi…

    Les forêts participent donc à l’élimination du dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère. Pour bien le comprendre on peut calculer le CO₂ absorbé par un arbre. 

    Absorption du dioxyde de carbone par un arbre, la méthode de calcul

    Avant, il faut comprendre comment la plante absorbe le dioxyde de carbone et le transforme en oxygène.  Nous les humains nous l’utilisons (O2) par la respiration.  Lorsque l’on inspire, l’oxygène présent dans l’air aide nos cellules à brûler le glucose de notre corps, nous donnant l’énergie pour faire nos activités.  Dans le cas des plantes, c’est exactement le contraire.  Nous assimilons donc de l’oxygène comme combustible pour brûler notre glucose avant de l’expulser sous forme de dioxyde de carbone (CO2).  À l’inverse, un arbre, p.ex., absorbe l’eau et les sels minéraux dans le sol pour former ce que l’on appelle la sève brute.  Cette sève va voyager dans l’arbre jusqu’à atteindre les feuilles. Pleines de sève, celles-ci absorbent alors la lumière et le CO₂ présents dans l’atmosphère.  Avec l‘énergie solaire, via la photosynthèse, le CO₂ est transformé en glucose et les rejets s’effectuent sous la forme d’oxygène.  La capture de dioxyde de carbone par les plantes est donc un fait scientifique qui incite à la plantation des milliards d’arbres sur la Terre.

    Et ce calcul alors ?

    Il y a plusieurs paramètres à considérer dont la météo, les essences d’arbres, etc., mais en sachant qu’un peu moins de 50 % de la matière sèche d’un arbre est composé de carbone (la matière sèche est la masse de bois sans l’eau présente dans celle-ci) et que pour obtenir un kilogramme de carbone, il faut 3,67 kg de CO₂, il suffit de calculer la matière sèche d’un arbre et de la multiplier par 3,67 kg, pour obtenir en kg le CO₂ absorbé durant la vie de l’arbre.

    On donne un chiffre de 25 kg de dioxyde de carbone absorbé par an pour un arbre de 35 ans et pesant une tonne.  Bien entendu, tout cela peut varier en fonction de l’humidité de l’arbre et d’autres facteurs, mais avec ce calcul, on peut ainsi obtenir une approximation. Un arbre stocke donc, selon cette méthode de calcul, entre 10 et 40 kg de CO₂, chaque année.  Il est aussi intéressant de penser à la courbe de croissance selon l’espèce qui va en diminuant en fonction de l’âge.

    Le Kiri, un arbre champion aspirateur de CO₂

    Le Paulownia Tomentosa ou arbre Kiri est originaire d’Asie. Ce spécimen illustre bien les différences qu’il peut exister entre les espèces d’arbres.  Ainsi, grâce à ses super facultés de photosynthèse, le Kiri peut absorber jusqu’à dix fois plus de CO₂ que ses compères. En trois années à peine, il est à même d’atteindre sa taille adulte (qui peut être de plus d’une vingtaine de mètres).  Plus encore, ses racines qui plongent dans le sol y aspirent des poussières et autres impuretés pour booster sa croissance. 

    Selon une étude récente, notre planète compterait plus de 3 000 milliards d’arbres. Près de la moitié se trouveraient dans les forêts tropicales et subtropicales.  Il y aurait possibilité dans planter près du tiers plus. La moitié des zones ayant ce potentiel de reboisement se trouve dans six pays : Russie, États-Unis, Canada, Australie, Brésil et Chine.  Chaque arbre planté contribue à la purification de l’air, à la capture du carbone et à la préservation de la biodiversité.  

    Pour que l’arbre ne cache plus la forêt et vice versa 

    Si l’arbre a besoin de sa dose, sa ration quotidienne de CO2 pour survivre, croître et évoluer, vous comprendrez qu’un apport supplémentaire ne pourra qu’être bénéfique pour lui ou l’ensemble de l’écosystème (semis, gaules, perchis, etc.) en attente de cette manne venue du ciel (beaucoup plus concentrée en basse altitude, car alors disponible pour les plantes, soit autour de 10-30 mètres pour les arbres. 🌳

    Il n’y a pas que les arbres et la forêt qui séquestre du carbone.  Les océans en ‘’stockeraient’’ 50 X plus et les sols 3X plus que l’atmosphère : et pour plus longtemps, soit un millier d’années pour les océans vs quelques centaines dans le cas des arbres.  Le sujet est vaste.  Pour l’instant, disons que le CO2 est principalement absorbé et libéré dans ces zones :

    Le dioxyde de carbone est continuellement absorbé (en bleu) et rejeté (en rouge) dans les océans. Les océans séquestrent le carbone pendant des milliers d’années. Ainsi, le CO2 émis au niveau la zone équatoriale date d’avant la révolution industrielle.  Auteur : University of Exeter College of Life and Environmental Sciences

    • Paul E. Kolo dit :

      Une petite correction : « Nous assimilons donc de l’oxygène comme combustible …» devrait se lire –

      « Nous utilisons donc l’oxygène comme comburant …».

      Aussi, la matière sèche de l’arbre n’est pas composée uniquement de ‘carbone’, mais de ‘composées organiques de carbone’.

      Quand on calcule le pouvoir calorifique (BTU/lb) de la biomasse, on se sert de “ultimate analysis” (désolé, j’avais appris la procédure en anglais) pour déterminer la composition en carbone, hydrogène, oxygène et autres composantes secondaires, dont le souffre et l’azote.

      Les proportions varient appréciablement, y compris par l’effet de décomposition après la récolte.

      Dommage que l’Hydro-Québec n’a pas lu votre contribution fouillée avant de procéder au déboisement radical le long des lignes de distribution d’électricité dans notre voisinage.

      • lucbmenard dit :

        Spécial Quicroquo de Pâques,

        Absents les 31 et 1 Avril.

        Prière d’adresser vos récriminations, en tout genre (IA, environnement, etc.) à qui de droit.

        Espérant que ce grave malentendu créé n’aura pas de conséquences importantes sur le taux d’anxiété des p’tits lapins et/ou de la planète toute entière sur laquelle ils résident.

        Merci,

  21. Paul Auld - Phart dit :

    Cher professeur Du Berger,

    Après les prestations flatueuses, la frustrée de l’agronome et en apparence l’érudite du vizir, permettez-moi de transposer leur sujet au portail de votre grande culture musicale et ainsi accompagner votre réflexion pascale :   “La migliore sinfonia del Petomane (Ugo Tognazzi)”

    Joyeuses Pâques chrétiennes,

    Paul Auld – Phart

    N.B. : De mémoire, sans concours d’intelligence artificielle : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_P%C3%A9tomane .

    Vraiment remarquable, car unique, ce Joseph Pujol.

  22. lucbmenard dit :

    Spécial d’Avril : Ici, on n’essaiera pas de vous appâter comme les mouches avec du miel (pour acCROcher et capter l’attention); pour vous intéresser, si possible, ainsi que tous les agronomes en herbe, nous avons l’intention de vous communiquer quelque chose de pertinent, autrement dit, de mettre quelque chose de substantiel au bout de la ligne…).  Voici, je pense, ce qu’il nous faut savoir.

