LE TRANSRACIALISME CANADIEN

Publié: 5 février 2023 dans Uncategorized

Le premier opéra que j’ai vu au Centre national des arts (CNA) d’Ottawa a été La Dame de Pique de Tchaikovsky.   C’était peu après son ouverture officielle dans les années 1970.

C’était aussi l’époque où le nationalisme québécois était en pleine effervescence et le CNA devait refléter la culture de la seule nation canadienne officiellement reconnue par le Premier ministre d’alors, P.E. Trudeau. On y présentait donc tous les opéras dans l’une ou l’autre des deux langues officielles. Ce fut donc pour moi une première et tout un étonnement que d’entendre ce chef d’œuvre chanté en anglais. Vu l’importance politique actuelle des « premières nations » on peut imaginer que Mozart se retournerait dans sa fosse commune si le CNA présentait maintenant Die Zauberflöte (La Flûte enchantée) ou Don Giovanni en inuktitut ou en algonquin.

La dernière lubie du CNA en cette capitale du wokistan qu’est devenu le Canada, est une aberration idéologique. On y présente du 9 au 18 février la pièce de théâtre Is God Is. C’est écrit par une femme noire et c’est évidemment à propos du racisme antinoir -non, ce n’est pas un pléonasme- . Je n’ai aucun problème avec cela jusqu’à ce qu’on annonce que la soirée du 17 sera exclusivement réservée à un public noir. Cette démarche qui se veut antiraciste est donc en réalité ouvertement raciste. On aurait pu cependant couper la poire en deux en reléguant le public blanc aux dernières loges ou au poulailler à la manière des noirs de l’apartheid qui étaient parqués derrière dans les bus de Johannesburg, les femmes musulmanes derrière une grille dans les mosquées ou les femmes au tchador et toutes vêtues de noir que j’ai vues dans les bus de Téhéran qui doivent encore s’assoir derrière.

Suite à l’indignation de certains blancs, le CNA a décidé de couper cette poire en deux à sa façon. Toute personne s’identifiant comme noire pourra être admise à la représentation du 17. Quel bel exemple de tolérance, de vivre-ensemble, de compromis racial, de créolisation! comme dirait Jean-Luc Mélenchon. C’est le transracialisme, la toute dernière mouture des idéologies canadiennes, sortie de la boîte aux surprises de notre Premier ministre Trudeau fils, le champion du multiculturalisme.  Les Américains vont sûrement s’en emparer. Si ce transracialisme est réversible, imaginez alors le nombre de pauvres noirs américains qui seront épargnés au moment où de féroces et racistes policiers blancs s’apprêtent à les tabasser. Ils n’auront qu’à crier bien fort « je m’identifie comme blanc ! » à la manière d’un « allahu akbar ! » bien senti afin qu’on leur foute la paix.

Je suggère au Centre national des arts d’Ottawa de réviser ses normes d’admission à ses pièces de théâtre ou opéras racisés et d’y admettre tous les publics de toutes couleurs confondues. Après tout, quand le rideau se lève et que la scène seule est éclairée, la salle est dans l’obscurité… et tout l’auditoire est alors noir. Tout le monde il est noir, beau et gentil… et content.

commentaires
  1. Réal dit :

    Comment d’identifer comme noir sans s’approprier de la culture noire? La quadrature du cercle ou echec et mat

  2. Paul Phil O'Zouf dit :

    Trivial : ayant compris la vacuité du régime justinien, on s’autoproclame le nègre blanc trans(i) et vacciné.

    Ainsi on accède au privilège d’être traité en citoyen régulier.

    • Réal dit :

      Neigre blanc? biiiiiiiiiip!

      Désolé mauvaise réponse, c du racisme 😉

      • Paul Phil O'Zouf dit :

        Monsieur Réal,

        Si vous êtes sérieux, vous êtes un wokeisé.

