LA SCIENCE CORROMPUE

Publié: 17 février 2014 dans Uncategorized

cartoon - GW Causes StuffDans la science du changement climatique, je suis ce qu’on appelle un citoyen scientifique. On m’a déjà reproché de n’avoir jamais rien publié sur ce sujet, mais cela ne m’interdit pas d’exprimer ce que je sais et aussi ce que je crois, autant en climat que sur des sciences que je maîtrise mieux comme la géologie et la géophysique. Par exemple, je sais que la Terre tourne sur elle-même en 24 heures, mais je crois que le champ magnétique terrestre origine principalement du noyau et qu’il résulte de combinaisons et d’interactions complexes de plusieurs champs magnétiques, certains toroïdaux, d’autres poloïdaux. L’étude de ces interactions de fluides en mouvement avec des champs magnétiques dans les liquides conducteurs comme ceux qu’on croit exister dans le noyau terrestre, constitue une branche assez effrayante des mathématiques appliquées qu’on appelle la magnétohydrodynamique. C’est ce qui se passe aussi dans les cuves d’aluminium en fusion en présence de forts champs magnétiques.

On ne peut toujours pas formuler les équations décrivant adéquatement ce champ géomagnétique, qui varie irrégulièrement dans le temps et qui s’inverse apparemment aléatoirement. Quel rapport avec le climat me direz-vous? Il existe pourtant des ressemblances. On ne peut prédire les scénarios des prochaines inversions géomagnétiques, pas plus que prédire le climat dans 100 ou 200 ans, faute de modèles adéquats, ou d’équations décrivant correctement le phénomène. Les deux phénomènes résultent de causes multiples et d’interactions complexes, toujours mal comprises. Pourtant il semble exister un consensus de climatologues vous prédisant l’apocalypse à moins que vous ne diminuiez sévèrement votre consommation de combustibles fossiles. À travers le GIEC, qui est leur Vatican, ils ont déclaré le CO2 comme étant le péché mortel. C’est le CO2 qui est selon eux, le moteur principal du climat, qui vous conduira en enfer si vous ne vous repentez pas – et surtout si vous ne leur versez pas de fonds de recherches- . Les oscillations océaniques, les rayons cosmiques, les volcans terrestres comme ceux des fonds océaniques , ne sont que péchés véniels, ils ont selon eux, une influence climatique négligeable comparée au CO2 – et à un moindre degré au CH4- d’origine anthropique.

Parmi les voix discordantes dans ce concert de climatologues autrement harmonieux, il en est une qui a résonné récemment plus fort que celles des autres. C’est celle d’un éminent climatologue australien qui vient de publier un article intitulé Climate Change’s Inherent Uncertainties. Galt Paltridge montre comment la science climatique a dérivé peu à peu vers le politique pour devenir un dogme auquel ont adhéré la majorité des nations, sauf quelques rares exceptions comme le Canada et la République Tchèque. Le Premier ministre canadien a en effet refusé de renouveler l’adhésion de son pays à Kyoto, en évoquant avec raison que tant que des nations comme la Chine, l’inde, le Brésil et les USA n’y étaient pas partie, l’effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) demandé aux Canadiens demeurerait futile. Le président de la République Tchèque (aussi ancien président de l’Union européenne) est allé courageusement beaucoup plus loin, en affirmant qu’il ne croyait pas au réchauffement climatique anthropique (RCA) et qu’il n’engagerait pas son pays dans cette arnaque.

Paltridge remarque à juste titre que « pratiquement tous les scientifiques qui sont directement impliqués dans les prédictions climatiques sont conscients des énormes incertitudes qui pèsent sur leurs travaux. Comment se fait-il alors qu’ils puissent jurer, la main sur le coeur, que les émissions humaines de dioxyde de carbone détruisent la planète ? » Le GIEC a aussi fait passer de 90% à 95% son degré de certitude du RCA entre son rapport AR4 de 2007 et celui AR5 de 2013, et pourtant deux faits suggéreraient plutôt une attitude plus sage, une baisse de ce degré de certitude. D’abord, à mesure que les observations modernes s’accumulent, celles-ci contredisent de plus en plus les prédictions des modèles du GIEC et ensuite, la température globale stagne depuis plus de 15 ans, en dépit d’une augmentation pourtant continue et monotone du CO2 atmosphérique.

L’homme de la rue ne fréquentant pas les conférences scientifiques, l’opinion de la population sur le RCA découle de l’enseignement et des médias. L’argument massue qu’on lui sert alors est ce pseudo-consensus (considéré comme 97%) de climatologues et la certitude de 95% affirmée par le GIEC. Je viens , comme Paltridge de critiquer ce chiffre de 95%. Qu’en est-il du « consensus » de 97%? Il ne résiste pas lui non plus à l’examen. Je ne connais que deux sondages effectués sérieusement sur cette question par des sociétés savantes regroupant des météorologues. La première enquête est américaine, l’autre canadienne. Dans les deux cas, la proportion de climato-alarmistes par rapport aux climato-sceptiques était d’environ 50%. L’étude américaine était beaucoup plus détaillée et révélatrice que celle canadienne, car on allait jusqu’à sonder la raison principale de l’opinion alarmiste ou sceptique du météorologue répondant au sondage. Ainsi, plusieurs avouaient croire au RCA pour des raisons politiques : puisque la majorité des gens y croient, ça doit donc être vrai. D’autres disaient subir la pression de leur milieu de travail, université, centre de recherches, institut scientifique, pour adhérer au dogme, question de loyauté, peut-être. Très peu disaient fonder leur opinion essentiellement sur leurs connaissances scientifiques. Certains sont allés jusqu’à avouer que la peur d’une apocalypse climatique, généralisée dans la population, constituait pour eux une occasion inespérée de solliciter des fonds de recherche.

La relation entre le citoyen et le chercheur s’est corrompue depuis la fin de la dernière guerre. Dans les années ’40- ’50, le scientifique avait une relation saine avec le citoyen. Il solutionnait des problèmes et le citoyen lui témoignait sa reconnaissance en subventionnant ses recherches. Cela a commencé à se gâter quand la peur, plutôt que la gratitude, est devenue l’incitatif principal. Peur du cancer, peur de la montée des Soviétiques (courses à l’espace et aux armements) et enfin…. la peur sublime, la plus efficace, celle du RCA. On a beaucoup plus de chances d’obtenir de l’argent de quelqu’un en lui braquant un fusil sur la tempe, qu’en sollicitant sa gratitude.

La science climatique est donc devenue corrompue. Des objectifs purs de production de connaissances qu’elle avait au départ, de son statut noble de science, elle est devenue une entreprise rentable, une affaire lucrative, à laquelle beaucoup de scientifiques participent, avec bonne ou mauvaise foi, en carburant aux puissants lobbies environnementaux, aux politiques et à l’implacable machine médiatique.

Combien de temps encore? Si jamais on découvre que ce RCA était un canular monté par des scientifiques avec la complicité des politiques, des médias et des environnementalistes , ce ne seront pas seulement les scientifiques du climat qui perdront leur crédibilité, ce seront tous les scientifiques… car on aura crié au loup trop fort et trop souvent.

commentaires
  1. crioux dit :

    J’ai écrit quelque chose de semblable il y a moins d’un mois, (excusez la « plug »).

    Un futur sombre pour la science et l’environnement

  2. Robert dit :

    Bonjour Monsieur Duberger. Laissez moi d’abord vous dire que je partage la plupart de vos avis concernant l’arnaque du réchauffement climatique. Je suis un chimiste retraité qui a enseigné au Cégep de jonquière et à l’UQuac à chicoutimi. Par la suite, j’ai continué une carrière dans les domaines de XRF, XRD etc au niveau industriel..

    Vous savez surement remarqué que le GIEC utilise l’équation de radiation de Planck pour évaluer l’émission de la terre aux différentes longueur d’onde émanant dans l’Infra-Rouge thermique. Il existe plusieurs formes de l’équation de Planck et je n’ai rien contre. Cependant, ils utilisent une forme du genre (2hu^3/C^2)(1/(E^hC/KT -1). L’utilisation de cette équation à 300K fait que le maximum de la courbe de Planck n’est alors plus en accord avec l’équation de Wien ((2898/T)(Unités=microns)) et que comme par hasard, ce maximum s’adonne a tomber juste à la position (ou presque) de la courbe de CO2(15 um-bande de déformation). (300 K ) Ce maximum devrait être à 9,7 um et il est plutôt à 16,7 um. Avez vous noter ce fait?

    • G. H. Larouche dit :

      Pouvez-vous donner des références internet relativement à ça?
      Genre : http://www.global-climate-change.org.uk/1-2-3.php

    • Keven Roy dit :

      Bonjour Robert,

      Cette apparente divergence vient du fait qu’il y a deux formes de l’équation de Wien, l’une basée sur la longueur d’ondes (que vous utilisez ici) et l’une basée sur la fréquence. Parce que le spectre de Planck prend une forme différence par rapport à la fréquence ou à la longueur d’ondes (comparez les deux formes de l’équation de Planck), il importe de prendre la forme de l’équation de Wien qui correspond à celle du spectre de Planck que vous utilisez.

      Vous utilisez le spectre de Planck dans le domaine de la fréquence, donc vous devriez comparer à l’équation de Wien basée sur la fréquence. Elle est très similaire, mais une constante différente (v_max/T = 5.879×10^10 Hz/K). En utilisant celle-ci, et convertissant la fréquence en longueur d’onde, vous retrouverez 16.7 um. Veuillez noter que le peak en longueur d’onde et en fréquence n’est pas le même.

      Si vous avez d’autres questions sur la théorie derrière notre compréhension du climat ou des changements climatiques, n’hésitez pas à m’en faire part.

      Keven Roy
      Étudiant au doctorat en physique (géophysique et physique de l’atmosphère), Université de Toronto

      • Reynald Du Berger dit :

        Merci Keven pour votre intervention. Robert n’avait pas de questions à soumettre, mais plutot des observations, comme vous d’ailleurs. Permettez-moi une ou deux questions: qu’entendez-vous par « la théorie derrière notre compréhension du climat ou des changements climatiques » ? Est-elle unique cette théorie? ou serait-ce une hypothèse et en existe-t-il d’autres (théories ou hypothèses) et « notre » compréhension… y aurait-il des scientifiques du climat qui comprendraient le climat autrement que vous le comprenez? Si vous répondez oui aux deux questions, je saluerai votre modestie et votre ouverture d’esprit, deux qualités fondamentales chez le scientifique.

      • Keven Roy dit :

        M. Duberger,

        Je n’ai fait qu’expliquer l’apparente divergence décrite par Robert. Je suis d’accord avec vous que la modestie et l’ouverture d’esprit sont des qualités cruciales chez un chercheur.

        Tout d’abord, permettez-moi de souligner ce qu’est une théorie scientifique en utilisant la définition du National Academy of Sciences américain: « A scientific theory is a well-substantiated explanation of some aspect of the natural world, based on knowledge that has been repeatedly confirmed through observation and experimentation. » Une théorie scientifique se doit donc d’être explicative, en plus d’être supportée par un éventail d’observations. Une loi scientifique est différente en ce qu’elle ne suggère pas de mécanisme ou d’explication du phénomène, mais consiste en un résumé d’observations répétées. Il est donc faux de penser qu’une théorie est moins valide qu’une loi scientifique, car elles sont tout simplement différentes, mais toutes deux supportées par des observations nombreuses. Bref, la définition scientifique d’une théorie est loin d’être celle utilisée dans la vie de tous les jours.

        Mon « notre » faisait référence à la position de plus de 97% des scientifiques actifs oeuvrant directement dans le domaine des sciences climatiques. Certes, certains sceptiques ont avancé d’autres HYPOTHÈSES concernant le comportement du climat au cours des dernières décennies. Cependant, aucune de ces hypothèses alternatives que j’ai lues ne tient la route devant les observations et ne sont donc pas des théories.

        Keven

      • Reynald Du Berger dit :

        Les réchauffistes affirment que 97% des scientifiques adhèrent au RCA. Sur quelles études ou sondages ce chiffre repose-t-il? Quels scientifiques ont été sondés, de quels pays? de quelles disciplines? qui a fait ces sondages/études? qu’en est-il des sondages parmi la communauté géoscientifique par rapport aux biologistes par exemple? Ce serait intéressant de savoir cela. Car voyez-vous, en lançant ce 97% comme ça -et vous nêtes pas le seul croyez-moi à le propager, des lobbies comme Greenpeace et Équiterre, le WWF ne se gênent pas non plus pour le propager- dans la population par l’entremise des médias, le citoyen finit par croire au dogme, puisque 97% c’est impressionnant et… on raconte que ce sont des scientifiques en plus.

        Il n’y a pas de théorie du RCA. Il n’y a qu’une hypothèse, toujours non prouvée. Et au contraire de ce que vous affirmez, les observations contemporaines contredisent de plus en plus cette hypothèse, basée uniquement sur des modèles informatiques, qui échouent le double test de la calibration et de la validation. Cela ne serait pas trop grave, s’il ne s’agissait que d’un « consensus » de 97% de géoscientifiques comme ceux qui ont nié la tectonique des plaques pendant plus de 50 ans… mais on parle ici d’une hypothèse érigée à tort en théorie qu’on force les nations de la terre à accepter comme vraie avec les énormes conséquences économiques et sociales qui en découlent… et qui coûte 1 milliard $ par jour. Les réchauffistes doivent être bien conscients de cela. Je me demande parfois comment ils arrivent à dormir.

      • Reynald Du Berger dit :

        Keven vous dites … »de plus de 97% des scientifiques actifs oeuvrant directement dans le domaine des sciences climatiques. »… j’ai une ami chercheur, palinologue qui doute du RCA , il étudie les climats du passé grâce aux pollens… un autre de mes élèves, qui doute aussi du RCA et qui a fait son PhD en sismique réflexion étudie les sédiments de lacs en fonction des climats qui les ont affectés… considérez-vous ces chercheurs comme « oeuvrant directement dans le domaine des sciences climatiques » ? Quelle considération avez-vous également pour ces centaines de milliers de scientifiques n’oeuvrant pas directement dans le domaine des sciences climatiques et qui comme moi ne « croient » pas au RCA? Vous devez aussi admettre que les « scientifiques actifs oeuvrant directement dans le domaine des sciences climatiques » ont un énorme intérêt à ce qu’on continue de croire au RCA, leurs subventions en dépendent, tandis que ceux inactifs ou retraités n’ont pas d’intérêt et sont donc libres de parler.. et à mon avis, plus crédibles que les premiers.

  3. Je suis bien d’accord avec vous Monsieur Du Berger et j’ai lu Crioux, ce qu’il fait est très intéressant. Il ne faut pas lâcher !

  4. Amy Lebleu dit :

    Je me sens moins seule aujourd’hui. Merci 🙂 je partage cela sur mon Facebook et j’attends la confrontation. Merci M. Du berger.

  5. Antoine Plouffe dit :

    Ce vidéo m’a fait penser à vous.

    Celui là aussi.

    Il est possible et même assez facile de défendre l’indéfendable. Tenir tête à ce qui est fortement appuyé par les évidences avec un discours qui prétend détenir la vérité. Il ne suffit qu’à invoquer l’impossibilité à toucher à l’absolue vérité.

    Inévitablement, vous aurez des gens de votre bord, mais ce ne seront pas ceux en quête de vérité.

    Heureusement qu’il y a des Bill Nye, des Stephen Hawkins et des Richard Dawkins.

    Pas besoin de me répondre. J’ai perdu assez de temps avec les conspirationnistes.

    • Reynald Du Berger dit :

      M. Plouffe,

       » à ce qui est fortement appuyé par les évidences » présentez-moi alors ces « évidences » puisque ce sont justement des « évidences »

      « avec un discours qui prétend détenir la vérité » ais-je prétendu cela? citez-moi un exemple dans mes discours… au contraire je suis sceptique… je doute et je pose justement des questions embarrassantes à ceux-là même qui eux prétendent la détenir cette vérité, en affirmant le RCA.. et ensuite prétendant détenir la vérité, ils soumettent toutes les nations à leur dogme… qui coute 1 milliard$ par jour.

      « Pas besoin de me répondre. J’ai perdu assez de temps avec les conspirationnistes. » je n’accuse personne de conspiration… et j’ai jamais conspiré… et je crois que Al Qaida est derrière le 11 sept…. et vous me claquez ainsi la porte sur le nez.. comme une femme éconduite qui quitte le conjoint… et retourne chez sa mère… c est pas tellement masculin, moi qui aurais pourtant aimé continuer d’argumenter.. de débattre…entre hommes… mais… bof…

    • Robert Pagé dit :

      M. Plouffe;

      La réalité est bien le contraire de ce que vous écrivez. Il y a de plus en plus de gens sérieux et souvent des scientifiques renommé qui apportent des preuves de cet arnaque, Vous parlez d’évidences, Faites nous en donc part de vos évidences. Mais, s’il vous plait, apportez nous des preuves scientifiques. Prouvez nous qu’il existe bel et bien une corrélation entre la teneur en CO2 de la troposphère et sa température( Car c’est bien de cela qu’il s’agit) Il n’y a en fait aucune corrélation. Avez vous seulement regardé un spectre IR d’un vulgaire échantillon d’air, Vous y verriez que l’absorption du CO2 devant l’eau est presque négligeable. La bande d’eau à 6,70 microns est 75 fois plus intense que celle du CO2 (15 microns utilisée par le GIEC). L’autre bande de CO2 est à l’extérieur du spectre d.émission thermique de la terre (Voir équation de Planck). De 1880 – 1920, on a un plateau qui subsiste malgré une augmentation de la teneur en CO2. De 1945 à 1979(Période de grande croissance économique), on assiste à même une diminution de température malgré une augmentation de 20 ppmv en CO2. DE 1998 à 2014, un autre plateau de température en dépit d’une augmentation de 33 ppmv en CO2. Si ce dernier plateau continue pendant encore 5 ans, le GIEC sera ridiculisé et l’ONU perdra alors toute sa crédibilité! Je pense que les gens du GIEC n’ont même jamais regardé un spectre Infra-Rouge d’un échantillon d’air…S’ils l’avaient fait, il y a une foule d’assertions qu’ils n’auraient pas faites!

      Je suis un spectroscopiste de 40 ans d’expérience!

      • Keven Roy dit :

        Bonjour M. Pagé,

        Si vous désirez des évidences du lien entre les changements climatiques observés et l’activité humaine, je vous réfère au rapport AR5 du GIEC (https://www.ipcc.ch/report/ar5/wg1/) ou à son résumé en francais (https://www.ipcc.ch/report/ar5/wg1/docs/WG1AR5_SPM_brochure_fr.pdf). Il s’agit d’un résumé de l’état de la science et d’une analyse de plusieurs milliers de publications avec comité de lecture. Vous trouverez dans le résumé des liens dans le rapport complet qui expliqueront votre interrogation par rapport au lien entre le CO2 et la température globale moyenne de l’atmosphère.

        Personne n’a remis en doute que l’eau est un plus puissant gaz à effet de serre que le CO2. Cependant, sa durée de vie dans l’atmosphère n’est que de quelques jours, alors que celle du CO2 est de plusieurs centaines, voire milliers d’années. Vous trouverez aussi toute l’information qui explique l’apport total du CO2 au budget radiatif de la planète.

        Finalement, vous y trouverez ici réponse à votre interrogation sur les variations de hausse de température observées. Pour la hausse modérée observée dans la dernière décennie, je vous réfère à cet article de Nature (http://www.nature.com/news/tropical-ocean-key-to-global-warming-hiatus-1.13620), et particulièrement aux références 1 et 6. Veuillez noter que la hausse modérée de la température ne réflète que l’état de l’atmosphère, alors que l’énergie continue de s’accumuler dans le système climatique à cause de la balance énergétique de la planète. Il importe de regarder l’ensemble du système climatique en étudiant ces questions.

        Keven Roy

  6. marc boucher dit :

    déguiser sous des mots bien choisis les théories les plus absurdes,suffit souvent a les faire accepter

  7. Merci Monsieur Du Berger, ainsi qu’a vos amis, pour ces derniers commentaires basés sur un raisonnement intelligent et scientifique. J’ai l’impression que les « conteux de sornettes » arrivent au bout de leur arnaque !

  8. Robert Pagé dit :

    L’équation de Wien est simplement le résultat de ce qui arrive lorsque l’on calcule le maximum en effectuant la dérivée première puis en l’égalant à zéro. Malheureusement, les choses ne sont pas si simple. Cette opération génère une fonction difficile à évaluer (fonction transcendantale) qui est habituellement résolu par; soit une méthode numérique (Le solver de Excel… peut-être) ou encore par la méthode de Lambert. On a donc deux équations de Planck (B et C). Cependant, étant donné que la relation (Fréquence x Longueur d’onde = vitesse de la lumière)(A) est toujours valable, il est très simple d’utiliser la vraie équation de Planck soit (C1/Lambda^5)(1/(C2/KT + 1)(C) et, par la suite transformer la longueur d’onde obtenue en fréquence en utilisant la relation (A). Si la relation de Planck qui fait appel à la fréquence (2hcu^3/c^2…)(B) est utilisée, le maximum d’émission de la terre tombe à 17,1 u. à 300 K et 17,7 à 288 K…Lorsque l’expérience nous démontre que ce maximum est bel et bien à 9,7 u à 300 K.et à 10,0 u pour une température de 288 K (15 C). L’utilisation de l’équation (B) a de graves conséquences, en ce sens qu’elle fait apparaitre le CO2 juste en dessous du maximum d’émission de la terre, ce qui est faux. J’espère que le GIEC n’utilise pas l’équation (B) pour effectuer ses calculs, Si c’est le cas, la valeur de l’intensité du CO2 est augmentée, simplement par calculs. Par contre, si la bonne équation est utilisée( équation C), le CO2 et l’eau tombent bien à leur place, Pour le Giec, qui veut toujours faire apparaitre le CO2 comme le gros coupable, ils utilisent toujours des graphiques montrant le maximum à 17,1 u (300 K) et seulement le CO2 exagéré juste en-dessous (nous pouvons aussi voir la bande de l’ozone). Je vous recommande d’aller voir le document: »Spectral Bands And Their Applications
    de James F.W. Purdom » où vous verrez tout le spectre qui inclue l’eau. Vous constaterez que le maximum du « Black Body  » est bel et bien à 9,7 u pour une température de 300 K (Figure: Earth emitted spectra overlaid on Planck function envelopes).

    P.S: J’ai tout tracé ces diverses courbes dans Excel, ce qui m’a permis de bien vérifier mes avancées.

    Bonne chance pour votre Doctorat!

    Robert

      • Robert Pagé dit :

        Monsieur Du Berger et GH Larouche;

        C’est bien la figure dont je parlais…Figure qui place le maximum de la courbe de Planck à 9,7 um et non pas à 17,1 pour une température de 300 K. Merci de m’avoir fourni précisément la référence (Qui vient de Monsieur GH Larouche en fait): En fait, si nous utilisons la méthode du GIEC pour faire les calculs (Je pense que c’est: Les IR calculés par Planck et donc émis par la terre moins ceux qui arrivent à s’échapper dans la tropopause(*) (pour chacune des longueur d’onde)), l’utilisation de la bonne courbe aura pour effet de déplacer le maximum de la courbe de Planck vers la gauche (Courbe Purdom) et fera que la portion de la courbe de Planck qui se trouve sous la bande de CO2 (15 um) sera moins intense. Alors si nous effectuons la soustraction (Spectre calculé par Planck et émis par la terre – Valeurs des IR mesurés dans la tropopause à cette même longueur d’onde), cela fera apparaitre la bande de CO2 beaucoup plus faible. Lorsque je regarde dans mes vieux livre de physique (Sears and Zemansky. Holliday and Resnic…) je retrouve toujours la forme en (1/Lambda^5…) mais jamais celle en (2hu^3…). Je vais essayer de retrouver l’original de Planck (Période 1901-1918…Il a eu le Nobel en 1918). Je pense que Planck n’a produit qu’une seule publication. Sa contribution est cependant magistrale. Lorsque l’on parle de consensus, même Einstein (deux grands chums) ne croyait pas à sa théorie des quantas….alors! C’est quand je vois cette manière ridicule d’évaluer la qualité d’un scientifique par le nombre de papiers qu’il a produit.

        Référence de GH Larouche:

        Cliquer pour accéder à 3-1_JPurdom.pdf

        (*): IR générés par Planck (300 K) – IR mesurés dans la Tropopause (-56,6 C) = Les rayons IR qui ont été captés par notre atmosphère (Tropopause) et qui contribuent donc à l’effet de serre. L’intérêt étant que: Ne pouvant pas modifier les mesures des satellites c’est de grossir Planck (en utilisant l’autre équation en u^3…) pour faire apparaitre plus fort l’effet du CO2. J’espère que c’est involontaire ou qu’il y a une explication valable du point de vue de la science.

    • G. H. Larouche dit :

      Bonjour M. Pagé,

      Maintenant que je vous ai fourni le document en question :b »Spectral Bands And Their Applications de James F.W. Purdom », pourriez-vous m’expliquer « où vous verrez tout le spectre qui inclue l’eau ». Je vois bien H²O quelque part mais je ne peux pas encore faire de sens avec tout ça?

      Si c’est trop compliqué alors laissé tombé. Mais généralement, ce qui est compris s’énonce aisément et les mots pour le dire, viennent facilement.

      Merci…

      • Robert Pagé dit :

        Bonjour Monsieur Larouche;

        Je suis heureux de vous répondre.

        Si vous regardez bien le spectre dont vous m’avez envoyé la source (et que j’ai fini par retrouver), vous verrez une bande qui a un maximum à 6,7 microns et s’étend sur une large plage de 4,7 à presque 8,5 microns. Cette grosse bande, c’est l’eau. Noter que les petits pics ne sont pas du bruit de fond mais bien des bandes correspondant à des transitions de niveaux de rotation. Toute la bande elle-même, c’est une transition de vibration. L’autre grosse bande que l’on observe à 15 microns, c’est le CO2. Noter que le CO2 a tendance à sortir plus fort car celui-ci n’a pas tendance à se condenser contrairement à l’eau. Il reste que l’effet de serre se produit dans les premiers 100 mètres du sol Alors, ce que l’on mesure dans la tropopause à 20 Km (-56,6 C), il faut y mettre des bémols et aussi, faire des corrections. La bande plus mince quand même assez intense à 9,4 microns (centre du graphique), c’est de l’Ozone qui a été produit par les humains (Ce n’est pas la couche d’ozone que l’on retrouve dans la stratosphère et qui nous est fort utile). Noter que cette bande d’ozone correspond à de très faibles concentrations (de l’ordre du ppb au lieu de ppm). Ex Au sol, on a peut-être 20 000 ppm d’eau, 395 ppm de CO2 et 0,07 ppm d’ozone. Mais lorsque l’on mesure dans la tropopause (20Km) les bandes ne sont pas nécessairement proportionnelles aux concentrations au niveau du sol.

        J’espère que mon explication vous sera utile;

        Robert

    • Keven Roy dit :

      Robert,

      Votre manipulation mathématique est erronée. Vous ne pouvez faire la substitution fréquence/longueur d’ondes après coup. La distribution de Planck représente la densité énergétique par « bin » de fréquence ou de longueur d’ondes, selon la formulation utilisée. Cependant, ces bins de fréquence ou de longueur d’ondes ne sont pas de grandeur égale (ils sont bien sur inversement proportionnels). En d’autres termes, lorsque vous dérivez l’équation pour trouver son maximum, il est important de se rappeler que « d_u/d_lambda = -c/lambda^2 ». Vous trouverez donc deux maximums différents selon si vous utilisez la formulation de densité énergétique en unités de longueur d’ondes ou en unités de fréquence. Il existe donc deux formulation de l’équation de Wien: l’une pour la distribution en longueur d’ondes, l’autre pour celle en fréquence.

      Cependant, intégrez l’énergie sous chaque courbe et vous trouverez que les deux formulations sont parfaitement équivalentes et découle du fait que la fonction de Planck représente une « density distribution function ». Il n’y a pas de paradoxe ou de conspiration ici, seulement des mathématiques.

      En fouillant un peu, j’ai trouvé cet article de l’Association américaine des professeurs de physique qui illustre ce point dans la section II (le reste de l’article concerne peu notre discussion) et qui pourrait vous intéresser: http://www.phys.ufl.edu/~hagen/phz4710/readings/AJPSofferLynch.pdf‎

      Keven

  9. Robert Pagé dit :

    M. Du Berger

    J’ai lu le papier de Nature (Proposé par Keven) « Tropical ocean key to global warming ‘hiatus’ « . Tout ce qui y est écrit renforce ma conviction que le CO2 n’a rien à voir avec les soubresauts climatiques que l’humanité a toujours vécue…Personne n’a pu prouver une quelconque relation entre réchauffement et teneur en CO2 dans la troposphère. Ensuite, c’est quoi cette histoire que sous prétexte que l’eau se condense pour se réévaporer, celle ci ne constitue pas un gaz à effet de serre et que l’on n’a pas à en tenir compte (Dans tous les écrits du GIEC, l’eau n’est jamais citée)? Il faut à tout prix que ce soit le CO2 et, évidemment, par incidence le pétrole. Tous ces écologistes qui détestent tant le pétrole, devraient savoir que c’est celui-ci qui a permis à l’Humanité de faire un bond prodigieux au siècle dernier!

    Maintenant: Le fameux et sacro-saint « CONSENSUS ». S’il y a une chose que j’ai appris tout au long de ma carrière, c’est que la science ne se développe pas par consensus. C’est ce qui m’irrite le plus du GIEC. Sous prétexte qu’ils sont une grosse organisation grassement financée et appuyé par des pays Européens surtout, ils nous martèlent constamment…Nous avons toujours raison et nous n’avons nullement le devoir de vous fournir des preuves!

    Robert

    • G. H. Larouche dit :

      M. Pagé,
      J’ose espérer que vous continuerez à partager vos connaissances avec nous parce que je pense que nous sommes en sérieux déficit de gars comme vous.

      En langage « common street you know », je pense que vous êtes « a hot guy ».

      Je veux dire que je pense que nous avons besoins de vos connaissance et encore plus de votre expérience.

      Personnellement, ee susurre vos paroles !

      Merci de nous suivre.

  10. Robert Pagé dit :

    À M. Keven Roy:

    Vous avez écrit:

    « Personne n’a remis en doute que l’eau est un plus puissant gaz à effet de serre que le CO2. Cependant, sa durée de vie dans l’atmosphère n’est que de quelques jours, alors que celle du CO2 est de plusieurs centaines, voire milliers d’années. »

    Moi je vous donne un exemple et vous dit qu’au dessus de la ville de Philadelphie, il y a toujours et en moyenne au delà de 20 000 ppmv d’eau (28 000 ppmv à 75% d’humidité, 28 C et 1 atm de pression). Même au pole Nord, on retrouve au delà de 2000 ppmv de vapeur d’eau. En fait, le CO2 est toujours négligeable devant l’eau. Entre 1958 et 2014, le CO2 est passé de 317 à 397 ppmv soit un gain de 80 ppm. Sachant que l’effet de serre total est de 33 degrés C et que la teneur en eau moyenne de la troposphère est de 8800 ppmv (15 C et 1 atm de pression), par une simple règle de trois, calculez nous donc la contribution à l’effet de serre de 80 ppmv de CO2. Je vous prédit une valeur de l’ordre de 0,3 degré en 80 ans (Assumer que le CO2 et l’eau ont le même effet de serre pour une même teneur)!

