La fumisterie du bio

Publié: 23 juillet 2011 dans Uncategorized

Un acériculteur québécois, sur un autre blogue, prétend qu’il existe une différence notable (donc significative)  entre le sirop d’érable bio et celui conventionnel. Il énumère ainsi une série de mesures prises au niveau de la production qui justifient selon lui une telle « appellation contrôlée ». Une de ces mesures concerne la nature des soudures des cuves de cuisson, lesquelles doivent être exemptes d’étain/plomb.

Pour qu’une telle différence soit notable, et donc qu’elle justifie l’imposition de mesures aussi sévères et requises par ceux qui gèrent, entretiennent et promeuvent la certification « bio », cette différence doit être  notable  pour le consommateur qui en fait en fin de compte  les frais, et elle doit donc être notable :

1- au goût

2- sur sa santé

Pour le goût,  je demande à voir les résultats des éventuels tests de dégustation, si on y a procédé,  (à l’aveugle, bio vs conventionnel, nombre et qualité des échantillons de chaque catégorie, nombre et qualité des goûteurs, fréquence des dégustations etc… )

Pour la santé, je veux connaître le nombre de ppm de Pb présent dans le sirop d’érable conventionnel bouilli dans des cuves aux soudures étain/plomb. Si ces teneurs (qui dépendent essentiellement de la nature et du nombre des soudures, des températures et temps de cuisson ) dépassent une norme, quelle est alors cette norme, qui est celui qui l’a édictée, quelles sont ses qualités,  et sur quelles bases a-t-elle été établie? Y a-t-il des études faites sur des consommateurs de sirops conventionnels qui indiquent la quantité maximum de sirop conventionnel à ne pas dépasser par année pour s’assurer d’aucun effet nocif sur la santé?

Combien de plomb l’homme moyen peut-il absorber dans son organisme avant qu’on lui pose  un diagnostique de saturnisme?

De ma naissance jusque vers l’age de 6 ans,  j’ai bu de l’eau du robinet qui circulait dans un aqueduc de plomb – le cuivre était précieux et  réservé à l’industrie de guerre – Personne dans ma famille n’a souffert de saturnisme. Ma grand-mère, après avoir égorgé le cochon,  faisait gicler son précieux sang dans un seau de métal non galvanisé avec un fond soudé au plomb. Elle y ajoutait du clou de girofle, des oignons hachés, de la muscade, un brin de cannelle, sel et poivre et remplissait ainsi plusieurs mètres des boyaux du même cochon. Elles soufflait auparavant dans les boyaux pour s’assurer qu’ils n’étaient pas percés. C’était la norme « grand-maman ». C’était pas mal meilleur que le boudin noir vendu maintenant au super-marché, dont les normes sont édictées par  gouvernemaman et non plus par grand-maman. Et rien n’égalait la tête fromagée de ma mère faite avec une tête de cochon entière bouillie dans un chaudron dont on ignorait tout des « risques sur la santé » selon le Ministère des aliments, des couleuvres brunes, de la santé, du développement et des fonctionnaires durables et  de la condition féminine.  J’ai cherché en vain la recette de maman sur le web… on n’y trouve que des recettes de tête fromagée à base de jarrets de porc, comme si la tête de cochon était disparue du Québec,  éradiquée sans doute par la police des aliments,  l’équivalent de la police religieuse des pays musulmans.

Si je lave mes poivrons du super-marché à l’eau savonneuse puis les rince ensuite à l’eau claire, ce n’est pas pour les débarrasser d’un pesticide qu’ils ne contiennent pas, mais pour les nettoyer de ces sales bactéries laissées par ces tripoteuses de poivrons qui se sont mises  les mains dans des endroits ou sur des objets ou organes douteux avant de tâter les seuls poivrons qu’elles n’ont pas jugé dignes d’acheter, mais de me laisser.