        Alors, je vous suggérerais une petite réflexion avec un humoriste qui se moque de sa mouvance “progressiste” américaine :
        “ New Rule: A Woke Revolution | Real Time with Bill Maher (HBO) “

        Au besoin, l’excellent Doc Psykotik offre ses services de psy aux pourfendeurs du mal, gonflés à la vertu.

      • Paul Phil O'Zouf dit :

        Justin Truvirtue : “ Plus vous êtes de fous, plus je ris ! / More of you the merrier, the merriest I stay ! “

  3. rexterras dit :

    Si je m’identifie avec le mot en N voldemorisé, que se passe-t-il? Ou si j’essaye d’entrer avec le blackface de Jostine?

  4. lucbmenard dit :

    CHRONIQUES ENVIRONNEMENTALES : SPÉCIAL TERRE (TRIPTYQUE)

    1ière) Refroidissement global : vers une 6e glaciation ?

    Récapitulons…

    1ière) Il y a 2,4 à 2,1 GA, la Terre aurait été une boule de neige (froid très intense).
    2ième) Il y a 850 à 635 MA, la Terre était une boule de neige (plus forte glaciation).
    3ième) Il y a 450 à 420 MA, glaciation mineure (du gel au Brésil et une partie de l’Afrique).
    4ième) Il y a 360 à 260 MA, l’oxygène a augmenté et permis à des espèces plus grandes d’exister.
    5ième) Il y a 2,58 MA à aujourd’hui (quaternaire) : glaciations fréquentes (4) et régularité à ±120 KA; dernière glaciation (4e) : extension des calottes polaires (Antarctique et Groenland) suivi d’un interglaciaire il y a ±12 KA; court réchauffement (Groenland : 793 à 1066) et refroidissement (Petit âge glaciaire : 1350-1850 ap. J.-C); extinction générale de la mégafaune; évolution du genre Homo Sapiens et de l’Homme moderne (150 KA).
    6ième) Il y a 7 KA ans, la Terre est au périgée de son orbite autour du soleil; elle s’en éloigne graduellement depuis ce qui signifierait le retour à une période glaciaire. Le Soleil orbite autour d’un centre galactique (Voie Lactée) en ±200 MA, il rencontre possiblement des environnements susceptibles d’affecter les paramètres climatiques sur la Terre, mais c’est moins documenté.

    2ième) Réchauffement global : vers une 6e extinction ?

    Récapitulons…

    1ière) Il y a 445 MA; durée de 2 à 3 MA; l’essentiel de la vie se passait sous l’eau; fin de la vie océanique foisonnante; taux oxygène en déclin; 85% des espèces auraient disparu.
    2ième) Il y a 360 MA; durée de 2 à 30 MA; réchauffement climatique soudain (activité volcanique intense ou explosion d’une supernova lointaine); niveaux élevés d’UV (écosystèmes forestiers et marins en déclin); mort d’espèces marines primitives, poissons (sauf ceux osseux, dont les requins) et récifs florissants; 75% des espèces vivantes auraient disparu, la plupart marines.
    3ième) Il y a 250 MA; durée de 160 KA à 2 MA; couche d’ozone réduite (O3), température très élevée; cause : une comète de 11 km de diamètre déclenche une intense activité volcanique; volcanisme sur 5 à 6 millions de km2; atmosphère toxique : gaz CO2, CH4, SO2, N2O et NO2; plus massive extinction d’espèces d’entre toutes; 90% des espèces vivantes anéanties : 96% des espèces marines et 75% des espèces terrestres.
    4ième) Il y a 200 MA; durée de 2 et 8 MA; réchauffement dû à l’activité volcanique intense (12 000 GT de CH4); impact négatif (reptiles, amphibiens et oiseaux), impact positif (dinosaure); 80% des espèces ont disparu.
    5ième) Il y a 66 MA (chute d’un astéroïde); réchauffement de l’atmosphère; reprise de l’activité volcanique massive : relâchement de nombreux gaz dans l’atmosphère; marque la fin des dinosaures (disparition des animaux de plus de 20 à 25 kg); les insectes ont résisté; 75% des espèces auraient disparu.
    6ième) Époque actuelle : disparition d’espèces à un rythme soutenu (le nombre d’individus); hypothèse : 20 à 30% des espèces animales et végétales disparaîtraient d’ici 2050; dégradation rapide de la faune, flore et des habitats; impact négatif des activités humaines (pollution : eau, air, sol); atmosphère : destruction importante de la couche d’ozone par les CFC (1965-98) et volcanisme récent dont en Islande (2014-15).

