ME TOO !

Publié: 30 octobre 2017 dans Uncategorized

grab

– Bienvenue chez Les Pneus Dupont! Pour une commande appuyez sur le 1; pour un retour de marchandise, appuyez sur le 2; pour déposer une plainte d’agression sexuelle, appuyer sur le 9.

La « dame » appuie sur le 9.

– Si vous êtes un ou une employé(e) de Les Pneus Dupont, appuyez sur le 1; si vous êtes un client ou une cliente appuyez sur le 2.

La « dame » appuie sur le 1.

– Pour une plainte concernant le PDG Albert Dupont, appuyez sur le 1; pour une plainte concernant son fils Cédric Dupont, appuyez sur le 2.; pour une plainte concernant un employé, appuyez sur le 3.

La « dame » appuie sur le 1.

  • Si vous êtes une femme appuyez sur le 1; si vous êtes un homme, appuyez sur le 2; si vous êtes sans genre, raccrochez, un de nos agents communiquera bientôt avec vous.

La « dame » appuie sur le 1.

– Entrez les deux premières lettres de votre prénom, suivies des deux premières lettres de votre nom, et appuyez sur le carré.

La « dame » entre ER et TO.

– Nos dossiers indiquent que vous êtes Ernestine Tomlin, à l’emploi de Les Pneus Dupont depuis 1986, si cette information est correcte, dites OUI, sinon recommencez.

La « dame » répond OUI.

– Pour un remarque à caractère sexuel grivoise et déplacée, appuyez sur le 1; pour une paluche au panier appuyez sur le 2; pour une caresse dans le cou, appuyez sur le 3; pour une invitation dans une chambre d’hôtel, appuyez sur le 4; pour toute autre forme d’agression, adressez-vous à la police.

La « dame » appuie » sur le 2.

– Entrez le nombre de fois où cette agression a été commise.

La « dame » appuie sur le 7.

Entrez le montant de votre réclamation en dollars canadiens, suivi du carré.

La « dame » entre 100 000$.

  • Nous procédons à l’analyse de votre plainte, ne quittez pas.

2 minutes plus tard…

– Merci d’avoir patienté. Étant donné votre photo figurant dans nos dossiers et le nombre de vos années de service chez Les Pneus Dupont, notre agent a jugé qu’il est peu probable que votre plainte soit fondée. Nous regrettons donc de devoir la rejeter. Vous disposez cependant d’un recours en vous adressant à votre syndicat. Merci de demeurer une fidèle et loyale employée de Les Pneus Dupont!

commentaires
  1. Paul S. dit :

    C’est un fait, des dénonciations “contaminées” vont suivre les vrais gémissements des âmes blessées, parfois réprimés pendant longtemps.
    L’effet d’entraînement est une réalité que l’on ne peut pas éviter.

    Ceci étant dit, il ne faut pas décourager ceux qui ont souffert et qui aspirent à la justice, mais il faut aussi sévir avec rigueur contre ceux qui profiteraient de l’occasion pour salir une réputation, lors d’une campagne de règlements de comptes avec tous les hommes.

    Les sexologues, dont Mme Jocelyne Robert chez Paul Arcand, ont vite saisi l’occasion pour réclamer à hauts cris le recours généralisé aux cours d’éducation sexuelle à l’école pour combattre les abuseurs sexuels.

    Les politiciens sans jugeote ont vite emboîté le pas :
    http://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201710/19/01-5140547-des-cours-deducation-sexuelle-ca-presse-dit-denis-coderre.php

    C’est ridicule !
    Pense-t-on vraiment ainsi guérir ou dissuader un déviant en devenir ?

    Ne serait-il pas plus utile de dispenser des cours de personnalité, de jugement critique et tout simplement enseigner l’EXPRESSION D’UN NO FERME ET INÉQUIVOQUE ?
    Mais l’école évite d’habitude de créer des individus forts, plus difficiles à manipuler dans le pétrin social.

    Pourquoi ne pas donner aux jeunes filles un cours appliqué de coup de genou éclate-chenolles ?
    Résultat corolaire : on pourrait peut être réintroduire ainsi des castrati à l’opéra moderne.

    • Reynald Du Berger dit :

      Qui va enseigner cela à l’école ? Un enseignant qui a déjà mis la paluche au panier à secrétaire de la réception ? une enseignante au célibat forcé par un physique pas trop avantageux et qui veut se venger sur ces jeunes mâles ados débordants de testostérone ? et comment sera reçu cet enseignement par la petite Jessica qui a déjà fait 2 pipes en cachette au petit Kevin dans les toilettes pendant les périodes qu’on appelait dans mon enfance les « récréations » (sic) et qui veut maintenant se venger avec « me too » depuis que Kevin lui préfère Mélanie ? Le bordel (et le mot n’a jamais été aussi juste) est démarré ! Et les avocat$$$$ sont heureux !

      • Paul S. dit :

        L’enseignement du coup de genou éclate-chenolles serait confié au prof. de gym qui enseigne déjà le soccer.