Le Québec, au fil des années, et c’est une des retombées néfastes de sa « révolution tranquille », a développé une machine gouvernementale , lourde, monstrueuse et contrôlante, avec des fonctionnaires aussi incompétents que tatillons, qui, pour justifier leurs salaires de ronds de cuir, ont édicté des « normes »,  se sont entourés ensuite de davantage de fonctionnaires et inspecteurs, afin d’entretenir chez le citoyen,  non seulement la peur des conséquences sur leur santé de toute dérogation de leurs normes, mais aussi des inspections inutiles et couteuses qui emmerdent autant les producteurs et fournisseurs de biens et services que le consommateur qui en fait les frais. Les têtes de cochon ne mijotent  désormais plus dans les chaudrons de nos mères, mais trônent aujourd’hui sur  les épaules de nos trop nombreux fonctionnaires québécois emmerdeurs et tatillons, syndicaleux et empêcheurs de bouillir en rond et dont l’incompétence ainsi que les salaires qu’ils réclament et finalement obtiennent , sont la cause majeure de notre dette faramineuse… que nos enfants et petits enfants  auront à régler.

Et en guise de cerise sur ce gâteau à l’érable, admirez le 5ième critère de certification bio révélé par cet acériculteur… le plus sérieux du monde:

5- Inspection annuelle de l’érablière par un certificateur accrédité.!!!!! ca pue le fonctionnaire contrôlant qui défend la prolifération de sa race plutot que la santé de ses concitoyens.

Quelles sont les qualités et objectifs de ce « certificateur » et de ses accréditeurs? – « accreditation » se traduit en français par agrément et non par accréditation-.

Il y a davantage de Québécois qui meurent par bactéries pathogènes dans nos hôpitaux québécois qui n’ont aucune norme de salubrité, que suite à la consommation immodérée de sirop d’érable non-bio. Nos acériculteurs bios devraient méditer là-dessus et s’inquiéter davantage de leurs proches hospitalisés que de leurs tubulures malpropres et autres chaudrons soudés au plomb.

commentaires
  1. Suzanne Rocheleau dit :

    Bonjour
    On sait tous que tout ce qui est Bio coûte plus cher étant donné la batterie de tests qu’ils font subir à leur produit sur une longueur de temps X etc….Dans le présent billet c’est le sirop d’érable. Ils ne savent plus quoi inventer pour donner du travail aux Tablettes et faire dépenser le monde et leur remplir la tête de ??? Alors ils essaient de réinventer la roue, carré pour voir si ça va mieux carrelé. Mais c’est pas confortable, le chemin est raboteux, on peut se faire des bleus, se ramasser à l’hôpital, attraper la C difficile surtout avec les passeux de moppes toutes sales , ce sont eux qui transportent les bactéries. Donc la roue carrée on oublie ça parce que ça tourne pas rond. Mais on pourrait leur faire une bonne suggestion. Planter des érables Bio dans une terre certifié Bio et le tour est joué. La sève coule Bio. On est pas sorti du bois. Mais vive le bon vieux sirop d’érable quétaine, plein de vitamines et minéraux de no grand-parents.

  2. […] La fumisterie du bio « Le blogue de Reynald Du Berger. Tags: Le blogue de Reynald Du Berger Aut'Fréquences | Bicycle Falardeau | Blogue de Midi Jazz | Blogue du Festival d'été de Québec | blogue du moment | Burp | Choux de Siam | CKRL | Culturils | Du cyberespace à la cité éducative | FEQ | Francis Desharnais | Francis Vachon photographe | Gilbert Lavoie | l'observateur | La marge | La Musicographe | La récréative | Le blog de Phlppgrrd alias Philippe Girard | Le blog monlimoilou.com | Le blogue de Nicolas Houle | Le blogue des arts du Soleil | Le carnet de Sophie Imbeault | Le Fureteur québécois | Les carnets de Michel Roberge | Les Quatre Saisons | Le tour de la Gaspésie pour vaincre le diabète | Librairie Vaugeois | livingthelivelife | Mario tout de go | Patwhite.com | podcast | Pour la suite… images et mots | Quebecspot Média | Québec t'aime | Science dessus-dessous | sports | Steve Deschênes | suggestions hebdomadaires | suggestions quotidiennes | Summer au pays des caribous | Synchro Blogue – Sandra Bellefoy | Voix de faits Blogue de combat | Vol de mots | http://www.fg-photos.com | […]

  3. Raymonde Hamel dit :

    M. le blogeur acériculteur « certifié bio » :

    Histoire : les premiers alliages plomb-étain on été utilisés au 1er millénaire av. JC en Chine et en Égypte. Ils étaient composés de 90%m d’étain et de 10%m de plomb en masse. Au Moyen-Age ils ont été utilisés pour faire des récipients qui ont pu être sources de saturnisme.