    3ième) Réchauffement global récent (hypothèse) : effet d’anthropisation et volcanisme ?

    Récapitulons…

    1er) L’Histoire de la Terre nous enseigne qu’il y a eu cinq grandes périodes glaciaires et à chaque fois on a constaté une dégradation des conditions climatiques et une perte rapide et drastique de biodiversité. La caractéristique principale de cette dégradation (refroidissement) est qu’elle commence toujours aux pôles et s’étend aux latitudes moyennes, ce faisant, la Terre est parfois devenue une boule de neige. À chaque fois, plus de 60% des espèces disparaissent. Lors que la dernière glaciation, l’espèce humaine a pu s’adapter. Les populations ont migré à l’équateur où la vie était encore possible à cause de la chaleur. L’environnement et les milieux englacés s’améliorent à plus long terme.

    2e) Les expériences du passé nous ont appris que la planète Terre peut recréer toute seule sa biodiversité. Pour l’humanité, on ne sait pas si un tel bouleversement de celui qui nous attend laisserait place à l’avenir. Nous ne savons pas quelle sera l’ampleur de la prochaine glaciation ni son étendue, mais nous connaissons les conditions nécessaires à la survie; par exemple, nous avons besoin d’air à respirer et d’assez de chaleur. Huit milliards d’humains sur Terre, c’est une expérience inédite. Pourra-t-elle jouer contre nous ? Ce poids démographique sera-t-il un fardeau ou un avantage? Cela posera des défis logistiques exceptionnels.

    3e) Il semble exister un lien entre l’alternance des époques glaciaires et l’extinction de masse des espèces. Deux tendances sont observées au cours des cycles glaciaires : d’abord, un accroissement important des espèces et du nombre d’individus pendant la phase « ascendante », puis, pendant celle « descendante », le déclin massif de ces mêmes espèces et du nombre d’individus. La phase interglaciaire actuelle (± 12 KA) n’y échappe pas. Nous vivons ce changement pour le nombre d’espèces à disparaître et des d’individus. La durée du cycle glaciaire est ± 120 000 ans (Milankovitch). La durée de chaque phase est ± 60 000 ans. Nos ancêtres ont connu ces oscillations climatiques : l’alternance des glaciations et des interglaciaires.

    4e) La Terre est un corps froid qui orbite dans l’espace froid. La Terre se chauffe par en-haut avec le soleil. L’énergie solaire se manifeste dans une gamme variée de fréquences électromagnétiques. Des radiations qui ont le potentiel de chauffer les molécules rencontrées. L’atmosphère se compose essentiellement d’oxygène diatomique (O2 : 20,95%) et d’azote (N2 : 78,08 %). L’énergie incidente entre d’abord en contact avec ces molécules. La presque totalité du volume de l’air (99,9%) occupe l’espace plus près de la Terre. La stratosphère (20-50 km) et la troposphère (0-20 km) sont ces couches dotées de fonctions spécifiques. Les puissants UVC (100-280 nm) sont absorbés par les molécules d’oxygène (30-50 km), les UVB (280-315 nm) par l’ozone (20-30 km) et les UVA (315-400nm) par la végétation. Le processus de photodissociation est capable de briser les liens moléculaires et de libérer des photons énergétiques dans la stratosphère. La Terre se chauffe par la stratosphère située au-dessus de la troposphère. C’est sa couverture chauffante. La stratosphère abrite également la couche d’ozone. La température s’élève de ±56 °C à cette altitude. Le problème : la couche d’ozone a été détruite durant trois décennies. La conséquence fut de générer plus de chaleur sur la Terre (1965-98).