    Commencons avec des chiffres :

    CO2 mondial produit chaque année (les émissions anthropiques de CO2 en 2023 seraient de 40,9 Gt);

    Nombre d’arbres : 3 000 000 000;

    CO2 : 3,67 kg (ATM) produisent 1 kg de carbone solide (organique et/ou minéralisé);

    1Gt = 1 000 000 000 T (un milliard de tonnes); 1 Tonne = 1000 kg.

    Arbres et forêts

    Quantité de carbone séquestrée, calculée en fonction des paramètres énoncés, se situant entre : 11 et 120 Gt sur 35 ans.  La révolution d’un arbre et sa période de croissance sont en général plus longues.  Donc, des chiffres conservateurs, considérant en outre, tous les efforts mis à la reforestation d’espaces perdus (potentiels).  D’accord M. Pointu, il y a un peu déforestation par HQ (il faut tolérer, c’est la condition pour jouir en permanence d’un certain confort, sinon c’est la panne, la cabane au Canada, et plus de CO2, en s’entend…)

    Autres essentiels

    Sol

    Quantité de carbone organique stockée dans la couche superficielle du sol estimée à 700 gigatonnes (Gt) au niveau mondial.  Ce serait plus selon des études récentes, beaucoup plus que l’estimé (3X).

    Le stockage du carbone dépend du type de sol et de son occupation : en général, les stocks les plus faibles sont là où les cultures sont plus intensives, moyens dans les plaines cultivées, élevés dans les prairies, forêts et pelouses ou pâturages naturels.  C’est normal, en fonction d’activités agricoles ou non, on retire ou laisse le carbone plus ou moins en place.  D’accord M. Pointu, les pratiques ont changé, mais l’idée générale demeure.

    Les sols montagneux referment plus de carbone dû aux conditions climatiques défavorables à l’activité microbiennes.  Le carbone organique du sol résulte de la transformation des débris végétaux en matières organiques et en éléments nutritifs (N-P-K). Composées de 58 % de carbone organique, en moyenne, les matières organiques se lient à la matière minérale du sol dans leurs formes les plus évoluées. Cette propriété leur permet de remplir un rôle tampon vis-à-vis de l’eau, de l’air, du sous-sol, de la flore et de la faune : piégeage des contaminants, régulation des gaz de l’atmosphère et amélioration de la fertilité, de la stabilité, de la réserve en eau et de la biodiversité du sol.

    Malgré la minéralisation du carbone plus rapide en milieu tropical, les stocks sont plus élevés dans les sols en raison de climats particulièrement favorables à une abondante productivité végétale.

    Océans

    Tout comme les arbres et les sols, les océans sont de véritables pompes à CO2.  Encore ici (ci-dessous), des études récentes démontrent que c’est beaucoup plus que prévu, 50X, p/r à ce que stocke l’atmosphère.

    On apprend que la séquestration du carbone ne s’opère pas seulement dans l’océan profond.  Il est question de pompe à carbone biologique qui, en utilisant des mécanismes physiques et biologiques à l’échelle du siècle en stockeraient plus que prévu.

    La pompe à carbone physique repose sur la dissolution naturelle du CO2 atmosphérique dans l’eau. Cette pompe est favorisée dans les régions froides. L’eau y étant plus dense (donc plus lourde), le CO2 dissous sera transporté vers les fonds marins par effet de densité.  Voir la carte déjà présentée ou ici :

    La pompe à carbone biologique s’appuie sur le phytoplancton. Ces microalgues, retrouvées à la surface des océans sont capables comme les plantes de pratiquer la photosynthèse¹. Aussi, pour fabriquer leur nourriture (glucose), ces algues vont capter de l’énergie solaire, du CO2, ainsi que divers sels minéraux dissous dans l’eau. Lors du processus, de l’oxygène et de la matière organique (riche en carbone) sont générés.  Quand le phytoplancton et la matière organique ne finissent pas dans l’estomac d’un animal, ils coulent au fond de l’océan, emportant une partie du CO2 qu’ils renferment. Ce qui conduit à la séquestration du carbone dans les profondeurs pour une très longue période.  Le schéma du processus illustré ici :

    Extraits de l’étude

    ‘’La matière organique générée par le phytoplancton dans les 100 premiers mètres de la colonne d’eau sert de nourriture à certains organismes, comme le zooplancton. Ceux-ci y migrent chaque nuit pour s’en nourrir, avant de retourner se cacher plus bas, à l’abri des prédateurs. Par leur respiration et leur déjection, ces organismes injecteront, à une profondeur entre 100 et 1000 mètres, une partie du carbone ingéré en surface, contribuant à l’exportation du carbone en profondeur », explique un océanographe. La circulation physique, de son côté, participe à cette exportation du carbone grâce aux mouvements des masses d’eau.

    Carbone séquestré à tous les étages de la colonne d’eau

    Selon ses résultats, les flux de carbone séquestrés pendant au moins 100 ans par la pompe biologique seraient compris entre 900 millions et 2,6 milliards de tonnes/an. Soit beaucoup plus que ce qu’on imaginait. La raison ? Cette séquestration du carbone s’opère dans toute la colonne d’eau, et pas uniquement dans l’océan profond (situé à plus de 1000 mètres sous la surface), comme il est généralement admis.

    « Une étude précédente avait déjà dressé ce constat. Pour autant, on a quand même été surpris par nos chiffres. On a ainsi découvert que ces flux de carbone séquestrés sur 100 ans sont 2 à 3 plus élevés que lorsqu’on se base sur une profondeur de séquestration fixée à 1000 mètres. Et 3 à 6 fois plus importants quand la profondeur de séquestration est fixée à 2000 mètres. Certains résultats, par exemple, montrent qu’à 500 mètres de profondeur, 50 % du carbone est déjà séquestré dans certaines régions océaniques, comme dans le nord de l’océan Indien, ou le Pacifique oriental. »

    Bref, la pompe physico-biologique que représentent les océans est capable de stocker davantage de CO2 que l’on ne pensait, mais également les sols et les arbres (forêts).

    Vous acquiescerez que dans l’acronyme C-H-O-N, le carbone (lettre C) occupe la place primordiale, ainsi que l’importance du rôle joué dans la composition des stocks : arbres, sols et océans, (± 50% de l’eau retirée).

    1. Du coup, ce qui fait d’eux un véritable poumon pour la planète, contrairement au mythe des forêts amazoniennes qui certes en produisent de façon importante et continue, mais dont les gaz produits sont réutilisés localement de manière à satisfaire les besoins de la biomasse présente qui y est toute aussi importante en nombre et en diversité.
    2. (Copilot et cie) La minéralisation du carbone est un processus fascinant qui permet de stocker le dioxyde de carbone (CO2) sous forme de minéraux dans la Terre. La minéralisation se produit lorsque le carbone réagit avec d’autres minéraux et prend une nouvelle forme chimique. Certains minéraux naturels, comme l’olivine ou le basalte, absorbent le carbone lorsqu’ils sont exposés. Pendant la minéralisation, le carbone se transforme en une nouvelle forme, ce qui signifie qu’il ne peut ni s’échapper ni fuir.  Il y a deux types de minéralisation : la minéralisation souterraine : Elle consiste à injecter du carbonate liquide en profondeur dans des formations rocheuses telles que le basalte et l’olivine. Ces roches réagissent avec le CO2 pour le changer de forme. Des études ont montré que 95 % de la minéralisation du basalte ne nécessite que 2 ans. La minéralisation aérienne : également appelée minéralisation améliorée, cette technologie accélère l’altération du CO2 en exposant le dioxyde de carbone au basalte concassé ou à l’olivine par des procédés industriels.  Une fois que le basalte et l’olivine ont absorbé le CO2, ils ne le rejetteront plus jamais.  Avantages de la minéralisation du carbone : Stockage durable : Le carbone minéralisé est enfermé dans une structure cristalline de minéraux, ce qui réduit le risque de le voir revenir dans l’atmosphère. Renforcement du sol et désacidification : Lorsque le carbone séquestré est ajouté au sol sous forme d’olivine broyée, il peut aider les plantes à pousser plus efficacement et améliorer la rétention d’eau du sol.  En somme, la minéralisation du carbone offre une perspective prometteuse pour lutter contre le changement climatique (définitivement, on ne s’en sortira pas…même l’IA le dit) en stockant le CO2 de manière sûre et durable dans notre planète.