    Sur ce, je vous dit Bonne Nuit.

    Robert

  11. G. H. Larouche dit :

    À Kevin Roy en réponse à votre commentaire du 21 février 2014 à 11:31 :

    Vous dites :
    « Veuillez noter que la hausse modérée de la température ne réflète que l’état de l’atmosphère, alors que l’énergie continue de s’accumuler dans le système climatique à cause de la balance énergétique de la planète. Il importe de regarder l’ensemble du système climatique en étudiant ces questions. »

    En somme, vous ne faites que répéter ce que nous dit votre référence à Nature :

    « Previous studies have also linked Pacific cooling to the hiatus, and have suggested that as the ocean surface cools, currents deep beneath the surface are burying heat from the atmosphere »

    Franchement! Ça me prendrait un plus de substance que ça?

    Ces courants profonds ont-ils été monitorés? Si oui j’imagine que vous auriez pu prédire que les dernières années ne seraient pas réchauffantes. Mais non vous n’avez pas pu…

    Cet article est tellement dogmatique que même son titre est biaisé : « Tropical ocean key to global warming ‘hiatus’ ». En effet le mot « hiatus » signifie « interruption ». Ce qui implique le réchauffement reprendra après le « hiatus ». Or à ce jour, puisqu’il n’y a pas eu de signe de reprise, on ne peut pas parler d’interruption, et l’on doit donc parler de « cessation » ou « d’arrêt » du réchauffement.

    Dans quelques années, mais pas actuellement, si le réchauffement reprend et se poursuit, alors on pourra alors parler du « hiatus » de réchauffement 1998-2013 de quinze ans. Mais si la température se met à diminuer, alors on dira quoi : le plateau 1998-2013?

    Vous dites : « Si vous avez d’autres questions sur la théorie derrière notre compréhension du climat ou des changements climatiques, n’hésitez pas à m’en faire part. » J’ai une question.

    Puisqu’une théorie scientifique est « a well-substantiated explanation of some aspect of the natural world, based on knowledge that has been repeatedly confirmed through observation and experimentation. » Comment pouvez qualifier de théorie, un hypothèse qui ne s’est pas confirmé « repeatedly » depuis 15 ans? Qu’il faut laisser le temps au temps?

  12. Robert Pagé dit :

    Petite correction de mon message 22 Février 2014 10:37:

    « :… IR « calculés » au lieu de « générés » par Planck (300 K) – IR mesurés dans la Tropopause (-56,6 C) = Les rayons IR qui ont été captés par notre atmosphère (« Troposphère » en lieu et place de « tropopause ») et qui contribuent donc à l’effet de serre… »

  13. Robert Pagé dit :

    G. H. Larouche dit :
    22 février 2014 à 4:35

    Je suis un pragmatique. Je dis (et souvent écrit) ce que je pense…C’est peut-être trop dans certaines situations. La patente du réchauffement climatique m’a sauté aux yeux principalement en raison de ma formation et de ma profession qui consistait à constamment régler des problèmes d’analyse et de produire des rapports techniques portant sur ces sujets. Voici comment j’en suis venu à questionner ces hypothèses de réchauffement (remarquez que je n’ai pas dit théorie). étapes.

    1) Ces bonzes du réchauffement nous parlent de réchauffement de l’ordre de 4 oC en l’espace de quelques années, de la disparition des ours polaires, de la fonte des glaciers, des inondations qui pourraient même faire disparaitre New-York.

    2) En bon chimiste que je suis, je me met en train de faire des calculs de base pour voir si ce qu’ils disaient avait de l’allure. Sachant que l’effet de serre total est de 33 oC (Valeur constamment martelée par le GIEC), que les teneurs moyennes en CO2 et en Eau sont de l’ordre de 350 ppmv et 15000 ppmv pour l’eau (Que j’ai calculé à l’époque) et sachant aussi que (à l’époque en 1998 (1958-1998)) la teneur moyenne en CO2 avait augmentée de 50 ppm en 40 ans, je fais la minable petite règle de trois suivante (Vous savez celle qu’on apprend au primaire) pour essayer de déterminer l’effet approximatif sur la température de 50 ppmv de CO2, en regard de l’eau évidemment (J’assume que l’eau et le CO2 ont la même absorbance des rayons infra-rouge): Ça a donné (*):

    Augmentation de température du à 50 ppm de CO2=((50/(50+15000))x33 = 0,11 C

    Imaginez, 0,11 oC en 40 ans soit 0,0027 degrés par année. C’est à ce moment que j’ai décidé de foncer et de gratter plus en détails!

    J’y reviendrai plus tard…Je dois partir!

    (*) Je ne suis pas sur que tous ces soi-disant experts du GIEC se sont seulement donnés la peine de faire ce simple petit calcul avant de commencer!

    Robert

  14. G.H. Larouche dit :

    Bonjour Robert,

    J’ai fait sensiblement le même raisonnement que vous, mais je ne me suis pas résolu à supposer que « l’efficacité radiative » de la vapeur d’eau était égale à celle du CO².

    Je me alors mis martel en tête de la trouver sur internet. Et savez vous quoi? Je ne l’ai jamais trouvé.
    Ce serait comme si le GIEC avait sensuré tous les auteurs.

    Une fois sur wiki j’ai trouvé une valeur de 4,8 pour la vapeur d’eau par rapport à 1,0 pour le CO².
    Mais à côté de la valeur, il y avait un astérix qui disait « Citez vos sources ».

    Puisque la vapeur d’eau est un GES, elle doit sûrement avoir une efficacité radiative que quelqu’un quelque part a dû mesurer?

    En tous cas le GIEC se garde bien de la donner dans toute sa paperasse.

    Pensez-vous que Kenvin Roy pourrait me renseigner là dess
    Vous ne trouvez pas curieux vous, que l’efficacité radiative du principal GES de la planète ne soit pas considérée ni même mentionnée nul part?

    • Keven Roy dit :

      Monsieur Larouche,

      L’eau a un effet dominant sur le climat et son efficacité radiative est prise en compte depuis longtemps. Cependant, contrairement aux facteurs externes comme le CO2 (dont la concentration dépend de l’activité humaine), la concentration d’eau dépend de la température de l’océan et de l’air (par la relation de Clausius-Clapeyron). Donc, un changement dans la concentration d’un gaz à effet de serre à longue durée de vie comme le CO2 crée une hausse de température, qui est amplifiée par l’eau supplémentaire pouvant être évaporée dans l’atmosphère. Cependant, l’eau a une faible durée dans l’atmosphère. Donc, ultimement, en rajouter dans l’atmosphère ne l’emprisonne pas pour des milliers d’années: sa concentration ne fait que réagir aux conditions immédiates de l’atmosphère et aux influences externes.

      De même, il y a d’autres éléments du système climatique qui amplifient cette hausse de température. Mis ensemble, tous ces facteurs contribuent à ce qu’on appelle la sensibilité climatique: la réponse totale de température du système climatique à un forcage radiatif donné.

      Les modèles climatiques tiennent en compte non seulement l’impact du CO2, mais aussi le feedback de l’eau, du couvert nuageux, de la réponse dynamique de l’atmosphère, des changements d’albédo de la surface terrestre (quantité de lumière réfléchie), etc., et nous permettent d’étudier cette sensibilité climatique, qui est bien plus grande que l’impact radiatif direct du CO2 ou du CH4 pour les raisons que j’ai mentionnées.

      Je vous réfère pour plus de détails à cet excellent résumé: http://www.skepticalscience.com/print.php?r=44

      Keven Roy

      • youppi dit :

        merci Kevin. Cette réponse me permet de comprendre un peu plus l’effet de serre et le rôle de l’humanité sur le RC.

  15. Robert Pagé dit :

    Bonjour M. Larouche;

    Vous avez parfaitement raison. Vous ne serez pas capable de trouver ne serais-ce qu’une seule table donnant l’effet de serre de l’eau aux cotés des autres gaz tels le CO2, le CH4…Ils nous mentionnent constamment que c’est impossible a calculer pour l’eau…pour toutes sortes de raisons futiles telles l’eau s’évapore, c’est pas constant, la température change etc…(**) (En passant, je me pose beaucoup de questions sur wikipedia, il faut les prendre avec des bémols. ). C’est sur que la teneur en eau de l’atmosphère varie et varie en fonction de la température. Par exemple, la vapeur d’eau au dessus de Montréal par une belle journée d’été (75% d’humidité relative et 28 oC et 1 atm de pression) a une concentration de 28 300 ppmv. Au pole nord à -10 oc et 90% d’humidité elle est de l’ordre de 2500 ppmv. Noter qu’au pole nord, presque 100% des rayons visibles provenant du soleil sont réfléchis tels qu’elle ie ne sont pas réémis sous forme de rayons IR (L’albédo étant presque de 100%)…Cela explique une partie de la raison des froides températures observées dans ces régions. Une fois que j’ai eu réalisé que 50 ppm de CO2 ne pouvaient pas réchauffer la planète de 4 oC, je me suis mis à fouiller ailleurs…Je vous en reparlerai plus tard (Je suis un spectroscopiste spécialiste en fluorescence-x et autres techniques d’analyse).
    En passant, pour que la température de notre atmosphère (troposphère) augmente de 4 oC à cause du CO2, il faudrait que celui-ci augmente d’environ 2000 ppmv et il a augmenté de 50 ppmv en 40 ans…alors! (*)

    (*) Par une simple règle de trois.

    (**) Je vais, une bonne fois, essayer de calculer l’effet de serre de l’eau à coté du CO2 et du CH4, mais c’est pour plus tard. En passant, lorsque l’on prend un spectre IR de l’air d’une grande ville industrielle, le méthane est tellement faible qu’on n’y voit aucune bande!

    À la prochaine;

    Robert

  16. Robert Pagé dit :

    À propos du fameux consensus;

    Peut-être connaissez vous l’histoire de Ludwig Boltzmann. C’est le gars qui était l’élève d’un dénommé Stefan et qui ont pondu ensemble le loi de Stefan-Boltzman (Longueur d’onde au maximum de Planck = 2898/T) cette longueur d’onde doit être en micron. Mais, sa principale contribution est en thermodynamique. Il a en fait découvert que l’entropie était fonction du nombre d’états microscopiques pour un état macroscopique donné (c’est simple, si vous prenez un jeux de 52 cartes, le nombre d’arrangements que vous pouvez faire, c’est le nombre d’état microscopique…Il y en a plusieurs). Sa formule est S = K Log W.
    S=Entropie
    K=Constante de Boltzman que l’on retrouve dans la formule de Planck.
    W=Nombre d’états microscopiques (Correspond aux arrangements de mon jeux de carte).

    Le gars a été la risée des autres chercheurs et scientifiques contemporains. Il a tellement été ridiculisé qu’il en a fait des dépressions et a fini par se suicider. Par la suite, il fut démontré qu’il avait parfaitement raison!

    Alors, lorsqu’on m’arrive avec cette histoire de consensus…C’est l’exemple parfait qui démontre que la recherche et les découvertes ne se font pas par consensus mais par des individus déterminés!

    Robert

    • Reynald Du Berger dit :

      Rassurez-vous, je n’ai aucune tendance suicidaire… et au sujet de l’entropie, on nous donnait la définition suivante dans mon cours de thermo: c’est la capacité d’un système à ne pas faire de travail… ça s’appelle aussi un syndicat.

      • Régis dit :

        Monsieur Duberger, un ancien de vos étudiants de ±1972 vous dit: si on parle de syndicat, excusez-moi de vous corriger, il ne s’agit pas de l’entropie mais d’antrhopie! Au plaisir.

  17. Robert Pagé dit :

    Excusez, je me suis trompé d’équation: Au lieu de 2898/T, c’est:( I = Sigma x T^4)

    Sigma= Constante de Stephan-Boltzman=5,67 x 10 -8 (W/m^2.),T^-4
    T= Température en K.
    I= Intensité qui correspond à la surface sous la courbe de Planck.(W/m^2) de 0 à l’infini (asymptote)

    La première équation (2898/T) nous permet de calculer le maximum de la courbe de Planck à une température T. Cette équation démontre bien que l’équation utilisée par le GIEC est fausse. Par exemple, à 300 K, ce maximum serait:

    Lambda max = 2898/300 = 9,66 micromètres et le GIEC arrive à 17 um (ou proche)…tirez vos conclusions!

    Robert

  18. Robert dit :

    Monsieur Du Berger;

    Est bonne!

    Robert

  19. J’ai lu avec attention les vingt et quelques derniers commentaires écrit par des gens intelligents ayant une connaissance pointu dans leurs domaine et en premier lieu, des gens honnêtes, en soif de vérité et je devrais dire en quête de réalité vérifiable, donc scientifiques. Ceux parmi vous qui me connaissez, savez que je ne suis pas un scientifique. Je suis un citoyen qui aime la science et mes études dans beaucoup de domaines, m’ont mené à voir le monde d’une façon particulière et cette façon n’est pas celle de « environnementaleux » genre Green Peace et Cie. Par exemple, en 1964, je me trouvais au nord du Québec, sur les côtes de la Baie d’Hudson, en train de prendre possession de terrains pour des compagnies qui voulaient faire de l’exploration afin de savoir si l’exploitation était envisageable. J’étais très jeune et pour moi, vivre cette aventure était des plus intéressante. Par exemple, il n’y avait plus de québécois ni d’Amérindiens dans ce milieux mais des Eskimos. J’ai apprit que ces gens avaient une écriture et qu’ils commençaient à écrire par la droite. Bref, je vous raconte cela pour que vous compreniez à quel genre d’homme vous avez affaire. Nous étions en février, la période le plus froide de l’hiver. Nous avions fini nos travaux et nous attendions l’avion qui nous ramènerait au sud. Notre camp, une tente de 8 pi x 8 pi, était sur la berge d’un lac. Au loin il y avait une île rougeâtre qui m’intriguait. Ce matin là, le soleil était dans un ciel bleu, cristallin et la température était très douce…, environ -10%. Comme la neige est très dure dans le nord, j’ai décidé d’aller visiter cette île qui était à environ trois kilomètres. J’étais en petite veste sans manche par dessus ma chemise à carreaux. Rendu à l’île, je me suis rendu compte que c’était des pierres d’ardoise, parfois près de 50 pieds de long par 3 pieds d’épaisseur, taillées comme au couteau. C’était fascinent ! Quand je me suis retourné vers le camp, à l’ouest le ciel était gris et un blizzard s’était levé et faisait comme un mur. Si je n’avais pas le temps de me rendre au camp, c’était la mort assuré. Heureusement j’étais en forme et je me suis transformé en Ben Jonhson et je suis arrivé au camp juste à temps. Toute cette histoire pour vous dire que dans le grand nord, les variations sauvages de température sont constantes. J’aime vous lire…, j’apprends des choses. J’espère que vos travaux toucheront davantage de gens comme moi, afin que la vérité gagne. Merci

  20. Robert Pagé dit :

    Voici un article très intéressant du Financial Post de sept 2013 qui met en pièces toute l’argumentation du Giec (IPCC):

    http://opinion.financialpost.com/2013/09/16/ipcc-models-getting-mushy/

    Vous verrez, entre autre, que depuis 1990 (date du premier rapport du GIEC) toutes les prédictions du GIEC sont fausses. Vous constaterez, comme moi, que l’augmentation de température observée réellement depuis 1990 est un petit minable 0,1 oC dont la valeur se situe à l’intérieur de la marge expérimentale d’erreur (Tel qu’on peut le voir sur le graphique). En d’autres mots, l’augmentation réelle de température peut très bien être de zéro ou même négative!

    Bonne lecture;

    Robert

    • youppi dit :

      Un article du Financial post (journal non scientifique) écrit par un économiste qui a la prétention de critiquer la science… bof

      Faudrait trouver mieux. C’était pourtant bien partie.

      Au minimum Il faudrait parler du réchauffement des océans pendant ces 22 ans ! et aussi de la fonte des glaciers continentaux ainsi que ceux de l’arctique, de l’augmentation du niveau des océans, etc. pour avoir une vue plus globale …

  21. G.H. Larouche dit :

    re: concernant le potentiel de réchauffement global (global warming potential) de la vapeur d’eau

    The absence of a value for water vapor is perplexing. Even more perplexing are these question-and-answer presentations on U.S. Department of Energy websites:

    Q. I am curious about the global warming potential of water vapor.

    A. Water vapor is indeed a very potent « greenhouse » gas, in terms of its absorbing and re-radiating outgoing infrared radiation. It is commonly not mentioned as an important factor in global warming, because it is not clear that the atmospheric concentration (as compared with CO2, methane, etc.) is rising.
    http://www.netl.doe.gov/KeyIssues/climate_change3.html

    What is the global warming potential of water vapor? Are the anthropogenic water vapor emissions significant?

    Water vapor is a very important part of the earth’s natural greenhouse gas effect and the chemical species that exerts the largest heat trapping effect. Water has the biggest heat trapping effect because of its large concentration compared to carbon dioxide and other greenhouse gases. Water vapor is present in the atmosphere in concentrations of 3-4% whereas carbon dioxide is at 387 ppm or 0.0386%. Clouds absorb a portion of the energy incident sunlight and water vapor absorbs reflected heat as well.

    The questions call for a numerical answer. Global Warming Potential (GWP) is a technical term widely used in the literature on global warming. The babbling answers suggests that the numerical value is not readily available even to people who are specialists in global warming. This ignoring of the technicalities of the role H2O in the climatology of the Earth is mind boggling.

  22. Robert Pagé dit :

    http://opinion.financialpost.com/2013/09/16/ipcc-models-getting-mushy/

    Concernant l’article du « Financial post » qui est inclus dans ce post: Voici, en Français, un résumé d’un paragraphe:

    « Si vous regardez la figure reliée à ce document. Cette figure a été fournie par le GIEC en 2012. Cette figure compare les résultats qu’auraient du générer leur modèles climatiques avec les températures réelles enregistrées et ce, depuis 1990 jusqu’en 2012. Durant cette période (22 ans), la teneur en CO2 de la troposphère est passée de 355 à 396 ppm, soit une augmentation de 12%. D’après le mêmes graphiques (du GIEC), la température aurait du augmenter d’une valeur qui se situe quelque part entre 0,2 et 0,9 oC. Mais l’augmentation de température observée est de 0,1 o C et cette même valeur se trouve inférieure à la marge d’erreur de ces mesures qui est de ±0,2 o C. En d’autres mots, les modèles informatiques du GIEC ont grandement surestimé le soi-disant réchauffement causé par le CO2. »

    Merci de me lire;

    Robert

  23. G.H. Larouche dit :

    M. Duberger,
    I’m sorry to say that : I miss youppi!

    On parle de science corrompue et vous n’avez aucun commentaire concernant le fait que le GIEC a depuis tout ce temps le contrôle du PRG de la vapeur d’eau. Ça ne vous allume rien? J’aurais espéré un réponse de votre part. Mais bon…

    • Reynald Du Berger dit :

      Gilles, je préfère laisser les spécialistes comme vous en discuter… je ne suis qu’arbitre.. mais je m’inquiète du silence de Keven…il n’a rien à répliquer?

      • Keven Roy dit :

        M. Duberger,

        Vous n’êtes pas sans savoir que je suis étudiant au doctorat à temps plein, en plus d’avoir plusieurs charges d’assistant de cours. Vous trouverez bientôt plus bas tant ma réponse générale à votre post que des réponses plus spécifiques aux interrogations des gens qui l’ont commenté.

        Keven

    • youppi dit :

      encore une fois vous faites de l’attaque personnelle à mon endroit ? Je ne comprend pas votre commentaire G.H.L. ?

      La plupart des climato septiques regarde le côté politique du RCA avant de se mettre à rechercher des solutions (qui sont existantes).

      C’est très spécial de constater que personne (après 40 messages) n’a donné son avis sur l’écrit de Paltridge qui était le sujet de départ.

      Ça a fait la même chose avec article sur Mann et cie. 209 échanges et très peu ont discuté du sujet de départ.

      Chassez le naturel et il revient au galop.

      En passant je ne critique pas le fait de vouloir discuter de l’effet de la vapeur d’eau sur le réchauffement, bien au contraire. Je trouve le questionnement intéressant. et je n’ai pas les réponses à vos questions sur ce point.

  24. G.H. Larouche dit :

    Monsieur Pagé,

    Je vous cite :  » Je vais, une bonne fois, essayer de calculer l’effet de serre de l’eau à coté du CO2 et du CH4, mais c’est pour plus tard. »

    Et vous passerez pour un parfait cave, comme les autres allumés avant vous. Namely : Aristote, Kant, Planck, Einstein, etc…

    Ne perdez pas de temps avec ça!

    Ce serait trop stupide…

  25. Robert Pagé dit :

    Monsieur Larouche;

    L’effet de serre de H2O selon l’échelle du CO2 (qui je crois est fixé à 100) peut être estimé avec l’aide de la spectroscopie IR. Il existe sur le web, des spectres Infra-Rouge d’air obtenus sur soit un appareil à réseau normal et/ou un transformé de Fourier. Le GIEC, pour traiter du CO2 (385 – 397 ppmv) utilise sa bande de vibration de déformation à 15 micro-mètre. La bande d’eau principale est aussi une bande de déformation et elle est énorme en raison de la très haute teneur en eau (de l’ordre de 20 000 à 30 000 ppmv). Elle est localisée à 6,70 micron. Il existe deux autres bandes d’eau. Il y en a deux très proches à 2,6 microns (Totalement en dehors de l’éclairement de la terre) et l’autre à 25 microns qui est une bande de combinaison (Je dois cependant vérifier). Le CO2 a aussi une autre bande à 4,26 microns mais qui est très peu éclairée par la terre et qui n’est même pas utilisé par le GIEC. Le spectre dont vous m’avez donné la référence l’autre jour n’est pas un spectre pris sur un appareil d’analyse de laboratoire mais bien mesuré par satellite. Les résultats peuvent être différents de ceux obtenus en laboratoire. Je vous donne une bonne référence (vous semblez lire l’Anglais). Allez voir la Figure-7 …Il y a un excellent spectre de l’air (Pris à Philadelphie, 28 C, 76% humidité et 385 ppm de CO2). La concentration en Eau est de 28 300 ppmv telle que je l’ai calculée pour vous. Le texte est excellent et Mr. Joel Kauffman en est l’auteur. Je dois cependant vous faire une remarque: Après avoir regardé bien des données et effectué des calculs encore approximatifs, je pense que l’effet de serre de l’eau, à concentration égales est un peu supérieur à celui du CO2, mais, ce qui fait que l’eau est beaucoup plus efficace c’est sa concentration. Imaginez, pour le spectre que je vous envoie (Fig-7) il y a 28 300 ppmv d’eau comparée à 385 ppmv pour le CO2. En d’autres mots, il y a beaucoup plus d’eau que de CO2 et c’est la raison principale pourquoi la bande d’eau du centre (À 6,70 micron ou 1490 Cm-1) a peut-être 75-100 fois plus de surface que celle du CO2 (C,est la surface qui compte en IR). Mais, vous avez bien raison, le GIEC et beaucoup d’autres individus n’en tiennent même pas compte!

    P.S: Si vous voulez convertir les Cm-1 en microns et visé-versa , voici la formule: micron = (1/cm-1)*10 000 ou Cm-1 = (1/micron)*10 000!

    http://www.mitosyfraudes.org/Calen8/CCR-Kauffman.html

    Robert

    • Reynald Du Berger dit :

      Je me réjouis de voir que mon blogue commence à ressembler à un périodique scientifique avec des « comments on…  » et « reply by the author… »Je note que la plupart des commentaires récents concernent l’effet de serre des gaz CO2 et H2O et à un moindre degré CH4. Ma préoccupation est plus vaste car elle concerne les causes multiples des changements climatiques. Ramener ces causes à une seule significative et d’origine humaine est réducteur. S’il est possible de prouver l’existence de quelque chose qui existe, il est par contre impossible de prouver l’inexistence de quelque chose qui n’existe pas. Je souhaite ce genre de débats dans les médias.

  26. G.H. Larouche dit :

    À Kevin Roy, étudiant au doctorat à temps plein…

    Une seule réponse me suffirait..

    Quel est la valeur de l’efficacité radiative de la vapeur d’eau que le GIEC utilise dans ses calculs.

    Il doit bien y en avoir une, parce que si non, il ne peut y avoir d’hypothèse de réchauffement qui tienne.

    Merci à l’avance…

  27. Robert Pagé dit :

    Bonsoir Monsieur Du Berger;

    Pour faire suite à votre dernier commentaire, je me permet d’en rajouter un peu. L’histoire du CO2 et des gaz à effet de serre me fait un peu penser à la fameuse charte de la laïcité. On parle de tout et de rien tout en tournant toujours autour du pot. Ce problème que je qualifierait d’inexistant n’a rien à voir avec le crucifix à l’assemblée nationale, le kippa porté par les Juifs etc…Dans le fond, le problème c’est lorsque l’on fait tout pour accommoder certaines personnes au détriment de la majorité. C’est un peu la même chose avec les changements climatiques. Tout tourne alentour de ce fichu dioxyde de carbone qu’une bonne partie de la population, en raison de publicité mensongère et très bien orchestrée, en est venue à considérer comme un gaz toxique. On cherche à contrôler les émissions de ce gaz à n’importe lequel prix. Je me demande si on n’en viendra pas à nous demander de retenir notre respiration pour ne pas trop émettre de CO2. C’en est rendu que l’on renonce à exploiter nos richesses naturelles (pétrole, gaz de schiste…) à cause de ce fichu CO2. Monsieur Harper passe pour un moins que rien parce qu’il a eu assez de courage pour cesser l’hypocrisie du protocole de Kyoto. Le président Obama hésite à autoriser la construction d’un simple pipeline (qui aiderait à payer notre péréquation) à cause de ce foutu gaz qui, finalement, est la cause de problèmes qu’on réalise de plus en plus comme inexistant. Maintenant, on ne parle plus de souveraineté et de communisme, mais bien de gaz à effet de serre. Je pense que oui, il faut aussi parler plus généralement de changements climatiques. Mais, y en a-t-il vraiment des changements climatiques…Oui il y en a mais cela fait des millions d’années qu’il y en a.

    Robert

  28. youppi dit :

    Est-ce que quelqu’un peut me dire que le CO2 n’a pas été relativement stable (entre 200 et 300 ppm) jusqu’au début 1900 et ce depuis plusieurs dizaines de milliers d’années ? et que depuis 100 ans et quelques années (1900 à aujourd’hui) il est passé de 280 à 400 ppm ?

    La plupart des reconstructions de la température atmosphérique montre aussi une progression de la température en fonction du temps similaire à la progression du CO2 sur des échelles de plusieurs milliers d’années.

    C’est bien d’avoir de l’information sur l’IR de la vapeur d’eau et son effet de serre, mais s’est comme une photo. Ça n’explique pas la ‘dynamique’ de la vapeur d’eau et pourquoi ça aurait un effet relativement stable sur l’effet de serre. Je me questionne beaucoup sur ce point.

    • Reynald Du Berger dit :

      On ne mesure que depuis 1960 le CO2 atmosphérique, par spectroscopie à Mauna Loa. Avant, on n’avait que des proxies très imprécis et non fiables. Il y a eu des époques géologiques avec 35 à 40 fois le taux de CO2 actuel, sans effet sur la température. Demandez au spécialiste de la spectroscopie sur ce forum qu’est Robert Pagé. Il a fait 40 ans de spectroscopie.

      • Keven Roy dit :

        Youppi, votre résumé des concentrations de CO2 est juste. Aussi, contrairement à ce que Reynald affirme, nous avons beaucoup plus de sites pour mesurer directement par instruments le CO2. Entre autres, le réseau de l’agence américaine NOAA compte 166 sites (http://www.esrl.noaa.gov/gmd/ccgg/ggrn.php), et plusieurs autres agences ont ce genre de réseau. Aussi, nous avons aussi des données précises provenant d’échantillons d’air contenus dans des carottes glaciaires qui couvrent les derniers 800,000 ans, puis des proxies géologiques qui nous permettent de reculer plusieurs millions d’années dans le passé (avec moins de précision par contre).

        Il existe une corrélation directe entre les concentrations de CO2 dans l’atmosphère et la température moyenne. Tel que mentionné plus haut, l’eau est le gaz à effet de serre le plus puissant, mais contrairement au CO2, sa concentration ne dépend pas de facteurs extérieurs et dépend de la température de l’air. C’est pourquoi l’eau est le feedback le plus puissant: la température augmente à cause de la hausse en CO2, ce qui entraîne une plus grande évaporation de l’eau (relation de Clausius-Clapeyron), qui à son tour amplifie la hausse de température causée par le CO2. Son impact n’est pas stable, mais accentue celui du CO2. Comme l’eau a une durée de vie très courte dans l’atmosphère (elle se condense et précipite, contrairement au CO2) et est présente sous plusieurs phases, il faut un modèle de l’atmosphère pour évaluer sa contribution totale au budget radiatif. Pour plus d’informations, si vous ne l’avez déjà fait, je vous conseille de consulter ce lien: http://www.skepticalscience.com/print.php?r=44

        Il y a eu des époques géologiques ou le CO2 était beaucoup plus élevé qu’aujourd’hui, mais en fait, monsieur Du Berger, la température était aussi beaucoup plus élevée qu’aujourd’hui et il n’y avait aucun couvert glaciaire sur la planète.

      • Reynald Du Berger dit :

        Je n’ai jamais affirmé qu’il n’y avait qu’un site. Peu importe le nombre de stations où l’on mesure le CO2 par spectroscopie, ces mesures par spectroscopie ont commencé en 1960. Les proxies (carottes de glace et autres) sont de mauvais indicateurs de l’air et leur datation est douteuse. Et plus on recule, plus les proxies deviennnent imprécis. On débat encore de la composition de l’atmosphère précambrienne, entre oxydante et réductrice. C’est ce que je signifie quand je parle de modèles du GIEC non calibrés. Les réchauffistes alarmistes affirment leur RCA avec un degré de certitude qu’ils osent porter de 90% en 2007 à 95% en 2013. Ils osent même affirmer qu’on doit s’attendre à des événements météo « extrêmes » de plus en plus nombreux et sévères, et cela, en dépit d’observations contemporaines qui contredisent cela. Ils créent une peur injustifiée parmi la population. Ils ont aussi l’outrecuidance de camoufler la « chaleur perdue » dans les fonds océaniques, océans dont ils ignorent presque tout du fonctionnement. Quel inventaire font-ils ces réchauffistes de l’activité volcanique océanique ? quel est le bilan thermique et en CO2 de cette activité? personne ne peut répondre. Quel est le role du soleil? les rayons cosmiques? les oscillations océaniques? affirmer péremtoirement et faire croire aux nations de la Terre, que ces facteurs ne peuvent jouer un rôle significatif sur le climat de plus que 5% est absurde – c’est pourtant ce que le GIEC et les alarmistes font- et c’est même socialement irresponsable, surtout quand on se prétend scientifique, compte tenu des énormes conséquences économiques et sociales de cette arnaque climatique. Le GIEC doit disparaitre et faire place à une structure de recherche beaucoup plus saine, plus démocratique, et surtout indépendante de l’ONU. Il y aura d’autres climategates qui seront mis au jour avec des courriels gênants… la « revue par les pairs » en climat n’est pas une caution quand on lit parmi ces courriels « faut écarter untel du comité de lecture de la revue…c’est un sceptique… pas bon pour nous ». Des comme ça y en avait pas mal dans le Climategate 2.