        L’induction du nouvel chanteur à voix castrato dans la chorale d’école serait naturellement sous la responsabilité d’un prof de musique.

        Le jugement critique des jeunes, ne le formez-vous pas, vous même, lors de vos présentations sur l’envers de la doctrine officielle sur le RCA ?

        Enseigner l’Art de dire NON, eh bien que le délégué syndical des prof. s’en charge !

  2. Michel Lafontaine dit :

    Bravo! J’ai tellement ri ce matin en lisant ce texte; il y a tellement de variantes qu’on pourrait exploiter:
    « Si vous êtes victime d’islamaphobie, appuyez sur le 5 »
    La dame répond oui.
    « Insérez un mot de passe d’au moins 32 caractères incluant au moins 6 caractères spéciaux »

    • Robert dit :

      Les curés et religieux moralisateurs de tout acabit étant disparus, notre bien-pensante société cherche à les remplacer en contrôlant même les gestes les plus anodins. Pour y arriver on a remplacé le mot  » viol  » par « agression sexuelle » comme on a remplacé le mot « réchauffement » par « changement climatique ». Les deux petits mots de remplacement sont tellement flous qu’ils permettent toutes les exagérations!

      • Paul S. dit :

        En effet M. Robert : à la Justice canadienne, le flou a remplacé la rigueur et l’indulgence la sévérité.

        On prétend que tout le monde est réhabilitable et qu’un criminel n’est pas entièrement responsable, car il était, lui-même, la victime de quelque chose.

        Peu de gens s’en souviennent, mais le fouet était administré régulièrement dans les pénitenciers canadiens jusqu’au début des années ‘50.

      • Reynald Du Berger dit :

        « le panier » est le cul en français et « the basket » est l’appareil génital masculin en anglais. Qui a « pognée » (grab) quoi et à qui ? et dans quelles circonstances et avec quel intérêt ? Y a-t-il jurisprudence ? et le ou la juge qui répondra et condamnera X pour avoir pogné le X ou la Y de Z, avec ou sans consentement, et avec ou sans plaisir de X et/ou de Z… a-t-il ou a-t-elle un panier et/ou basket qui a été admiré, caressé… empoigné (grabed) ou carrément IGNORÉ(E) … Madame la juge Dupont qui exprime son indignation et dégoût au 24/60 de madame Dusseault devant les empoignades de touffes de Donald Trump, aimerait-elle que sa position adoptée une ou deux fois la semaine, dite de la brouette japonaise ou du pousse-pousse cambodgien, soit révélée publiquement…? Belle bande d’hypocrites ?

      • Paul S. dit :

        Ce prof. Du Berger, un érudit à juste titre, serait-il aussi un amateur d’écrits de San Antonio ?

      • Reynald Du Berger dit :

        pas érudit, mais sur San Antonio… j’avoue.

  3. Paul S. dit :

    Ce sacré “Moi aussi” féministe.

    “… Le bordel (et le mot n’a jamais été aussi juste) est démarré ! …” s’exclame le prof.

    Ainsi, aux Europes, le sympathique champion du double discours islamologiste, M. Tariq Ramadan, est visé par de nouvelles dénonciations concernant des filles mineures :
    http://www.lefigaro.fr/international/2017/11/04/01003-20171104ARTFIG00165-de-nouvelles-accusations-visent-tariq-ramadan.php

    Aux frères dans la foi, le savant islamiste expliquera que l’intérêt charnel pour la fillette n’est pas pervers, car le prophète Mahomet, lui-même, avait prouvé son amour physique à sa femme Aicha avec “retenue” pendant trois ans, et l’acte complet n’est survenu que lorsqu’elle était prête à neuf ans.
    Du côté chiite, dans la Fatwa #12 de son Tahrir al-Wasilah, l’Ayattolah Khomeini avait codifié les pratiques sexuelles permises avec des fillettes, en commençant au berceau.

    Aux autres impies / idiots utiles, M. Ramadan fera valoir qu’il revenait à la jeune femme de ne pas susciter / alimenter la convoitise de l’homme en s’habillant pudiquement, préférablement d’un niqab.
    Il rappellera, sans ouvertement approuver, comme d’habitude, que selon la vraie foi, une femme qui détournerait l’homme de la voie prescrite par son prophète, pouvait être jugée et punie à la hauteur de son crime, même lapidée par les anciens.

    Pour relativiser le point de vue, il expliquera que plus de 100 pays permettent le mariage d’enfants, avec l’accord du père et que selon l’UNFPA-UNICEF, plus de 700 millions de femmes vivantes aujourd’hui, furent mariées encore enfants.
    Donc, pour qui se prennent les occidentaux pour juger de pratiques maritales de peuples dont le nombre dépasse le leur ?

    Une belle cause pour la martiale dame Manon Massé : faire passer au petit Tariq son Ramadan.

    Mais j’oubliais, les féministes québécoises ne se sont jamais intéressées au sort de leurs sœurs musulmanes, ni aux travers phallocrates de l’Islam.

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