    Assez parlé de CO2, surtout important pour son aspect positif et pour l’environnement.

    Bonne journée,

    Merci,

    • rtremblay dit :

      https://research.wri.org/fr/gfr/latest-analysis-deforestation-trends

      Petite suggestion de lecture pour les « brownies »

      Greenest – augmentation de CO2 versus réduction des forêts au niveau mondial

      « he world lost 101 million hectares (Mha) in net tree cover between 2000 and 2020.14« 

      https://research.wri.org/fr/node/85

      commentaire : certain sur ce blog vont continuer de trouver des « chinoiseries » (Paul E. kolo entre autre) et tenter de nous convaincre que le RCA c’est peu important ou encore que l’augmentation du CO2 c’est bon pour l’environnement. à date je n’ai pas lu d’argument solide de votre part.

      https://www.lesoleil.com/actualites/verification-faite/2024/04/05/tres-marginal-le-role-du-co2-dans-le-rechauffement-OZUZNYVBJRBJ3C2NZGVVHXFYLM/

      • Reynald Du Berger dit :

        rtremblay L’article de M.Cliche n’est accessible qu’aux abonnés. Pouvez-vous m’en adresser une copie à titre personnel à reynald_duberger@uqac.ca ? Je tenterai d’en faire la critique. Merci.

      • lucbmenard dit :

        Un commentaire rapide : c’est une étude faite dans les pays de la forêt tropicale, en particulier, et qui montre surtout l’importance de la coupe forestière et des feux¹.

        La forêt n’est quand même pas le plus grand consommateur de CO2 ni le producteur principal d’O2.

        Rappel: Les sols et les océans le sont. Notamment, les phytoplanctons qui sont le poumon de la planète.

        Il y a beaucoup de feux et de coupe forestière dans les bassins amazoniens, celui du Congo, ainsi qu’en Colombie. Autour d’un à un million et demie d’Ha par année au Brésil seraient en moins. La courbe descend jusqu’en 2015, après, les feux font la remontée, sinon, c’est stable à ce chiffre. 

        On précise que le changement de régime politique est souvent responsable de l’augmentation de l’activité de récolte forestière,  un facteur non négligeable.   

        L’étude ne répond pas à la question posée (415 ppm, stable ou sans augmentation brusque, quand même étonnant s’il y a moins de forêt pour gober tout ce CO2, mais ou va-t-il donc?

        Juste rappeler que le CO2 c’est pour les arbres, les sols et les océans ce que l’air (O2), que nous respirons, est pour l’Homme. En écologie, on utilise l’expression mutualisme (tous tirent avantage de la présence de l’autre²²).

        Voici un graghique intéressant tiré de l’article, mais au Canada.

        La perte n’étant pas liée aux incendies peut être due au défrichage mécanique pour l’agriculture et l’exploitation forestière ainsi qu’à des causes naturelles comme les dégâts liés au vent et aux méandres des rivières.

        ¹entre 1850, où elle se composait de 265 millions d’individus, la population est passée à 8 118 836 000 de personnes.  Ça fait beaucoup de bouches à nourrir et d’abris à construire.  En somme, les besoins sont grands, et en tout, dont en bois pour la construction, le chauffage (pays en développement) des maisons et de la nourriture à cuire, etc.  On coupe plus de bois, là ou il y en a plus de gens, comme au Brésil, bassin du Congo et autres pays tropicaux ou la population est croissante.

        Maintenant (depuis ce Haro sur le plastique et dérivés du pétrole) tout doit être en bois :

        Il faut maintenant remplacer tous les produits d’utilités courantes dont sacs en papier, gobelets à café et couvercles en carton, paille en carton léger, attaches de sacs à pains en carton, etc., par des sous-produits fabriqués à partir des arbres.  Il faut en couper ‘’plus’’ maintenant pour satisfaire notre besoin de consommation.  Qu’en pensez-vous?

        C’est pour quand les carrosseries d’automobiles en carton rigide pour vos voitures électriques?

        ²² Devrait aussi s’appliquer à l’Homme (la diversité, etc.)

      • lucbmenard dit :

        Un commentaire rapide : c’est une étude faite dans les pays de la forêt tropicale, en particulier, et qui montre surtout l’importance de la coupe forestière et des feux¹.

        La forêt n’est quand même pas le plus grand consommateur de CO2 ni le producteur principal d’O2.

        Rappel: Les sols et les océans le sont. Notamment, les phytoplanctons qui sont le poumon de la planète.

        Il y a beaucoup de feux et de coupe forestière dans les bassins amazoniens, celui du Congo, ainsi qu’en Colombie. Autour d’un à un million et demie d’Ha par année au Brésil seraient en moins. La courbe descend jusqu’en 2015, après, les feux font la remontée, sinon, c’est stable à ce chiffre. 

        On précise que le changement de régime politique est souvent responsable de l’augmentation de l’activité de récolte forestière,  un facteur non négligeable.   

        L’étude ne répond pas à la question posée (415 ppm, stable ou sans augmentation brusque, quand même étonnant s’il y a moins de forêt pour gober tout ce CO2, mais ou va-t-il donc?

        Juste rappeler que le CO2 c’est pour les arbres, les sols et les océans ce que l’air (O2), que nous respirons, est pour l’Homme. En écologie, on utilise l’expression mutualisme (tous tirent avantage de la présence de l’autre²²).

        Voici un graghique intéressant tiré de l’article, mais au Canada.

        La perte n’étant pas liée aux incendies peut être due au défrichage mécanique pour l’agriculture et l’exploitation forestière ainsi qu’à des causes naturelles comme les dégâts liés au vent et aux méandres des rivières.

        ¹entre 1850, où elle se composait de 265 millions d’individus, la population est passée à 8 118 836 000 de personnes.  Ça fait beaucoup de bouches à nourrir et d’abris à construire.  En somme, les besoins sont grands, et en tout, dont en bois pour la construction, le chauffage (pays en développement) des maisons et de la nourriture à cuire, etc.  On coupe plus de bois, là ou il y en a plus de gens, comme au Brésil, bassin du Congo et autres pays tropicaux ou la population est croissante.

        Maintenant (depuis ce Haro sur le plastique et dérivés du pétrole) tout doit être en bois :

        Il faut maintenant remplacer tous les produits d’utilités courantes dont sacs en papier, gobelets à café et couvercles en carton, paille en carton léger, attaches de sacs à pains en carton, etc., par des sous-produits fabriqués à partir des arbres.  Il faut en couper ‘’plus’’ maintenant pour satisfaire notre besoin de consommation.  Qu’en pensez-vous?