      • youppi dit :

        M. Duberger : vous êtes très difficile à suivre: Avant 1960 on n’avait des proxies très imprécis sur le niveau de CO2 … et la phrase suivante vous dites : il y a eu des époques géologiques (donc voilà des milliers, millions d’années ou le CO2 était 35 à 40 fois le niveau actuel.

        Donc si je vous suis on ne peut savoir le niveau de CO2 atmosphérique voilà 1000 ou 2000 ans . Mais c’est très facile de le savoir voilà des millions d’années.

        En plus votre réponse ne répond aucunement à ma question
        Q: « Est-ce que quelqu’un peut me dire que le CO2 n’a pas été relativement stable (entre 200 et 300 ppm) jusqu’au début 1900 et ce depuis plusieurs dizaines de milliers d’années ? et que depuis 100 ans et quelques années (1900 à aujourd’hui) il est passé de 280 à 400 ppm ?

        La plupart des reconstructions de la température atmosphérique montre aussi une progression de la température en fonction du temps similaire à la progression du CO2 sur des échelles de plusieurs milliers d’années. »

        svp soyez plus précis qu’évoquer des points aussi vagues que les océans, les volcans, etc.

      • Reynald Du Berger dit :

        @ Youppi qui dit:
        « vous êtes très difficile à suivre: Avant 1960 on n’avait des proxies très imprécis sur le niveau de CO2 … et la phrase suivante vous dites : il y a eu des époques géologiques (donc voilà des milliers, millions d’années ou le CO2 était 35 à 40 fois le niveau actuel. »
        ce n’est que depuis 1960 qu’on mesure le CO2 au ppm près. Avant, les proxies ne nous permettetaient que des mesures approximatives, très imprécises, mais suffisamment pour parler de taux 35 à 40 fois plus élevés que maintenant. Et je suis en désaccord avec Keven qui affirme qu’à ces époques, la temprature était également très élevée à cause de ce taux élevé. Aucune information géologique probante ne permet d’avancer cela.

        En plus votre réponse ne répond aucunement à ma question
        ET VOUS DITES Q: « Est-ce que quelqu’un peut me dire que le CO2 n’a pas été relativement stable (entre 200 et 300 ppm) jusqu’au début 1900 et ce depuis plusieurs dizaines de milliers d’années ? et que depuis 100 ans et quelques années (1900 à aujourd’hui) il est passé de 280 à 400 ppm ?

        je viens de vous répondre, spectroscopie vs proxies. et retournez à ma boutelle de Perrier… avez-vous saisi? relisez mes réponses! vous n’aqvez pas fait vos devoirs, mauvais élève! 🙂

  29. Robert Pagé dit :

    Keven Roy dit :
    25 février 2014 à 4:06

    Keven;

    Si vous regardez les courbes de Planck du GIEC (*), calculées avec la mauvaise équation, vous verrez que plusieurs utilisent l’axe des x en CM-1. Leur maximum tombe alors à 607 cm-1 (J’ai le graphique devant moi) et si je convertis 607 cm-1, cela donne comme calcul u = (1/607)*10 000 =16,7 microns. Ces deux valeurs correspondent bien à leur maximum de la courbe de Planck à 300 K. Par contre, j’ai très bien compris votre démonstration (dL/du)=(dL/dlambda)x(d lambda/du)=-c/u^2. Cette opération a pour effet de modifier l’équation de Plank et donc de déplacer son maximum. En utilisant la bonne équation de Planck, la bande d’ozone tombe juste en dessous du maximum de la courbe de Planck (en…1/Lambda^5(…)) tandis qu’avec cette équation qui est soudainement apparue dans les livres, c’est le CO2 qui tombe sous le maximum. Vous savez, ce ne serait pas la première fois qu’une erreur est commise et est ensuite répétée par plusieurs auteurs. Vous êtes en train de me dire que la formule (Fréquence x Longueur d’onde=Vitesse de la lumière) n’est pas bonne. À 300K cette formule en (u^3/…) donne un maximum à 1,75 x 10^13.sec-1 (Hz). Si vous convertissez ces Hz en longueur d’onde, vous obtenez: Lambda = (c/u)=((3,00 x 10^8)/(1,75×10^13))*10^6 = 17,1 microns. Le 10^6, c’est pour convertir les mètres en microns. J’ai une bonne bibliothèque avec plusieurs livres de physique et je n’ai jamais vu cette équation sauf dans des textes parus après 1990…assez bizarre. Je vais quand même faire des recherches.

    P.S: Noter qu’en plus, la loi de déplacement de Wien n’est pas suivie….Le maximum trouvé est faux!
    (*) Allez dans wikipedia.

    • Keven Roy dit :

      La loi de Wien que vous mentionnez existe non seulement pour la formulation en longueur d’ondes de l’équation de Planck (lambda_max (microns) = 2898/T), mais aussi pour sa formulation en fréquence (u_max = 5.879×10^10 Hz/K)*T).

      Je ne remets pas en doute c=u*lambda! Vous ne pouvez convertir après coup le maximum obtenu et espérer qu’ils correspondent. Il est normal (mais peu intuitif, je le concède) que les maximums des deux équations de Planck ne soient pas pareils, étant donné la relation inversement proportionnelle liant les deux variables sur l’axe des x. Notez que l’axe vertical des courbes de Planck sera toujours par rapport à unité de l’axe des x. Si vous utilisez l’équation de Planck en longueur d’ondes (en nm), vous aurez un axe des y en quelque chose comme « kW sr^-1 m^-2 nm^-1 », autrement dit densité d’énergie par nm de longueur d’onde. Si vous le faites en fréquence (Hz), ce sera en Hz^-1, autrement dit densité d’énergie par Hz.

  30. Robert Pagé dit :

    youppi dit :
    25 février 2014 à 8:35

    Le problème, c’est qu’on vous a mis dans la tête que le CO2 était un gaz toxique quasiment analogue aux différents NOx ainsi qu’aux fluorocarbones. On présente le CO2 comme un gaz toxique alors qu’il s’agit d’un gaz essentiel à la vie…C’est le complément de l’oxygène. En fait, c’est lui qui alimente les végétaux en se convertissant lui même en amidon et en oxygène. Éliminez le CO2 et c’en est fini de toutes la végétation et donc de la vie sur terre. Et comme l’a mentionné monsieur Du Berger, les périodes où le CO2 était très élevé, ont produit des végétations luxuriantes.

    Une petite boutade en passant: Ceux qui cultivent de la marijuana dans des serre ont l’habitude lorsque les plants sont assez bien parti de tout fermer et d’ouvrir une bombonne de 100 Lb de CO2 pour accélérer la croissance!.

    CO2 + Lumière = Sucre +O2 et c’est ce sucre qui nourrit les arbres.

    Robert

    • youppi dit :

      à Robert P.

      Je sais déjà que les producteurs serricole boost en CO2 l’atmosphère pour avoir de meilleur rendement. Mais ça vient faire quoi dans la discussion ??

      les climato-septiques arrivent toujours à ce non argument dans une discussion sur le RCA… le CO2 est bon pour les plantes … comme ci je ne connaissais pas le principe de la photosynthèse.

      votre dernier point est équivalent à celui-ci : La cigarette ne donne pas le cancer parce que ça donne du plaisir au fumeur !

      • Robert Pagé dit :

        De Robert qui avait écrit : 25 février 2014 à 8:35 Le problème, c’est qu’on vous a mis dans la tête que le CO2 était un gaz toxique quasiment analogue aux différents NOx ainsi qu’aux fluorocarbones. On présente le CO2 comme un gaz toxique alors qu’il s’agit d’un gaz essentiel à la vie…C’est le complément de l’oxygène. En […]

        C’est absolument vrai. En raison de la publicité négative, beaucoup de gens croient que le CO2 est toxique (Il y en a même qui le confondent avec le monoxide de carbone (CO). Si vous n’avez pas compris mon raisonnement, c’est votre problème…Je suis quand même heureux de savoir que vous n’êtes pas dans le lot!

        Robert

      • Robert dit :

        « le CO2 est bon pour les plantes … comme ci je ne connaissais pas le principe de la photosynthèse. »

        Ça ne parait pas que vous le connaissez ce principe. Si vous le connaissiez vraiment, vous cesseriez de traiter le CO2 (Gaz de vie) comme un poison, comme beaucoup de « réchauffistes  » le font !

        Réchauffistes: Souvent des gens qui n’ont aucune formation scientifique et pour qui il ne reste que la croyance aveugle! (J’espère que vous n’êtes pas de ce nombre).

        P.S: Essayez donc de réfléchir aux arguments scientifiques que je tente de vous expliquer. Tous les arguments que je vous ai présenté jusqu’à maintenant sont strictement de nature scientifique!

  31. Keven Roy dit :

    Monsieur Du Berger, et autres visiteurs de ce blog,

    Cette intervention est en réponse au post original de monsieur Du Berger. Je suis en profond désaccord avec vos propos.

    Jamais la communauté n’a prétendu que le CO2 était le « moteur du climat », un rôle bien entendu dévolu au Soleil. Cependant, le CO2 affecte la délicate balance énergétique de la planète, et ce même s’il n’est pas le gaz à effet de serre le plus efficace. Ceci est dû à sa longue durée de vie dans l’atmosphère et de son augmentation en concentration depuis le début de l’ère industrielle (de 280 à 400 ppm (parties par million)). De par plusieurs feedbacks existants (voir mes posts ci-hauts qui mentionnent entre autres le feedback de l’eau), cet impact est amplifié et résulte en des changements importants de l’équilibre du système climatique.

    Il ne faut pas mêler science du climat et météorologie. La définition de météorologue n’est pas la même qu’un géophysicien du climat. La source de votre sondage (l’American Meteorological Society (AMS)), organisme qui supporte les conclusions du GIEC, en est aussi consciente, et comme le mentionne un ancien président de l’AMS: « The expertise of scientists actively researching climate change is well beyond that of most professional meteorologists, some of whom may only have basic training in weather analysis and forecasting. » (http://www.ametsoc.org/stationscientist/globalclimatchange_editorial.pdf). Sans vouloir leur porter atteinte, ils n’ont probablement pas la formation nécessaire pour évaluer de manière approfondie cette question.

    Aussi, vous dites qu’il n’y a que deux sondages sur la question. Vous oubliez ainsi plusieurs études publiées après comité de révision, comme celle de Cook et al. (2013) (http://iopscience.iop.org/1748-9326/8/2/024024/article). Dans leur étude, ils ont contacté les experts ayant publié directement en sciences climatiques et leur ont demandé leur opinion sur la question, révélant que plus de 97% d’entre eux supportent l’affirmation que l’être humain est responsable de la majorité des changements climatiques observés depuis le millieu du 20e siècle.

    Comme je l’ai dit en ondes à CHOI durant la période des fêtes, les scientifiques atmosphériques qui sont climato-sceptiques sont très peu nombreux (environ une vingtaine), et sont tous à la retraite et ne sont plus actifs dans le domaine. Garth Paltridge ne fait pas exception. Son article auquel vous faites référence, publié dans une revue politique, démontre une compréhension mitigée du fonctionnement d’une simulation informatique et de ce qu’implique la paramétrisation de processus dans un tel modèle.

    Vous mentionnez que la modélisation du climat et du champ magnétique terrestre ont des similarités. Il est difficile de comparer le comportement du champ magnétique avec celui du climat. Ce que vous appelez « incertitude » pour le champ magnétique n’est qu’une manifestation de l’extrême non-linéarité des interactions magnétohydrodynamiques, et ne résulte pas d’une incompréhension fondamentale du système. Même s’il est vrai que l’atmosphère à court terme (i.e la météo) est chaotique (mais néanmoins comprise), son comportement à plus long terme (i.e. à l’échelle climatique) l’est beaucoup moins, étant basé sur l’équilibre énergétique de la planète.

    Finalement, laissez-moi vous rappeler ce qu’est le GIEC. Le GIEC est simplement un regroupement de scientifiques qui sont élus par leurs pairs sous l’égide des Nations Unies. Le travail du « Working Group I » est de faire un résumé aux 7-8 ans de l’état des sciences climatiques. Il n’est pas rémunéré, ne fait aucune recherche indépendante, et se base uniquement sur des études publiées après comité de lecture. Leur dernier rapport de 2013 établit avec 95% de certitude le lien entre la majorité des changements climatiques observés depuis 1950 et l’activité humaine. En sciences, 95% de certitude est extrêmement significatif. Pour vous donner des exemples, le lien entre le tabac et le cancer du poumon ainsi que le lien entre le VIH et le SIDA sont aussi établis à 95%.

    K. Roy

    • Reynald Du Berger dit :

      « Jamais la communauté n’a prétendu que le CO2 était le « moteur du climat », un rôle bien entendu dévolu au Soleil. »
      C’est nous sceptiques qui disons cela, pas « la communauté » .Et encore, qu’appelez-vous « la communauté »?
      Ne prétendez-vous pas plutôt que le CO2 d’origine humaine est le seul facteur significatif responsable du RCA? sinon je dois m’excuser, vous êtes alors sceptique.

      « Il ne faut pas mêler science du climat et météorologie..  » qui a mêlé ça? pas moi relisez: j’ai écrit Ils osent même affirmer qu’on doit s’attendre à des événements météo « extrêmes » de plus en plus nombreux et sévères,etc… j’ai dit meteo donc ouragans, sécheresses, etc…

      Pouvez-vous m’expliquer d’ou vous sortez votre 95% de certitude de RCA et votre 97% de « scientifiques directement etc… » si vous nêtes pas d’accord avec ces chiffres, vous n’avez pas à répondre à ma question. Et si vous êtes d’accord que le soleil est le moteur principal du climat vous n’avez pas à répondre aux autres non plus.

      « à sa longue durée de vie dans l’atmosphère » dites-vous, mais quels sont les échanges océans, atmosphère, terre, végétation? avez-vous des chiffres précis? est-ce uniforme sur toute la la Terre? ça varie dans le temps? selon les époques géologiques? qu’en savez-vous?

  32. Robert Pagé dit :

    Keven Roy dit :
    26 février 2014 à 12:06

    Ce que vous ne comprenez pas, c’est qu’en changeant de position le maximum de la courbe de Planck, vous venez de bousiller tout votre concept de « Forcing » et comme je vous l’ai démontré, dans un autre post, le maximum de la courbe de Planck (Qui calcule les émanations terrestres en (W/(m^2. m (ou um ou Cm-1. Sr))) se trouve totalement déplacé et comme par hasard se retrouve juste au dessus du CO2. Avec la bonne courbe, c’est l’Ozone qui est sous le maximum. La démonstration pour arriver à votre équation approximativement est la suivante:

    1) Partez avec la bonne équation: Posons a = longueur d’onde, u=fréquence. Les autres symboles ne changent pas: Ba,T = (2hC^2/a^5).(e^hc/aKT-1)^-1 (1)

    2) (dB/du) = (dB/da),(da/du).(Règle d’enchainement) (2A) Comme u=c/a, da/du =-C/u^2 (2B)

    3) Dérivez l’équation (1) (dB/da) que je ne ferais pas car trop long et substituer ces dérivés (incluant 2B) dans (2A) et après réarrangement, vous obtiendrez votre équation:

    B u,T = (2h u^3/C^2)(e^(hu/KT)-1)^-1.

    Que votre équation, qui est apparue dans certains textes que certains auteurs ont répétés, ne me surprend pas. Si vous aller sur le site que je vous fait parvenir, dont la figure qui est formé des observations par satellite,vous verrez que l’équation de Planck qu’ils utilisent est à la bonne place (pour 300 K)(max 9,7 um) et que donc, les bandes observées pour l’eau, le CO2 et l’O3 sont à la bonne place. En passant, tous les autres auteurs affichent les bonnes courbes de Planck …sauf le GIEC ou ceux qui les appui. Comme je l’ai déjà dit, cela fait leur affaire car l’effet de serre du CO2 se trouve à être amplifié. En plus, cela leur permet de ne pas montrer l’eau (Qui est totalement absent de tous leurs textes). Allez voir la courbes de Planck utilisée par le GIEC et vous constaterez par vous-même (elles sont dans Wikipedia)!

    Voici le site:

    Cliquer pour accéder à 3-1_JPurdom.pdf

    Voir: Sur ce site la Figure: »Earth emitted spectra overlaid on Planck function envelopes »

    Une petite phrase latine pour conclure: Nullius in verba. C’est la devise de la London Royal society qui veut dire »Take nobody’s word for it ». Ne pas tout prendre pour du cash…En bon Québécois!

    Robert

  33. Robert Pagé dit :

    Monsieur Keven Roy:

    Vous avez écrit:

    « Comme je l’ai dit en ondes à CHOI durant la période des fêtes, les scientifiques atmosphériques qui sont climato-sceptiques sont très peu nombreux (environ une vingtaine), et sont tous à la retraite et ne sont plus actifs dans le domaine. Garth Paltridge ne fait pas exception… »

    Est forte celle là:

    1) Avez vous des préjugés contre les scientifiques à la retraite…Il semble que oui?

    2) Où avez vous pris ce nombre (Une vingtaine)…Personnellement j’en connais plus que cela.

    3) Lorsque des personnes ou groupe de personne sentent le besoin de donner des « Noms » comme par exemple: « climato – sceptique, », c’est qu’ils doutent de ce qu’ils avancent.

    Vous avez écrit:

    « Finalement, laissez-moi vous rappeler ce qu’est le GIEC. Le GIEC est simplement un regroupement de scientifiques qui sont élus par leurs pairs sous l’égide des Nations Unies… »

    Ces gens ont du financement presque illimité. Ce qui leur permet d’écrire d’énormes rapports qui ne prouvent jamais rien (Vous devriez lire mon post sur Ludwig Boltzman, vous comprendriez des choses)!

    Vous avez aussi écrit:

    « Leur dernier rapport de 2013 établit avec 95% de certitude le lien entre la majorité des changements climatiques observés depuis 1950 et l’activité humaine. En sciences, 95% de certitude est extrêmement significatif. Pour vous donner des exemples, le lien entre le tabac et le cancer du poumon ainsi que le lien entre le VIH et le SIDA sont aussi établis à 95%. »

    Ce 95% a été lancé au hasard, sans aucune preuve (*). D’ailleurs, il est impossible de prouver une telle chose, qui finalement n’existe pas. Le lien entre le tabac et le cancer du poumon, c’est autre chose. Il y a des statistiques de gens qui fumaient et qui ont eu le cancer du poumon et en sont mort…c’est bien établi. Non seulement ce 95% de certitude est faux, mais de plus en plus de preuves sont amenées qui démontrent que les arguments du GIEC sont erronés. Le plus bel exemple et le plus éloquent, c’est le fait que les courbes des anomalies versus les années démontrent constamment qu’il n’y a aucune corrélation entre la teneur en CO2 et la température de la troposphère mesurée à quelques mètres. Imaginez, de 1940 – 1978, soit 38 ans (C’est quand même pas rien) la température a baissée de 0,18 degrés pendant que le CO2 a augmenté de presque 20 ppmv. Vous allez me dire que ce sont les volcans(éternel argument du GIEC)..c’est faux. Les effets des volcans durent à peine 12 – 18 mois. À chaque fois que des arguments solides sont présentés, cet organisme nous présente de ridicules objections. La dernière serait que la chaleur se cacherait dans le fond des mers pour en ressortir soudainement plus tard. Un autre explication qu’ils nous servent régulièrement et qui va totalement à l’encontre du second principe de la thermodynamique « Les rayons IR qui sont dans les couches froides (tropopause=-56,6 C) retourneraient vers la zone chaude (Bas de la troposphère) pour réchauffer encore plus celle-ci…Imaginez, la chaleur qui voyage du froid au chaud d’une manière spontanée….LOL!

    Je vous laisse cet article de J.M Kauffman qui démoli tous les arguments du GIEC et met les choses a leur place:

    http://www.mitosyfraudes.org/Calen8/CCR-Kauffman.html

    Sans rancune;

    Robert

    • Reynald Du Berger dit :

      Keven a un mépris assumé en toute quiétude envers tous les scientifiques qui ne sont pas « impliqués activement dans les recherches climatiques » selon ses termes et leur nie le droit d’exprimer des énoncés ou opinions scientifiques valables sur le climat. C’est prétentieux. Il n’a répondu à aucune de mes questions pourtant pertinentes sur ce sujet de la qualité des scientifiques. Il lève aussi le nez avec dédain sur toute publication non peer reviewed. Cela s’appelle du snobisme scientifique. Quel est son sujet de thèse? Maîtrise-t-il toutes les notions nécessaires pour appréhender la science de l’évolution du climat dans sa totalité? que connait-il en chimie et physique de l’atmosphère, en océaographie physique et chimique, volcanologie? palinologie, dendrologie, spectroscopie, que sait-il du soleil? de l’analyse statistique des données? etc… Je ne connais aucun humain qui maîtrise toutes les notions nécessaires pour appréhender le climat dans sa globalité. J’ai rencontré et été confronté avec des réchauffistes beaucoup plus humbles que Keven, comme Hervé Letreut de l’Académie des Sciences, modélisateur du climat. Letreut admet les énormes incertitudes des modèles climatiques. Keven méprise des gens comme Richard Lindzen du MIT dont il dit qu’il n’a aucune crédibilité – ne pas avoir de crédibilité pour Keven consiste à être sceptique- Keven méprise aussi les non-scientifiques qui osent parler, comme la journaliste Dona Laframboise qui a relevé l’arnaque du « nombre de scientifiques » auteurs des articles retenus par le GIEC. Il dit être en profond désaccord avec mes propos mais il est incapable de les contredire de façon convaincante. Il déforme aussi mes propos quand je compare la complexité du champ géomagnétioque avec les variations climatiques. Il ne répond pas à nos questions sur les fameux 95% et 97%, pas plus que sur celles concernant la « chaleur perdue dans les profondeurs océaniques ». Je ne lui prête aucune bonne ou mauvaise foi, il en est le seul juge. Il est impliqué probablement dans un groupe de recherches dont le financement continu et récurrent, dépend totalement de la croyance au RCA et de la peur répandue largement dans la population et entretenue par des gens comme lui, d’une apocalypse climatique. Pas étonnant qu’il soit en « profond désaccord » avec moi.

      • Keven Roy dit :

        Monsieur Du Berger,

        Je regrette que vous ayez interprété de cette facon mes propos. Je respecte votre contribution scientifique, de même que vos connaissances, celles de M. Pagé, M. Larouche et de tous ceux qui commentent sur ce blog. Loin de moi l’idée de vous porter atteinte. Tout le monde a droit à son opinion. Cependant, quand une opinion se prétend scientifique, elle se doit d’être logique, assise sur une fondation théorique et capable d’expliquer des observations. Je respecte la valeur de publications peer-reviewed, et je ne crois pas qu’il s’agisse de snobisme scientifique, car le processus de peer review s’assure de la rigueur d’une opinion scientifique.

        Je n’ai pas la prétention de connaître l’ensemble des sciences climatiques. Bien sûr, tout comme vous, je n’ai pas d’expertise dans tous ces domaines que vous avez énuméré, et c’est pourquoi ce que j’affirme est basé sur le rapport du GIEC réalisé par des experts dans chacun de ces domaines précis. Contrairement à vous, je n’ai pas la prétention de remettre en doute le travail de milliers de scientifiques dans ces domaines.

        À ce que j’en sais, il y a encore beaucoup de points qui restent à résoudre en sciences climatiques. Je n’ai jamais prétendu le contraire. Cependant, la notion que l’être humain a un impact important sur le climat est établie sur des bases extrêmement solides, telles qu’évaluées par le GIEC.

        Il est faux de dire que je n’ai pas contredit vos propos de manière convaincante en utilisant la littérature scientifique existante. N’importe quelle lecture de nos échanges vous le confirmera. De même, je suis décu que vous ayez recours à douter du groupe de recherche duquel je fais partie.

        Keven

      • Reynald Du Berger dit :

        @Keven,

        « quand une opinion se prétend scientifique, elle se doit d’être logique, assise sur une fondation théorique et capable d’expliquer des observations. »

        Une opinion sur un sujet qui concerne la science n’a pas besoin de reposer sur une théorie. Quelques observations suffisent et même parfois, il n’y a pas besoin d’observations.

        « Je respecte la valeur de publications peer-reviewed, et je ne crois pas qu’il s’agisse de snobisme scientifique, car le processus de peer review s’assure de la rigueur d’une opinion scientifique ».

        Je parle de snobisme scientifique en relation avec le mépris de certaines personnes, surtout des récahuffistes, pour des publications non arbitrées. Combien de fois ais-je lu ou entendu « c’est publié dans une revue à caractère politique »… ou « ça vient du N.Y, Times »… etc comme si quand un journaliste allumé reprend un graphique du GIEC ou de GRL et le passe dans son journal, ça rend automatiquement le graphique nul et non avenu. C’est un exemple de réaction snobinarde. À ce sujet, plusieurs des références des rapports du GIEC sont pompées du WWF… et de ceux-là, je me méfie encore plus que du Wall Street Journal.

        « ce que j’affirme est basé sur le rapport du GIEC réalisé par des experts dans chacun de ces domaines précis ».

        J’ai le même respect pour le GIEC que pour l’ONU, dans lesquels des représentants de nations voyous ont des voix souvent prépondérantes. Au dernier sommet sur le climat, un bel exemple de cette arnaque : ces nations « pauvres » se sont liguées contre celles « riches » en créant un fonds vert climatique, de 100 milliards/an afin de « faire payer » aux pays riches, les dommages causés par les événements météo extrêmes responsables de leurs malheurs (sécheresses, tempêtes, inondations etc… ) , ces événements étant évidemment causés par le RCA d’origine capitaliste. C’est une des nombreuses raisons pour lesquelles je doute de l’intégrité des scientifiques sélectionnés par le GIEC pour ses rapports.

        « Contrairement à vous, je n’ai pas la prétention de remettre en doute le travail de milliers de scientifiques dans ces domaines ».

        Vous êtes scientifique et devriez douter de toute publication scientifique revue ou non par des pairs. Vous prenez pour acquise la validité de toutes les données qu’on trouve dans ces publications? Pas moi.

        « À ce que j’en sais, il y a encore beaucoup de points qui restent à résoudre en sciences climatiques ».

        Je vais plus loin : la majorité des points, et ce sont les points majeurs, ne sont pas encore résolus et certains ne le seront pas dans un avenir même lointain. Science is NOT settled! contrairement à ce que crie Al Gore le gourou des réchauffistes.

        « la notion que l’être humain a un impact important sur le climat est établie sur des bases extrêmement solides, telles qu’évaluées par le GIEC ».

        C’est le point fondamental de notre divergence d’opinion. Cela n’est pas établi et les bases sur lesquelles les réchauffistes croient asseoir cette hypothèse, s’effritent de plus en plus.

        « Il est faux de dire que je n’ai pas contredit vos propos de manière convaincante »

        Je ne vois pas comment vous avez pu contredire les arguments avancés dans le présent billet. Que me reprochez-vous sur le rapprochement que je fais entre climat et champ géomagnétique? Cela va bien au-delà du simple comportement chaotique comme vous le prétendez. Sur ma critique du 97% et du 95% % sur mon doute de la sincérité des réchauffistes?

        « je suis décu que vous ayez recours à douter du groupe de recherche duquel je fais partie ».

        Je doute de la bonne foi et de la sincérité de tout chercheur ou groupe de recherche dont les subventions dépendent de la persistance d’une croyance dans la population, qu’ils s’affairent à entretenir. Et encore davantage si cette croyance est nourrie par les chercheurs avec de la peur et de la culpabilité. Je serais naïf si je vous accordais ainsi qu’à votre groupe « le bon dieu sans confession » , et cela ne serait pas digne d’un scientifique à l’esprit critique.

    • youppi dit :

      Vous êtes très forts M. Pagé :). vous savez cela vous que la température a baissé de 0,18 C de 1940 à 1978 (38 ans). Un panier de cerise que vous avez cueillie !

  34. Robert Pagé dit :

    youppi dit :
    25 février 2014 à 8:35

    youppi:

    « Est-ce que quelqu’un peut me dire que le CO2 n’a pas été relativement stable (entre 200 et 300 ppm) jusqu’au début 1900 et ce depuis plusieurs dizaines de milliers d’années ? et que depuis 100 ans et quelques années (1900 à aujourd’hui) il est passé de 280 à 400 ppm ? »

    Il est tout à`fait normal que le CO2 augmente. La population terrestre devait être de 1,5 milliards d’individus en 1900. Elle est à plus de 7 milliards en 2013. D’ailleurs, si vous regardez la courbe de la population de la terre en fonction des années (disons à partir de l’an 600 de notre ère) vous allez constater que celle-ci ressemble étrangement à celle de Michael Mann (Hockey stick) …LOL

    Farce à part: Oui, le CO2 augmente et va continuer à augmenter car la population augmente, les villes grossissent, l’agriculture augmente, la déforestation augmente, les véhicules automobile sont plus nombreux… La température d’une centaine de mètre de l’air dans laquelle nous vivons augmente aussi, pour les mêmes raisons que citées pour le CO2.

    Mais, ce que l’on s’égosille à essayer de faire comprendre: C’EST QUE « TEMPÉRATURE » ET « TENEUR EN CO2 » NE SONT PAS DU TOUT LIÉS ET NE L’ONT JAMAIS ÉTÉ! et que donc, les changements climatiques que l’on observe (et qui ont toujours eu cours) n’ont rien à voir avec le CO2.

    Je n’ai pas compris votre mépris pour le journaliste du « Financial Post », qui n’a fait que présenter le propre graphique du GIEC et y ajouter des commentaires évidents? C’est le mot « Financial » qui vous déplait?

    Salutations quand même;

    Robert

    • Reynald Du Berger dit :

      pour Youppi: prenez une bouteille de Perrier bien froide, Vous ne voyez aucune bulle à travers. Ouvrez la, les bulles surgissent, car vous avez abaissé la pression… chauffez la…. c’est l’effervescence totale… plus l’eau est froide et à haute pression, plus elle peut contenir de CO2 en solution (fond des océans= haute presssion, basse T ) un élève de sec 1 verrait tout de suite où je veux en venir… vous le savez? Les carottes de glace de Vostok on révélé un RETARD de 500 à 800 ans du CO2 sur la température… vous avez compris maintenant? c’est la température qui fait augmenter le CO2 et non pas le contraire… dégazage océanique. Mais ça reste une hypothèse…que je me garde bine d’ériger en théorie contrairement à ce que Keven ose faire avec l’hypothèse du RCA.

      • youppi dit :

        Une étude des glaces de Vostok et voilà vous pouvez remonter des centaines de milliers d’années dans le passé avec une précision très élevée ?

        Est-ce que cette étude a été reproduite ? et appuyée par d’autres études ? j’avoue mon ignorance du sujet, mais allez vous jusqu’à dire que le CO2 n’est pas un GES ?

      • Reynald Du Berger dit :

        @Youppi qui dit:

        « Une étude des glaces de Vostok et voilà vous pouvez remonter des centaines de milliers d’années dans le passé avec une précision très élevée ? Est-ce que cette étude a été reproduite ? et appuyée par d’autres études ?
        en voici une qui montre également retard du CO2 sur T mais à l’échelle encore plus précise de l’année plutot que du siècle. Bonne lecture!

        http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0921818112001658

      • Keven Roy dit :

        @ Youppi,

        Vous avez révélé d’excellents points concernant la manière bipolaire dont Reynald traite les données provenant de carottes glaciaires.