    Opinion : Ma famille et moi avons aussi bu de l’eau du robinet qui circulait dans un aqueduc de plomb, car j’habitais dams le même quartier que M. Duberger! Et bien avant nous, mes grands-parents, oncles et tantes maternels et paternels nés entre 1875 et 1922, qui vivaient à la campagne durant la saison estivale ont eux aussi égorgé le cochon, mangé du boudin, de la tête fromagée préparés dans des chaudrons «fer terne » c’est a dire alliage étain/plomb utilisé autrefois pour la fabrication du matériel. Ces hommes et femmes travaillaient dur, étaient vigoureux, pleins d’énergie. Ils n’ont jamais été gravement malade et n’ont pas souffert de saturnisme…. De plus la plupart de ces 23 personnes vécurent plus de 90 ans! Donc, le « bio » pour moi c’est de la foutaise… Ça coûte plus cher et on est pas plus en santé. Voyons les « bios » savez-vous que ceux qui s’enrichissent à vos dépens sont morts de rire…

    Informations : Sur la base de toutes les données disponibles, il semble que la très grande majorité des sirops d’érable produits au Québec respectent très facilement les normes admises concernant la présence de plomb (Pb) dans les produits alimentaires. Si on se fie aux tendances actuelles, la teneur maximale permise pour le plomb sera sous peu fixée à 0.250ppm dans les produits alimentaires. En regard de ces nouvelles normes on note que dans de très rares cas, certains sirops peuvent être considérés comme étant non conformes, sans toutefois présenter des risques pour la santé des consommateurs.

    On convient cependant que l’industrie de l’érable doit tout mettre en œuvre pour éviter toutes formes de contamination et viser une élimination complète des résidus de plomb dans ses produits. A ce chapitre, il faut noter que les équipement développés et mis en marche par les principaux manufacturiers d’équipements acéricoles au cours des dernières années vont résolument dans cette direction. Il est donc possible pour l’industrie de l’érable d’aller au delà des normes d’innocuité afin d’améliorer encore l’image de qualité de ses produits sur le marché.

    Pour un être humain adulte après 2006, l’OMS a réduit la DHT (dose hebdomadaire tolérable) pour le plomb à 25ug/kg de poids; soit une dose journalière tolérable de 3,6ug/kg pc/j17. Au cours des dernières années on a pris des mesures pour éliminer le plomb des produits alimentaires, y compris le sirop d’érable. Le plomb dans le sirop d’érable provient principalement de l’équipement qui contient ce métal. La sève d’érable peut réagir avec les surfaces contenant du plomb, mais ce ne sont pas les seules. Il peut également provenir du sol en raison de la décomposition de la roche ou de particules déposées dans le sol par la pollution atmosphérique, mais la contribution de ces sources est généralement considérée comme minime.

    Le sirop d’érable produit au Canada peut contenir des concentrations de plomb près des limites permises. D’ailleurs, chaque année, l’Agence canadienne d’inspection des aliments procède à des rappels sur certains sirops d’érable dépassant la concentration limite de plomb qui est de 0,5 ppm. Selon Santé Canada, une exposition à des concentrations de plomb supérieures à 0,5 ppm peut, à long terme, occasionner des problèmes de santé.

    La plombémie moyenne dans les pays riches dépasse généralement 10 micro grammes par décilitre, ou 100ppb. Il n’est pas rare de trouver des personnes exposées dont le plombémie dépasse 200ppb alors que la plupart des symptômes apparaissent aux environ de 100ppb.

    Bonne santé à tous, surtout aux adeptes du « bio »!