        C’est pour quand les carrosseries d’automobiles en carton rigide pour vos voitures électriques?

        ²² Devrait aussi s’appliquer à l’Homme (la diversité, etc.)

      • Paul E. Kolo dit :

        RE : https://duberger.me/2024/03/07/lanthropocene-est-mort-vive-lholocene/#comment-514431

        Mtre Luc se demande : « C’est pour quand les carrosseries d’automobiles en carton rigide pour vos voitures électriques? »

        Un autre retour aux sources, car les premières automobiles avaient leur châssis et carrosserie faits de bois :

        http://www.autolife.umd.umich.edu/Labor/L_Overview/Early_Body_Builders.htm

        Le bois fut utilisé, en décroissance progressive, dans la production d’automobiles, pendant la première moitié du vingtième siècle et un peu au delà.

        Du bois dans la construction de véhicules électriques – pour mieux alimenter la flamme en provenance de la batterie.

        En votre qualité de technicien forestier, vous savez Luc, que l’on pourrait grandement améliorer et accélérer la régénération de la forêt par application généralisée de traitements sylvicoles. En Finlande, on peut rouler pendant des heures dans une forêt de plantation aux arbres uniformes, parfaitement alignés.

        J’avais jadis tenté d’intégrer une section de production de machines de sylviculture à une entreprise de machinerie lourde pour les papetières. Deux marchés totalement différents, sans complémentarité. Une erreur de diversification de ma part, car par principe, je ne voulais pas m’abonner aux largesses subventionnaires des gouvernements.

        Toutefois, cela m’a amené à analyser les principes opérationnels de ces machines d’inspiration scandinave et j’ai maintenant dans mon cartable à inventions des machines de scarification, revues et corrigées, qui un jour feront bien pousser les arbres avides de CO2. Si Dieu le veut.

        NOTE : On voudrait bien utiliser juste du bois dans les structures d’habitations en hauteur. Remplacer l’acier, le ciment, la brique et le mortier. Mais pour cela, il faudrait réduire l’inflammabilité de ce matériau. On y travaille.

      • Reynald Du Berger dit :

        Paul E. Kolo… « Du bois dans la construction de véhicules électriques – pour mieux alimenter la flamme en provenance de la batterie » je me souviens de ces voitures luxueuses station wagon qui avaient aussi du bois dans leur carrosserie. Mais le bois aussi ferait la joie de tous ces Français de souche que sont les Dupont, Lajoie qui foutent le feu dans des centaines de bagnoles en France à chaque Saint Sylvestre au grand dam de ces pauvres Mohamed et Youssouf et de tous les islamo-gauchistes.

      • Paul N. Klusif dit :

        RE : https://duberger.me/2024/03/07/lanthropocene-est-mort-vive-lholocene/#comment-514434

        Professeur,

        Carboniser des centaines d’autos, c’est le moindre mal. Même le bien, pour de nombreux émules du Pétrophobe.

        Imaginez, le dam immense et vengeur de tous les Mohammed et Youssouf, français et de partout, ainsi que d’autres coreligionnaires dans l’Islam de paix et d’amour, si vos Français de souche s’avisaient de brûler publiquement un seul exemplaire du Coran … 

  23. rtremblay dit :

    Bravo LBM vous faites un bel effort d’amener de l’information dans ces échanges.

    J’ai par contre quelques points de questionnements sur votre dernier post ou vous me semblez ne présenter qu’un côté de la médaille.

    La concentration de CO2 atm. continue d’augmenter d’année en année : Les pompes océans, forêts, sols, etc… ne semblent pas suffire pour maintenir cette concentration constante.

    Malgré les nombreux feux de forêts québécois de l’été dernier (beaucoup d’émission de CO2)… est-ce qu’il y a eu un « verdissement » conséquent des autres forêts non touchés par ces incendies ? Est-ce que les forêts proches de sources émissions importantes de CO2 croissent plus ?

    Comprenez vous pourquoi ça me fait grincer des dents quand je vois greenest, engrais et CO2 dans la même phrase ?

  24. R.U. Paul dit :

    La Maison Blanche, opérée par les marionnettistes qui tirent les ficelles du président Biden, avait célébré ce ‘Dimanche de Pâques’ l’annuel “International Transgender Day of Visibility”, tout en excluant l’imagerie chrétienne d’œufs de Pâques acceptables pour la Maison Blanche obamisée.

    Pourtant, les occasions de célébrer la diversité LGBTQ+ ne manquent pas : “ 259 LGBTQ Holidays & Calendar “

    https://www.youtube.com/watch?v=MwU6XBJNSw4

    Que choisir dans ce riche éventail pour afficher ma vertu de tolérance, bientôt obligatoire ?

    • Jacques dit :

      M. Du Berger, il vous manque un homme à tout faire Palestinien devenu un peu ‘anti-sémite’ depuis que plusieurs de ses proches ont été exécutés sommairement par les soldats de l’IDF lors du récent carnage sur le site de l’hôpital Al-Shifa.

      • Reynald Du Berger dit :

        Jacques. J’en ai trouvé un Palestinien mais mon enquête a révélé qu’il travaille justement à cet hôpital comme faux préposé aux bénéficiaires. Il entasse en réalité des caisses de munitions dans la salle de lavage de l’hôpital transformée en arsenal et il loge dans un des tunnels juste sous l’hôpital. Comme tous les Palestiniens, il a crié de joie au retour à Gaza des « résistants » du Hamas (selon Radio-Canada) après leur glorieux combat dans les kiboutz israéliens.

    • Paul F. E. Minisse dit :

      Professeur,

      Êtes-vous un misogyne ?

      Et arabophobe ?

      Votre personnel, compte-t-il au moins un membre de la communauté LGBTQI+ ?

      Bravo – vous faites mentir vos détracteurs, car visiblement vous êtes un bon bwana islamophile.

      Mais, jusqu’à la preuve du contraire – un infréquentable misogyne homophobe !

      N.B. : J’avais un copain kabyle au lycée en Algérie. Il s’appelle Ben Aïssa (“Fils de Jésus”). Il souriait toujours, il avait les cheveux roux, bouclés et les yeux bleus. Les Berbères sont le peuple autochtone d’Afrique du Nord, présents sur le territoire depuis au moins 5,000 ans (certains pensent 7,000 ans).

    • lucbmenard dit :

      Spécial LGBTQisme : lequel choisir ?

      Choisissez le + (soyez le + inclusif possible et vous n’aurez jamais + de problème);

      Autre solution, décidez de ne + regarder les différences et focalisez + sur ce qui nous ressemble, rassemble et unis.

      NOUS SOMMES DES ÊTRES HUMAINS (ni des plantes ni des animaux*)

      *ne signifiant pas qu’on les exclus

    • Paul N. Klusif dit :

      Professeur,

      Quand vous déciderez d’élever votre cote d’inclusivité à “employeur non-homophobe”, voici la procédure de validation de candidats qui prétendent de pratiquer le pédalo.

      “When You Really Want to Meet the Diversity Requirements »

      https://www.youtube.com/watch?v=clmdd-p11j4

      Quand on est un ambassadeur, a-t-on une excuse valable de ne pas posséder un chauffeur de fonction, vêtu d’un uniforme rose ?

      Votre vizir, occupe-t-il aussi la fonction de “diversity confirmation officer” ?