        De plus, son exemple de Perrier est trompeur, tout simplement parce que les océans ne sont pas saturés en gaz comme du Perrier! Il est vrai que la concentration maximale de gaz diminue dans un liquide qui se réchauffe, mais les océans sont loin d’être saturés en gaz carbonique et donc continuent d’absorber du CO2 en grande quantité même s’ils se réchauffent.

        Concernant l’article de Humlum et al. (2012) donné en lecture, il a fait preuve de trois commentaires publiés par la suite qui démontrent que leur méthodologie est incomplète et que leurs conclusions sont beaucoup trop ambitieuses comparativement à leurs résultats. En gros, Humlum et al. oublient non seulement de considérer l’acidification des océans et l’évolution des isotopes de carbone, mais surtout utilisent une méthode biaisée qui viole la conservation de masse.

        1) Richardson, M. (2013). Comment on “The phase relation between atmospheric carbon dioxide and global temperature” by Humlum, Stordahl and Solheim, Global and Planetary Change, 107, 226-228, http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0921818113000908

        2) Masters, T., and R. Benestad (2013). Comment on “The phase relation between atmospheric carbon dioxide and global temperature”, Global and Planetary Change, 106, 141-142. http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0921818113000891

        3) Kern, Z., and M. Leuenberger (2013). Comment on “The phase relation between atmospheric carbon dioxide and global temperature” Humlum et al. [Glob. Planet. Change 100: 51–69.]: Isotopes ignored, Global and Planetary Change, 109, 1-2. http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0921818113001562

        Au plaisir,

        Keven

      • Reynald Du Berger dit :

        La question fondamentale , la plus importante est: l’activité humaine est-elle responsable d’un réchauffement climatique significatif, lequel, si on n’agit pas, nous fait courir à la catastrophe sociale et économique? moi je dis que cela n’est pas prouvé, et plus les observations s’accumulent, plus l’écart entre modèles et observations s’agrandit, tandis que les réchauffistes prétendent que les seuls scientifiques qu’ils disent être compétents pour répondre à cette question – ceux que Keven a identifiés comme oeuvrant activement et présentement dans la recherche sur le climat- disent oui à 97% et ils disent que cela est certain à un degré de 95%. Je demande à Keven s’il partage toujours cet avis. Moi je ne le partage pas et je doute de la sincérité et de l’intégtité des chercheurs qui obtiennent leurs subventions grâce à la persistance de cette croyance dans le public subventionnaire.

  35. Monsieur Du Berger, je suis complètement d’accord avec votre commentaire du 26 fév de 12:12h. Le GIEC doit disparaître pour laisser place à un organisme nouveau et indépendant et non contrôler par l’ONU.

  36. Bravo à Robert avec son commentaire du 25 fév de 8:07. Très bon !

  37. Robert Pagé dit :

    Monsieur Roy:

    Je vais commenter quelques une de vos affirmations:

    1)  » Cependant, quand une opinion se prétend scientifique, elle se doit d’être logique, assise sur une fondation théorique et capable d’expliquer des observations »

    J’aimerais bien connaitre vos bases scientifiques? Il est justement là le problème…Le GIEC n’en a pas sauf un modèle de calcul qui est constamment pris en défaut. Ce modèle a prédit un grand réchauffement depuis 1990 et depuis 1998, la température est stable.

    2)  » Je respecte la valeur de publications peer-reviewed (revue par des pairs), et je ne crois pas qu’il s’agisse de snobisme scientifique, car le processus de peer review s’assure de la rigueur d’une opinion scientifique. »

    Vous croyez que sous prétexte que d’autres personnes lisent vos papiers, cala assure la véracité de ce qui est écrit. Si vous publiez un papier et que 1000 personnes les lisent, ils en feront des commentaires tous aussi contradictoires les uns que les autres. Parce que vous savez, un papier d’un individu peut être rejeté par des centaines de personnes et l’auteur du fameux papier avoir quand même raison. C’est ce qui est arrivé à Ludwig Boltzman, qui a été la risée de ses pairs (Il a surement du à faire face à des peer-review). Le gars l’a tellement mal pris qu’il a fini par se suicider.

    3) »ce que j’affirme est basé sur le rapport du GIEC réalisé par des experts dans chacun de ces domaines précis. Contrairement à vous, je n’ai pas la prétention de remettre en doute le travail de milliers de scientifiques dans ces domaines.

    Vous n’avez pas à remettre en doute le travail de milliers de scientifiques, c’est tout à fait impossible. En revanche, vous ne devez pas tout croire ce que l’on publie et surtout pas dans le cas d’un seul rapport (GIEC). Si vous le faite, c’est comme si vous faisiez partie d’une religion dont vous suivez mot-à-mot les dogmes. Vous devez avoir des doutes sur tout. Comme par exemple: Vous aviez bien raison, il y a bien deux équations de Planck, une dont le maximum est à 9,7 um (la mienne) et l’autre qui a son maximum à 16,7 um(La votre)(pour 300 K). Mais voyez vous, mes recherches m’ont démontré que ceux qui prennent les mesures en altitude et les interprètent utilisent à peu près tous mon modèle d’équation. Par contre le GIEC et tous ceux qui leur sont associés utilisent votre équation. Par des mesures de réflectance sur divers matériaux, j’ai la preuve que c’est mon équation qui est la bonne puisque les réflectances maximum tombent à 9,7 um. Je vous ferai parvenir des documents. Vous devriez douter des raisons qui ont motivé le GIEC à utiliser l’équation qui est la votre. Tous les experts du monde ne sont pas mieux que vous. Moi je remet leurs dogmes en doute car c’est bien de dogmes dont nous parlons.

    4) « Cependant, la notion que l’être humain a un impact important sur le climat est établie sur des bases extrêmement solides, telles qu’évaluées par le GIEC. »

    TOTALEMENT FAUX…il n’existe aucune base solide et des tonnes de mesures démontrent que le GIEC est dans l’erreur, Sa plus grande épine dans le pied « C’EST QU’IL S’EST TROMPÉ SUR TOUTES SES PRÉVISIONS »
    Je vous incite à faire des recherches pour découvrir par vous-même une bonne partie des erreurs de ce groupe appelé GIEC. Vous allez en découvrir veuillez me croire.

    En vous quittant, Je vous cite la devise de la « London Royal Siciety » fondée en 1661: Elle est en latin:
    « NULLIUS IN VERBA ». Que je pourrais traduire par: Ne pas croire tout ce qu’on entend ou lit.

    Sur ce, Bonne nuit et sans rancune;

    Robert

    • Reynald Du Berger dit :

      Robert, vous dites

      2)  » Je respecte la valeur de publications peer-reviewed (revue par des pairs), et je ne crois pas qu’il s’agisse de snobisme scientifique, car le processus de peer review s’assure de la rigueur d’une opinion scientifique. »

      la revue des pairs veut arbitrer les publications afin de s’assurer qu’elles apportent qq chose de nouveau au domaine et qu’elles respectent des critères de rigueur. C’est vrai pour la vaste majorité des sciences. C’est faux en sciences climatiques et ce n’est pas une question de snobisme. Revoyez les milliers de emails des deux climategates et voyez comment des réchauffistes ont enjoint leurs collègues d’écarter des sceptiques gênants des comités de lecture des publications de l’AGU (American Geophysical Union) comme Geophysical research Letters et Journal of Geophysical Research. J’ai été membre de AGU de 1970 à 2004. J’aurais honte d’en faire partie aujourd’hui.

    • youppi dit :

      M » Pagé vous cités Kevin qui dit :4) « Cependant, la notion que l’être humain a un impact important sur le climat est établie sur des bases extrêmement solides, telles qu’évaluées par le GIEC. »

      TOTALEMENT FAUX…il n’existe aucune base solide et des tonnes de mesures démontrent que le GIEC est dans l’erreur, Sa plus grande épine dans le pied « C’EST QU’IL S’EST TROMPÉ SUR TOUTES SES PRÉVISIONS »
      Je vous incite à faire des recherches pour découvrir par vous-même une bonne partie des erreurs de ce groupe appelé GIEC. Vous allez en découvrir veuillez me croire.

      Ma réponse: ce n’est pas parce que vous écrivez en majuscule qu’on va plus vous croire. votre dernier point est pour moi un argument vide de sens…

      Juste une réflexion comme cela pour les climato-septiques de ce monde :
      le GIEC ce n’est pas une personne, ce sont plusieurs centaines voir milliers d’auteurs. Et chaque rapport il y a eu des personnes différentes qui ont fait parties des divers comités réviseurs ayant faits la revue de littérature nouvelle entre chaque rapport de nombre d’étude appuyant le RCA. De plus ‘consensus’ ne voudra jamais dire ‘unanimité’. Dans un processus de recherche scientifique c’est souhaitable que ça soit ainsi

  38. Robert Pagé dit :

    Monsieur Du Berger;

    Ce n’est pas moi qui a écrit cette phrase

    « 2)  » Je respecte la valeur de publications peer-reviewed (revue par des pairs), et je ne crois pas qu’il s’agisse de snobisme scientifique, car le processus de peer review s’assure de la rigueur d’une opinion scientifique. »…Mais bien Monsieur Keven Roy. Je l’avait mise entre guillemet pour la commenter.

    J’ai en fait répondu:

    —-Vous croyez que sous prétexte que d’autres personnes lisent vos papiers, cala assure la véracité de ce qui est écrit. Si vous publiez un papier et que 1000 personnes les lisent, ils en feront des commentaires tous aussi contradictoires les uns que les autres. Parce que vous savez, un papier d’un individu peut être rejeté par des centaines de personnes et l’auteur du fameux papier avoir quand même raison. C’est ce qui est arrivé à Ludwig Boltzman, qui a été la risée de ses pairs (Il a surement du à faire face à des peer-review). Le gars l’a tellement mal pris qu’il a fini par se suicider.—-

    Robert

  39. G. H. Larouche dit :

    Bonjour M. Duberger,

    … car on aura crié au loup trop fort et trop souvent.

    Je n’ai pas fini d’écouter ce film mais j’ai eu le gout de le partager avec vous. Il explique ce qu’est la science, et ce qu’elle n’est pas.

    Voici donc le garçon qui criait au réchauffement :

    http://topdocumentaryfilms.com/boy-who-cried-warming/

    • Reynald Du Berger dit :

      Gilles, je connais bien ce film (cliquer sur la dernière phrase de mon billet) . Il devrait être montré aux élèves de secondaire après celui de Al Gore.

  40. Robert Pagé dit :

    youppi dit :
    27 février 2014 à 10:11

    Réponse à youppi et Keven Roy:

    Faites juste un petit calcul. Assumer d’abord que, à même concentration en phase gazeuse, l’eau et le CO2 ont la même absorbance pour les rayons infra-rouge (de 4 – 40 micro-mètres). Si cela était possible, je pourrais vous démontrer que c’est l’eau qui à concentration égale avec le dioxyde de carbone possède la plus grande absorbance. Évidemment, plus l’absorbance est élevée, et plus élevé sera l’effet de serre. Parce que l’effet de serre, c’est la capacité qu’a une substance d’emmagasiner de la chaleur. À 15 oC, l’air contient 12 g d’eau par mètre cube. Cela donne 15 750 ppmv. Supposez qu’il y a en moyenne 390 ppmv de CO2. Selon les calculs du GIEC, lui-même, l’effet de serre total est de 33 oC. Effectuer donc la simple règle de trois suivante(Vous savez cette règle que vous avez appris au primaire):
    16140 (15750+390) ppmv (total)/33 oC = 390/x et on trouve x=0,8 oC. Donc, en première approximation le CO2 contribue à 0,8 oC et l’eau à 32,2 oC. C’est donc l’eau qui fait la job…Pas le CO2. De 1958 à 1978, la teneur en CO2 a augmenté de 51 ppmv. Si on suit notre résonnement logique, ce 51 ppmv devrait donner un réchauffement de: 16140/33 oC = 51/x et x=0,10 degrés celcius. Le réchauffement réel a été de 0,5 oC…mais, ce réchauffement n’est pas du au CO2 mais à une foule d’autres raisons (la population a augmentée, les villes ont grossies, plus de véhicules moteurs…etc)

    En outre, depuis 1880, les mesures de température et de CO2 ont démontrées qu’il n’y avait aucune corrélation entre les températures enregistrées et les concentrations de CO2. Par exemple, même si la concentration en CO2 a toujours augmentée, de 1880 – 1920. la température est demeurée stable. elle a ensuite montée de 1920 m- 1945 (malgré la crise de 1929)(et le CO2 montait toujours). Elle a diminuée un peu de 1945 à 1978(33 ans)(Période de gros développement industriel, augmentation de consommation de pétrole. Le CO2 a augmenté et chose curieuse, pas la température). Elle a montée de 1978 – 1998. Elle est maintenant stable depuis 1998. Donc, température et CO2 ne sont pas liés! Ça crève les yeux!
    Vous avez surement entendu parler des carottes glacières (récoltées au Groendland, antarctic, vostok). En analysant ces carottes, on a pu déterminer leur âge(par les anneaux), la température qui prévalait au moment où elles se sont formées (en dosant l’eau lourde), la teneur en CO2 (Par l’analyse de l’air trappée dans les carottes). Eh bien : Toutes les analyses, ont toujours démontrées que l’augmentation en CO2 suivait toujours les augmentation en température. C’est normal, puisque lorsque la température de l’air augmente, celle de l’eau augmente aussi et comme la solubilité du CO2 diminue avec l’augmentation de température, la teneur en CO2 dans l’air va donc augmenter. Le CONTRAIRE n’a jamais été observé. Si le CO2 faisait augmenter la température…Ce serait la première fois dans toute l’histoire de l’humanité.

    Espérant avoir été clair;

    Je répète ma petite phrase en latin: Nullius in verba!

    Robert

    • youppi dit :

      Votre modèle climatique ne comprend que deux variables ? CO2 et température ? et vous croyez que nous allons vous croire ? n’avez vous jamais entendu parlé des effets ENSO, El Nino, El-Nina ?

      Pourtant il y a des gens sérieux (même un ancien climato-septique) qui ont établit la corrélation entre T et CO2. Je remets à nouveau ce client internet et vous recommande sa lecture.

      http://berkeleyearth.org/summary-of-findings

    • youppi dit :

      à R. Pagé:

      vous dites : ‘mais, ce réchauffement n’est pas du au CO2 mais à une foule d’autres raisons (la population augmente, les villes augmentent, plus de véhicules moteurs) :

      Q: qu’est-ce que c’est si ce n’est pas du RCA (A pour anthropique), je me le demande bien ?

      Q2: ça n’a pas d’impact sur le CO2 atmosphérique ?: je vous cite R: ‘ça crève les yeux’

      • Youppi, à moins que je ne comprenne pas ce que vous dites, vous semblez dire que le RCA est une tragédie pour notre planète. Donc, expliquez moi pourquoi les humains n’auraient pas le droit de vivre sur la planète en exerçant leurs droit de jouer leurs rôles. Nous sommes des êtres pensant et nous créons, nous transformons nos environnements ! Ceci fait partie de l’ordre naturelle des choses. Nous humains faisons partie de la « NATURE » et ce que nous faisons est naturel. Quand nous allons trop loin nous nous en rendons compte et nous corrigeons…, voilà !

  41. Robert Pagé dit :

    À youppi et Keven;

    Voici un document de Mr. Joel M Kauffman:

    file:///F:/%C3%89tudes%20climat/Climate%20Change%20Reexamined%20Joel%20M%20Kauffman%20FAEC%20-.htm

    Visualisez la figure -7. C’est un spectre infra-rouge d’un échantillon d’air contenant 76% d’humidité à 28 C et 1 atm de pression. La teneur en CO2 est de 385 ppmv.

    Vous verrez entre 2000 et 400 cm-1, 3 bandes d’absorption: La grosse bande d’eau est à 1494 cm-1 (7,60 um). Il y a une autre bande d’eau à 400 cm-1 (25 um). Le CO2 (celui qui est éclairé par la terre est à 667 cm-1 (15 um)(C’est le seul considéré par le GIEC). La surface de la grosse bande d’eau est 75 fois plus grosse que la surface de la petite bande de CO2 à 667 cm-1 (15 um). Est-ce que ça ne vous donne pas une idée de la capacité de stocker des IR de l’eau par rapport au CO2? Noter que la petite bande de CO2 à 4,26 um (2347 cm-1) ne reçoit presque pas d’énergie de la terre et ne stocke donc pas de chaleur (ou très peu). L’autre bande d’eau à la gauche n’est pas éclairée par le terre et ne stocke donc pas de IR.
    À youppi: Votre problème, c’est que vous êtes un croyant….Exiger des preuves. Ils ne vous en donneront pas!
    P.S: Ce n’est pas parce que une organisation est grosse, qu’elle est efficace et crédible. Toute le long de ma carrière j’ai vu de grosses erreurs commises par de grosses organisations!

    Robert

  42. Robert Pagé dit :

    Â: Youppi et Keven;

    Je m’excuse mais si vous voulez voir le spectre IR relié à mon message:28 Février 2014 à 6:04, vous devez aller à:

    « Climate Change Rexamined » et vous retrouverai facilement le document (utiliser Google)

    ou: https://www.google.ca/search?q=Climate+Change+Re%3Fxamined+JOEL+M.+KAUFFMAN&ie=utf-8&oe=utf-8&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a&channel=sb&gfe_rd=ctrl&ei=MhoRU6miC-rN8gessIGoAg&gws_rd=cr

    Robert

  43. G.H. Larouche dit :

    Bonjour Robert,

    Quelques questions :
    Kauffman trouve 92% vs 8% pour un rapport de 11,5.
    Vous dite que le rapport est de 75 parce que certaines longueurs d’onde ne sont pas éclairées. Est-ce bien ça? Sur quelques bases pouvez-vous dire ça?
    Un ado qui veut savoir….

    • Robert Pagé dit :

      Monsieur Larouche;

      Joel Kauffman a bel et bien trouvé 8% versus 92%. Je pense qu’il s’est trompé (Peut être que son intégrateur était mal calibré(*). J’ai digitalisé son spectre et j’ai effectué les intégrations des bandes d’absorption en pondérant leurs absorbances par rapport à l’émission de la terre que j’ai calculés avec l’équation de Planck. La bande de CO2 à 15 microns (667 Cm-1) possède une absorptivité (e) spécifique (A=eLC) un peu inférieure à celle de l’eau et reçoit presque la même énergie de la terre.En passant, les petits pics que l’on observe, ne sont pas du bruit de fond mais bien des bandes de rotation, qui sont aussi quantifiées. Pour faire l’intégration (pour trouver la surface) il faut tracer une enveloppe qui recouvre toute la bande d’eau (C’est peut-être là que Kauffamn s’est trompé). Pour trouver la surface, une bonne méthode de triangulation fait très bien l’affaire.(on peut aussi le faire dans Excel.) Voici les valeurs que j’ai obtenues pour les 5 bandes: (J’ai multiplié toutes les surfaces par 1000). Il faut les regarder relativement l’une par rapport à l’autre).

      H2O (assymetric stretch, surface = 53, Planck =0,4%). CO2 (assymetric stretch,4,6 mu, surface=6,4, Planck= 7,6%), H2O(déformation, surface=158 planck = 40%), CO2 (déformation,surface= 2,1, Planck= 42%), H2O (Bande de combinaison, surface=29, Planck =10%). La contribution du CO2 à l’effet de serre serait de l’ordre de 2% et l’eau serait de 92%.

      La bande à 15 um (667 cm-1) du CO2 reçoit 42 % de l’énergie de la terre. Celle de l’eau à 6,70 um (1492 cm-1) reçoit 40% de l’énergie de la terre. La teneur en eau de cet échantillon est de 29 000 ppmv et celle du CO2 de 385 ppmv. Ce qui favorise l’eau, c’est sa concentration élevée. Cet échantillon est réel et a été pris à Philadelphie. L’appareil IR est un transformé de Fourier (Technique que j’ai enseignée dans le passé). Prendre note que les valeurs de Planck sont approximatives. Si on fait une simple règle de trois en assumant: on a pour le CO2: (385/(29 000+385)*100 = 1,3%.

      (*)P.S: Peut – être que l’intégrateur électronique de Kauffman était trop précis (trop de résolution) et qu’il a calculé les surfaces de toutes les petites bandes de rotation en ne comptant pas les espaces entre les transitions de rotation (C’est juste mon explication). Mais, les bandes de rotation doivent être incluses dans la bande de vibration car les transitions de rotations se font entre 2 transitions de vibration. l’appareil possède trop de résolution. Si on baissait la résolution, on ne verrait qu’une seule bande sans les détails des rotation et cette bande ferait comme une enveloppe qui recouvre toutes les bandes de rotation. Noter que le GIEC prétend que le CO2 compte pour 30% de l’effet de serre. Ce spectre nous démontre bien que c’est impossible et que s’en est ridicule. Si on calcule avec la règle du pouce: % effet de serre du au CO2=(385/385+29 000)*33 oC = 0,43 oC. On voit bien que c’est impossible. 33 oC est l’effet de serre total.

      Espérant avoir été clair;

      Robert

  44. Robert Pagé dit :

    Petite correction à mon post précédent: L’eau est à 98%. Valeurs en microns en allant de gauche à droite sur le spectre.

    2,66 (Première bande d’eau, presque pas éclairée, 0,4%)
    4,25 (Bande de CO2 éclairée à 7,6 %)
    6,70 (Bande d’eau, éclairée à 40% Très intense.)
    15 (bande de CO2 , éclairée à 42%)…Noter la faible intensitée.
    25 (Bande d’eau, éclairée à 10%)

    Merci;;

    Note: Cm-1=(1/micron)*10 000
    Les valeurs d’éclairement sont approximatives mais quand même valables!

    Robert

    • G. H. Larouche dit :

      cm-1 = nombre de longueur d’onde par centimètre. C’est (selon moi) beaucoup plus intelligible comme ça.

  45. Robert Pagé dit :

    Autre petit ajout;

    Noter que pour la bande de CO2, les pics de rotation ne sont pas visibles mais ils sont quand même présents…Raison de plus de les envelopper pour l’eau puisqu’ils sont inclus dans la surface du CO2.

    Robert

    • G. H. Larouche dit :

      C’est donc sur la base de votre 1,3% que vous dites que le rapport est d’environ 75.
      Un ado qui veut savoir…

  46. Robert dit :

    G. H. Larouche dit :
    1 mars 2014 à 1:25

    de Robert:

    Le 75, je l’ai mesuré directement sur le spectre de Kauffman.(Après l’avoir digitalisé)

    75 = (Surface de la bande d’eau à 6,70 micron/surface de la bande de CO2 à 15 microns). Sachant que l’effet de serre total est de 33 oC (tel que publié par le GIEC) il est alors facile d’estimer la contribution de l’eau et du CO2. Mais, ce n’est qu’une approximation. Ça a au moins le mérite de démontrer que la valeur de 30% pour le CO2 telle que publiée par le GIEC…Ça ne tient tout simplement pas la route!

    La formule que j’ai écrite, c’est simplement pour vous permettre de convertir les micron en cm-1 et visé versa! (micron=1/cm-1)*10 000. Mais c’est quand même vrai que 1 cm-1 c’est le nombre de longueur d’onde qu’il y a dans 1 centimètre…Excellente remarque(*)!

    (*) Cela me démontre que vous êtes en mesure de comprendre et que vous comprenez!

    Robert

    • G. H. Larouche dit :

      Moi je croyais que votre 75 provenait du rappor (100-1,3)/1,3 = 75,9 et donc environ 75.
      Ce qui est comme par hasard le même rapport entre la quantité d’eau et la quantité de CO2, i.e. 75,9 x 385 ppm = 29 221 ppm, ce qui est quasi exactement la teneur en eau de l’air à 76% d’humidité relative, à une température de 28 ºC, sous 1 atmosphère de pression (760 torr) qui est de 29274.

      Voyez par vous même : http://onrese.nerim.net/moisture_0.php?s=m

      29 221 versus 29 274, hmm c’est 0,2% d’erreur. C’est beaucoup trop beau pour être vrai.

      Ce qui signifierait que le CO2 a exactement la même absorbance que l’eau dans l’air. Ce que vous disiez d’ailleurs.

      C’est pas un peu emmanché avec le gars des vues ça? Quand le hasard fait trop bien les choses…

      Mais ne m’en veuillez pas. Je suis un sceptique dans l’âme.
      J’en suis même rendu à douter des mesures de températures qu’on nous rapporte.

      Le dicton : « Plus le mensonge est grand, plus il y a de monde pour y croire. » est de moins en moins vrai, vous savez? Le monde commence à avoir leur h*/**#@%*&*$ de voyage. 🙂

  47. Robert dit :

    À youppi :
    1 mars 2014 à 10:40

    Message de Robert;

    Quest-ce que vous voulez faire? Cesser toute notre évolution. Le pétrole a permis à l’humanité de faire un bond prodigieux.

    Le CO2 augmente et c’est tout à fait normal qu’il augmente à mesure que la population augmente. Il en est de même de la température. On fait quoi? On met le feu dans nos autos, on cesse de vivre, on ferme les hôpitaux , on retourne faire la culture comme au dix-neuvième siècle?on se condamne à la médiocrité. De toutes façons, toutes les soi-disantes catastrophes que le GIEC a prédit ne sont pas arrivé et n’arriveront jamais. C’est complètement stupide que de lutter contre le CO2. Le CO2 est aussi important que l’oxygène. …Accepteriez vous de réduire l’oxygène? Cette histoire est une arnaque et c’est de plus en plus démontré…Je ne suis pas le seul à avoir regardé un spectre Infra-Rouge d’un échantillon d’air et constater que la contribution du CO2 était mineure. Lisez mes posts et vous allez comprendre!

    Robert

    • youppi dit :

      en quoi ce dernier message a un caractère scientifique je me le demande ?

      la contribution du CO2 était mineure…..au quoi ? à la stabilité de la température atmosphérique ou au réchauffement : c’est complètement différent , je pense…

  48. Robert dit :

    youppi dit :
    1 mars 2014 à 10:34

    Vous avez écrit:

    « Votre modèle climatique ne comprend que deux variables ? CO2 et température ? et vous croyez que nous allons vous croire ? n’avez vous jamais entendu parlé des effets ENSO, El Nino, El-Nina ? »

    Effectivement, ENSO, El NINO et EL NINA n’ont rien à y voir. Je connais très biens les arguments stupides du GIEC à chaque fois qu’ils se font prendre les culottes à terre. Je pense que ces phénomènes (que vous avez écrit) démontrent justement que le CO2 ne joue aucun rôle dans un quelconque réchauffement. En passant, je n’ai cité aucun modèle climatique….Je ne fais que me servir de mon intelligence pour démontrer des arguments scientifiques. Autre chose, vous, vous parlez de croyance. Moi, je ne crois en rien…Ça me prend les preuves. Tous mes arguments sont scientifiques.

    Robert

    • youppi dit :

      arguments scientifiques, toujours ?

      permettez moi d’en doutez : quand quelqu’un prend l’année 1998 pour dire que depuis c’est un plateau pour moi c’est tordu comme interprétation. Car 1998 a été une année très forte El-Nino surtout comparer à 1997 et 1999. Ce qui crée un biais dans votre interprétation.

      Autres points j’aimerais bien que vous résumiez votre pensé sur l’analyse des spectomètres car j’avoue que je m’y perds.

  49. youppi dit :

    à R. Pagè

    Je trouve bizarre que J. Kauffmann semble être spécialisé en chimie-médecine ??

    je trouve aussi douteux que la première partie de son article est autant à caractère politique. Il est seul comme auteur ? et aussi il a publié dans une revue scientifique ou seulement sur internet ?

    le site de skepticalscience ne lui attribue aucun article sur le climat ??

    http://www.skepticalscience.com/peerreviewedskeptics.php

  50. Robert dit :

    youppi dit :
    2 mars 2014 à 11:02

    Robert a répondu ce qui suit à Youppi:

    Monsieur youppi, vous avez écrit:

    « Autres points j’aimerais bien que vous résumiez votre pensé sur l’analyse des spectomètres car j’avoue que je m’y perds. »

    Je suis un spectroscopiste qui a œuvré dans le domaine de l’analyse par Infra-Rouge(IR), entre autre, (Qualitatif et quantitatif). Voici une brève explication de la technique IR:

    On utilise 2 types de spectromètres :Le spectromètre à réseau et fentes et le spectromètre à transformé de Fourier.. Ces spectromètres balayent une gamme de fréquence IR de 4000 cm-1 à 400 cm-1. Converti en micro-mètres(um), cela donne: 2,5 à 25 micromètres (um). Il est possible d’analyser autant des gaz que des liquides avec ce type d’appareil. Lorsque ces longueurs d’onde sont balayés, des bandes d’absorptions apparaissent là où un composé est susceptible d’absorber les IR. Exemple d’un échantillon d’air: Pour l’eau nous voyons apparaitre des bandes à 2,66 um (3759 cm-1), 6,70um (1493 cm-1) et 25 um (400 cm-1). Les deux bandes collés l’une sur l’autre à 2,66 um sont à l’extérieure de l’émission thermique de la terre (4,5 – 40 um) et ne sont donc pas utiles. La bande d’eau à 6,70 um est en plein dans l’émission thermique de la terre et c’est elle qui fait la job d’absorber la chaleur. Le CO2 a deux bandes d’absorption, une à 4,26 um (2347 cm-1) et l’autre à 15 um (667 cm-1). Le GIEC ne considère que la bande à 15 um car l’autre à 4,26 um n’est presque pas irradiée par la terre. Pour déterminer les intensités de ces bandes d’absorption, nous devons calculer les surfaces sous les pics de ces diverses bandes. Ces surfaces sont proportionnelles aux différentes teneurs et sont le parfait reflet de l’effet de serre. Par exemple dans un échantillon d’air collectée à 28 oC, 1 atm de pression, à 76% d’humidité relative et contenant 385 ppmv de CO2, on peut visualiser une bande d’eau à 6,70 um dont la surface est 75 fois plus grande que la petite bande de CO2 à 15 um. C’est bien simple, cette absorption dans l’infra-rouge démontre que l’effet de serre de l’eau est 75 fois plus grand que le CO2. Il existe aussi des bandes harmoniques ainsi que de combinaisons qui apparaissent dans l’Infra-Rouge proche (NIR) (0,8 – 3 um). Cependant, ces bandes sont d’abord trop faible et en plus, ne génèrent pas de chaleur. Les bandes thermiques, qui sont à l’origine de l’effet de serre, commencent à 4,5 um et vont jusqu’à 40 um.

    Vous devriez cesser de dire qu’un individu qui a une formation dans des domaines autres que la climatologie ne peut pas émettre de commentaires (tous les chimistes et physiciens, entre autres, ont des formations en spectroscopie, connaissent très bien les lois physiques qui sont à la base du climat). D’ailleurs, si je peux me permettre une petite boutade: La Climatologie est une science immature qui n’a pas encore acquise ses lettres de noblesses et il ne faut surtout pas confondre cette science avec la météorologie. Si le GIEC avait consulté plus de Chimistes, de Physiciens, de Géologues et autres…Ils ne se seraient pas planté comme ils sont en train de le faire!

    P.S: Cessez aussi de croire qu’une grosse organisation est automatiquement bonne et qu’elle détient la vérité parce qu’elle est grosse….Nul ne détient la vérité!

    P.S(2): Allez dans Google et taper IR spectrometers ou Spectromètre infra-rouge…Vous aurez toutes les informations utiles.

