Mario Dumont m’a reçu cette semaine en entrevue à son émission et le sujet m’est apparu assez important pour que j’en fasse un billet. Un chercheur canadien, spécialiste de la faune arctique et employé à titre de biologiste de la faune par le gouvernement, vient d’être relevé de ses fonctions et est sous enquête. J’ai été prudent en commentant cette affaire, n’en connaissant présentement que les grandes lignes et les conséquences pour le chercheur.
Cela pose le délicat problème de l’éthique en recherche. Le chercheur vit grâce à un salaire mais aussi de subventions, parfois colossales, provenant d’organismes publics ou privés. Un chercheur peut alors devenir très vulnérable aux pressions de l’organisme qui l’embauche ou le subventionne. Jusqu’à quel point le chercheur doit-il accorder sa loyauté à l’organisme qui l’embauche mais qui exerce une pression indue sur lui, motivée par des intérêts douteux? Peut-on mordre la main nourricière? Le chercheur peut être porté à « orienter » ses activités de recherche de manière à arriver aux conclusions souhaités par l’organisme qui l’embauche ou le subventionne. Il peut alors ignorer certaines données gênantes ou même trafiquer ses données. On a déjà vu ça.
Cette éthique concerne aussi l’organisme qui embauche ou subventionne le chercheur. Cet organisme a le pouvoir de suspendre ou couper les vivres à celui dont les résultats de la recherche ne sont pas conformes à ce qui est « souhaité ».
On peut espérer que l’enquête révélera qui du chercheur ou du gouvernement qui l’embauche est fautif. C’est l’un ou l’autre mais ça peut aussi être l’un et l’autre.
Le deuxième volet de l’ entrevue était sur ce fameux rapport du groupe 3 du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) dont l’auteur principal est un membre dirigeant de Greenpeace international et dont la préface est signée du président même du GIEC , la grand manitou R.K. Pachauri. Un des scénarios de ce rapport prédit que l’on peut très bien concevoir qu’en 2050, 80% des besoins énergétiques de la Planète seront comblés par les renouvelables, donc réductions massives des émissions de gaz à effet de serre. Pour cela, il faudra considérer que les énergies conventionnelles (fossiles et nucléaire) sont en sérieux déclin ou auront disparu en 2050 et que la Terre entière sera alors complètement couverte d’éoliennes et de panneaux solaires! C’est de la science fiction et on est dans la foulée des scandales qui ont commencé à ébranler le fragile édifice de ce GIEC depuis un an et demi et qui ont débuté par le Climategate, cet échange de courriels gênants entre des chercheurs du CRU (Climate Research Unit) de l’University of East Anglia , principal fournisseur de données climatiques au GIEC et des chercheurs américains. Il y a eu ensuite le Himalayagate (les glaciers de l’Himalaya auront complètement disparu d’ici 30 ans à cause du réchauffement global) où on a finalement découvert que cette affirmation du GIEC reposait sur un article, non pas dans une revue scientifique peer reviewed, mais un article du WWF (World Wildlife Fund) publié dans un magazine de trekking! Pourtant, le GIEC est la voix officielle de l’ONU en matière de recherche climatologique et à ce titre doit montrer une neutralité et une indépendance exemplaires. On découvre de plus en plus de failles de ce genre dans ses rapports qui en font maintenant un géant aux pieds d’argile, au bord de l’effondrement.
Le GIEC est subventionné par un don d’un milliard de Ted Turner ex-conjoint de Jane Fonda et ami de Paul Ehrlich qui visent tous les deux à un contrôle de la population, le pire c’est qu’en 1970 Ehrlich prédisait un refroidissement. Voici quelques citations : « Le refroidissement continuel et rapide de la terre depuis la seconde guerre mondiale est en rapport avec l’augmentation de la pollution de l’air associée à l’industrialisation, à la mécanisation, à l’urbanisation et à l’explosion de la population » (Reid Bryson, « Global Ecology ; Readings towards a Rational Strategy for Man » – 1971).
« La bataille pour nourrir l’humanité est perdue. Dans les années 70, le monde va connaître des famines. Des centaines de millions de personnes vont mourir de faim, en dépit de tous les programmes d’urgence déjà entrepris. La seule solution est le contrôle démographique » (Paul Ehrlich, « The Population Bomb » – 1968).
« Je suis prêt à parier de l’argent que l’Angleterre n’existera plus en l’an 2000 » (Paul Ehrlich en 1969).
« Dans dix ans, toute vie animale importante dans les mers aura disparu. Des zones côtières importantes devront être évacuées en raison de la puanteur provenant des poissons morts » (Paul Ehrlich, « Earth Day » – 1970).
Avec de tels mécènes , le GIEC doit être regardé avec suspicion.
[…] L’ours qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui voit le GIEC « Le blogue de Reynald Du Berger. Tags: Le blogue de Reynald Du Berger Akova blog | Bicycle Falardeau | Blogue de Midi Jazz | Blogue du Festival d'été de Québec | Burp | Choux de Siam | CKRL | Culturils | Du cyberespace à la cité éducative | FEQ | Francis Desharnais | Francis Vachon photographe | Gilbert Lavoie | La marge | La Musicographe | La récréative | LCB | Le blog de Phlppgrrd alias Philippe Girard | Le Blogue de Limoilou | Le blogue de Nicolas Houle | Le carnet de Sophie Imbeault | Le Fureteur québécois | Le mot du Cinephiliaque | Les carnets de Michel Roberge | Les Quatre Saisons | Libellule et ses spatules | Librairie Vaugeois | livingthelivelife | Lévis urbain | Mario tout de go | Patwhite.com | podcast | Pour la suite… images et mots | Quebecspot Média | Québec t'aime | Québec Urbain | sports | Steve Deschênes | suggestions hebdomadaires | suggestions quotidiennes | Summer au pays des caribous | Synchro Blogue – Sandra Bellefoy | Voix de faits Blogue de combat | Vol de mots | http://www.fg-photos.com | […]
@Williams Pq Merci pour ces deux clips très informatifs et scientifiques. Voici des liens qui sont tout aussi scientifiques sur les émissions NATURELLES de CO2.: un clou important dans le cercueil des anthropo-réchauffistes.
http://joannenova.com.au/2011/08/blockbuster-planetary-temperature-controls-co2-levels-not-humans/
http://www.thesydneyinstitute.com.au/podcast/global-emission-of-carbon-dioxide-the-contribution-from-natural-sources/
http://judithcurry.com/2011/08/04/carbon-cycle-questions/
Also know that the people hired to do research in some way protect the information.
An example: a lot of people can go to disprove any theory or work of these researchers, but the credibility of them is guaranteed by an international institution.
Of course there are interests and where there are interests there are people who work to defend those interests.