  25. Paul Simon Ack dit :

    Professeur,

    Votre candidat Palestinien ne vous a pas dit qu’il avait, comme de nombreux civils Gazaouis (oh, je déteste ce terme, car c’est l’antonyme du gazouillis de gentils oiseaux), suivi en deuxième vague les scélérats du Hamas pour piller et tuer du juif.

    Il s’est ramené un otage dont il dispose à sa guise, sous la protection d’UNRWA, subventionnée par nos taxes et par d’autres inconscients.

  26. Jacques dit :

    Mon message du 2 avril est disparu! Est-ce intentionnel ou s’agit-il d’un problème technique?

    • Reynald Du Berger dit :

      quel était le sujet de ce message ?

      • Jacques dit :

        M. Du Berger

        Mon message était en réponse à un de vos messages du 2 avril qui est lui aussi disparu (ça concernait votre jardinier, femme de ménage, etc)

        Donc laissons tomber…

    • Paul N. Klusif dit :

      “ NOUS EMBAUCHONS “ avait annoncé l’Émérite inclusif, car de nombreux postes sont à pourvoir à la Seigneurie Du Berger.

      Les candidats aux postes de valet de pied, de cuisinier, de chauffeur, de préposé au drapeau, de garde-chasse, d’harpiste-berceur, etc.., ont submergé le bureau d’embauche de l’érudit professeur.

      D’où le retrait du message.

      Je confesse d’avoir soumis ma candidature au remplacement du vizir, qui a besoin d’un sabbatique prolongé.

      J’ai peu d’espoir, car à la question obligatoire – “quels sont vos attributs de diversité”, je n’ai pu répondre que : une santé en béton, car mon corps est exempt de mutations pfizeurales.

      Un Ti-Clin périmé, sans espoir de rédemption, est-il employable dans un univers inclusif ?

  27. lucbmenard dit :

    Spécial de l’Éclipse : Attention bloggeurs, vous pourriez ne pas en croire vos yeux…

    Ce commentaire rapide et dangereux est une reprise : Les feux de forêt au Canada ont été plus importants en 2023 et pourtant la température n’augmente pas.  Elle est stable selon ce graphique.  Elle pourrait même être à la baisse selon certains.  Il faudra bien un jour expliquer comment il se fait que…

    Raisonnement d’Avril (en retard) : l’éclipse impacterait positivement le réchauffement climatique (sic)?  Certains pensent que malgré la courte durée du phénomène, cela ne serait pas un problème; la planète pourrait retrouver sa température de 1989.  Une seule condition, il faudra temporairement accepter de porter la lunette rouge et verte plutôt que celle habituelle…

    Une bénédiction pour tous et la planète. 

  28. lucbmenard dit :

    Ben Oui, il l’appelait le Char le Bois, comme Robert. Il y avait aussi Fred Cailloux qui roulait en version rustique. Des heures de plaisir. Ça doit être un p’tit peu lourd, Non?

    • Paul Tron dit :

      Comme le prof, j’atteste d’existence de voitures station wagon dotées de portières en bois lustré. Tassées depuis par la mode des VUS.

      La voiture la plus spectaculaire de toutes, je la croisais parfois sur le Plateau dans les années ‘80 : une grande américaine (Buick, je crois), toute recouverte de tapis shag. Même le chauffeur, toujours sérieux, portait un chapeau à rebord abaissé, tapissé du même shag à poils longs.

  29. Paul E. Kolo dit :

    Bonne nouvelle : l’élévation du niveau des océans ne semble pas submerger les îles dites menacées, bien au contraire.

    “ Islands That Climate Alarmists Said Would Soon “Disappear” Due to Rising Sea Found to Have Grown in Size “

    https://dailysceptic.org/2024/04/06/islands-that-climate-alarmists-said-would-soon-disappear-due-to-rising-sea-found-to-have-grown-in-size/

    À quand l’abandon de l’hystérie climatique et le retour à la vie normale ?

  30. lucbmenard dit :

    Ce spécial est pour l’amour du carbone : particulièrement ces grands négligés, mais non négligeables, les différents sols (via les mycorhises des champignons).

    À l’instar d’autres pompes à carbone peut-être mieux connues que sont les les océans (phytoplanctons) et les forêts (stomates des arbres), on ne parle pas suffisamment des sols et du rôle primordial qu’ils jouent pour réguler les climats. 

    COMMENT : en augmentant l’apport en carbone dans le sol.  Le sol étant un énorme réservoir de carbone.

    En fait, chacun influence l’autre : par exemple, les sols des climats nordiques maintiennent un type de forêt particulière, les forêts boréales.  Cet écosystème forme une ceinture homogène en région circumpolaire. Elles recouvrent les territoires de la Russie, du Canada, de l’Alaska, ainsi que les pays scandinaves : Suède, Norvège et Finlande.  Ces forêts occupent une superficie de près d’un milliard d’hectares.

    Voici des caractéristiques importantes de la végétation des forêts boréales

    Les essences d’arbres typiquement retrouvées en forêt boréale sont du genre Abies, Larix, Picea ou Pinus, soient des essences résineuses particulièrement tolérantes au climat nordique. Bien qu’en minorité, il est possible d’y retrouver quelques essences feuillues du genre Populus et Betula. La forte densité d’essences résineuses engendre des processus pédologiques particuliers qui favorisent l’accumulation de matière organique à la surface du sol minéral.

    Par le processus de photosynthèse, toutes ces plantes absorbent du CO2 atmosphérique et le transforment en molécules utiles à leur croissance. Lorsque les feuilles, ou les branches, tombent sur le sol, une partie s’y enfouit et forme de la matière organique relativement stable dans le temps. Il y a ainsi un transfert du CO2 de l’atmosphère vers le sol qui y est stocké dans les microorganismes, surtout des champignons au niveau de leurs hyphes et de manière durable.   Les hyphes sont les filaments des champignons.  Ils jouent un rôle essentiel dans l’absorption du dioxyde de carbone (CO₂). Voici comment ils contribuent à ce processus :

    Absorption par les plantes

    Les hyphes sont présents dans le mycélium, la partie souterraine des champignons. Ils forment un réseau étendu dans le sol.  Les plantes, y compris les arbres, ont une relation symbiotique avec les champignons mycorhiziens. Les hyphes de ces champignons s’étendent autour des racines des plantes.  Grâce à cette symbiose, les hyphes aident les plantes à absorber plus efficacement le CO₂ de l’atmosphère. Ils fournissent également des nutriments essentiels aux plantes en échange de sucres produits par la photosynthèse.

    Stockage de carbone dans le sol

    Les hyphes contribuent au stockage du carbone dans le sol. Ils décomposent la matière organique, comme les feuilles mortes et les débris végétaux.  En décomposant ces matières, les hyphes libèrent du carbone dans le sol. Ce carbone est ensuite stocké sous forme de matière organique stable.  Ce processus aide à réduire la concentration de CO₂ dans l’atmosphère en stockant le carbone dans le sol.