    Espérant avoir répondu d’une manière satisfaisante:

    Robert

    • youppi dit :

      à R. Pagé..

      votre exemple me laisse perplexe quand vous dites ‘ Par exemple dans un échantillon d’air collectée à 28 oC, 1 atm de pression, à 76% d’humidité relative et contenant 385 ppmv de CO2, on peut visualiser une bande d’eau à 6,70 um dont la surface est 75 fois plus grande que la petite bande de CO2 à 15 um. ‘

      La température moyenne de l’atmosphère terrestre est d’environ 14 oC. Sur une charte psychrométrique on voit que l’air contient environ 2 x moins d’eau entre 14 et 28 oC …. ???

      deuxième point:

      Ce qui me fait douter de votre argumentation c’est de faire une régression linéaire entre le CO2 atmosphérique et la température de l’air pour expliquer le RCA ou le non RCA. Certaines règles de base en statistique s’applique également quand on tente d’expliquer l’évolution des températures. Prendre le point le plus haut (du début : 1998) et le plus bas (fin) et faire une ligne droite entre les deux

      quand vous avez écrit: ‘En outre, depuis 1880, les mesures de température et de CO2 ont démontrées qu’il n’y avait aucune corrélation entre les températures enregistrées et les concentrations de CO2. Par exemple, même si la concentration en CO2 a toujours augmentée, de 1880 – 1920. la température est demeurée stable. elle a ensuite montée de 1920 m- 1945 (malgré la crise de 1929)(et le CO2 montait toujours). Elle a diminuée un peu de 1945 à 1978(33 ans)(Période de gros développement industriel, augmentation de consommation de pétrole. Le CO2 a augmenté et chose curieuse, pas la température). Elle a montée de 1978 – 1998. Elle est maintenant stable depuis 1998. Donc, température et CO2 ne sont pas liés! Ça crève les yeux!’ … ça ne pas convaincu du tout ….de votre compréhension globale du phénomène du RCA. Les bras m’ont tombé tellement c’était biaisée comme explication.

      La chaleur du cilmat c’est aussi les océans, les glaciers, le niveau d’eau des océans, l’évolution des surfaces gélées des continents antarctique et de l’arctique. Le système cilmatique est fort complexe. il y a six gaz à effet de serre, il y a les aérosols, le smog qui amènent un forçage négatif, les courants marins et aériens, etc., etc…

      le laboratoire climat n’est pas une éprouvette….

    • Monsieur Robert, j’ai un questionnement, est-ce que si la lumière n’est pas assez rapide pour couvrir le changement de rotation d’un axe de réflexion sur un objet de très grande dimension l’ombrage va être saccadé et déformé.

      Autrement dit, si notre monde était constitué à une plus grande échelle est-ce que nous percevrions les ombrages différemment puisque la lumière ne serait plus assez rapide pour couvrir les changements d’axe sur des objets non sphériques?

  51. Monsieur Du Berger, voici des vidéos qui sont d’actualité, même s’ils datent de quelques années.

    • G. H. Larouche dit :

      Un nouvel ordre mondial que Sarko et les psychos dirigeront bien sûr. Le chat est pourtant sorti du sac, il y a longtemps, mais personne n’a rien compris.

      • Monsieur Larouche, voulez-vous SVP, développer davantage ce que vous pensez de ce vidéo de Sarko. Croyez vous que ce dernier espère que les « Verts » développent encore plus d’influence dans l’ordre mondial et si oui…, pourquoi Sarko embarquerait-il dans cette galère. Jean-Pierre Chabot

      • Monsieur Larouche, il y a toute sorte de gens qui disent n’importe quoi…, tout et son contraire. Concernant le « Nouvel ordre mondial » dont parle Sarko dans ces vidéo, je crois qu’il faisait référence à la crise de 2008. Je ne crois pas qu’il faisait allusion à la grande conspiration mondiale des Illuminatis, des Roses Croix, des Franc-Maçons et ce genre de regroupements que je considère comme étant…………, je vous laisse choisir le mot ! Donc…, dites moi selon vous, de quoi parlais Sarko ?

  52. Robert dit :

    À youppi;

    Vous avez laisser ce commentaire:

    « votre exemple me laisse perplexe quand vous dites ‘ Par exemple dans un échantillon d’air collectée à 28 oC, 1 atm de pression, à 76% d’humidité relative et contenant 385 ppmv de CO2, on peut visualiser une bande d’eau à 6,70 um dont la surface est 75 fois plus grande que la petite bande de CO2 à 15 um. ‘

    « La température moyenne de l’atmosphère terrestre est d’environ 14 oC. Sur une charte psychrométrique on voit que l’air contient environ 2 x moins d’eau entre 14 et 28 oC …. ??? »

    En passant, la température moyenne de la terre est de 15 oC. À 76% d’humidité, 15 oC et 1 atmosphère de pression, la teneur en vapeur d’eau est de 15296 ppmv. N’oubliez pas que les 2/3 de la surface terrestre sont couvert d’eau et au dessus des nappes d’eau (Océans, lacs…) le taux d’humidité est de 100%. 15296 ppmv de CO2 va générer sur le spectre Infra-Rouge, une bande à 6,70 um qui demeurera quand même 41 fois la surface de la petite bande de CO2 à 15 um (667 Cm-1). La surface de ces bandes, c’est de l’absorbance et ce sont ces bandes via leurs différents modes de vibration qui absorbent la chaleur émise par la terre pour produire ce que l’on appelle « L’Effet de serre ». La quantité de chaleur émise par la terre aux diverses longueur d’onde est calculable par l’équation de Planck.

    Vous avez aussi écrit:

     » ça ne pas convaincu du tout ….de votre compréhension globale du phénomène du RCA. Les bras m’ont tombé tellement c’était biaisée comme explication. »

    Biaisé, Ouf! Pourtant, je me suis basé sur les observations qui sont disponibles pour tous. Si vous divisez les périodes par section, vous comme moi êtes à même de constater, que par exemple: Lorsque sur une période de 33 ans la teneur en CO2 augmente constamment mais que la température enregistrée au sol, elle, diminue…Force est de constater que, le CO2 ne provoque pas d’augmentation de température.

    En plus, l’analyse des carottes glacières ont démontrées que les augmentations de température ont toujours précédé les augmentation de CO2 dans la troposphère. …C’est normal puisque lorsque la température de l’air et des océans augmente, la SOLUBILITÉ du CO2 dans l’eau diminue et augmente donc dans l’atmosphère….On n’a jamais observé l’inverse! Noter que la teneur en CO2 des océans est 50 fois celle de l’air.

    Pour la fameuse année El NINO (1998)…Oubliez là et vous allez encore constater que la température est stable depuis 16 ans malgré le fait que le CO2 a augmenté de 29 ppmv. (1999 – 2014). Encore 5 ans de stabilité, et c’est la fin du GIEC.

    Prenez la période 1958 -1978. C’est une des période les plus prospère de l’histoire de l’humanité. C’est l’après guerre, le baby-boom, l’augmentation massive des véhicules automobiles (autos, camions, …) période où le CO2 a augmenté, mais, assez curieusement, pas la température de la troposphère….Elle a diminuée!

    Espérant avoir été clair…Cette fois-ci;

    Robert

    • G. H. Larouche dit :

      Robert S.V.P. Citez vous sources.
      Dire : « Biaisé, Ouf! Pourtant, je me suis basé sur les observations qui sont disponibles pour tous. »
      N’est évidemment pas suffisant dans le contexte (de méfiance).

    • youppi dit :

      Merci Robert,

      Vous êtes clair, mais ce n’est pas ça qui est problématique dans votre raisonnement. .. de mon point de vue.

      C’est plutôt de tenter de faire un lien direct en température atmosphérique et CO2 sans tenir compte de phénomènes autres : EnSO, El-nino, courant marin, éruption volcaniques, aérosols, variation solaire (ça peut avoir un effet même si en général, les spécialistes disent moins de dix % sur le RCA), variabilité intrinsèque du système climatique terrestre, fonte des glaciers, etc….

      Ça prend de la modélisation climatique pour bien évaluer cela .. sans vouloir vous offenser. (la plupart des climatoseptiques réfute cette idée que la modélisation est un outil utile pour évaluer le RCA, mais bon moi je crois que c’est utile parce c’est le seul qui peut aider à comprendre le climat de la terre).

      Pourquoi les années 60 (basé sur une moyenne de dix ans) ont été plus froides que 70 ? 70 plus froides que 80 ? 80 plus froides que 1990 ? et 90 plus froides que les années 2000 ? comme des marches d’escaliers.

  53. Robert dit :

    Correction à mon post du 4 Mars 10:48 hre:

    Vous aurez compris que je voulait dire: »15296 ppmv d’eau, au lieu de CO2!

    Robert

    • Reynald Du Berger dit :

      Robert, vous prêchez dans le désert… ou aux apôtres verts… essayer d’enseigner de la science à quelqu’un qui est convaincu que :
      Harper, le capitalisme, les USA (sauf le messie Obama bien sûr) , les Canadiens anglais, le gaz de shale, les Albertains ne sont que le mal incarné… c’est peine perdue… toute cette science que vous tentez de leur communiquer, c’est pour eux de la merde brune comparée à leur dégueulis go-gauchiste ultra-vert, la science n’entre par aucun de leurs orifices…bouchés… peine perdue!

      • Je suis Jean-Pierre Chabot. Ce commentaire du 4 mars, à 12:23, Monsieur Du Berger, vous nous dites que c’est peine perdu de communiquer avec ces gens qui sont convaincu que Harper, le Capitalisme, Les USA, Les canadiens anglais, le gaz de shale, les gens de l’Alberta.., ne sont que des imbéciles heureux. Ici j’ai l’impression que vous parlez de la politique de nos petites têtes de « Ultra Verts » francophones vivant au Québec ? Est-ce que c’est le cas ? Je vais signer mon nom car je me rends compte que parfois c’est difficile de savoir qui répond à qui 😉 Jean-pierre Chabot Je ne suis pas un scientifique mais je lis tous les commentaires tout en espérant que le plus de monde possible en fasse autant.

  54. Robert dit :

    Youppi;

    Vous me faite bien rire avec votre « Peer-reviewed « …Je ne sais pas si je vous l’ai déjà dit à vous mais je l’ai écrit sur ce blogue:

    Ce n’est parce que un papier scientifique a été lu par d’autres qu’il est nécessairement valable. Le contraire est aussi vrai.Dans bien des cas, l’auteur d’un papier scientifique était seul et tous (ou à peu près) le réfutait. Nous pourrions nommer, Einstein, Boltzman, Planck qui n’ont pas du tout reçu l’aval de leurs pairs au début et pourtant…

    Cette histoire de « peer-reviewed » est ridicule.

    Robert

    • Reynald Du Berger dit :

      Robert, je ferai ma prochaine chronique à CIQI FM à 8h10 lundi, sur la science et la production et publication de la connaissance en science, car… je note que ce sont les gens qui s’y connaissent le moins en sciences qui sont le plus a plat ventre devant le « peer review » duquel ils ne connaissent rien… mais ils en ont entendu parler… et lisent Sélection et Actualités… et écoutent Radio-Canada…

  55. Robert dit :

    Monsieur Du Berger;

    Je vais être en mesure de vous écouter à CIQI FM. C’est sur Internet. C’est bien à 8:10 AM?

    Robert

  56. Robert dit :

    Réponse à Youppi;

    3 Mars 2014 10:56 hre

    De Robert:

    Vous avez écrit:

    « Ce qui me fait douter de votre argumentation c’est de faire une régression linéaire entre le CO2 atmosphérique et la température de l’air pour expliquer le RCA ou le non RCA. Certaines règles de base en statistique s’applique également quand on tente d’expliquer l’évolution des températures. Prendre le point le plus haut (du début : 1998) et le plus bas (fin) et faire une ligne droite entre les deux »

    1) J’ai rejeté 1998; (El NINO)

    2) J’ai ensuite digitalisé la période 1999 à 2014. J’ai eu peut-être une centaine de points.

    3) Ensuite, j’ai passé la meilleure droite (méthode des moindres carrés) au travers des points qui sont des observations par satellite. Pente presque zéro. Pas d’augmentation significative de température sur la période 1999 – 2014.

    P.S: Les stats c’était mon point fort!

    Robert

  57. Robert dit :

    youppi dit :
    4 mars 2014 à 7:58

    Youppi a écrit:

    « C’est plutôt de tenter de faire un lien direct en température atmosphérique et CO2 sans tenir compte de phénomènes autres : … »

    Réponse de Robert;

    Bon Dieu, vous ne comprenez pas. C’est justement le contraire…J’essaie de vous démontrer que, justement, il n’y a aucun lien entre « Teneur en CO2 et Température ». Et lorsque vous m’arrivez avec El Nino, El-Nina…tous ces phénomènes démontrent encore plus que l’homme et son CO2 n’ont rien à y voir!

    En passant, les modèles climatiques sont des programmes informatiques construits par des humains mais dont les contenus sont basés sur des calculs mathématiques bien connus…Ces programmeurs n’ont rien inventé. En passant, les choses sont habituellement simples. Ces gens du GIEC devraient cesser de noyer le poisson en parlant de modèles et plutôt nous dire comment ils font réellement leurs calculs.

    Robert

    • youppi dit :

      ay ya ayyy, je ne vous suis plus du tout. il va falloir que je ramasse mes bras par terre, que je me raccroche la mâchoire, je suis bouche bée !!

      Je vous dis que le climat est un système à plusieurs variables et vous m’argumentez qu’il n’y a pas de lien entre CO2 et température parce que votre analyse à deux variables ne tient pas la route. Quoi dire de plus ? prétendez vous qu’il devait y avoir un lien direct entre augmentation de CO2 et de T atm.

      De plus savez vous qu’élévation de température et réchauffement (augmentation de la chaleur) ne sont pas synonymes ? que le système climatique terrestre est composé de l’atmosphère, mais aussi des océans, mais aussi des glaciers, etc..

      Étant donné que mes bras et mes mains sont par terre, j’ai moins le goût d’écrire sur mon clavier…:)

      • Robert dit :

        Youppy!

        Quel diplôme avez vous? Vous semble avoir de la difficulté avec une petite minable phrase que je vous répète pour la n ième fois: La variation de la teneur en CO2 de la troposphère (l’air que nous respirons) n’a strictement aucun effet sur la température de cette même troposphère. En bon Québécois, le CO2 ne change pas la température…C’est tout ce que je dis! Est-ce assez clair!

        P.S: Laisser faire le reste!

        Robert

  58. Robert dit :

    On m’a demandé mes sources;

    http://www.climate4you.com/GreenhouseGasses.htm

    Allez voir la série de graphique (1958-2014 (Janvier). C’est sur le site de Climate4you.com

    Le titre du graphique principal est (Il n’y a pas de numéro): « Temperature records versus atmospheric CO2 » et il y en a plusieurs autre très intéressants qui suivent.

    Si vous voulez extraire des points, utiliser un digitaliseur (Digitizer)(Copier-coller puis cliquer pour sortir les valeurs). Vous allez pouvoir faire des régressions dans Excel. Ces graphiques ne mentent pas car c’est la vraie vie …quoi! La teneur en CO2 a été mesurée à Mauna Loa à Hawai! Les valeurs de température furent mesurées par satellite. Les Organismes sont: UAH MSU, RSS MSU….

    Noter surtout la période 1958 – 1978 (20 ans, quand même pas rien). La température baisse et le CO2 monte (C’est tu assez fort?)

    Je vais essayer de vous en envoyer d’autres!

    Mes renseignements sont, je pense, toujours correct!

    Robert

    • Reynald Du Berger dit :

      Il est curieux que ce sont le plus souvent des alarmo-réchauffistes qui demandent leurs sources aux climato-sceptiques, rarement le contraire. Moi je vais demander à Youppi s’il croit que 97% des seuls scientifiques que Keven croit habilités à répondre aux sondages sur l’évolution du climat, croient au RCA et que ce RCA est certain à 95%, selon la version officielle du GIEC. À défaut d’une réponse de keven sur ces deux questions, j’attends donc de Youppi
      1- une réponse claire et ferme (i.e. oui ou non)
      2- ses sources, qui le font affirmer ce oui ou ce non.

      • G. H. Larouche dit :

        Robert,

        Si je vous ai demandé de citer vos sources c’est pour pouvoir le voir de mes yeux vus.
        Et non pas l’entendre dire. J’espère qu’on se comprend bien sur ce point. Les sceptiques sont comme ça, contrairement aux réchauffistes qui ont selon moi, une trop forte tendance à gober n’importe quoi, sur la base que c’est un tel que l’a dit ou le pense.

      • Keven Roy dit :

        Monsieur Du Berger,

        Le rapport du GIEC est un résumé de l’état de la science qui est écrit par 258 experts hautement cités dans leur champ d’expertise qui analysent à quel point nous connaissons de manière fiable chaque élément du système climatique et qui supportent leur propos en utilisant plus de 9200 références à des publications ayant fait l’objet de révision et lecture par leurs pairs. Ce résumé a été par la suite scrupté à la loupe par plus de 830 autres experts, qui ont fait plus de 52800 commentaires avant la parution du résumé final. Celui-ci affirme qu’il est extrêmement probable (probabilité d’au moins 95%) que l’activité humaine soit responsable de la majorité des changements climatiques observés depuis le milieu du 20e siècle.

        Je suis d’accord avec cette affirmation qu’il est au moins 95% probable que l’activité humaine soit responsable de la majorité des changements climatiques observés depuis 1950. Je base mon support sur ma lecture de ce résumé de l’état de la science, que vous pouvez trouver ici:

        https://www.ipcc.ch/report/ar5/wg1/#.UxdKD1S56N0

        Quant aux sources de premier ordre qui supportent mon propos, votre question me laisse perplexe. Le GIEC est déjà un résumé de l’état de la science, qui fait plus de 9200 références à des articles publiés avec comité de révision, et il y a des milliers de telles références dans la littérature. James Powell, dans son évaluation personnelle, en a recensé 10885 seulement en 2013 (http://www.jamespowell.org/) – en passant, seulement 2 niaient le lien entre l’activité humaine et la majorité des changements climatiques observés.

        Étudier l’ensemble des articles qui établissent ce lien est une tâche herculéenne, et comme personne n’est un expert dans tous les domaines rattachés au climat, il devient nécessaire d’établir d’un résumé de l’état de la science, impliquant des centaines d’experts indépendants dans chacun de ces domaines, dans le but d’y voir clair. C’est exactement ce que le GIEC fait.

        Je n’ai bien sûr pas lu les 9200 références auxquelles le GIEC fait appel. Je ne suis pas un expert dans tous les domaines rattachés au climat, mais je peux vous pointer vers quelques-unes des références primaires utilisées qui sont particulièrement intéressantes. En voici seulement un échantillon extrêmement limité qui font partie des références analysées par le GIEC que je connais directement. Cette liste très partielle de références couvre une bonne partie de la base sur laquelle le lien entre l’humanité et la majorité des changements climatiques observés depuis 1950 est basée.

        1) Hansen, J., et al. (2005). Earth’s Energy Imbalance: Confirmation and Implications, Science, 308 (http://www.sciencemag.org/content/308/5727/1431.abstract)

        2) Huber, M., and R. Knutti (2012). Anthropogenic and natural warming inferred from changes in Earth’s energy balance, Nature Geoscience, doi:10.1038/NGEO1327 (www.iac.ethz.ch/people/knuttir/papers/huber11natgeo.pdf)

        3) Lean, J.L., and D.H. Rind (2008). How natural and anthropogenic influences alter global and regional surface temperatures: 1889 to 2006. Geophys. Res. Lett., 35, L18701 (http://pubs.giss.nasa.gov/abs/le08200o.html) – très intéressant pour la discussion du rôle des variations solaires

        4) EPICA Community Members (2004). Eight glacial cycles from an Antarctic ice core. Nature 429: 623-628. (vous pouvez trouver leurs graphiques à http://cdiac.ornl.gov/trends/co2/ice_core_co2.html)

        5) Keeling, C.D., et al. (2005). Atmospheric CO2 and 13CO2 exchange with the terrestrial biosphere and oceans from 1978 to 2000: Observations and carbon cycle implications, in A History of Atmospheric CO2 and its Effects on Plants, Animals, and Ecosystems, Springer Verlag.

        6) Hansen, J., et al. (2007). Climate simulations for 1880-2003 with GISS modelE, Clim. Dyn., 29, 661-696. (http://pubs.giss.nasa.gov/docs/2007/2007_Hansen_etal_3.pdf)

        Je vous lance donc la pareille. Vous ne m’avez répondu en ce qui a trait aux références sérieuses qui supportent votre déni du lien entre l’activité humaine et la majorité des changements climatiques observés depuis 1950. Sur quelles bases sérieuses basez-vous vos affirmations? Je vous ai déjà demandé la question par le passé, et j’attends toujours la réponse.

        Comme je n’ai donné qu’un échantillon extrêmement limité de 6 références parmi l’ensemble des références dans le domaine, c’est correct si vous vous limitez à 6 aussi.

        Au plaisir,

        Keven

      • Reynald Du Berger dit :

        Keven,

        Merci pour cette réponse détaillée… mais qui ne me convainc pas du RCA. Le GIEC a beau prétendre que ses recommandations aux décideurs sont fondées sur un nombre qu’il prétend colossal de publications de chercheurs , un nombre de chercheurs encore plus impressionnant que le nombre de publications (il faut diviser ce nombre par 10 au moins car on a compté des chercheurs souvent plus de 10 fois, leur nom apparaissant sur un grand nombre de publications, voir Dona Laframboise) lesquelles auraient été revues « examinées à la loupe » par un nombre encore plus colossal de chercheurs. Je vous ai déjà dit le respect que j’avais pour le GIEC et l’ONU, deux institutions noyautés par des gens dont je doute de l’intégrité aussi bien politique que scientifique. Vous m’accusez de déni, ( denier en anglais, mot abusif et épouvantable réservé au déni de la shoa) pourtant je ne nie rien, je doute, tandis que les réchauffistes affirment.. à 95%, pas 93%, ni 98%, 95%. Je mets en doute l’hypothèse du RCA – que vous appelez théorie) car je doute que les modèles sur lesquels elle est fondée soeint corrects. Ils sont sursimplifiés et accordent une importance démesurée au CO2 anthropique tout en négligeant d’autres paeramêtres naturels, dont on comprend très peu le rôle. Les réchauffistes ont un fardeau de preuve duquel ils sont loin d’être capables de se soulager, et ils seront un jour reconnus coupables d’avoir entraîné les nations dans une arnaque scientifique très coûteuse. En bref, le pseudo-consensus que vous étalez ne m’impressionne pas et encore moins que celui , encore plus fort que 97%, qui a nié la tectonique des plaques pendant plus de 50 ans. Vous devriez savoir que la science ne marche pas à coups de consensus.

      • youppi dit :

        Je ne crois rien. Je ne discute pas de foi ou de croyance personnelle. Je ne fais que m’informer, analyser, évaluer ce que je lis. Ça ne passionne pas vraiment de jongler de savoir que x % pense ou ne pense pas telle chose sur un sujet comme le climat.

        Mais je constate souvent que des gens avec une formation scientifique peuvent avoir une opinion sur le RCA, mais sans vraiment avoir regardé la problématique dans sa globalité.
        Par exemple: Un dentiste a étudié la médecine, mais il ne me viendrait pas à l’esprit de lui demander conseil pour des problèmes respiratoires même si l’air que je respire passe par la bouche … dent. Dans la science du climat ça prend des spécialistes, mais aussi des généralistes. À date j’ai plus tendance à faire confiance au GIEC pour faire le tri et statuer sur l’état d’avancement de la science du climat car je m’aperçois que les climato-septiques mêlent trop le côté politique à la science même s’ils prétendent le contraire.

        J’avoue que le 95 % de certitude du RCA me serait difficile à défendre. Je pense que le GIEC l’a inscrit pour mentionner qu’ils sont plus certains qu’avant (90 % dans le AR4 vs 95 % dans le AR5).

      • Reynald Du Berger dit :

        Youppi vous dites « Je ne crois rien. Je ne discute pas de foi ou de croyance personnelle. » Relisez ce billet « Par exemple, je sais que la Terre tourne sur elle-même en 24 heures, mais je crois que le champ magnétique terrestre origine principalement du noyau et etc » alors dire « je crois que vous avez tort en « croyant au RCA » n’est pas un acte de foi, c’est une opinion scientifique. Je souhaite que vous deveniez un « croyant » du scepticisme en science, même si cela vous parait contradictoire… je déplore surtout la foi de ceux qui fixent leur foi à 95%. Imaginez le pape dire « Dieu existe à 95% et arrangez-vous comme vous pourrez » . La foi est toujours à 100% -sinon ça ne serait pas de la foi- la science ne carbure pas au pourcentage, ni aux sondages. Le scepticisme est la première qualité du scientifique.

  59. Robert dit :

    M. Larouche;

    « Si je vous ai demandé de citer vos sources c’est pour pouvoir le voir de mes yeux vus.
    Et non pas l’entendre dire… »

    Vous ne voyez pas le http… que j’ai envoyé…Il faut l’ouvrir!(LOL)

    Robert

  60. Robert dit :

    Une autre courbe qui pourrait être intéressante (1880-2012)

  61. G. H. Larouche dit :

    À youppi :

    Vous disiez en réponse à Robert :

    « Ce qui me fait douter de votre argumentation c’est de faire une régression linéaire entre le CO2 atmosphérique et la température de l’air pour expliquer le RCA ou le non RCA. »
    GHL :
    Les réchauffistes ont toujours fait un lien direct entre le CO2 et la Température. Mais maintenant que ce ça se corse, ce n’est plus vrai.
    Youppi :
    « ça ne pas convaincu du tout ….de votre compréhension globale du phénomène du RCA. Les bras m’ont tombé tellement c’était biaisée comme explication. »
    GHL :
    Si c’est biaisé comme explication, pouvez-vous nous en donner votre meilleure explication?
    M. Pagé nous a démontré, arguments à l’appui que la vapeur d’eau et le CO2 auraient à peu près la même absorbance, mole pour mole.
    De sorte que, le CO2 aurait globalement 41 fois plus d’effet de serre que le CO2. Et si on néglige l’effet de serre des autres gaz. Il s’ensuit que le CO2 serait responsable d’au plus 2,4% de l’effet de serre. Sur 33°C d’effet de serre, ça fait que le CO2 serait responsable de 0,8°C au maximum.
    Le GIEC nous dit que le CO2 serait responsable de 32% de l’effet de serre (or so). Et bien la preuve est à faire.
    Expliquez le aussi simplement que Robert a pu le faire.
    La question à laquelle je voudrais une réponse satisfaisante est donc la suivante :
    Qu’est-ce qui explique que le CO2 ait une si grande influence sur l’effet de serre, selon le GIEC (32%), alors qu’il ne représente que 2,4% des gaz à effet de serre (en moyenne) : un rapport d’environ 13 fois.
    J’exige du GIEC qu’il nous donne l’absorbance de l’eau par rapport au CO2 mole pour mole. Ce qu’il n’ont jamais fait? En tout cas qu’il n’ont jamais publiés.

  62. Robert dit :

    À youppi :

    Bravo…En plein dans le mille!

    Robert

  63. Robert dit :

    Une réponse à Keven:

    Vous avez écrit:

    « Le rapport du GIEC est un résumé de l’état de la science qui est écrit par 258 experts hautement cités dans leur champ d’expertise qui analysent à quel point nous connaissons de manière fiable chaque élément du système climatique et qui supportent leur propos en utilisant plus de 9200 références à des publications ayant fait l’objet de révision et lecture par leurs pairs. Ce résumé a été par la suite scrupté à la loupe par plus de 830 autres experts, qui ont fait plus de 52800 commentaires avant la parution du résumé final. Celui-ci affirme qu’il est extrêmement probable (probabilité d’au moins 95%) que l’activité humaine soit responsable de la majorité des changements climatiques observés depuis le milieu du 20e siècle.

    Je suis d’accord avec cette affirmation qu’il est au moins 95% probable que l’activité humaine soit responsable de la majorité des changements climatiques observés depuis 1950. Je base mon support sur ma lecture de ce résumé de l’état de la science, que vous pouvez trouver ici: »

    Voici ma réponse;

    Je pense que vous n’avez rien compris de tout ce que je vous ait écris récemment. Imaginez un rapport qui est en mesure de résumer toute la science. Quelle ineptie. Ouf, 9200 références…Pourquoi pas un million tant qu’à y être? Voulez vous que je vous dise? Continuer à pratiquer votre religion…

    Robert

  64. Robert dit :

    Monsieur Du Berger:

    J’ai l’impression que les arguments des réchauffistes ne tiennent qu’au nombre de papiers qui ont été écrits. Quand j’entends les mots « Peer-reviewed » je n’en reviens tout simplement pas. Cette gang de Giecqueux a inventé une nouvelle science…Incroyable!

    Robert

  65. G.H. Larouche dit :

    M. Chabot,

    En réponse à votre demande du 4 mars 2014 à 7:07

    Je développe.

    Sarko faisait soit rérérence à mon avis un nouvel ordre mondial en rapport avec sa réélection et les problèmes économiques de l’Europe.

    Ou les sociétés secrètes comme les suivantes :

    http://www.syti.net/Organisations.html

    Le politique n’est vraiment pas mon domaine. Mais je vous suggère de commencer par la Société de Rome dans vos recherches, et probablement que vous pourrez remonter jusqu’au RCA.

    • Monsieur Larouche, j’ai travaillé quelques mois sur ce sujet il y a quelques années. Vous me dirigez vers une route très difficile. J’aimerais avoir plusieurs millions et une équipe courageuse pour faire ce travail mais il y a tellement de possibilités, structurés depuis plus de 200 ans, que je crois que je ne réussirai pas à trouver « LA » réalité de façon scientifique. Je vais chercher le lien avec le RCA et ce vieux Sarko ! Vous comprendrez que je ne vous dit pas merci 😉

    • Monsieur Larouche, j’ai vérifié le lien que vous m’avez envoyé, et, en effet je le connais. Vous me dirigez vers un domaine qui n’est plus en territoire du Peuple…, nous sommes rendu ici, parmi les Initiés et les Initiés d’Initiés ! Je trouve fascinent ce genre de recherche, de la part de gens comme nous et aussi de la part de gens comme les « Initiés » ! Je suis persuadé que ces Initiés existe…, cela ne peut être autrement ! Je crois que ces Initiés ont de l’influence sur le « MONDE », cela ne peut être autrement ! Cependant, ces Initiés peuvent-ils organiser le « MONDE » à leurs goûts…, j’en doute. Les humains sont trop mesquins entre eux et il se forme des groupes et sous groupes antagoniste qui sont prêt à mettre des bâtons dans les roues de l’autre afin qu’il ne développent pas le pouvoir qu’il convoite. Cependant, si parmi ces Élites il y a un groupe qui peut passer par dessus ce désir de pouvoir absolu…, il a peut-être déjà ce pouvoir. J’ai écrit un livre il y a près de 30 ans qui a pour titre le Mutant. Le Mutant était un homme qui de mutation en mutation en laboratoire, est devenu un personnage avec tout les pouvoirs. Nous sommes rendu en science fiction et en fantastique. J’ai fini le roman en envoyant mon mutant sur d’autres planètes pour un temps car sur la terre il n’y avait rien à faire avec ces terriens ! J’en suis rendu là dans ma réflexion. Malgré tout je continue de réfléchir 😉

  66. Robert dit :

    Un bon site qui démontre (avec données à l’appui) comment des gens ont triché pour démontrer faussement que les USA se réchauffaient durant la période 1999-2012 lorsque en réalité, les USA se refroidissaient.

    https://stevengoddard.wordpress.com/data-tampering-at-ushcngiss/

    Robert

  67. youppi dit :

    à R Pagé.

    je complète ma question:

    Prétendez vous qu’il devrait y avoir un lien direct entre augmentation de CO2 et de T atm. pour être en mesure d’affirmer qu’il y a RCA ? J’ai comme l’impression que se serait uniquement dans ces conditions que vous affirmeriez que le RCA existe ? par exemple : si CO2 augmente de x ppm , la température moyenne annuelle augmente de x oC ?

