J’aime beaucoup cette tradition que les Français ont établie depuis leur confinement. Tous les soirs à 20h, ils ouvrent leurs fenêtres et applaudissent chaleureusement en chœur tous ces médecins, infirmières et préposés de première ligne qui mettent souvent leur vie en péril en soignant les victimes de cet horrible virus chinois.
Des images venues de d’autres pays comme l’Espagne nous montrent des patients couchés par terre dans des couloirs d’hôpitaux. Déjà en France, le personnel médical est à bout et plusieurs hôpitaux sont saturés. La panique gagne certaines régions.
Il est certain que la capacité d’un état à prendre en charge la crise sanitaire dépend avant tout de ses ressources médicales. Qu’en est-il aux USA le pays qui compte le plus grand nombre de cas au total, mais un des moins touchés quand on le compare à l’Europe en termes de cas et de morts par million de population. On vante beaucoup le système français et on décrie celui américain.
Ce système de santé français, comme celui québécois, serait encore meilleur si on y consacrait les ressources aux bons postes, ceux des médecins, infirmières et préposés aux malades. Au fil des ans, nos systèmes de santé se sont alourdis et parasités de postes administratifs où des fonctionnaires tatillons et inefficaces drainent des ressources qui devraient être consacrées aux personnels de première ligne. Ici, je vais ouvrir une parenthèse historique pour expliquer aux jeunes qui ne l’ont pas vécue, l’évolution du système de santé au Québec.
En 1905 avec la loi Combes, la France séparait l’Église de l’état et cela a été fait de façon brutale. L’état prenait possession des tous les biens de l’Église (il en devenait ainsi responsable de l’entretien) et interdisait désormais l’intervention des religieux en santé et en éducation. Plusieurs religieux et religieuses se sentant ainsi « bannis de leurs foyers » sont venus se réfugier au Canada. Ils y ont fondé des communautés. Des sœurs ont administré et fait fonctionner nos hôpitaux avec une compétence et un zèle admirables… sans convention collective. Des frères ont écrit presque tous les manuels scolaires en français, mathématiques, histoire et géographie de mon enfance. C’est grâce à ces valeureux religieux que j’ai été soigné et instruit.
Ce qu’on a appelé ici la révolution tranquille a fait le même chose au Québec que la loi Combes en France, quoique de façon progressive, donc moins brutale. Nos institutions, écoles et hôpitaux, sont devenues de plus en plus syndiquées et donc de moins en moins efficaces.
Mais force est de constater, du moins en France, qu’en temps de crise sanitaire, le personnel hospitalier oublie sa convention collective et dans un élan de générosité et de solidarité met l’épaule à la roue, sans ménagement et au péril de sa propre santé. J’enrage de voir ces héros s’occuper des malades sans la protection la plus élémentaire que leur apporterait le masque FFP2, que la France a pourtant expédié par millions aux Chinois au début de la pandémie.
Un certain professeur Raoult de Marseille fait beaucoup parler de lui en ce moment, même par ce lourdeau de Donald Trump. S’il s’avérait que le traitement qu’il propose sauve des vies et que des gouvernements refusent ce traitement à leurs concitoyens ou en retardent indument l’approbation, je souhaite que ces gouvernements en paient le prix en étant confinés dans l’opposition à l’issue des prochaines élections.
Une fois la crise résolue, il faudra faire un grand post mortem où les décideurs fautifs seront accusés, jugés et condamnés pour leurs actions… ou inactions.
Le premier ministre québécois François Legault a payé une certaine Véronique Cloutier pour m’adresser un message téléphonique pré-enregistré dans lequel elle me demande de me laver les mains et de me confiner. Ce cachet aurait été mieux investi dans le salaire d’une infirmière de première ligne. Surtout que le message de cette Véronique se termine par un chaleureux « je vous embrasse » après que le duo Legault-Arruda nous ait interdit de nous rapprocher à moins de 1 m les uns des autres…
Bravo et bon courage aux cousins français qui manifestent tous les soirs leur gratitude envers ces héros essentiels à notre survie.
HOMMAGE, oui…
… et de grâce, fournissons au personnel de première ligne les équipements de protections adéquats !
Virus chinois???
Absolument, je seconde R. Du Berger et D. Trump dans l’utilisation de cet adjectif qualificatif.
Ou préféreriez-vous, le virus chino-onusien ?
La responsabilité du contrôle de l’hygiène et de la chaîne alimentaire incombe aux autorités sanitaires de chaque pays.
S’en assurer, au lieu de promouvoir les intérêts des Chinois et embellir leur image, devrait revenir à l’OMS onusienne.
Très intéressant cours d’histoire.
Oui Virus Chinois, ca a l’air que c’est de la que ca vient. un peu comme un Beaujolais de France.
Non, en effet ce devrait être le virus de Wuhan. Personne ne s’est plaint quand le virus Ébola a été nommé d’après l’endroit d’origine ou la maladie de Lyme et que penser de la grippe espagnole qui n’était pas d’Espagne (mais les Espagnols ont eu le malheur d’en parler en premier)?
Dire que c’est un virus chinois n’est peut-être pas une bonne idée,car las prochaine fois que quelque
chose viendra de Chine ça va porter à confusion. Je fais confiance à la Chine pour une autre fois.
Le problème vient certainement de Chine, d’un marché de Wuhan connu pour être le premier foyer d’infestation d’où origine également la première personne infectée par le coronavirus identifiée comme étant le patient zéro.
Un lecteur du journal Le Soleil posait la question : Pourquoi tant de virus viennent de Chine ?
(https://www.lesoleil.com/actualite/science/pourquoi-tant-de-virus-viennent-de-chine-6d5daa5575712bfc1d6d6651fd99685a)
Le journaliste Jean-François Cliche a demandé au chercheur spécialiste des coronavirus Pierre Talbot de l’Institut Armand-Frappier de répondre à la question ainsi qu’à celles-ci : comment se fait-il que ces mammifères ailés abritent autant de pathogènes ? Et surtout, comment se fait-il que cela ne les rende pas elles-mêmes gravement malades ?
Comment à partir de ces connaissances pourrait-on agir dès maintenant de manière à ce que dans l’avenir ce genre de situation ne survienne plus jamais ?
Le prof s’insurge trop précipitamment : “ Surtout que le message de cette Véronique se termine par un chaleureux « je vous embrasse » ..”
Rien ne dit que la sémillante Véro allait embrasser la face pileuse du prof, dont la barbe pourrait héberger de moult postillons.
Les comparses savants Legault-Arruda n’ont pas interdit expressément les autres parties d’anatomie aux baisers, pourvu que l’on respecte les limites tantriques.