    Réseau fongique

    Les hyphes forment un réseau fongique complexe appelé réseau mycorhizien.  Il relie différentes plantes entre elles. Ce réseau permet un échange de nutriments, d’eau et de carbone entre les plantes. Ainsi, même les arbres éloignés peuvent partager des ressources via les hyphes.  En somme, les hyphes jouent un rôle crucial dans la régulation du CO₂ et contribuent à la santé de nos écosystèmes terrestres. 🌱🍄 

    Ceux qui focalisent beaucoup d’attention sur le CO2, seront heureux de comparer ce phénomène à une émission négative des gaz à effet de serre…

    Formation de l’humus

    La matière organique produite par le couvert végétal est, en partie, décomposée année après année grâce à l’activité microbienne du sol.  Elle est transformée et rejoint ultimement le sol minéral. Ce processus est connu comme étant la minéralisation. En revanche, une portion de cette matière organique échappe à la minéralisation pour former des composés plus complexes de couleur foncée (humification). Cet ensemble représente l’humus et s’accumule à la surface du sol minéral avec le temps. Chaque année, un nouveau cycle de décomposition superpose les cycles précédents.  Cette accumulation de matière est influencée par les essences qui composent le peuplement forestier.  Ce processus est lent ce qui a pour effet d’acidifier, ralentir ou empêcher la décomposition sous couvert résineux.  Il particulièrement présent en forêt boréale. Généralement, dans cet écosystème, à l’exception des milieux humides, l’épaisseur de la matière organique de surface peut varier de 5 à 30 cm.

    En pédologie, les horizons organiques portent les noms suivants : L (litière), F (fibrique) et H (humus). Ces dernières se distinguent principalement par leur taux de décomposition et possèdent leur propre couleur et texture.  La litière est principalement composée de débris végétaux de l’année en court; l’horizon fibrique est de la litière partiellement décomposée. L’origine du matériel est reconnaissable. On reconnaît les nervures des feuilles, etc., tandis que l’horizon humus est bien décomposé, couleur foncé et l’origine n’est pas reconnaissable En forêt boréale, la forte densité d’essences résineuse favorise l’accumulation d’humus de type MOR. Ce type d’humus se caractérise par un horizon humique non mélangé au sol minéral. En contrepartie, un humus de type MULL, davantage retrouvé en forêt feuillue et/ou mixte, se caractérise par un horizon humique bien mélangé à la portion supérieure du sol minéral.

    L’agriculture

    Pour augmenter la teneur en carbone des sols, on préconise de favoriser certaines cultures. Notamment les céréales, qui produisent beaucoup de résidus organiques qui seront mélangés à la terre, mais aussi les cultures intercalaires (mise en jachère), des pièges à nitrates qui sont enfouis dans le sol au printemps.  On préconise aussi d’arrêter de labourer et de pratiquer la culture en semis directs.  Les prairies bien gérées sont des puits de carbone très efficaces, surtout si elles sont broutées par du bétail.  Il est recommandé d’introduire et d’allonger la durée des prairies temporaires dans les rotations culturales. On peut apporter du compost ou du fumier sur le sol, planter des haies, etc.  En somme, faire le maximum pour encourager les pratiques d’agroforesterie et d’agroécologie.

    Depuis que l’Homme vit de manière sédentaire grâce à l’agriculture, il a favorisé le stockage du carbone contenu dans l’atmosphère, sous la forme de CO2, dans les sols, comme les arbres et les forêts le font en sylviculture. Nous avons déjà parlé de l’immense contribution des océans via le phytoplancton qu’ils abritent. 

    L’Homme a probablement déjà fait plus pour la planète qu’il ne le pense. Si l’anthropocène était une ère géologique, elle aurait mieux coïncidé avec l’avènement de l’agriculture que ce qui est proposé comme solution, et, avouons-le, trop contraignant compte tenu des résultats peu probants. 

    Dans ce contexte, l’Homme devra reconsidérer sa relation avec le CO2, le voir en ami qu’en ennemi, et éviter de le chasser de son environnement. Cela, pour le maintien des grands écosystèmes mondiaux et des organismes qui produisent l’oxygène (O2) dont il a besoin : les océans, les sols et les arbres (forêts).

    L’Homme doit se rappeler que le CO2 est pour les arbres, les sols et les océans ce que l’air (O2) est pour lui-même, i.e., son capital de survie.

    • Paul E. Kolo dit :

      Merci, monsieur Luc, pour ce bel exposé.

      En marge à votre dernière phrase, ne devrait-on pas déclarer l’implantation de technologies de captation du carbone et son enfouissement sous la forme de calcaire, un CRIME CONTRE LA VIE – un VIVOCIDE ?

      Vous pourriez approfondir l’action de décomposition différentielle par des microbes spécialisés en milieux ‘aérobie’ et ‘anaérobie’ et quantifier leur effet sur la production du CH4 et de CO2.

      Un spécialiste britannique en technologies de compostage industriel m’avait dit que la conversion d’ordures ou de biomasse en compost était un processus de combustion très lente et incomplète, avec des inefficacités inhérentes et des nombreux sous-produits.

      On devait retourner le tas en décomposition pour favoriser l’action aérobique (apport contrôlé d’O2), contrôler l’humidité, la température, ainsi que la teneur en CO2 et N2 dans  l’air ambiant.

      La machine proposée était un énorme cylindre vertical stationnaire à plusieurs compartiments étagés, dotés de mécanismes de brassage lent et de tuyères d’apport d’eau et d’air pour contrôler le milieu ambiant dans chaque cellule et ainsi optimiser l’action microbienne spécifique à chaque étape.

      On introduisait les ordures en haut de la tour et quelques jours plus tard on déchargeait humus (et des contaminants non-décomposables) au rez-de-chaussée. On collectait et traitait l’air usé malodorant.

      En écolo praticien exemplaire je produis mon compost. C’est un hobby valorisant car on peut tâter et humer le résultat.

      Le plus important est de déchiqueter les feuilles pour les empêcher de se coller les unes aux autres quand elles sont mouillées et ainsi gêner l’apport d’oxygène. On augmente ainsi aussi le nombre de sites de pénétration des microbes. Je retourne le tas en déchiquetant davantage quand la température tombe. À deux reprises pour du humus-express de qualité.

      • lucbmenard dit :

        Vivocide: un biologiste pourrait le dire.
        Ces mesures de captation ne me semblent pas nécessaires.
        Je me demande pourquoi puisque le problème n’est pas relié au CO2.

        Et, comme se plaît à le dire le Dr Peter L. Ward: « It’s not more CO2, It’s less O3. »
        C’est ce que je pense aussi.

        La production de CO2 par l’Homme depuis l’ère industrielle (1750 en Angleterre avec l’utilisation du charbon), il disait, représente ce qu’un gros volcan aurait pu larguer dans l’atmosphère, si je me souviens.
        Et des éruptions volcaniques, il y a en eu combien depuis ce temps?
        Alors, y’a pas de quoi faire un plat!

  31. Paul E. Tron dit :

    Professeur,

    De praticien de précaution maximale contre le virus chinois, vous voilà devenu totalement négligeant face au danger éclipséen.

    Vous avez la responsabilité légale de protéger contre les rayons de la mort les milliers d’abonnés au Blog du Bon Prof (BBP), ainsi que les visiteurs.

    Pourquoi ne pas avoir suivi l’exemple de nos vaillants enseignants ? Fermer le BBP eut été tellement facile et solidaire avec le performant corps enseignant québécois.

    Pourtant, il est tout à fait concevable que vos abonnés, curieux de nature et formés en sciences, regardassent la corona solaire pour y déceler la signature du gaz carbonique par l’un et de  l’ozone par l’autre.