    Autres points: par mon seul commentaire vous êtes passés de 75 à 41… ce qui me permet de vous questionner sur vos affirmations 🙂
    == De sorte que, le CO2 (je crois que vous vouliez dire H2O ?) aurait globalement 41 fois plus d’effet de serre que le CO2.

    Je suis assez confiant que ma formation en science (bacc) me permet de questionner ? je n’en connais pas beaucoup en spectroscopie, mais plus en bilan thermique. Vous avez apportez des points que je ne connaissais pas et je vais prendre le temps de les analyser. Keven aussi a apporté des points très intéressants.

    Je m’aperçois aussi qu’il faut avoir la capacité en climatologie d’analyser des systèmes dans leur globalité ….

    • Reynald Du Berger dit :

      @Youppi, Je ne répondrai pas à la place de Robert, mais voici mes remarques:
      1- quand la température stagne ou baisse en dépit d’une augmentation continue et monotone du taux de CO2 atmosphérique, les réchauffistes camoufleront cette « chaleur perdue » gênante au plus profond des océans où l’on ne connait pas grand chose sur la géologie , donc sur les phénomènes thermiques quii s’y déroulent. Et si cela ne vous suffit pas comme explication, ils accuseront d’autres phénomènes , ceux-ci naturels comme La Nina ou certaines oscillations océaniques. Et même s’il y avait une relation entre CO2 et T, qui vous dit qu’elle est linéaire? et qui vous dit qu’il n’y a pas saturation? i.e. au-delà d’une certaine concentration, tout l’IR a été absorbé? c’est une question pour Robert.

      2- aucune scientifique du climat est en ce moment capable d’analyser le climat « dans sa globalité » comme vous dites. Les réchauffistes ont pourtant la prétention de comprendre le climat au point d’affirmer avec 95% de certitude le RCA. Ils ont l’audace de nier toute contribution significative des volcans, du soleil, des rayons cosmiques, des oscillations océaniques. Qu’est-ce qui déclenche un événement El nino ? serait-ce un supervolcan sousmarin? Je n’en ferais pas de cas si leurs prétentions et leur obsession carbonique ne débouchaient pas sur cette catastrophe carbonico-financière pour les nations de la terre. En Amérique, seul le Québec et la Californie ont embarqué dans cette arnaque. Cela doit faire réfléchir.

      • G. H. Larouche dit :

        Je vous cite :

        « Qu’est-ce qui déclenche un événement El nino ? serait-ce un supervolcan sousmarin? Je n’en ferais pas de cas si leurs prétentions et leur obsession carbonique ne débouchaient pas sur cette catastrophe carbonico-financière pour les nations de la terre. En Amérique, seul le Québec et la Californie ont embarqué dans cette arnaque. Cela doit faire réfléchir. »

        J’aurais dit « carbo-financière » (dans votre contexte).

        M. Duberger, la carbofacture n’arrivera pas, puisque le Québec, ni la Californie ne sont des pays souverains. Ne vous inquiétez pas.

        Et ce qui me concerne la climatologie telle qu’elle se pratique actuellement par le GIEC, c’est de la « CARBOMANCIE »

      • G. H. Larouche dit :

        Je croyais que Elnino était une affaire bien connue en rapport avec le courants marins. Ai-je manquer quelque chose? On a des doutes?

      • youppi dit :

        Vous dites:
        Ils ont l’audace de nier toute contribution significative des volcans, du soleil, des rayons cosmiques, des oscillations océaniques.

        premièrement c’est faux ce que vous dites: le Giec a affirmé que les variations solaires pouvaient causer environ 10 % de la variations de la température si mon souvenir est bon.

        les rayons cosmiques il me semble que le projet Cloud a répondu …

        les oscillations océaniques… encore une fois votre affirmation est fausse… ENSO, variations décanal…il y a de nombreux articles scientifiques sur le sujet.

        les volcans … explications requises de votre part svp

      • Reynald Du Berger dit :

        youppi je parle de contribution significative… où prenez-vous ce 10% et 10% c’est pas significatif.

  68. Robert dit :

    Réponse à Keven;

    « Le rapport du GIEC est un résumé de l’état de la science qui est écrit par 258 experts hautement cités dans leur champ d’expertise qui analysent à quel point nous connaissons de manière fiable chaque élément du système climatique et qui supportent leur propos en utilisant plus de 9200 références à des publications ayant fait l’objet de révision et lecture par leurs pairs. Ce résumé a été par la suite scrupté à la loupe par plus de 830 autres experts, qui ont fait plus de 52800 commentaires avant la parution du résumé final »

    Si cet organisme est si bien équipé et organisé (comme vous l’écrivez si bien)…. Imaginez (258+830 = 1088 experts) pour écrire le stupide rapport qu’ils accouchent régulièrement. Comment se fait-il qu’ils n’aient pas réussi à réunir quelque preuve que ce soit concernant leur fichu réchauffement? Quest-ce que l’on retrouve dans ce rapport à part une série presque infinie de données statistiques, de graphiques et quelques calculs basés sur des raisonnements simplistes.

    Votre manière d’aborder la science est complètement erroné. Ce n’est pas en citant des statistiques à n’en plus finir que vous allez vous doter d’une pensée scientifique valable et de qualité. Vous devriez savoir que, devant tout problème à résoudre, il faut toujours retourner à la base et ce, en toutes circonstances. Vous avez le fardeau de la preuve….Prouvez nous par des calculs précis que, par exemple, 50 ppmv de CO2 vont faire augmenter la température de la troposphère de x degrés et appuyez vos calculs par des expériences en laboratoire. LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE…Cela vous dit-il quelque chose?

    Robert

  69. Robert dit :

    Réponse de Robert à youppi :
    6 mars 2014 à 11:38

    1) Premièrement, j’ai fait un lapsus en écrivant CO2 en lieu et place de H2O. Noter que j’ai corrigé ce lapsus lors d’un autre post;

    2) Pourquoi 75 fois le CO2 puis ensuite 41 fois. La différence est du au fait que, étant donné la très grande variabilité de la teneur en eau de la troposphère, en fonction de la température et d’un endroit à l’autre, et que la teneur en CO2 est plus constante, ce rapport H2O/CO2 va nécessairement changer: Voici des exemples: Je les écrit ligne par ligne comme un tableau:

    Ligne#1: ppm CO2 Temp (oC) % Humidité ppmv H2O Ratio H2O/CO2 E.serre CO2(oC)
    Ligne#2 385 15 100 20395 53 0.6
    Ligne#3 385 15 75 15296 40 0.8
    Ligne#4 385 28 76 28300 73 0.4

    Mais, il demeure que le CO2 est toujours négligeable devant l’eau. Dans ces calculs, j’ai assumé que l’H2O et le CO2, pour une même concentration, généraient des bandes d’absorption égales. Or, je sais que l’eau absorbe plus que le CO2 et que le CO2 est quelque peu plus éclairé par la terre. Si on prend la ligne#2, nous voyons que pour que le CO2 aient le même effet de serre que l’eau, il doit être à 20395 ppmv. Noter aussi que les océans couvrent les 2/3 de la surface de la terre et qu’elles ont 100 % d’humidité.

    3) J’ai toujours dit que le teneur en CO2 continuera à augmenter, comme d’ailleurs la température de la troposphère. Ce que je dit: Ce n’est pas le CO2 qui fait augmenter la température de l’air dans laquelle nous vivons….Il n’y a aucun lien. Ce sont d’autres facteurs. Noter que l’augmentation de température observée en 135 ans (1880 – 2014) qui est de 0.4- 0.7 oC est quand même minime.

    Je fais simplement utiliser la spectroscopie Infra-Rouge pour estimer la contribution de chaque constituant. Noter cependant que mes calculs sont approximatifs. Il faudrait plus de tests en laboratoire et des calculs plus précis en ce qui concerne, entre autre l’éclairement de la terre (Planck).
    Je ne comprend surtout pas que le GIEC (qui a au delà de 1000 experts) n’ait même pas pensé à effectuer des analyses spectroscopiques en IR. Probablement que, d’effectuer ces expériences aurait quelque peu changé leurs discours et cela ne leur souriait guère!

    Espérant vous avoir donné de bonnes réponses;

    Robert

  70. Robert dit :

    Imaginez, Desmond Tutu qui demande aux USA de ne par faire Keystone:

    De quoi il se mêle celui-là?

    http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201403/07/01-4745595-desmond-tutu-appelle-les-etats-unis-a-ne-pas-construire-loleoduc-keystone.php

    Il y a une race de monde qui est en train de VIRER FOU et de perdre totalement les pédales avec ce faux problèmes de changements climatiques…J’espère que quelqu’un va l’envoyer paitre!

    En plus, Pauline Marois, qui sentant le tapis lui glisser sous les pieds de plus en plus a mentionné qu’elle ferait l’indépendance si le projet Enbridge n’est pas fait à son gout…Quelle petite politique à deux sous!

    Robert

    • Comme vous avez raison robert !

      • Martin dit :

        Malgré ce que vous dites, M. Du Berger, vous ne me semblez pas très au fait de l’état de la science climatique. 1) Les oscillations océaniques sont justement des oscillations: pas de tendance à long terme. 2) Les éruptions volcaniques sont prises en compte dans les modèles climatiques. 3) Les rayons cosmiques ont été écartés comme cause possible du réchauffement par le projet CLOUD (http://www.scientificamerican.com/article/cosmic-rays-not-causing-climate-change/). 4) Les cycles solaires ont un effet négligeable sur le climat (http://science.nasa.gov/science-news/science-at-nasa/2013/08jan_sunclimate/).

        Le réchauffement ne s’est pas arrêté. 2010 a été l’année la plus chaude, malgré l’absence de El Niño. Aussi, un article récent de Schmidt et al. montre que le réchauffement récent a été ralenti par les aérosols (en grande partie causés par la pollution chinoise).

        http://www.nature.com/ngeo/journal/v7/n3/full/ngeo2105.html

      • Reynald Du Berger dit :

        @Martin,
        1- 1) Les oscillations océaniques sont justement des oscillations: pas de tendance à long terme

        qui vous parle de tendance à long terme? et même là… ça changerait quoi?

        2-2) Les éruptions volcaniques sont prises en compte dans les modèles climatiques.

        comment sont-elles prises en compte? quel est l’intenvaire des appareils volcaniques soumarins? combien de milliers de milliards de tonnes de carbone de ces appareisl par an? que est le brassage qui amène combien de carbone en surface, combien de ce carbone se rend en atmosphère… alors tant que vous n avez pas de réponses à ces questions, quel est le degré de cette prise en compte?

        3- le CLOUD n’a pas déterminé que les rayons cosmiques ne jouent pas de role significatif dans la formation de nuages dans la basse troposphère.. et CLOUD n’est pas terminé…

        et oui le réchauffement s est arrêté depuis 1998 .. et si 1998 vous parait suspect comme El Nino prenez 1999… ca ne chauuffe plus et ou est donc rendue cette chaleur perdue? je vous pose la question à vous, puisque que vous prétendez être plus au fait de la question que moi… j attends votre réponse

      • Martin dit :

        1) qui vous parle de tendance à long terme? et même là… ça changerait quoi?

        Les oscillations océaniques ont une période de 20 à 30 ans. Or, on observe le réchauffement depuis les années 1930 au moins.

        2) comment sont-elles prises en compte?

        Ce sont les aérosols créés par les volcans qui ont un effet. Le CO2 produit par les volcans est négligeable comparé à celui généré par l’activité humaine. http://www.scientificamerican.com/article/how-do-volcanoes-affect-w/

        3) le CLOUD n’a pas déterminé que les rayons cosmiques ne jouent pas de role significatif dans la formation de nuages dans la basse troposphère.. et CLOUD n’est pas terminé…

        De toute façon, la tendance de production des rayons cosmiques ne correspond pas avec le réchauffement observé. http://link.springer.com/article/10.1007/s00703-013-0260-x

        4) et oui le réchauffement s est arrêté depuis 1998 .. et si 1998 vous parait suspect comme El Nino prenez 1999… ca ne chauuffe plus et ou est donc rendue cette chaleur perdue?

        Non, 2010 a été l’année la plus chaude. Voir http://data.giss.nasa.gov/gistemp/graphs_v3/Fig.A2.gif De plus, la plus grande partie de la chaleur produite est allée dans les océans. http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/grl.50382/full

      • Reynald Du Berger dit :

        L’oscillation multidécennale nord-atlantique a une période de 60 ans, on est sur une crête en ce moment, donc si la tendance se maintient, froid pour les 20 a 30 prochaines années. Les photos aériennes des avances et retraits des glaciers cote est du Groenland depuis les années ’40 confirment ce cycle.

        Personne n a l,inventaire des 85% environ des volcans qui sont sous la mer… je vous parle pas des aérosols des volcans terrestres qui baissent la T… on parle de sous la mer.. comment pouvez-vous prétendre que cela n a aucun effet significatif sur le climat? ONU prog pour l,envir. estime à 38 000 milliards de tonne de C/an… mais c est un chiffre lancé en l air personne ne sait.

        1998 a été l anné la plus chaude du siecle… une année El nino remarquable..personne ne sait qu est-ce qui déclenche un événement El nino et La nina.. on connait presque rien sur le climat… comme sur le fond des océans.. on en connait plus sur la lune et mars.

        le champ mag solaire protege la terre contre les rayons cosmiques… faible activité solaire = beaucoup de rayoons cosmiques = basses T… et c est ce qu on a en ce moment.. voir Svensmark en plus de CLOUD .

      • Martin dit :

        1) ca explique une bonne partie de la stagnation …faites recherche sur Groenland glaciers.. 60 ans… vous verrez…

        Donnez-moi une source sérieuse qui affirme ceci.

        2) Svensmark est très cité.. et il y a EXCELLENTE corrélation en rayons cosmiques et champ mag, contrairement a votre affirmation

        Je n’ai pas dit qu’il n’y a pas de corrélation entre rayons cosmiques et champ magnétique, j’ai dit qu’il n’y a pas de corrélation entre rayons cosmiques et température de la Terre.

        3) 1998 a été une année record El Nino contrairement aussi à ce que vous affirmez.

        Encore là, je n’ai jamais dit que 1998 n’a pas eu de El Niño record. J’ai dit que 2010 et 2005 ont été plus chaudes que 1998, et ce *malgré* le El Niño record de 1998.

        4) question: croyez-vous au RCA et quels sont les preuves de ce RCA? comment expliquez-vous que y a pas de réchauffement depuis 16 à 17 ans et pourtant CO2 augmente? la chaleur « cachée » au fond de la mer n’est pas acceptée comme explication, trop facile! 🙂 quelle est votre explication pour cette contradiction flagrante de l’hypothèse du RCA?

        Tous les modèles climatiques montrent un lien entre CO2 et réchauffement. On connait l’effet de serre dû au CO2 depuis Arrhenius en 1896. Comme j’ai dit, le réchauffement a été moindre que prédit par les modèles (il ne s’est pas arrêté) à cause de variabilités naturelles (ENSO entre autres) et de la grande concentration d’aérosols dus à la pollution.

    • Martin dit :

      1) L’oscillation multidécennale nord-atlantique a une période de 60 ans

      Oui, d’accord, mais encore là ça n’explique pas le réchauffement observé depuis le début des relevés.

      2) 1998 a été l anné la plus chaude du siecle…

      Non, voir le graphique que j’ai cité. 1998 a eu 2-3 mois très chauds mais 2010 (et 2005) dans l’ensemble a été plus chaude.

      3) le champ mag solaire protege la terre contre les rayons cosmiques… faible activité solaire = beaucoup de rayoons cosmiques = basses T… et c est ce qu on a en ce moment.. voir Svensmark en plus de CLOUD .

      Non, la tendance des rayons cosmiques est à la baisse depuis 1955 et la température a augmenté. le…

      Non, voir le graphique que j’ai cité. 1998 a eu 2-3 mois très chauds mais 2010 (et 2005) dans l’ensemble a été plus chaude.

      3) le champ mag solaire protege la terre contre les rayons cosmiques… faible activité solaire = beaucoup de rayoons cosmiques = basses T… et c est ce qu on a en ce moment.. voir Svensmark en plus de CLOUD .

      Il n’y a à peu près plus personne qui parle de la théorie de Svensmark depuis les derniers résultats de CLOUD. Même les blogues « sceptiques » comme wattsupwiththat n’en parlent presque plus.

      • Reynald Du Berger dit :

        @Martin,

        « mais encore là ça n’explique pas le réchauffement  » dites vous

        ca explique une bonne partie de la stagnation …faites recherche sur Groenland glaciers.. 60 ans… vous verrez…

        Svensmark est très cité.. et il y a EXCELLENTE corrélation en rayons cosmiques et champ mag, contrairement a votre affirmation

        1998 a été une année record El Nino contrairement aussi à ce que vous affirmez.

        question: croyez-vous au RCA et quels sont les preuves de ce RCA? comment expliquez-vous que y a pas de réchauffement depuis 16 à 17 ans et pourtant CO2 augmente? la chaleur « cachée » au fond de la mer n’est pas acceptée comme explication, trop facile! 🙂 quelle est votre explication pour cette contradiction flagrante de l’hypothèse du RCA?

      • youppi dit :

        pour répondre à la question du 11 mars à Martin

        Moi je pense que vous auriez fait le même exercice pour une période de 15 ans dans les années 90 et vous auriez dit très peu de réchauffement ou stagnation. et même chose pour les années 80 ou 70 ou 60. Mais quand vous faites l’exercice pour la période de 1960 à aujourd’hui et ben vous constatez que la température de l’atmosphère se réchauffe. C’est juste une question de perspective.

        Mais en mauvais élève que vous êtes, vous ne regardez pas ce qui se passe du côté du réchauffement des océans ou des glaciers… et surtout ne me répondez pas que l’année 2013 a moins été importante que 2012 (une année record) comme année de fonte au Groenland…

      • Reynald Du Berger dit :

        « Mais en mauvais élève que vous êtes, vous ne regardez pas ce qui se passe du côté du réchauffement des océans ou des glaciers… » dit Youppi…
        et les mêmes mauvais élèves oublient que la Terre n’est pas née en 1850 et qu’elle a connu depus 2 ou 3 milliards d années, des milliers de réchauffements, refoidissements etc… plus importants et plus rapides mais tout aussi NATURELS que ceux d’aujourd’hui. OUI NATURELS! Ah que je souhaite de la chaleur… mais si la tendance des 15 dernieres années se poursuit… mauvaises nouvelles, on va refroidir pour encore 20-30 ans – cycle de 60 ans… rappelez-vous … endossez vos manteaux et préparez vous à geler. au fait voici NATURE qui estv fort biaisé vers le cliamto-alarmiste qui vous explique votre chaleur perdue, que vous n’avez plus besoin de camoufler au fond des mers, voici l explication: variabilité naturelle et ces la revue gauchiste alarmiste NATURE qui le publie… bonne lectures ! article du 15 janvier 2014 http://www.nature.com/news/climate-change-the-case-of-the-missing-heat-1.14525

      • Martin dit :

        « au fait voici NATURE qui estv fort biaisé vers le cliamto-alarmiste qui vous explique votre chaleur perdue, que vous n’avez plus besoin de camoufler au fond des mers, voici l explication: variabilité naturelle et ces la revue gauchiste alarmiste NATURE qui le publie… bonne lectures ! »

        Ce n’est pas ça du tout que l’article dit…

  71. Reynald Du Berger dit :

    @Keven qui dit « Le rapport du GIEC est un résumé de l’état de la science qui est écrit par 258 experts hautement cités dans leur champ d’expertise. »

    Voyons donc la mission de ce GIEC: Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est un organisme intergouvernemental, ouvert à tous les pays membres de l’ONU. Il « a pour mission d’évaluer, sans parti-pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents. Ses évaluations sont principalement fondées sur les publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue ».

    …pour mieux comprendre les risques liés au changement climatique d’origine humaine…

    D’entrée de jeu ce GIEC auquel vous me semblez soumis, .. puisque vous dites « la science dit que » en parlant des rapports du GIEC… et ces 258 experts « hautement cités… etc…  » affirme avec force l’existence du RCA, avant même de voir s’il existe… pas fort!

    vous êtes étudiant au PhD à Toronto … qui est votre directeur de thèse, quel est votre sujet de thèse? votre directeur , votre groupe de recherche et vous, endossez-vous cet énoncé de 1992, qui affirme une attitude, AVANT même que ce GIEC ait entrepris ses travaux. et qui affirme donc qu’il y a des « risques liés au changement climatique d’origine humaine…  » C’est rigoureux d’après vous?

    accepteriez-vous que vos travaux de thèse de PhD soient dirigés par quelqu’un qui endosse la proposition suivante: les lapins en Australie se multiplient à un rythme alarmant à cause de l’accélération de la hausse du niveau des océans, nous tenterons d’en examiner les circonstances, les causes pour comprendre blablabla… et nous vous ferons un beau rapport de recommandations…

    c’est pourtant ce que vous avez peut-être fait … je dis peut-être, mais je ne peux vous faire de procès ni réel ni d’intention tant que je ne connais pas les réponses aux questions ci-haut.

    • Keven Roy dit :

      Monsieur Du Berger,

      Vous devriez prendre le temps de vérifier vos sources avant d’utiliser directement Wikipedia. Voici la description de tâche du GIEC telle que trouvée directement sur son site officiel (www.ipcc.ch). Notez la différence:

      « Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre LES FONDEMENTS SCIENTIFIQUES DES RISQUES liés au changement climatique d’origine humaine [notez que les majuscules constituent mon ajout personnel], cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents. »

      En plus de reposer sur une citation incorrecte, votre argumentaire souffre d’une faille logique évidente. L’évaluation des fondements scientifiques des risques n’implique pas une prédisposition d’un côté ou d’un autre, le risque pouvant très bien être évalué par la suite être nul.

      Laissez moi aussi noter que vous semblez ignorer que le GIEC a été fondé en 1988 et a publié son premier rapport en 1990.

      Lorsque votre « scepticisme » mêle science et politique indistinctement, se trompe dans des énoncés factuels pourtant simples à vérifier, impute des citations incorrectes, et cherche à semer le doute sur la réputation des autres, il m’apparaît à propos de douter qu’il s’agisse toujours de scepticisme. Aux lecteurs de ce blogue de juger ce dont il s’agit. Tout comme vous, je ne cherche pas du tout à vous faire un procès d’intention, mais certains pourraient être tentés d’y voir une teinte idéologique.

      Keven

      • Reynald Du Berger dit :

        je lis bien « DES RISQUES liés au changement climatique d’origine humaine » Le GIEC affirme donc qu’ IL EXISTE des risques liés à une changemeent climatique , il affirme aussi que ce changement est D’ORIGINE HUMAINE et il entend en examiner les fondements scientifiques. Vous lisez autre chose?

      • Reynald Du Berger dit :

        Keven, vous me semblez être en adoration devant le GIEC, vous prétendez que ce GIEC fait la somme des connaissances scientifiques sur l’évolution du climat… wow!!!! vous ignorez ou écartez ainsi une partie importante de la littérature scientifique qui n’adhère pas à ce que vous appelez la « théorie » du RCA et que moi je considère en sceptique sans guillemets, une hypothèse de moins en moins facile à prouver.
        ….Lorsque votre « scepticisme » mêle science et politique indistinctement… que veulent dire vos guillemets?

        vous n’avaez donc jamais rempli de formulaire de demande de subvention individuelle ou de groupe auprès du CRSNG ou autre organisme gouvernemental ? vous n’avez peut-être pas comme moi eu à évaluer des demandes de subventions de la part de chercheurs… on y lit des phrases étonnantes, parfois incongrues, ( votre allusion à la politique) et on y établit des liens non moins étonnants entre la démarche scientifique proposée par le chercheur, et la « compréhension » ou la « solution » de problèmes sociaux, économiques ou environnementaux, qui n’en sont pas, mais qui font « consensus » dans la population, maintenue dans l’ignorance et la peur… et parfois comme ici en climat, dans la culpabilité. Oui je doute de l’intégrité de ces chercheurs et j’en ai tellement vu.. et c’est tellement plus vrai en climat qu’en sciences de la Terre et je continue d’en parler dans les médias et sur mon blogue. Géologie UQAM a changé son nom de « Sciences de la terre » en « Sciences de la Terre et atmosphère » et UQAC a emboité la pas à mon grand dam. C’est presque de la prostitution…

      • Reynald Du Berger dit :

        Keven, je vous demande de répondre seulement par oui ou non, surtout pas par « le GIEC est blabla bla et ses 2,565 articles blabla et ou chercheurs « hautement cités ».. revisés… blablabla… »

        1- Affirmez-vous personnellement avec 95% de certitude le RCA? – je veux pas savoir les bases de votre affirmation ou négation, juste oui ou non.
        2- et si vous avez répondu un oui ferme et sans bavure à (1), affirmez-vous qu’il n’y a pas plus d’un degré de 5% de certitude que des agents naturels comme les oscillations océaniques, les volcans, les rayons cosmiques, les cycles solaires, etc…bref tout ce qui est naturel, soient responsables d’un réchauffement significatif? j’attends un oui ou un non ferme. La science c’est aussi ça.

      • G. H. Larouche dit :

        Bonjour Kevin,
        Vous dites à M. Du Berger :
        « …votre argumentaire souffre d’une faille logique évidente. L’évaluation des fondements scientifiques des risques n’implique pas une prédisposition d’un côté ou d’un autre, le risque pouvant très bien être évalué par la suite être nul. »

        La faille de logique que vous invoquez par rapport au raisonnement de M. Du Berger, n’est qu’une déficience de raisonnement de votre part.

        Si le GIEC avait conclu en 1990 que le risque était nul. Ouais, y-a pas de risque.

        Le GIEC n’existerait plus actuellement. On aurait passé à autres choses.

        Le GIEC existe encore parce qu’il a adopté la cause du RCA. Et même d’emblée en 1988. Nous sommes 26 ans plus tard. Il n’ont toujours rien prouvé. Et comble de malchance le climat n’a pas suivi.

        On invoque des pertes de chaleurs dans les océans qui reviendront nous frapper et qui seront terribles parce que réprimées. Exploitant ainsi la peur de la maladie pas soignée à temps.

        Le mensonge est gros. Vous êtes au PHD en mission pour sauver les humains de leur sottise?

        Plusieurs fois sur ce « billet », j’ai demandé quel était l’absorption de la vapeur d’eau mole par mole, par rapport à celle du CO2. Est que le sujet est tellement occulte que vous même ne le savez pas. Si vous le savez dites le moi! Si non cela sera une autre raison de ne pas vous croire.

        Vous ne me bourrez pas comme vous pouvez bourrer vos chums. Je suis passé par l’U aussi.

      • youppi dit :

        M. Duberger vous faites une erreur tellement de base dans la définition du GIEC …. pfff
        En plus, vous vous permettez de traiter certain intervenant de mauvais élève
        Votre crédibilité n’est pas à la hausse..

        Je comprend votre tactique qui est de semer le doute, juste semer le doute, seulement semer le doute.
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        Et aucunement de faire avancer la science.

        Bon courage à Kevin qui a amené des éléments intéressants

      • Reynald Du Berger dit :

        j appelle mauvais élèves ceux à qui j’ai pourtant répété des notions évidentes, qu’ils refusent d’assimiler. Je sème le doute scientifique. S’il est un domaine où l’on doit douter c’est bien la science climatique dans l’état actuel. Le doute, le scepticisme sont les premières qualités du scientifique. Si vous saviez ce qui est inconnu en géologie… du fond des mers (où les réchauffo-alarmistes, veulent camoufler avec mauvaise foi leur chaleur perdu gênante depuis 15 ans- jusqu’à l’atmosphère dont on ne s’entend pas sur la composition au précambrien. Et je sème avec joie ce doute dans l’esprit des jeunes des écoles que je visite en même temps que l’esprit critique, ce qui est diamétralement opposé à L’attitude des alarmo-réchauffistes, sûrs d’eux, avec la foi en le RCA et à genoux devant le dieu GIEC et son prophète Al Gore. .

    • Monsieur Larouche, je comprends ce que vous dites mais pour moi qui ne suis pas un scientifique, je crois avoir la capacité intellectuel pour comprendre jusqu’à un certain point mon environnement. Cependant je ne comprends rien aux données scientifiques que les gens utilisent dans les commentaires ci-haut. Ces données pointus servent à expliquer des points de vues que les citoyens ne comprennent pas. Par exemple…, j’ai des des connaissances concernant les gaz de shale. Je ne crois pas que les gaz de shale soit dangereux ni en exploration ni en exploitation…, si la bonne méthode est appliquée. Comme je vous l’ai déjà dit, je ne suis pas un scientifique mais dans mon exemple je vous parlerai en tant que travailleur dans les mines. Pour ce qui est de la nappe phréatique, le gaz de shale est à des milliers de pieds plus bas. J’ai fait des milliers de trous dans la pierre, à des milliers de pieds, et jamais nous avons eu l’invasion de gaz de shale. Si cela avait été la cas, ce gaz aurait exploser dans la mine et cette dernière n’aurait pas été exploitable. Alors…, dans le monde ce n’est jamais arrivé. Donc…, avec mon expérience…, mes connaissances, je crois que le gaz de shale est exploitable sans danger si nous utilisons la bonne méthode. Monsieur Larouche, je suis un érudit autodidacte et j’aime beaucoup la philosophie mais je crois que Monsieur Du Berger espère convaincre le plus de gens ordinaires possible. Signé : Jean-Pierre Chabot

  72. G. H. Larouche dit :

    M. Chabot,
    Je pense qu’il vous manque quelques notions concernant les shales.
    Voyez ceci :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Schiste#Le_schiste_argileux_s.C3.A9dimentaire

    Espérant que ça vous donnera une base pour au moins comprendre le schisme entre le schiste et le shale.

    • Selon mes connaissances, le gaz de shale et le gaz de schiste sont du pareil au même. Au Québec, nous utilisons l’expression gaz de schiste mais ailleurs dans le monde on utilise gaz de shale. Le shale est de la pierre « fendillées » et à grande profondeur, dans lesquelles se trouve ces fameux gaz. Monsieur Larouche, je ne suis pas géologue mais j’ai des notions en géologie et je peux comprendre le schisme entre les deux expression comme je peux comprendre le schisme de Henri VIII vis-à-vis Rome 😉

      • Reynald Du Berger dit :

        Radio-Canada préfère le dico géologique français plutot que le canadien. Ils sont entêtés. Un schiste ici en Amérique est une roche métamorphique qui ne peut donc contenir de gaz. Demandez à M. Larouche combien de schistosités il a mesurées dans sa vie de géologue. La schistosité ne se développe que par métamorphisme. TOUS les géologue d’Amérique, francophones ou anglophones parlent de gaz de shale. Quand j’entends gaz de schiste, ça me dit que celui qui dit ça est tout sauf géologue. Mais allez expliquer ça aux pédants de radio-Canada allergiques au moindre mot anglais…

      • Merci Monsieur Du Berger pour votre réponse. C’est ce que j’avais compris concernant la roche de schiste et les narcissique de Radio-Canada refusent d’utiliser le mot shale. Si j’en parle dans votre blog, c’est pour démontrer qu’un citoyen ordinaire peut comprendre. Je crois que l’important c’est cela.