    5e) Si la température moyenne sur Terre est 15°C plutôt que -18°C, soit une différence de 33°C, c’est ce procédé de photodissociation dans la stratosphère qui l’explique. Les masses d’air humides et nuageuses présentes dans la troposphère sont responsables de la régulation de la chaleur qui entre dans le système. Les gaz à effet de serre dans l’atmosphère sont respectivement, l’O2, l’N2, l’ozone (O3) et l’eau (H20) sous ses différentes phases. Le CO2 n’exerce en réalité que peu d’importance sur la température.

    6e) La couche d’ozone joue un rôle protecteur pour la vie. Les CFC l’ont détruit en partie entre 1965-1998. Les CFC contiennent du chlore (Cl2). Les rayons UV sont capables de photodissocier la molécule de CFC. Le chlore brise les liens de l’ozone. Une molécule de chlore peut détruire 100 000 molécules d’ozone. L’émission de photons qui résulte augmente aussi la température. La réduction de la couche d’ozone (O3) augmente aussi le rayonnement au niveau du sol. Le réchauffement des océans est une des conséquences. La formation du mauvais ozone dans les mégapoles et grandes villes polluées en Amérique du Nord en est une autre résultant du processus de photodissociation.
    La réduction de la couche d’ozone (O3) est une conséquence directe de l’utilisation des CFC par l’Homme. Il faudra quelques décennies avant qu’elle se refasse, ±2040 aux latitudes moyennes et ±2060 aux pôles. Il est impossible qu’elle revienne comme avant. Les océans continueront de se réchauffer entretemps. Est-ce un mal pour un bien? Est-cela qui nous sauve de la phase de refroidissement en cours depuis 2015? Est-ce le genre d’événement qui permettrait de conserver la température sur la Terre à ±15°C (TMAG)? Possiblement, mais il est aussi possible qu’il y ait d’autres causes dont les volcans qui entrent en éruption! Le volcanisme est un facteur influent de la TMAG. Leurs conséquences sont importantes sur les climats. Le volcanisme peut avoir l’effet refroidissant et/ou réchauffant : le type explosif (p.ex. Pinatubo, Mount Sainte-Helens) et celui effusif (p.ex. Hawaï, Islande). Il est impossible d’abaisser la température comme elle était avant 1975, car il faudrait plusieurs explosions volcaniques très massives de type refroidissante. Il a fallu 25 épisodes de volcanismes avant de nous sortir de la dernière période glaciaire (100 MA) et pouvoir enfin entrer dans la période d’interglaciaire (10 KA). Les couches de sulfate accumulée dans les glaces arctiques ainsi que les isotopes d’oxygènes ont révélé aux scientifiques ce secret bien gardé enfoui depuis des millénaires. Le plus grand réchauffement s’est produit lorsque le volcanisme était plus continu d’une année à l’autre et c’est indiqué par le nombre de couches contiguës contenant du sulfate volcanique.

    Questions :
    1-Huit milliard d’êtres humains pourraient-ils survivre à une 6e glaciation ?
    2-Huit milliard d’êtres humains pourraient-ils survivre à une 6e extinction ?
    3-Huit milliard d’êtres humains pourraient-ils continuer de tolérer les conditions actuelles qui devraient s’estomper et possiblement disparaître dans quelque temps ?
    À vous de conclure, mais je ne gagerais pas trop là-dessus. Heureusement, nous avons beaucoup de temps pour y réfléchir…

    – Ozone Man, dit le Trans Lucide (et c’est sans rapport à votre nouveau sujet…)
    En référence au livre de Peter L. Ward PhD : What really causes Global Warming? Greenhouse Gases or Ozone Depletion?

  5. lucbmenard dit :

    Suite (complément) : https://duberger.me/2023/02/05/le-transracialisme-canadien/#comment-474824

    Une image pour rendre l’explication plus conviviale :

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