    La chose à faire, maintenant que le mal est en cours, c’est de retransmettre en temps réel sur le BBP, la prestation de Charles Tisseyre, en direct de l’éclipse.

    Vous avez aussi la responsabilité de protéger vos nombreux employés.

    Étant donnée leur diversité commune, vous pourriez les enfermer dans la salle de prière désignée au manoir et avec votre mégaphone, imiter à répétition l’appel à la prière du muézin.

    Prosternés, vos employés seront protégés de rayons aveuglants.

    Quant à vous, vous êtes sans doute bien protégé par un vaccin approprié à la situation d’exception qui met à l’épreuve le Québec entier.

  32. lucbmenard dit :

    Spécial l’Homme : où l’homme spécial…svp, par amour du CO2 (suite).

    Il aura beau mettre tous les pouces par en-bas qu’il a dans une main ou les deux, il reste que la molécule de CO2, aussi abondante qu’on prétend qu’elle soit, n’absorbe pas ni ne libère suffisamment d’énergie pour réchauffer l’atmosphère. Les molécules sont trop peu nombreuses, trop espacées et leur pouvoir absorbant trop limité pour avoir un effet significatif; ne pensez même pas qu’elles en serait la cause, c’est impossible.
    Les océans, les sols et les arbres (plantes), elles, l’attendent au détour…
    Son état gazeux est temporaire. Ce réservoir qu’est l’atmosphère n’est que transitoire. Il lui sert à se mobiliser vers l’une de ces pompes. Un purgatoire avant une nouvelle incarnation, une nouvelle forme de vie.
    Dans le contexte de cycle du carbone, le CO2 est une proie et non un prédateur qu’il faut chasser…

  33. Paul Clim Atenkriz dit :

    Professeur,

    En ce Jour de la Terre (Terrine pour les familiers), êtes-vous en mesure de dévoiler votre plan inclusif et équitable de Lutte aux changements climatiques, respectant la durabilité circulaire, ainsi que la circularité durable ?

    Vous engageant formellement, ainsi que votre nombreuse domesticité.

      • Paul E. Kolo dit :

        Bonsoir Professeur,

        Le climatologue Dr. Roy Spencer dit essentiellement la même chose que la pancarte de votre spécialiste du ‘Gaz de la Vie’ : « The NASA studies showing “global greening” in satellite imagery since the 1980s is evidence of that. ».

        “ Net Zero CO2 Emissions: A Damaging and Totally Unnecessary Goal “

        https://www.drroyspencer.com/2024/04/net-zero-co2-emissions-a-damaging-and-totally-unnecessary-goal/

        Dr. Spencer introduit le concept de “ 2% CO2 sink rate ” : « Last year I published a paper showing that the record of atmospheric CO2 at Mauna Loa, HI suggests that each year nature removes an average of 2% of the atmospheric excess above 295 ppm (parts per million). … that 2% sink rate has remained remarkably constant over the last 60+ years. … The message here is that CO2 emissions don’t have to be cut very much for atmospheric CO2 levels to reverse their climb, and start to fall. The reason is that nature removes CO2 in proportion to how much excess CO2 resides in the atmosphere … All of the Net Zero rhetoric I see seems to imply that warming will continue if we don’t cut our CO2 emissions to essentially zero. But that’s not true, because that’s not how nature works. ».

        J’ajouterai : La désindustrialisation et l’appauvrissement généralisés INUTILES dans l’Occident pour faire plaisir à Greta et d’autres créatures de pseudo-élites globalistes, affiliées au ‘Forum économique mondial’.

        NOTE – Voici l’étude en question du Dr. Spencer :

        “ ENSO Impact on the Declining CO2 Sink Rate “

        https://www.opastpublishers.com/open-access-articles/enso-impact-on-the-declining-co2-sink-rate.pdf

      • lucbmenard dit :

        Très belle Science que celle sur le site du Dr Robert Fagan. Surtout la lettre qu’il voudrait voir publiée et qui rétablirait la mauvaise réputation donnée arbitrairement au CO2 alors que cette molécule est essentielle à tant d’organismes vivants sur terre et dans l’eau (phytoplanctons, plantes arbustives, herbacées, sols) qui produisent l’air (O2) pour nous humains.

        Merci,

  34. lucbmenard dit :

    Un Spécial fin de Journée : Allô la Terre…

    Ces idées de décarboner et carboneutralité n’inspirent pas confiance.  Elles semblent mêmes dangereuses :  Pourquoi prendre de si grands risques avec la vie ?

    L’indice stomatique est là pour le prouver.  Les plantes n’ont jamais été si bien équipées pour pallier l’offre en CO2 (à comparer avec celui des ères géologiques plus chaudes du passé).  L’indice stomatique diminue en proportion du réchauffement.  Plus c’est chaud, moins elles en possèdent.  Moins elles en possèdent, moins elles absorbent.  On en produit (incluant les volcans) comme jamais auparavant et l’augmentation, bien que constante (je vous l’accorde) demeure négligeable.  Le CO2 n’est pas le problème, il semble.

    En outre, on sait l’importance que la molécule revêt du point de vue des organismes photosynthétiques (phytoplanctons, arbres, matière organique dans les sols) qui en réclament (pompent) fortement pour produire des glucides dont les plantes (incluant phytoplanctons, etc.) ont besoins pour leur croissance.

    Que savons-nous vraiment du déséquilibre supposément causé par l’Homme sur l’équilibre du cycle du carbone?

    Les bonnes actions supposées ne pourraient-elles pas plutôt porter préjudices à l’environnement au lieu de l’aider?

    Sait-on combien de CO2 il faudrait retirer de l’atmosphère pour contrecarrer un supposé effet négatif, ces 3-4 Watts (IR) en trop, qui, dit-on, causeraient le réchauffement ?

    N’existe-t-il pas une ou d’autres hypothèses pour expliquer adéquatement ce léger réchauffement ?

    Bon lendemain de vielle… il faudra bien se réveiller un jour…

  35. pierrelafrance851a65136f dit :

    Au sujet de la série : Oui, monsieur maintenant on sait comment éteindre les feux de batteries électriques peut-être que quelqu’un pourrait leur montrer parce c’est vraiment inquiétant cette histoire:

    https://thedriven.io/2024/04/30/ev-crash-victims-could-be-left-to-die-in-battery-fires-without-training-for-responders-inquiry-told/

  36. PierreL. dit :

    Dans la série : On sait éteindre les feux de batteries un article qui porte à réflexion:

    https://thedriven.io/2024/04/30/ev-crash-victims-could-be-left-to-die-in-battery-fires-without-training-for-responders-inquiry-told/

  37. lucbmenard dit :

    Bizarre, pas de feux de forêt c’t’année… on croise les doigts… On nous a prédit des changements climatiques catastrophiques, permanents… Le doigt collé sur le piton de l’urgence…

    La supposée formule : + sec + pas de neige = + de feux (va falloir acheter plus d’avions citernes, plus d’équipements terrains, former plus de ressources et combien d’autres dépenses inutiles, des camions de pompiers à batteries, bla bla…)

    Et les érables qui ont coulé comme jamais avec pas de neige…

    Ça se déplace les centres de pression, les masses d’air, la chaleur et l’humidité les amis, allez-vous enfin comprendre…

    Heureux d’un printemps qui m’chauffe la couenne…
    Triste d’avoir manqué encore un hiver

    Hop, tadidelam tadi tadidelam, bis…

    J’peux pas faire autrement ça m’fait d’la peine
    On vit rien qu’au printemps
    L’printemps dure pas longtemps…

  38. lucbmenard dit :

    Spécial Bonjour le CO2…

    On apprenait cette semaine que deux entrepreneurs ont uni leurs talents pour en finir avec le CO2.  Ils se disent fermement déterminés à l’éliminer de l’atmosphère, car ils l’ont identifié comme étant le polluant responsable du réchauffement.  Ils ont de grandes aspirations pour la planète, c’est le cas de le dire…

    Le résultat : l’émergence de Climeworks, une compagnie qui se dit en mesure de capter 1 000 000 000 de tonnes de CO2 en 2050.  C’est du moins leur objectif.