  73. G. H. Larouche dit :

    Monsieur Du Berger,

    J’ai lu l’article de Nature intitulé : « Climate change: The case of the missing heat », auquel vous faisiez référence dans votre commentaire du 11 mars à 7:57.

    cf : http://www.nature.com/news/climate-change-the-case-of-the-missing-heat-1.14525

    Un instant j’ai cru qu’on y décrivait les mécanismes de régulation du climat de la terre, qui font en sorte que les effets de serre ne sont pas cumulatifs.

    Mais le tout s’est gâché à la toute dernière phrase : « And when that happens, if scientists are on the right track, the missing heat will reappear and temperatures will spike once again. »

    Mais je ne m’en fais pas, because, if scientist are on the wrong track, the missing heat has never existed and so it will not reappear.

    Après tout, que devais-je m’attendre de Nature.

    • G. H. Larouche dit :

      À propos du GIEC :

      http://climatechangereconsidered.org/abouttheipcc/

      Et dite moi après ça que vous lui faite entièrement confiance…

      • Keven Roy dit :

        M. Larouche,

        Je vous inviterais à considérer la crédibilité de votre source. Ce site est celui du NIPCC, un organisme financé en grande partie par le Heartland Institute, le même institut libertarien qui dans les années 80-90 a publié des « études » visant à nier le lien entre la fumée secondaire et le cancer du poumon dans le but d’éviter toute réglementation gouvernementale.

        Keven

      • Martin dit :

        De toute façon, le GIEC ne fait qu’exposer l’état de la recherche. Ça ne donne pas grand chose d’attaquer le GIEC, il faudrait que vous prouviez que l’ensemble de la recherche qui se fait dans le monde est biaisée.

  74. Kevin, dans votre commentaire à Monsieur Larouche du 14 mars à 2:05 h, est-ce que votre prémices est vérifiable ? Est-ce un argument qui a pour but de défendre le GIEC par la bande ? Votre argumentaire global sert à quoi ? Voulez vous absolument croire que l’homme est en train de s’autodétruire avec le progrès technique ? Pour vous, est-ce que la philosophie de l’eschatologie est souhaitable ? Est-ce que l’homme meurt plus jeune aujourd’hui qu’il y a 200 ans et plus ? Pourquoi refuser de croire que l’homme est une bête de la Nature et comme tel, ce qu’il fait est donc naturel ? et je peux continuer…………..

  75. G. H. Larouche dit :

    À Kevin,

    Merci pour votre invitation à considérer mes sources, mais cela a déjà été fait.

    En somme j’avais le choix, entre :

    L’IPCC, une tentacule d’un organisme corrompu comme l’ONU «…a famously corrupt body in which most votes are controlled by kleptocracies and outright dictatorships. Most of the member-states, as they’re called, are rated as either “not free” or “partly free” by Freedom House, and both Communist China and Putinist Russia have veto power » ; et

    Le NIPCC, « un organisme financé en grande partie par le Heartland Institute, le même institut libertarien qui dans les années 80-90 a publié des « études » visant à nier le lien entre la fumée secondaire et le cancer du poumon dans le but d’éviter toute réglementation gouvernementale ».

    Or comme je suis libertarien et que la question de la dangerosité de la fumée secondaire est toujours à l’ordre du jour en 2014, cf.
    http://www.cbc.ca/thesundayedition/2014/01/22/an-update-secondhand-smoke-and-cancer/

    J’ai choisi de m’en référer à la crédibilité du message et la vraisemblance des arguments. Et en ce qui me concerne, le NIPCC gagne par KO.

    Avez-vous seulement lu les rappports du NIPCC et « considéré » leurs arguments?

    Bien sûr, ils y a des passages obscurs. Mais eux au moins, ils ne font pas semblant de tout comprendre, et prétendre à une certitude de 95% avec une tendance à la hausse.

    De toute façon, je considère toujours la qualité du message avant celle du messager.
    Manifestement vous faites le contraire, comme d’ailleurs votre pair yuppi sur ce blogue.

    Et je vous en prie, ne me revenez pas avec les mauvaises références que vous pourriez dégoter sur Michael Enright. S’il y en a?

  76. G. H. Larouche dit :

    À Martin,

    Vous dites : « De toute façon, le GIEC ne fait qu’exposer l’état de la recherche. Ça ne donne pas grand chose d’attaquer le GIEC, il faudrait que vous prouviez que l’ensemble de la recherche qui se fait dans le monde est biaisée. »

    Think again Martin. Le GIEC est un politique au même titre que son papa l’ONU. Il collectionne les scientifiques qui veulent bien collaborer à leur agenda, et les rémunèrent fort bien d’ailleurs, à ce qu’il semble.

    Ce n’est certainement pas l’ensemble de la recherche qui se fait dans le monde qui est biaisée. Mais celle qui se fait sous les favorables, heureux,et riants auspices de l’IPCC, l’est certainement.

    Renseignez vous sur les scandales des courriels des Climategates 1 et 2, et peut-être serez vous mieux à même de vous faire une idée de qui sont derrières les turpitudes de l’IPCC (GIEC).

  77. G. H. Larouche dit :

    M. Du Berger,

    Je sais pas pour vous, mais moi on m’a convaincu : Le réchauffement climatique des dernières décennies est indubitablement d’origine humaine.

    Il a été créé par une catégorie d’humains qu’on appelle les politiques. Et il est donc indéniablement d’origine humaine. On y peut rien. Mais si c’est rendu qu’on doit payer pour les erreurs des autres, alors je ne suis pas nécessairement d’accord.

    Prenez cet hiver chaleureux que nous avons. C’est pas piqué d’hiver. Au début j’avais peur de prendre des insolations tant y disait qu’y allait faire chaud. Mais finalement c’est pas si pire, pas trop chaud. Et les grands lacs ne sont gelés qu’à 91%. Bon les canards meurent.

    Mais bon, on nous a averti depuis assez longtemps. C’est ça le RCA. Il fait chaud, les grands lacs gèlent. Et puis c’est ça.

    • Quelle bon commentaire Monsieur Larouche…, c’est subjectif mais bon, vous exprimez la réalité vérifiable 😉

    • Martin dit :

      « Prenez cet hiver chaleureux que nous avons. C’est pas piqué d’hiver. Au début j’avais peur de prendre des insolations tant y disait qu’y allait faire chaud. Mais finalement c’est pas si pire, pas trop chaud. Et les grands lacs ne sont gelés qu’à 91%. Bon les canards meurent. »

      Vous confondez météo et climat global. L’hiver que nous venons de connaître a été le huitième plus chaud depuis 1880. http://www.ncdc.noaa.gov/sotc/global/2014/2

      • Reynald Du Berger dit :

        @ Martin,
        NOAA ne possède aucune donnée fiable sur les températures de l’époque présatellitaire. Ils ont une méthode d’expansion des quelques données linéaires (routes de bateaux) pour évaluer la T sur plus de 70% de la surface… et vous avez confiance en cela. Oui météo diff de climat…ayez un peu d’esprit critique… c’est de science dont on parle ici et pas de place pour l arbitraire des méthodes d expansion des qq rares mesures linéaires de T sur une grille immense qui est 70% de la surface du globe. Avez-vous besoin d explications supplémentaires?Bref, ces modèles du GIEC que vous semblez croire, ne sont ni calibrés ni validés? Vous comprenez ce que je signifie par calibration et validation?

      • G. H. Larouche dit :

        Bonjour Martin,

        C’est en fait le 8ième plus chaud depuis 1998. Et bien sûr vous ne voyez pas la tendance à la baisse depuis 1998. La voyez-vous?

      • Reynald Du Berger dit :

        @Martin qui dit « Vous confondez météo et climat global.  » c’est le GIEC et les réchauffistes qui confondent ça. Ils ont l’audace d’affirmer que les événements météo « extrêmes » sont et deviendront de plus en plus abondants et sévères, ce qui est absolument FAUX – j’ai des données pour le prouver. En fait ceci est aussi vrai que le nombre de lapins qui augmente avec le CO2 atmosphérique.

      • Keven Roy dit :

        @G.H. Larouche

        Le graphique que vous montrez n’utilise qu’un seul mois: vous devriez présenter la période trimensuelle de décembre à février. Vous affirmez que « [c]’est en fait le 8ième plus chaud depuis 1998 ». Mais de manière globale, c’est aussi le 8e plus chaud depuis 1880. Et ces 8 périodes DJF les plus chaudes depuis 1880 ont toutes eu lieu dans les dernières 20 années.

        Quand vous regardez les tendances, il est important de le faire sur de longues périodes, et non pas regarder à l’oeil une période de quelques années. Pourquoi vous servez-vous de 1998, une année El Nino exceptionnelle, comme point de référence de base, de toute facon?

        De plus, ne regarder qu’un seul mois ou même une seule saison vous donne une image incomplète de la situation. Pour preuve, regardez le même graphique que vous avez mis en lien, mais pour juin ou juillet, ou bien pour la période estivale de juin à août:



      • Keven Roy dit :

        Monsieur Du Berger,

        Comme nous parlons de science ici, pouvez-vous décrire sur quoi vous vous basez pour dire que les « méthodes d’expansion » (en fait appelées des méthodes d’assimilation de données) sont arbitraires?

        Vous aurez noté que ces reconstructions de température incluent une erreur basée sur la densité et qualité des données ayant été utilisées pour l’inversion.

        Vous avez aussi dit: « Ils ont l’audace d’affirmer que les événements météo ‘extrêmes’ sont et deviendront de plus en plus abondants et sévères, ce qui est absolument FAUX – j’ai des données pour le prouver. » Pouvez-vous partager avec nous ces données, en particulier celles concernant les événements futurs?

        Merci,

        Keven

      • Reynald Du Berger dit :

        1-Je ne sais pas ce que vous appelez « méthodes d’expansion ou d ‘assimilation » pouvez-vous préciser? est-ce la méthodologie qui consiste à répandre sur une grille océanique arbitraire de x degrés par y degrés les quelques mesures thermométriques faites par les capitaines sur leurs routes de bateaux rectilignes et toujours les mêmes à l’époque pré-satellitaire?
        2- Le présent est la clé du passé et de l’avenir en géologie… et je ne vois AUCUNE raison de craindre pour l’avenir des evenements meteo plus nombreux et sévères que ceux qui ne l’ont pas été entre 1900 et 2010. Voue semblez en craindre… sur la base de quelles observations?
        3- à titre d’exemple , pour le Pacifique, http://models.weatherbell.com/tokyo_sub900mb

        Most Intense Typhoons On The Decline


        http://www.jma.go.jp/jma/jma-eng/jma-center/rsmc-hp-pub-eg/besttrack.html
        Les Super Typhons dans la zone du Nord Ouest du Pacifique ont été plus intenses, plus fréquents et plus répétitifs durant la période la plus froide des 60 dernières années, située entre 1960 et 1980. La période post-1990 a globalement été la plus calme du point de vue des Super Typhons dans cette zone, avec une pause de presque vingt années entre 1991 et 2010, ce qui est évidemment contraire aux affirmations répétées que l’on a pu lire dans la presse et écouter/voir dans les médias qui associent systématiquement réchauffement climatique et intensification de l’activité cyclonique.

      • Martin dit :

        « NOAA ne possède aucune donnée fiable sur les températures de l’époque présatellitaire.»

        Je ne vois pas où vous voulez en venir avec les données satellitaires… NOAA mesure les températures de surface, pas la température de l’atmosphère comme les satellites le font. Les variations se ressemblent mais les mesures qui nous intéressent sont les températures de surface.

        « Ils ont une méthode d’expansion des quelques données linéaires (routes de bateaux) pour évaluer la T sur plus de 70% de la surface… et vous avez confiance en cela. Oui météo diff de climat…ayez un peu d’esprit critique… c’est de science dont on parle ici et pas de place pour l arbitraire des méthodes d expansion des qq rares mesures linéaires de T sur une grille immense qui est 70% de la surface du globe. Avez-vous besoin d explications supplémentaires?Bref, ces modèles du GIEC que vous semblez croire, ne sont ni calibrés ni validés? Vous comprenez ce que je signifie par calibration et validation? »

        Allons donc. À part NOAA, il y a aussi les mesures de température globale de la NASA (gistemp) et du Met Office (hadcru) qui donnent à peu près les mêmes résultats. À peu près personne de sérieux ne met en doute ces données.

      • Reynald Du Berger dit :

        Demandez à Courtillot s’il a réussi à obtenir des données brutes de ces organismes! On ne donne que des données « traitées » … voir « traitement et tripotage de données ». Faut être naïf pour accepter cela. Un capitaine part de South Hampton pour Shangai… et de temps en temps jette un seau d eau à la mer… consigne T à + ou – 1 ou 2 degrés… il s en fout, va picoler son rhum… surtout si le capitaine s appelle Morgan… voilà des données « fiables » pour 70% de la surface terrestre… c’est tout ce qu’on a … vous avez confiance?

      • Monsieur Du Berger, dans votre commentaire du 21 mars 2014 à 5:12h, vous parliez des échantillons prise par le Capitaine Morgan pour évaluer la température de l’eau le long du trajet. Ce que vous avec oublié d’ajouter à ces données, c’est que le Capitaine Haddock à fait la même recherche, sur le même trajet une semaine plus tard ! Ces données ont été prise en compte par le GIEC et il est important que votre interlocuteur le sache, afin que ces données soit calculées pour les résultats scientifiques retenus par le GIEC ! Remarquez que je ne suis pas un scientifique mais ces infos m’ont été transmise par Herger, directement de la Belgique !

      • Reynald Du Berger dit :

        Jean-Pierre, je suis un tintinologue – je possède toute la collection- et adore ce capitaine Haddock. Ah si Hergé était vivant! on aurait sûrement déjà « Tintin et le mystère du CO2 ». que les quelques jeunes intelligents et à l’esprit critique que je rencontre au cours de mes visites scolaires auraient lu déjà . Malheureusement je rencontre davantage de soumis à la pensée unique, pseudo-scientifique. Misère!

      • Monsieur Du Berger…, comme je vous comprends.

      • Martin dit :

        « Demandez à Courtillot s’il a réussi à obtenir des données brutes de ces organismes! On ne donne que des données « traitées » … voir « traitement et tripotage de données ». Faut être naïf pour accepter cela. »

        Nous voilà rendu dans les théories du complot…

      • Reynald Du Berger dit :

        Quelle théorie de complot? expliquez svp… demandez à Courtillot s,il a réussi à obtenir les données brutes , je dis BRUTES vous savez ce que c’est? du Hadcrut … non on lui a fourni que quelques données seulement , pas toutes, et données tripotées, traitées, filtrées… elle est où votre théorie du complot? Connaisseza vous Courtilleot… vite recherche wikipedia… vite… et revenez-moi… sans complot… oups et son prénom est Vincent…

      • Martin dit :

        « Quelle théorie de complot? expliquez svp…»

        Désolé, mais laisser entendre que trois organismes indépendants (NOAA, GISS et CRU) manipulent leurs données de la même manière (puisqu’ils arrivent sensiblement aux mêmes résultats) c’est vraiment de la théorie du complot. Et Vincent Courtillot, est-ce qu’il a documenté sa demande de données ?

      • Reynald Du Berger dit :

        un p’tit effort pour trouver la conférence de Courtillot devant l’IPGP doit bien se retrouver encore sur youtube… ca dure près de 2 heures.. mais relaxez.. et écoutez le vous dire ce qu il a obtenu du Hadcrut. vous me reparlerez ensuit du complot

  78. J’ai vu à tout le monde en parle hier soir, Monsieur Legauld mettre les gens de « Équiterre » en boîte concernant l’exploration et la production de nos puits de pétrole ! Il parlait de réalité…, un avion ne fonctionne pas à l’eau !

    • G. H. Larouche dit :

      M. Chabot,

      Il m’étonne que vous ayez pu récolter 2 pouces bas, seulement en rappelant des faits. Il y en a qui ont vraiment la gâchette rapide.

      Je n’ai pas vu Tout le monde en parle, mais je peux aisément imaginer M. Legault mettre en boite cette bande d’apôtres.

      Espérant récolter autant de pouces bas que vous, si non plus…

      Bien à vous.

      • Monsieur Larouche, l’important c’est que le message des « Vert », soit directement contredit. Monsieur Legault…, ancien propriétaire de Air Transat, a dit publiquement qu’un avion avait besoin de carburant pour fonctionner. Il a mit en évidence la réalité. Steven Bourgault n’avait plus d’argument et il a eu un malaise chez tous ces « Verts » qui ne veulent pas voir la réalité. Ce que je pense…, c’est qu’il devrait y avoir plus de petites anecdotes comme celle-ci dans les émissions grand publique qui touche près de 2 millions de citoyens. Mais pour que cela arrive, il faut des gens comme Monsieur Du Berger et vous pour aider les gens à voir la réalité. PS, Je ne comprends pas votre expression « pouces Bas » 😉

  79. G. H. Larouche dit :

    M. Chabot,
    Est-ce que vous voyez dans le bas et la gauche de chacun des commentaires de ce blogue, deux icônes de petites mains?

    Si oui, vous pouvez constater que la main de gauche à le pouce orienté vers le haut, celle de droite vers le bas.

    Ces icônes servent à manifester son accord (pouce vers le haut) ou son désaccord (pouce vers le bas) avec le commentaire concerné. Il s’agit de la façon de voter des romains au forum, lorsque César en appelait de la volonté de la populace.

    En tous cas, quecqchose comme ça. Je m’étonne que vous n’ayez pas vu ça.

    • Reynald Du Berger dit :

      En effet, sauf que le sort du « gladiateur » auteur du commentaire qui recoit un pouce vers le bas sur ce blogue est moins sévère que celui décidé par César au Colisée de Rome. 🙂 J’en profite pour vous remercier tous sincèrement pour vos commentaires.

    • Monsieur Larouche…, pouce haut et pouce bas…, je n’avais pas fait le lien avec votre commentaire…, grosse tête que je suis parfois. Pourtant j’utilise ce geste Romain régulièrement sur le site de Monsieur Du Berger. Comme c’est bizarre le cerveau humain. Cependant, parfois j’oublie votre sens de l’humour 😉

      • G. H. Larouche dit :

        Monsieur Du Berger, 20 mars 2014 à 9:03, vous dites :

        « les événements météo « extrêmes » sont et deviendront de plus en plus abondants et sévères, ce qui est absolument FAUX – j’ai des données pour le prouver. »

        Je veux les wouaire. 😉 SVP…

        Quant aux lapins j’imagine que ce sont des lapins et lapines ordinaires, pas des lapins carbophyliques.

  80. G. H. Larouche dit :

    M. Du Berger

    Je viens de commencer à lire : The Neglected Sun. L’avez-vous lu? Qu’en pensez-vous?

  81. G. H. Larouche dit :

    There seems to be a bug in your blog, Prof?
    I did not repeated the citation.

    • Martin dit :

      « Réalisez-vous ce que vous avez écrit là? S’ils arrivent sensiblement aux mêmes résultats, c’est qu’ils ont un protocole sur la manière de les tripoter. Ce ne sont pas des données. Ce sont des résultats. C’est aussi simple que ça. »

      Vous dites que si ils obtiennent indépendamment des résultats semblables, c’est parce qu’ils manipulent les données de la même façon ? On parle de trois organismes complètement indépendants, avec des centaines de chercheurs qui vérifient ces données. Si il y avait quelque chose qui n’allait pas, on le saurait. Ce que vous dites, c’est de la théorie du complot, comme je disais.

      Quant à Courtillot, il devrait commencer par éviter de manipuler ses propres données, il a perdu toute crédibilité en climatologie.

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_Courtillot#Controverses_scientifiques

      http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0012821X07006140?via=ihub

      http://www.sciencemag.org/content/320/5877/746.1.full

      http://www.nature.com/news/2009/090107/full/457140a.html

      • Reynald Du Berger dit :

        « Quant à Courtillot, il devrait commencer par éviter de manipuler ses propres données, il a perdu toute crédibilité en climatologie. » Qui êtes-vous Martin pour affirmer ceci? Vincent Courtillot est directeur d’un des instituts les plus prestigieux au monde… de loin plus respectable que ce repaire de fraudeurs du GIEC… celui de Physique du Globe à Paris. Et la « climatologie » est une partie de la Physique du Globe dite aussi géophysique. Courtillot a signé mon ordre de mission en 2002 à Madagascar avec des chercheurs de son Institut. Avez-vous écouté sa conférence sur youtube? allez un petit effort! et svp épargnez-nous vos liens, amenez-nous plutot vos propres arguments personnels et non pas du copier coller. Vous me rappelez que Keven a lui aussi affirmé de sa hauter d’étudiant au PhD à Toronto, que Richard Lindzen du MIT n’avait aussi aucune crédibilité.

      • G. H. Larouche dit :

        Holà Martin, c’est moi qui ai dit ça!

        Et par ailleurs, c’est vous qui avez dit, qu’ils « arrivent sensiblement aux mêmes résultats ».
        Je suis désolé de m’être mal fait comprendre.
        Mais, les mesures de la température ne sont pas des résultats, ce serait supposés être des données.
        Mais en nous disant que ce sont des résultats auxquels ils sont arrivés, vous nous dites que ce ne sont pas des données, et donc que les données ont été tripotées, manipulées, assimilées, bref qu’il ne s’agit plus de données.

      • Martin dit :

        @M. Du Berger, « et svp épargnez-nous vos liens, amenez-nous plutot vos propres arguments personnels »

        … me dit celui qui me demande d’écouter une présentation de 2 heures de Vincent Courtillot (!) Quelle ironie…

        @Larouche, « Mais, les mesures de la température ne sont pas des résultats, ce serait supposés être des données.»

        Il faut corriger les données pour entre autres tenir compte de l’heure d’observation. Ne pas le faire donne des données qui ne peuvent pas être utilisées. Et il y a beaucoup plus de corrections nécessaires pour les mesures satellitaires, que M. Du Berger semble pourtant apprécier…

      • Reynald Du Berger dit :

        @Martin, regardez bien dans le yeux vos enfants et dites leur qu’il y a RCA et parlez leur de moi et revenez-moi ensuite.
        Quelle école? quels profs? j’irai …

      • Martin dit :

        « @Martin, regardez bien dans le yeux vos enfants et dites leur qu’il y a RCA et parlez leur de moi et revenez-moi ensuite.
        Quelle école? quels profs? j’irai …»

        Je pourrais bien vous faire inviter au département de physique de l’Université de Montréal mais je ne pense pas que ça serait très agréable, surtout pas pour vous.

  82. G. H. Larouche dit :

    À Martin,

    Vous dites :

    « Désolé, mais laisser entendre que trois organismes indépendants (NOAA, GISS et CRU) manipulent leurs données de la même manière (puisqu’ils arrivent sensiblement aux mêmes résultats) c’est vraiment de la théorie du complot. »

    Réalisez-vous ce que vous avez écrit là? S’ils arrivent sensiblement aux mêmes résultats, c’est qu’ils ont un protocole sur la manière de les tripoter. Ce ne sont pas des données. Ce sont des résultats. C’est aussi simple que ça.

    Je crois avoir compris que leur protocole de tripotage s’appelle : le processus d’assimilation des données.

  83. G. H. Larouche dit :

    M. Du Berger,

    Qu’est-ce ou qui est-ce qui détermine si un commentaire peut être répondu? Parfois il n’y a pas de bouton « réponse ».

    • Reynald Du Berger dit :

      Comme responsable du blogue, je modère les commentaires et j’ai « approuver, désapprouver, réponse, modification rapide, modifier , indésirable et corbeille comme choix.

      S’il n’y a pas de bouton réponse, il faut spécifier à qui s adresse le commentaire avec @ par exemple. 🙂

  84. youppi dit :

    Duberger dit : ‘regardez bien dans le yeux vos enfants et dites leur qu’il y a RCA et parlez leur de moi et revenez-moi ensuite.
    Quelle école? quels profs? j’irai

    mauvais prof : dans le yeux, qu’ossez ça veut dire ?

    Quelles écoles ?

    pourquoi ils seraient épatés de vous écouter ? Qu’est-ce qu’ils vont apprendre de différents de ce que vous écrivez sur votre site ?

    Mais sur le fond vous ne répondez pas à la question de Martin concernant les mesures satellitaires,

    • Reynald Du Berger dit :

      youppi,

      « épatés de vous écouter »… je n’ai jamais exigé que ces jeunes m’écoutent… ils sont à la merci de leur enseignants.. et de leurs manuels du Minis. des sports et loisirs… je propose de livrer mon avis scientifique, étayé d’observations … l autre côté de la médaille.. seulement cela.

      • youppi dit :

        En quoi ça sera différent de votre blogue ? votre avis scientifique ????

        Un vrai aviseur scientifique donne les deux côtés de la médaille.
        Vous: permettez moi d’en douter, je vous lis depuis plusieurs années ???

        Peut-être qu’il y aurait une place pour vous dans une école de pisciculture !!!

      • Monsieur Du Berger, En rapport avec les commentaires de Youppi, un citoyen comme moi a de la difficulté à le supporter ! Selon mon expérience de vie…, je le vois comme un croyant « acroché », pour ne pas dire hameçonné, à son gourou, qui lui fait partie des « Verts » et que l’important pour ce gourou, c’est de ne pas perdre la face à tout prix…, au risque de « picosser » au maximum sans honte ! Il tombe sur les nerfs comme un Témoins de Jéhovah qui veut te prouver que manger du sang ce n’est pas bien car c’est écrit dans Deutéronome 12:23 ! Personnellement j’ai « flusher » ces gens de chez moi car la RAISON était absente de chez eux !

  85. normand dit :

    Hier sur tous les réseaux, on m’a annoncé que tous les signes s’accentuent… plus que jamais, la Terre est dans le pétrin à cause du réchauffement !!!!!

    Le GIEC nous le confirmes, le RÉCHAUFFEMENT occasionnera insécurité alimentaire, déplacements massifs de populations, pénurie d’eau, guerres…

    Tous ensembles, il ne nous restes plus qu’à prier :

    Je vous salue Giec… fin des Gaz,
    Nos milliards sont avec vous,
    Vous êtes bénis par tous vos Fans,
    Et AR5, le fruit de vos trouvailles, est béni,
    Sainte Marie, Mère de Dieu,
    Priez pour nous, pauvres pollueurs,
    Maintenant, et à l’heure de notre mort
    Ainsi soit-ils

    Dans le même bulletin de nouvelles on m’a aussi annoncé que le mois de mars est le plus froid depuis depuis 60 ans… récitons une autre prière pour Saint-Svensmark !

    Euhhh… ciel, je ne sais plus à quel Saint me vouer !!!

    • G. H. Larouche dit :

      Bonjour Normand!
      Vous revoilà « alive and kicking », vous vous êtes fait rare et je le regrettais.
      Avez-vous lu « The Neglected Sun ». Je suis en train de le lire et ma foi, il y a du « fret » là dedans, suffisamment pour rafraîchir les fièvres du GIEC.

      • normand dit :

        Compte tenu du débat scientifique de haut niveau qui a cours dans cette page, je me suis limité à être un spectateur attentif.

        Non, je n’ai pas lu « The Neglected Sun »… seulement quelques extraits.

        Dans l’ensemble, est-ce très différent des théories de Svensmark ou des observations de Willie Soon et Sallie Bliunas ?

        Mais j’ai surtout lu que ce livre a eu un effet choc, surtout dans la très écologique Allemagne, et que la population a finalement droit à des pleines pages de journaux présentant des points de vue discordants du GIEC et que l’opinion publique bascule a un rytme impressionnant.

        À quand Radio-Canada ?

  86. Robert dit :

    Bonjour;

    Commentaire de Robert;

    J’ai du m’absenter du blogue pour un certains temps. J’ai regardé le documentaire hier soir à la TV. Évidemment, ils sont arrivé avec les éternelles rengaines du GIEC. Les individus qui n’ont pas de bases scientifiques, vont généralement avoir tendance à croire ces rengaines.
    Mais, l’intervention d’un individu m’a interpellé. Celui-ci mentionnait que c’est la présence d’une trop grande quantité d’eau dans l’atmosphère qui occasionne tous ces changements brusques (Inondations, sécheresses…). Il semblait accuser le pétrole qui en brulant dégage du CO2 mais aussi de l’eau ( 1 Kg de pétrole en brulant dégage 1,42 Kg d’eau). Le CO2 est absorbé en partie par les plantes et se dissout aussi dans les océans et lacs…En revanche, l’eau est toujours présente car si elle s’évapore, elle devra se recondenser tôt ou tard et donc, ne baissera pas.
    Je me suis donc posé la question: Est-il possible que le pétrole, que l’on brule depuis les années 30 ait généré suffisamment d’eau qui s’est ajoutée à l’eau déjà existante et finalement nous cause tous ces problèmes (Car il y a trop d’eau).
    Me voila donc à faire des calculs encore une fois approximatifs. Voici un aperçu de mes résultats:

    1) Depuis 1930 j’ai estimé nous avions brulé 1,59 x 10^11 Kg de pétrole. J’ai obtenu les données sur internet.

    http://www.indexmundi.com/energy.aspx?country=fr&product=oil&graph=consumption. J’ai obtenu les données de 1930 – 1980 par régression et extrapolation.

    2) Sachant que 228 Kg de pétrole génère 324 Kg d’eau, J’ai donc obtenu 2.26 x 10^11 litres d’eau généré par tout le pétrole que l’on a brulé depuis 1930.

    3) La terre contient 1.36 x 10^21 litres d’eau (océans, lacs, rivières…) (Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Eau)

    4) Si on calcule combien de % donne l’eau du pétrole:

    % = (2.25 x 10^11)/((1.36 x 10^21)*100) = 0,000000016 %

    5) Donc, ce que le pétrole a ajouté d’eau sur la terre en brulant, est insignifiant. Disons 4 millimètre cube dans uns piscine de 4 x 12 x 20 pieds. Noter que c’est la même chose pour le CO2.

    Tout cela pour dire qu’il ne faut pas tout croire ce que l’on entend ou lit. Il faut des fois, avec des calculs approximatifs, prendre un crayon et une calculatrice et voir si ça tient la route. C’est ce que j’ai fait pour le CO2 (par un calcul très simple) pour me rendre compte que dire que le CO2 comptait pour 30% de l’effet de serre est tout à fait impossible (2% au gros max)!

    Alors ce que le gars a dit!!!

    Robert

    • youppi dit :

      à robert

      svp évaluez la quantité d’eau de l’atmosphère avant de conclure.

      Aussi évaluez la chaleur dégagée par la combustion du pétrole.

      de plus faites les mêmes calculs pour tout les hydrocarbures (gaz nat., charbon, etc..).

      et comparez l’eau ajoutée à l’atmosphère par ce phénomène avec celle qui serait déjà présente sans cet ajout.

      Je ne comprends pourquoi prendre toutes l’eau de la terre dans votre exercice de calcul ?

