Un représentant se joindra à vous dans environ 0 minute(s). Merci de patienter.
Youssef s’est joint à la session et est à votre service. Pour commencer, veuillez fournir votre nom et votre numéro de téléphone résidentiel.
Youssef: Bienvenue au service de clavardage de Bell, mon nom est Youssef en quoi je peux vous aider?
Vous: madame D…. B….. a déménagé de ave du S….. à rue st ….. il y a plus d une semaine. Son ancien no de tel était 418-XXX-YYYY… on lui a dit qu elle gardait le même numéro… svp pourriez-vous vérifier? merci
Vous: je suis Reynald Duberger 418-666-zzzz
Youssef: Bien sure.
Youssef: Pouvez-vous m’accorder un petit moment le temps de vérifier?
Vous: oui
Youssef: Merci.
– pause de 2 minutes
Youssef: Merci d’avoir patienter.
Youssef: Voilà, Mme D…. réside en ce moment 19 saint…… son numéro c’est le meme que vous m’avez communiqué.
Vous: oui, mais on me répond « ce numéro n’est pas en service… veuillez vérifier blablabla » svp pouvez-vous vérifier pour moi?
Youssef: D’accord, juste quelques minutes.
– pause de 2 minutes
Youssef: Oui c’est exactement le cas, le service téléphonie n’est pas encore active.
Vous: et c est qui le responsable ? Bell ou Mme D……. ?
Youssef: Vous pouvez m’accorder un autre moment s’il vous plait?
Vous: oui bien sur
Youssef: Merci.
– pause de 3 minutes
Youssef: Merci d’avoir patienter, voilà le problème que vous avez maintenant c’est au niveau du serveur téléphonique, pour régler cela il faut contacter le service téléphonique au numéro 1 668 310 2355.
Vous: merci Youssef, je regrette que Mme D…… ait raté un bon souper il y a qq jours et un bon BBQ hier… à cause d’un serveur incompétent. Si les restos de Québec avaient des serveurs aussi rapides et compétents que ceux de Bell, on serait tous morts de faim . Je suivrai donc votre conseil. Je vais appeler ce serveur et lui dire ce que je pense de lui! Bonne nuit Youssef! – Avec un prénom tel Youssef, (Joseph en français) je présume que vous êtes en Tunisie… donc c’est la nuit chez-vous. – Sachez que malgré le salaire de famine que Bell vous paie pour éviter d’embaucher des Québécois coûteux, paresseux et syndiqués pour faire votre travail moins bien que vous le faites, vos ruines de Carthage,… . c’est pas la faute de Bell, ni celle de madame D…. , mais celle des Romains- car ils n’ont jamais réussi à obtenir la communication…. ce qui a causé la chute de leur empire.
Youssef: D’accord Mr REYNALD bonne soirée.
Québécois coûteux, paresseux et syndiqués… pourquoi ça va ensemble? Je suis délégué syndical et aide les gens à se protéger entre autres contre des gestionnaires qui abusent de leur pouvoir. Seul contre un système et vous courez à votre perte. Vous n’étiez pas syndiqué à l’UQAC? Un syndicat ne vous a rien apporté? C’est mieux de se faire traiter comme au Wal Mart ou au McDo? C’était mieux au XIXe siècle?
En effet cela va souvent ensemble. J’ai quitté le syndicat des professeures (sic) et professeurs de l’UQAC quand ce dernier a voulu, suite à un vote « démocratique », me forcer a désobéir à la loi. Je ne l’ai ré-intégré que lorsqu’il s’est doté d’un code d’éthique, l’empêchant entre autres, de prendre les étudiants en otages. Je ne nie pas l’utilité de tels syndicats, mais je les vois mal dans le milieu académique. J’ai visité une soixantaine de pays, travaillé avec plusieurs ethnies, et les Québécois – comme les Français d’ailleurs- ne comptent pas parmi les plus laborieux, … désolé.
Au Québec la syndicalisation est environ six fois plus forte qu’aux USA.
Une forte proportion de nos syndiqués travaille pour le secteur public.
Il faut absolument protéger ces pauvres gens contre l’exploitation inhumaine par nos élus.