    Leur montage ressemble à l’ascension de l’Himalaya, c’est illustré ici :

    https://pbs.twimg.com/media/GNLUjjFXEAADyzA?format=jpg&name=small

    En 2024, l’aspirateur de génération Mammoth, éliminera 36 000 T, si tout se passe comme prévu.

    L’Islande est le lieu d’expérimentation.  C’est une île volcanique de 103 000 km2 dont seulement la demie d’un pourcent est forestière, soit 492 km2.  Quand on connaît l’importance du CO2 pour les plantes! On espère juste qu’on sait ce qu’on fait.  D’un autre côté, il y a de nouveaux volcans qui entrent fréquemment en éruption.  Vous ne savez jamais quand le travail de captation pourrait être nécessaire…

    La Science du Dr Robert Fagan, on préfère… 

    https://www.dr-robert-fagan.com/

    On apprend que : ‘’La théorie actuelle du climat mondial, selon laquelle le CO2 agit comme un moteur climatique, n’est pas en accord avec l’histoire climatique mondiale connue et préservée dans les archives climatiques géologiques. Si la théorie et l’observation étaient en parfait accord, nous serions tous convaincus de la pertinence du CO2 et de la véracité des théories.  Les faits et la théorie seraient en accord et la science du climat serait en mesure de fournir des preuves factuelles convaincantes à l’appui de leur théorie. C’est ainsi que la science est censée fonctionner ‘’, dit-il.

    En outre, il dit : ‘’ Cependant, si les faits et la théorie sont sérieusement en désaccord, comme dans ce cas, cela jette un doute sérieux sur la théorie et suggère fortement que le CO2 ne peut pas être le moteur du climat. Pourquoi la science du climat n’a-t-elle pas reconnu ce grave échec de sa théorie ? Les sciences géologiques continuent d’offrir la plus forte opposition au changement climatique. 

    Le fond de l’Histoire des climats, résumé ici :  

    Le modèle actuel du réchauffement climatique a le défaut qu’il suppose que la température moyenne mondiale à long terme a presque toujours été légèrement plus froide que les niveaux actuels, et doit revenir à ces valeurs inférieures en réduisant le CO2 atmosphérique. Le graphique climatique ci-dessous montre les écarts par rapport à la température mondiale moyenne actuelle au cours des 4,6 derniers milliards d’années, déterminés à partir de marqueurs géologiques de température au cours de cette période. Les écarts de la courbe de température par rapport à la ligne de référence actuelle de la température moyenne mondiale reflètent l’ampleur du changement. Pour les températures, la plage maximale au-dessus de la ligne serait de 5 à 10 degrés. La ligne rouge pointillée représente la position moyenne à long terme de la température mondiale moyenne établie au cours des derniers milliards d’années et se situe à environ 3 à 5 degrés au-dessus de la ligne actuelle de température moyenne mondiale de 15 degrés C.

    Ce n’est que très brièvement, et seulement à environ 8 à 10 reprises au cours du dernier milliard d’années (voir les points rouges dans le graphique ci-dessous), que la Terre n’a jamais été à la température moyenne mondiale actuelle de 15 degrés, considérée comme idéale par la science, sur la base de l’hypothèse arbitraire que les conditions actuelles représentent la norme de température mondiale idéale.  La réalité est toute autre, l’Histoire géologique montre que la température a été plus souvent chaude, soit 95% du temps.  Ce ne serait pas une histoire d’alternance, mais de retour à l’équilibre, à une moyenne.    

    Le réchauffement climatique peut clairement être vu comme n’étant rien de plus que l’équilibre dynamique Terre-Soleil essayant de rétablir les conditions normales de réchauffement qui ont existé pendant le dernier milliard d’années, presque jusqu’à aujourd’hui, et auxquelles toute vie sur terre est adaptée de manière optimale.  La Terre n’est pas sous une menace existentielle, mais revient lentement à des conditions de température normales plus chaudes. Le réchauffement n’a pas été causé par l’Homme, le CO2 atmosphérique ne joue aucun rôle significatif et aucune intervention humaine ne fera de différence dans le résultat climatique.

    Avant qu’on dise, Bonjour le cycle du carbone… comprenons une bonne fois que seule l’Histoire géologique de la Terre permet d’expliquer et comprendre que le changement climatique est une chose naturelle et que l’Homme ne peut y faire quoi que soit, même pas en y ajoutant ou retirant son petit grain de sel…

  39. lucbmenard dit :

    Spécial finale de la LHJMQ : une série intéressante, mais…

    Plus croquante est l’idée d’adaptation optimale au réchauffement du Dr Fagan.

    https://www.dr-robert-fagan.com/

    Vous serez Drakkar pour dire que l’interglaciaire est le prélude au réchauffement et à l’équilibre climatique. La moyenne de la température globale (TMAG) devrait être 3-5 degrés au-dessus de 15C; cela se résume à l’équation suivante : 15C + 5C = 20C.  On ne peut changer le cours des choses, l’Histoire géologique.  Comme la rotation et la révolution de la Terre autour du soleil.  Ces mouvements créent les saisons.  Qu’on les aime ou non.  Qu’on le veuille ou non.  Ce sont les lois de la physique.  Tout ceci est inéluctable.

    On sait que c’est de la haute voltige¹ et s’adapter nécessitera les habilités des Voltigeurs.  Ce scientifique et d’autres sont là pour nous rassurer.  Il ne fait aucun doute que cela est possible.  Les optimistes disent déjà que 20C, c’est mieux pour se chauffer la couenne…

    Les amateurs et accros au CO2 diront toujours que la chaleur² provient des bulles qui s’entrechoquent dans leur verre, leur cocktail d’informations scientifiques incomplètes, incohérentes, incorrectes mêmes, voire douteuses et totalement remises en cause; tout cela est possible dans un monde imparfait à l’aube du long été qui vient (…n’ayez crainte, cela restera malgré tout très vivable n’importe où sur la Terre).

    Une finale intéressante… : peut-on déjà dire que sent la coupe?

    ¹Un exercice de haute voltige est une expression qui évoque une performance ou une action audacieuse, souvent dans un contexte acrobatique ou artistique. Cela peut se référer à des exploits physiques impressionnants, comme des sauts périlleux, des cascades aériennes, ou même des prouesses intellectuelles ou créatives. Imaginez un funambule marchant sur un fil tendu au-dessus d’un précipice, ou un artiste réalisant une chorégraphie complexe dans les airs. C’est un mélange d’adresse, de courage et de maîtrise technique.

    ²On dit d’un (e) gars/filles qui a un peu trop bu, qu’il (elle) est chaud (e)…

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