  87. Robert dit :

    Petite correction de Robert;

    Cette équation a des parenthèses mal placées:

    % = (2.25 x 10^11)/((1.36 x 10^21)*100) = 0,000000016 %

    Doit être:

    % = ((2.25 x 10^11)/(1.36 x 10^21))*100 = 0,000000016 %

    Robert

  88. Robert dit :

    Petites données intéressantes:

    1) De 1958 – 2014 (56 ans): La température à augmentée de 0.67 degrés;
    2) De 1880 à 2014 (134 ans): La température a augmentée de 0.91 degrés
    3) De 1998 – 2014 (16 ans): La température a augmenté de 0.07 degrés.

    On est loin des augmentations catastrophiques de 4 – 6 degrés!

    Robert

  89. Robert dit :

    Commentaire de Robert:

    Pour ceux qui portent un certain intérêt pour les statistiques:

    1)Si vous porter en graphique les données obtenues par satellite (*) par les quatre organisations suivantes: (UAH MSU, RSS MSU, GISS, NCDC et HadCRUT3) les anomalies en fonction de la période 1998 – 2014 (premier mois), vous obtiendrez un nuage de points au travers lesquels j’ai passé une droite par régression et qui a généré les paramètres suivants:
    (*) J’ai utilisé un digitaliseur.

    Pente= 0,00251
    Écart-type sur la pente= 0.0033
    Erreur sur pente = 0.0066

    Vous constatez que l’erreur sur la pente (0.0066) est plus élevée que la pente elle même. Cela signifie que cette pente (degré C/année) n’est pas significativement différente de zéro. Donc, statistiquement, la température de la troposphère (notre air où nous vivons) n’a pas augmentée de 1998 à 2013.

    Source: Climate4you graph (Facile à trouver sur internet)

    2) Si, avec un digitaliseur, vous lisez sur ce graphique les données obtenues par chacun des satellites, vous obtenez pour l’année 1989, les valeurs suivantes:(UAH MSU, RSS MSU, GISS, HadCRUT3 et NCDC) de (-0,30, -0,23, -0,09, -0,06 et +0,03 dans l’ordre) pour une moyenne de -0,13 et un écart-type de 0,13. Noter que l’écart-type est aussi élevé que la moyenne. Les données par satellite sont très imprécises. En plus, celles-ci varient énormément d’une année à l’autre. Vous pouvez avoir une anomalie moyenne positive pour une année et puis négative l’année suivante. Pas étonnant de constater que le GIEC ne parle jamais de précision lorsqu’il affiche ses données.

    3) J’aime mieux les données obtenues aux différentes stations météorologiques et universités de la planète qui, je pense, sont plus justes plutôt que des mesures de radiance utilisées pour les convertir en température avec des satellites localisés dans la tropopause. Ces données nous permettent de constater que de 1945 à 1978, la température de la troposphère à baissé pendant que le CO2 augmentait de 1 ppmv par année. C’était pourtant une période où les baby-boomers sont arrivés et que les véhicules automobiles et donc le pétrole ont pris considérablement d’ampleur.

    Robert

  90. Robert dit :

    Réponse à Youppi:

    Vous avez écrit:

    1) »svp évaluez la quantité d’eau de l’atmosphère avant de conclure. »

    Ce qui compte, c’est la quantité d’eau totale pour la simple raison que l’eau se condense et s’évapore continuellement. Pour ce qui est de la quantité d’eau dans l’atmosphère, je l’ai déjà calculée (19 500 ppmv à 15 deg et 75% humidité—c’est la moyenne) et démontré que le CO2 (390 ppmv) devant cette eau était négligeable (Mais la quantité d’eau globale dans l’atmosphère ne varie pas beaucoup et est quand même toujours pas mal plus élevé que le CO2 même si elle se condense et s’évapore continuellement et qu’elle varie d’un endroit à l’autre) . Dans mon post, j’essayais de répondre à un gars qui prétendait que le pétrole en brulant ajoutait trop d’eau à la planète et causait ainsi tous les soubresauts climatiques que l’on connait (Vous avez vu l’agitation des mers entre autre). Le gars a dit: « Il y a trop d’eau et c’est pour cela que les mers sont si agités, qu’il y a tant d’inondations… ». Il comptait donc toute l’eau de la planète.

    2) Chaleur dégagée par la combustion du pétrole. Facile à calculer: L’essence en brulant, dégage 47,3 MégaJoule/Kg et le charbon 15 – 27 MJ/Kg. Noter que le charbon en brulant ne dégage pas d’eau. Lorsque j’ai fait mon calcul, j’ai utilisé les données de la production totale planétaire de brut (1,6 x 10^11 Kg depuis 1930), donc, tout est compris dans mes chiffres.

    3) « Je ne comprends pourquoi prendre toutes l’eau de la terre dans votre exercice de calcul ? » C’est parce que les séismes tels les tempêtes, les inondations, les sécheresses …font toujours appel à la contribution des océans. Si la combustion du pétrole ajoutait de l’eau en quantité significative, cette eau pourrait jouer un rôle…Mais ce n’est pas le cas. Puisque j’ai démontré que l’eau de combustion est négligeable.

    4) Pour ce qui est de la chaleur produite par les véhicules moteurs, le GIEC n’en tient pas compte. Le GIEC prend la relation suivante: Forcing = (Énergie du soleil(Watt/m^2) – albédo (rayons solaires réfléchi dans l’atmosphère sans être absorbés) – Énergie thermique qui arrive à s’échapper dans la stratosphère). Si le « Forcing » est positif, c’est que la troposphère (notre air) capte de l’énergie qui n’est pas toute restituée dans la stratosphère (En haut de la tropopause) et reste donc dans notre air (effet de serre). C’est ce qui réchauffe notre air et c’est essentiel.

    Espérant avoir répondu adéquatement;

    Robert

  91. Robert dit :

    À tous et Youppi:

    Correction de Robert:

    Correction à mon message du 1 Avril 2014 7:54:

    J’ai écrit: « …Mais, l’intervention d’un individu m’a interpellé. Celui-ci mentionnait que c’est la présence d’une trop grande quantité d’eau dans l’atmosphère qui occasionne tous ces changements brusques (Inondations, sécheresses…). Il semblait accuser le pétrole qui en brulant dégage du CO2 mais aussi de l’eau… »

    Il faut changer « …d’eau dans l’atmosphère » par « d’eau sur la planète terre ». Effectivement, les images nous montraient constamment des mers déchainées et des inondations et le gars a dit qu’il y avait trop d’eau. Il est évident qu’il parlait de l’eau totale sur la terre.

    Robert

    • G. H. Larouche dit :

      Robert,

      Vous disiez que vous avez été prof. de chimie à l’UQAC.
      Avez-vous enseignez aux alentours de 1974, au second pavillon de UQAC?
      Et même au second étage d’un bâtiment sur la même rue que le 2e pavillon, à 2000 pieds?

    • youppi dit :

      à robert,

      Vous avez le mérite de me donner plein d’information mais je ne trouve pas que ça répond à ma question.

      qui est juste de savoir le lien entre combustion d’hydrocarbure et ajout de vapeur d’eau dans atmosphère (H20 et chaleur). En fds je vais tenter un calcul.

      Mais je ne comprends toujours pas pourquoi parler de toutes l’eau terrestre si ce n’est pour « diluer » l’effet des hydrocarbures.

      Les rejets de la combustion des hydrocarbures vont directement à l’atmosphère ??

  92. Robert dit :

    Réponse à GH Larouche;

    J’ai été chargé de cours à l’UQUAC de 1974 à 1996. J’ai principalement enseigné au département de chimie (Thermodynamique chimique, cinétique chimique, chimie des polymères et autres). J’ai aussi enseigné la Mécanique quantique au département de Physique. J’ai donné des cours de thermodynamique appliqué au département de Génie Unifié (60 étudiants). Je me souviens avoir donné mes premiers cours à l’ancienne édifice de l’orphelinat (Reynald doit surement s’en souvenir) puis j’ai continué dans le nouvel édifice de l’UQUAC sur le blvd Université. Lorsque le syndicat des chargés de cours est arrivé, ce fut la fin pour moi. Mais mon travail principal était enseignant au cégep de Jonquière (Dpt de Chimie). J’y enseignais les méthodes spectroscopiques, chimie physique, chimie générale (XRF, IR, XRD, AAS, UV/Vis…). En 1987, je suis devenu consultant principalement en Fluorescence des Rayons-x, Diffraction des rayons-x, Plasma, AAS… En 1997 j’ai définitivement quitté le CÉGEP pour devenir consultant à temps plein. J’ai beaucoup appris en enseignant mais j’ai fait beaucoup de pratique en faisant des développements de méthodes. Mes clients: Alcan, Alouette, IOC (Fer), QCM (Maintenant Arcelor Mittal), Mines d’or…J’ai cessé en 2011.

    Je m’arrête, je suis en train d’écrire mon CV.

    Second pavillon …Je ne le situe pas. Peut-être que le premier pavillon était l’orphelinat et le second était le nouvel édifice (de l’époque) sur le blvd Université?

    Espérant avoir répondu adéquatement;

    Robert

    • G. H. Larouche dit :

      Vous êtes bien celui que je croyais. Un des maudit bon profs que j’ai eu la chance d’avoir.
      C’est curieux j’avais l’impression de vous reconnaître juste dans votre manière de dire les choses sur ce blogue. Je suis vraiment content de vous avoir replacé.

      • Robert dit :

        Merci Monsieur Larouche;

        J’ai eu plusieurs Larouche mais j’essaie d’identifier vos initiales. Mais ma mémoire fait défaut. Étiez vous en Chimie ou en Génie… et en quelle année ?(Si vous ne voulez pas vous identifier, donnez une période d’années?)…Évidemment, j’ai eu plusieurs étudiants! Je ne sais pas ce que vous faites aujourd’hui?

        L’important pour être un bon professeur:

        1) Bien connaitre la matière qu’il enseigne;
        2) Bien se préparer pour chacun des cours. Âtre bien structuré;
        3) Avoir de bonnes notes de cours qui doivent être claires et bien écrite…et les suivre. (À l’époque, je n’avais pas de secrétaire (sauf pour les examens) et nous ne disposions pas des outils disponibles aujourd’hui (Word, Excel…Nous avions la calculatrice seulement)…Je ne me suis jamais fait dire par un étudiant que mes notes n’étaient pas claires!
        4) Bien s’exprimer, clairement et répondre aux questions.
        5) Couvrir sa matière. La matière qu’un prof ne voit pas manquera toujours à l’étudiant;
        5) Évaluer les étudiants à la fin de chaque cours pour s’assurer que ceux-ci ont très bien compris. (Cet aspect est important pour les Cégépiens mais un peu moins pour les Universitaires)

        Pour une période de 50 minutes, il n’est pas nécessaire de parler 50 minute. Un prof doit se garder du temps pour faire travailler un peu les étudiants et leur permettre de poser des questions.

        Moi, J’ai eu un prof de mathématique (Technique), c’était un as…C’est lui qui m’a montré à enseigner!

        Robert

  93. Robert dit :

    Réponse à Youppi:

    Vous avez, entre autre, écrit:

    « Les rejets de la combustion des hydrocarbures vont directement à l’atmosphère ?? »

    Je vais essayer de vous répondre le plus simplement possible.

    1) Les rejets qui sont principalement le CO2 et l’H2O ne vont pas uniquement dans l’atmosphère.
    Ex: C8H18 + 25/2 O2 = 8 CO2 + 9 H2O
    1.1) Dans le cas de l’eau: Lorsque un hydrocarbure brule, l’eau s’évapore car elle est souvent émise chaude. Mais, elle se refroidi très rapidement et se condensera si le taux d’humidité à l’endroit où elle est émise est supérieur à 100%. Par contre, il y en a une partie qui peut rester plus longtemps dans l’atmosphère. Comme il y a toujours le jeu de l’évaporation et de la condensation, la teneur en eau dans l’atmosphère demeurera constante car un équilibre s’établit. La teneur en eau moyenne de la troposphère à 15 oC et 75% d’humidité est de 19500 ppmv. Comme nous brulons constamment des hydrocarbures, la masse d’eau totale augmente mais elle augmente dans les océans…pas dans l’atmosphère (troposphère) car elle se condense lorsqu’il y en a trop. Mais, mettez 390 ppmv de CO2 devant 19500 et vous constaterez que le CO2 est presque négligeable.

    1.2) Cas du CO2: Le CO2, lorsqu’il sort de la combustion ne peut se condenser car son point d’ébullition est élevé. Il a donc tendance a demeurer dans l’atmosphère mais il est quand même éliminé de deux façons: a) Une partie est absorbée par les plantes (photosynthèse qui le transforme en amidon +oxygène) b) Le CO2 est pas mal soluble dans l’eau (1,7 g/l à 20 oC). Lorsqu’il pleut, celui-ci est (en bonne partie ) entrainé dans les océans où il se dissout. Cependant, dans les océans, il y a du Ca2+ et du Mg2+ en bonne quantité. Ces ions précipitent le CO2 qui s’est transformé en carbonate, en partie (MgCO3 et CaCO3 insolubles). C’est ce qui fait que les océans sont un puits incroyable d’absorption du CO2. En fait la concentration en CO2 dans les océans est 50 fois plus élevé que dans l’air.

    2) Le CO2 est un gaz et la solubilité d’un gaz diminue avec l’augmentation de température. Ex: à 20 oC la solubilité est 1,7 g/L et elle est de 0.98 g/L à 40 oC. Alors, dans toute l’histoire de l’humanité, lorsque la température des mers a augmenté, le CO2, en partie est sortie des mers et s’en est allé dans l’atmosphère (en augmentant ainsi la teneur). Donc, l’augmentation en CO2 fut toujours précédé d’une augmentation de la température globale (tout ceci est confirmé par les carottes glacières). Et lorsque le CO2 a augmenté, ça n’a jamais provoqué une augmentation de température de la troposphère par effet de serre. Si c’était le cas, nous l’aurions observé cette augmentation de température dans les carottes glacières. Rappelez vous la bouteille de boisson gazeuse de M. Du Berger!

    Ok, le CO2 augmente et la température de la troposphère aussi mais les deux ne sont pas liés. Une preuve est que de 1945 à 1978, la température de la troposphère n’a pas augmentée tandis que le CO2 a augmenté de l’ordre de 33 ppm.

    Robert

    • Keven Roy dit :

      @Robert: Votre argument final ne tient pas la route. Comme je l’ai dit précédemment sur ce blogue, il est vrai que la solubilité maximale d’un gaz diminue avec une augmentation de température, mais les océans sont loin d’avoir atteint leur solubilité maximale en CO2 et ils sont donc sensibles à toute variation atmosphérique de CO2! L’exemple de boisson gazeuse de M. Du Berger est donc inapproprié.

      Vous suggérez que le gaz carbonique supplémentaire observé dans l’atmosphère aujourd’hui pourrait provenir des océans. Vous oubliez que les océans s’acidifient (il y a de plus de plus de CO2 dissous dans l’eau) (e.g., Dore et al, 2009: http://www.pnas.org/content/106/30/12235.full) et que donc ils ne peuvent être une source nette de CO2. En étudiant les ratios isotopiques de carbone et les émissions connues, on peut lier cette hausse à l’activité humaine. Entre autres, le déclin du ratio de carbone-14 indique une source de carbone fossile, tandis que le déclin du ratio de carbone-13 indique qu’il ne s’agit pas de sources volcaniques (mais plutôt végétales) (Bohm et al, 2002 (http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2001GC000264/abstract) – voir aussi le chapitre de Keeling et al. dans le livre « A History of Atmospheric CO2 and Its Effects on Plants, Animals, and Ecosystems » (2005)).

      Quant au lien de causalité entre une hausse de CO2 dans l’atmosphère et un changement de température de la troposphère, ce lien est établi depuis longtemps. De plus, ce lien est vu dans les carottes glaciaires, contrairement à ce que vous affirmez. Je vous réfère à cet article de Shakun et al. (2012) qui démontre ce lien et explique les processus en cause: http://www.nature.com/nature/journal/v484/n7392/full/nature10915.html. Notez que ces périodes passées n’ont pas l’influence supplémentaire provenant des émissions humaines.

  94. Robert dit :

    Voici ce que j’ai trouvé en ce qui concerne la constance de l’eau sur la terre:

    http://en.wikipedia.org/wiki/Water_cycle

    J’ai traduit une partie:

    Le cycle de l’eau, aussi connu comme le cycle de l’eau ou le cycle H2O, décrit le mouvement continu de l’eau sur, au-dessus et au-dessous de la surface de la Terre. La masse d’eau sur terre demeure assez constant au fil du temps, mais la répartition de l’eau dans les principaux réservoirs de glace, l’eau douce, l’eau salée et l’eau atmosphérique est variable en fonction d’un large éventail de variables climatiques. L’eau se déplace d’un réservoir à un autre, comme de la rivière à l’océan, ou de l’océan à l’atmosphère, par les processus physiques de l’évaporation, condensation, précipitation, l’infiltration, le ruissellement et l’écoulement souterrain. Ce faisant, l’eau passe par différentes phases: liquide, solide (glace), et du gaz (vapeur).

    Je rajoute que l’eau de l’atmosphère provient principalement des océans. Par la suite, la température de (Équateur, pôles, désert…) peut varier, de même que le % d’humidité, ce qui va surement influer sue l’effet de serre de l’eau, car sa concentration varie. Le GIEC ne se préoccupe pas du tout de l’eau dans ses évaluations de l’effet de serre. Je pense que c’est une erreur.

    Robert

    • Reynald Du Berger dit :

      Robert souligne avec justesse le négligence et le peu de cas que fait le GIEC à propos de l’eau. La vapeur d’eau constitue 95% des GES. Le GIEC aussi a fourré la « chaleur perdue » – i.e. celle qui les embête depuis 15 ans car CO2 augmente et T reste stable- au fond des océans. On n’a ni l’inventaire ni le bilan des volcans sous la mer, et l’ONU estime à 38 000 milliards de tonnes / année le carbone qu’ils dégagent. Or de très loin, la vapeur d’eau est le gaz volcanique le plus abondant. Toute l’eau des océans origine des magmas et volcans. Le GIEC tourne les coins ronds.

      • G. H. Larouche dit :

        M. Du Berger,

        38 000 Gt de Carbone? Où avez vous trouvé un tel chiffre?

        Ma courte recherche via Google m’indique que l’importance des émissions de C par les volcans est fortement contestée.

    • Keven Roy dit :

      @Reynald du Berger: D’ou vient votre « 38 000 milliards de tonnes / année »? Il ne s’agit pas d’un « estimé de l’ONU ». Ce chiffre est 10 000 fois plus élevé que ce qui est trouvé dans la littérature et mentionné par le GIEC! Les estimés des valeurs les plus probables pour les émissions de CO2 volcanique varient de 0.15 à 0.26 Gt (milliards de tonnes) par année (environ 100 fois moins que les émissions d’origine humaine) (voir Gerlach, 2001: http://www.agu.org/pubs/pdf/2011eo240001.pdf).

      @Reynald du Berger et Robert: Robert, vous dites faux quand vous dites que la communauté scientifique ne considère pas l’eau dans les modèles climatiques. Le cycle de l’eau est inclus dans les modèles climatiques actuels de manière dynamique, et sa concentration dans l’atmosphère dépend effectivement de la température, de l’évaporation, des précipitations, etc. Ceci se répercute sur le budget radiatif de la planète, et plusieurs études ont confirmé le bien-fondé des modèles actuels. Je répète aussi mon point précédent que l’eau n’est pas un forcing, mais un feedback dans le système climatique, de par sa durée de vie courte dans l’atmosphère.

      Je vous réfère à cet article publié dans JGR, accessible par le biais du site de la NASA (http://pubs.giss.nasa.gov/abs/sc05400j.html), qui étudie la contribution de l’eau comparé à celle du CO2 pour l’effet de serre total observé (il ne s’agit pas d’une étude de la sensibilité climatique). La vapeur d’eau cause l’effet radiatif dominant (environ 50%), suivi des nuages (25%) (traités séparément) et du CO2 (20%) (en utilisant le modèle GISS-E de la NASA (http://www.giss.nasa.gov/tools/modelE/)).

      Finalement, il est faux de seulement regarder la hausse de CO2 dans l’atmosphère de 1945 à 1978 (pourquoi cet intervalle?) et de s’attendre à une hausse directe de la température de la troposphère. Vous n’arrêtez pas de dire qu’il faut considérer les autres impacts radiatifs que celui du CO2, et vous voila à les oublier ici! Vous devez non seulement regarder la hausse de CO2, qui impacte la balance énergétique de la planète, mais considérer tout ce qui peut aussi l’affecter (en particulier, les aérosols). De plus, comme je l’ai déjà dit, regarder seulement la température de la troposphère est trompeur: la majorité de la chaleur accumulée se retrouve dans les océans, de par leur inertie thermique bien supérieure à celle de l’atmosphère.

      • Reynald Du Berger dit :

        38 000 milliards de tonnes est issu du cycle du carbone officiel publié par le programme des nations unies pour l’environnement, ce n’est pas de moi. L’argument massue isotopique des réchauffistes, ça ne tient plus la route. Et j’emporte encore ma bouteille de Perrier dans les écoles, ça marche. Les alarmo-réchauffistes ont fourré la chaleur perdue depuis 15 ans, au fond des océans. Que savent ces gens des fonds océaniques? de leur imventaire volcanique, de leur bilan et échanges carboniques?

      • Reynald Du Berger dit :

        Je n’endosse pas ce 38 000 MT, je dis qu’il provient de l’ONU elle-même. C’est ce qui figure dans les manuels scolaires comme cycle du carbone. Le vrai chiffre peut être la moitié, le quasrt ou le double de cela. D’ou vient votre « estimé »? Il y a beaucoup de ces « estimés » dans les modèles du GIEC. Sur un seul volcan comme celui de White Island, on monitore le CO2 et on note d’énormes variations journalières. Je persiste à croire que le fond des océans où les réchauffistes ont relégué leur « chaleur perdue » n,est pas plus connu d’eux que de moi. J’aimerais un peu plus d’humilité de la part de ces réchauffistes et qu’ils disent plus souvent « on ne sait pas ».

      • Martin dit :

        « 38 000 milliards de tonnes est issu du cycle du carbone officiel publié par le programme des nations unies pour l’environnement, ce n’est pas de moi. »

        C’est quoi la source pour ce chiffre ?

  95. Robert dit :

    Salut Reynald;

     » On n’a ni l’inventaire ni le bilan des volcans sous la mer, et l’ONU estime à 38 000 milliards de tonnes / année le carbone qu’ils dégagent »

    Je n’étais pas au courant de cette donnée. Je savais qu’il y avait des volcans sous la mer, mais pas à ce point.

    Je pense que le GIEC estime à 1833 Gt de CO2 (500 Gt de C) ce qui a été émis jusqu’à maintenant par les humains (anthropogénique). Dans la référence (À la fin):
    http://www.carbonbrief.org/blog/2013/10/carbon-briefing-making-sense-of-the-ipcc%E2%80%99s-new-carbon-budget/

    1830 Gt de CO2 (500 Gt de C) émis par les humains jusqu’à maintenant à coté de 139 000 Gt de CO2 des volcans (38 000 Gt de C) et c’est par an. Pour 164 ans (depuis 1850), ça donne: 22 796 000 Gt de CO2 …le CO2 anthropogénique émis, c’est des « peanuts » à coté des volcans des mers;

    N.B: Gt = Giga tonnes ie milliards de tonnes.

    Robert.

  96. Youppi dit :

    A Robert

    Je veux juste essayer de comparer un système atmosphérique qui aurait:
    1) zéro émission provenant combustion hydrocarbure
    2) émission actuelle

    Pour la quantité de h2o, CO2 et d’énergie émis par la combustion de tous les hydrocarbures.

    En passant je ne comprends pas quand vous dites que le charbon n’émet pas de h20. N’est-ce pas une molécule organique ?

    Qu’elle est la masse de l’atmosphere ?

    Je veux savoir cette information pour les aspects psychrométrique de l’air (température humidité relative et hum absolue et enthalpie)

    Considérer que les émissions atmosphériques provenant des hydrocarbures retournent directement instantannement dans les océans me semblent un raccourci …

    Finalement votre explication entre évolution t vs CO2 en fonction du temps ne me pas du tout

    C’est trop simpliste , le système climatique à beaucoup de variable ….

  97. Robert dit :

    À Kevin Roy;

    Vous avez écrit:

    « Comme je l’ai dit précédemment sur ce blogue, il est vrai que la solubilité maximale d’un gaz diminue avec une augmentation de température, mais les océans sont loin d’avoir atteint leur solubilité maximale en CO2 et ils sont donc sensibles à toute variation atmosphérique de CO2! »

    Vous parlez de solubilité maximale, moi, je parle de solubilité tout court. JE N’AI JAMAIS DIT que les océans étaient saturés de CO2 et ne pouvaient donc plus en recevoir….bien au contraire, j’ai expliqué que les ions Mg+2 et Ca+2 dont les océans regorgent précipitaient le CO2 après qu’il se soit transformé en carbonate (Coraux) par leur réaction avec l’eau (2%). La majeure partie du CO2 dans les océans est sous forme gazeuse et donc, sortira pour se retrouver dans l’atmosphère si la température de l’eau augmente.

    En ce qui a trait à la part de CO2 qui ne contient pas de carbone 14 car celle-ci provient en grande partie de la combustion des hydrocarbures qui furent extrait du sol et qui était présent depuis des millions d’années ( demie- vie du C14 est de 5200 ans). Cependant, comme le mentionnait M. Du Berger, la présence de volcans sous les mers qui aussi émettent du CO2 exempt de carbone 14 peut considérablement fausser ces données. Vous savez surement que le carbone 14 (radioactif) provient des collisions de l’azote de l’atmosphère avec les rayons cosmiques et ce C14 est capté par les plantes…Toute autre source qui ne vient pas de l’atmosphère ne devrait pas, en principe contenir de C14. La concentration en C14 est de l’ordre du ppt, donc très faibles, mais, très radioactif.

    Pour ce qui est des carottes glacières, on sait qu’il est possible d’évaluer la température de l’époque (Plus c’est froid et plus élevé seront les isotopes de H et O) et que si on regarde attentivement, il est aisé de constater que les augmentations de température ont toujours précédé les augmentation en CO2 dans la troposphère..et jamais le contraire. Je vous ferais remarquer que la revue Nature semble être vendue au GIEC et refuse de publier la majorité des articles qui vont à contre courant de la pensée unique du GIEC. De toute façon, qu’une augmentation de température provoque une diminution de la solubilité du CO2 et donc de l’augmentation de sa teneur dans la troposphère est en parfait accord avec les lois de base de la physique et de la thermodynamique. Ln S=((-DeltaH/R)(1/T) + C, C’est l’Équation de Clapeyron-Clausius. Étant donné que le DeltaH est négatif (Lors de la solubilisation, de la chaleur se dégage(exothermique)) il s’en suit qu’une augmentation de température diminuera la solubilité du CO2 qui s’en ira dans l’air recapter l’énergie qu’il avait perdue en se dissolvant.

    Votre problème est le suivant: De 1945 – 1978(33 ans), la température de la troposphère a légèrement baissée (-0,01 oC) et la teneur en CO2 a augmenté de 33 ppmv. Le même phénomène est en train de se reproduire de 1998 jusqu’à présent (16 ans) où le CO2 à augmenté de 31 ppmv et la température est demeurée stable. Noter que de 1880 à 1920 (40 ans), le même phénomène s’est produit. Ça fait quand même beaucoup de hasards…Vous ne trouvez pas? Comme je vous disait, votre problème, c’est que vous avez le fardeau de la preuve car ces études mal bâclées du GIEC coutent 1 milliard de $ par jour à l’humanité.

    En passant, la chaleur, d’une manière spontanée, voyage toujours du CHAUD au FROID. Donc, si de la chaleur part de la surface des océans pour se diriger vers le fond, qui est plus froid, celle-ci ne pourra jamais revenir en vertu du deuxième principe de la thermodynamique. C’est la même chose pour les rayons IR chaud émis par la terre et une partie captée par le CO2 et H2O qui se dirigent d’une manière tout à fait normale vers la tropopause (-56,6 oC). Ceux-ci ne reviendront jamais.

    Vous avez écrit:

    « @Reynald du Berger et Robert: Robert, vous dites faux quand vous dites que la communauté scientifique ne considère pas l’eau dans les modèles climatiques. »

    C’est tout à fait vrai ce que je dit. Les rapports du GIEC ne la font pas ressortir comme principal GES (Le GIEC accorde 30% de l’effet de serre au CO2…vous, vous dites 20% et c’est impossible)(**). Le problème du GIEC et le votre, c’est que vous ne regardez pas l’absorption des rayons IR du point de vue spectroscopique mais ne considérez que votre foutu Forcing. Dans un autre post, je vais vous démontrer que les équations de calcul du forcing du GIEC ne collent pas avec la réalité…Elles ne fonctionnent tout simplement pas!

    (**): Dans leur calcul de Forcing, ils ne considèrent que le CO2. Et comme je vous l’ai déjà expliqué, ils utilisent la mauvaise équation de Planck pour faire ressortir le CO2 plus fort.

    Vous avez écrit:

     » Vous n’arrêtez pas de dire qu’il faut considérer les autres impacts radiatifs que celui du CO2, et vous voila à les oublier ici… »En parlant de 1945-1978 (33 ans)! …Dans ce cas, ils s’agit de données réelles mesurées et admises de tous qui font mal au GIEC et qui malheureusement, ne peuvent pas être niées. ..Les autre facteur et, c’est justement ce que l’on vous chante depuis des années, ce sont d’autres facteurs qui font augmenter la température(*)…Ce n’est pas le CO2!

    (*): En 1900, il y avait 1,5 milliard d’individus sur la terre…Il y en a présentement 7 milliard!

    Espérant avoir été clair;

    Robert

  98. Robert Pagé dit :

    Le GIEC utilise l’équation suivante (1) pour calculer le forcing (en fait ils ont 3 équations mais ces 3 équations donnent essentiellement les mêmes valeurs:

    DF = 5,35 Ln(C/Co)(1) où C= ppmv de CO2 Co= Valeurs de référence. DF= Forcing. DT = 0,8 DF
    DT= augmentation de température (oC)

    Ex: Pour l’année 2013 où C=397 ppmv et Co=300 ppmv. Si on applique l’équation (1)

    DF= 5,35 Ln(397/300) = 1,50 ce qui donne DT =0,8*1,50 = 1,35 oC. C’est la supposée augmentation de température attendue selon le GIEC.

    Mais qu’en est-il de la vraie vie? En 2013, l’anomalie est de +0,35 pour une teneur en CO2 de 397 ppmv. C’est en 1930 que l’anomalie est de -0,20 pour une teneur en CO2 de 300 ppmv. Donc, en passant de 1930 à 2013, l’augmentation de température RÉELLEMENT OBSERVÉE est de +0,55. Cette valeur est très inférieure à la valeur de 1,35 oC telle que calculée par le GIEC lui même.

    Maintenant, sachant que la température moyenne de la troposphère (au niveau du sol) est de 15 oC, que le taux d’humidité moyen est de 75% et assumant que l’effet de serre totale est de 33 oc (Tel qu’utilisé par le GIEC). Si la teneur en eau est de 19500 ppmv et l’augmentation en CO2 est de 97 ppmv. Si la vapeur d’eau et le CO2 ont sensiblement la même absorbance, la contribution du CO2 à l’augmentation de température sera:((97/(19500+97))*33 = 0,16 oC. Ce n’est pas seulement le CO2 qui a produit le +0,55 oC mais aussi d’autres facteurs.

    Robert

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