Chez Walmart, on m’accueille avec un sourire, mais on me fait sentir que je suis de trop aux comptoirs du gouvernement.
Il y a aussi des intellectuels musclés, à la Rambo, qui s’occupent de la bonne marche de leurs affaires autour des chantiers.
La réputation du mouvement syndical québécois dépasse nos frontières et elle est une des raisons pourquoi il faut bâtir des ponts en or pour attirer des entreprises.
C’est drôle ça: un ramassis de généralisations. Tous les fonctionnaires sont déplaisants? Appelez donc chez Bell comme M. DuBerger! Tous les employés de Wal Mart sont agréables? Quand on peut les trouver, c’est pas par leur grandes connaissances qu’ils brillent. C’est le bonheur total pour les employés aux États-Unis? Pourquoi les employés n’arrivent pas à joindre les deux bouts dans les emplois au salaire de crève-faim? Rambo est au mouvement syndical ce que la collusion est aux patrons de la construction: des exceptions qui font marcher le cerveau des gens qui généralisent. Si les syndicats sont si mauvais, pourquoi est-ce qu’ils sont si utiles dans les sociétés avancées comme l’Allemagne et la Suède? Pourquoi un boss aurait-il toujours raison? Un syndicat peut protéger les individus contre les abus de certains. Regardez l’armée et la GRC: des beaux milieux de travail malsains avec des abus de pouvoir et du harcèlement. Tu vas voir qui quand ton boss ne veut pas te payer pour le temps après les heures de fermeture? Ton avocat? Quand il ne te rappelle pas pour te garder à sa merci? Parlez donc aux crèeves-la-faim au lieu de vous regarder votre grosse bedaine hors-proportion.
Quant à M. DuBerger, aux USA, c’est pas tous des vaillants… Et vous, étiez-vous dans les plus productifs? Pourquoi généraliser à partir de vos petites expériences limitées?
« Tu vas voir qui quand ton boss ne veut pas te payer pour le temps après les heures de fermeture? »
– En ce qui me concerne, je pose ma candidature ailleurs.
« Et vous, étiez-vous dans les plus productifs? »
– Je pense que oui, puisque j’ai été un des rares professeurs à qui on a accordé le titre de professeur titulaire sans que je ne l’aie sollicité. Et je pense être encore productif même à la retraite, puisqu’il y a quelques mois, Ingénieurs Canada me faisait lauréat du titre de fellow pour ma « contribution exceptionnelle à la profession d’ingénieur au Canada ».
J’aurais pu faire carrière aussi bien dans le milieu industriel qu’académique, sans syndicat. Quand je vais dans les écoles parler aux jeunes de mon métier, je leur dis que sur le marché du travail, on ne vaut que ce que le client est prêt à payer pour nos services, pas plus, pas moins. T’es pas content? dégage!
Monsieur Jean B.,
Permettez-moi une remarque : il n’est pas toujours nécessaire de sortir au grand complet l’argumentaire du parfait syndicaliste.
Reprocher aux autres, sans les connaitre, leur “petite expérience limitée”, illustre le problème fondamental du syndicalisme québécois : une approche confrontationnelle à tout.
Vous semblez aimer le syndicalisme scandinave, alors pourquoi en Finlande (plus petite que Québec) on peut construire les plus grands navires de croisière au monde, alors que ce serait impossible chez Davie ?
En Allemagne et en Suède les syndicats collaborent avec leurs entreprises et surtout, LES EMPLOYÉS SYNDIQUÉS ONT UN LIEN d’APPARTENANCE et d’INTERDÉPENDANCE.
La lutte pour le tout-important (au Québec) rapport de force, passe en dernier.
Vous avez le crève-faim facile : mettez-vous les employés du secteur public dans cette catégorie, qui requiert absolument une protection syndicale ?
Pourtant c’est parmi les personnes payés par les fonds publics que vous comptez la plupart de vos membres.
Qui protège les “crève-faim” ordinaires vivant de leurs rentes, que les municipalités rançonnent pour payer leurs crève-faim de luxe, peu productifs et garder à flot leurs plans de pension ?
Allez en paix,
Paul S.