  4. Reynald Du Berger dit :

    Merci Raymonde pour ces précisions. Les études les plus récentes démontrent en effet que le bio ne présente aucun avantage significatif pour la santé. Le prix payé n’en vaut donc pas la peine. Et personnellement je préfère consommer une carotte engraissée à l’azote, phosphore et potasse chimiques de Monzanto, que par du fumier de mouton, de porc ou de vache contenant les mêmes éléments chimiques sous forme organique mais aussi des millions de sales bactéries. Et puis, la Fédération canadienne ne nous encourage-t-elle pas à faire tourner l’industrie de la potasse de Saskatchewan?

  5. Charles dit :

    @Reynald Du Berger

    Pour être issu du monde agricole, je peux vous confirmer que les plantes adorent l’engrais naturel : )

    • Reynald Du Berger dit :

      @Charles
      L’azote, phosphore et potasse de ces engrais « naturels » sont moins concentrés et se libèrent plus lentement que les produits chimiques purs que je préfère. Certains éléments comme le fer sont essentiels à des plantes qui développent autrement des maladies à cause de cette lacune comme la chlorose. Mais ce fer ne peut être absorbé par la plante que si on lui fournit sous forme de complexe ferrique (chélates) . Tout ça c’est de la chimie. Les réactions dans un tas de fumier de mouton, de cheval, une bouse de vache sont essentiellement chimiques. Le sac de potasse que j’ai acheté est naturel, car il a été fabriqué par l’homme, qui reste un animal, aussi roi de la Création soit-il. Il est sorti de l’usine plutôt que…. L’engrais « naturel » présente des dangers, car certains plants de fraises du Mexique sont parfois engraissés aux excréments humains… Je préfère Monzanto ou CIL.

  6. Reynald Du Berger dit :

    Bonjour M. Roberge, (sic)
     
    Je me présente, Serge Dubois Vice-président chez Biodélices Inc.  Je vous contact suite à la découverte de notre logo sur votre blogue.  
     
     
    Vous avez droit à votre opinion mais nous aimerions et vous demandons de bien vouloir retirer notre logo de votre blog.  
    Considérant la production annuelle du Québec à 12 millions de livres de sirop bio, notre compagnie est un bien petit joueur dans ce marché.   
     
    Voici pour votre information, les liens des organismes responsable de la certification pour le sirop d’érable biologique.
      
    Fédération acéricole du Québec:
    http://www.siropderable.ca/Afficher.aspx?page=70&langue=fr
     
    Ecocert Canada:
    http://www.ecocertcanada.com/fr/contact
     
     
    Merci de votre attention.
     
    Serge Dubois
    Vice président
    Biodélices Inc.
     

    Bonjour M. Dubois,

    Il en a été fait selon votre volonté et veuillez m’excuser pour avoir utilisé votre logo sans permission. Vous étiez justifié de me rabrouer et l’auriez été de me poursuivre à défaut d’obtempérer.

    J’ai cru bon de publier vos liens sur mon blogue et vous offre maintenant une tribune, bien modeste, afin de promouvoir votre produit. Profitez-en!

    Je crois la question suffisamment importante pour décider de partager votre courriel ainsi que ma réponse avec les lecteurs de ce blogue, car c’est de votre sirop bio dont il s’agit, mais aussi de la protection de leur santé et… de leur porte-monnaie.

    Merci donc pour avoir pris connaissance de mon billet et je retire votre logo à regret , car

    1- il est très beau
    2- illustre à la perfection le piège du bio dans lequel mes concitoyens se font attraper faute de connaissances scientifiques adéquates.

    J’aimerais que vous répondiez aux questions pourtant fondamentales et légitimes que je pose et qui justifieraient que les gens achètent votre sirop bio plutôt que le sirop conventionnel. Pour que les lecteurs de ce blogue vous prennent au sérieux, il vous faudra fournir des chiffres et les conditions des études scientifiques qui les ont générés. Sinon, la majorité des lecteurs de ce blogue, continueront de croire que le sirop d’érable bio est une arnaque.

    Nous attendons donc votre réponse sous forme de commentaire avec empressement.

  7. […] récents Reynald Du Berger on La fumisterie du bioReynald Du Berger on Parce que du beurre… c…Freidrich Munsen on Parce que du […]

  8. Williams Pq dit :

    J’ai travaillé durant 4 ans dans une cabane à sucre de 14 ans à 18 ans. Quand j’ai commencé ont ramassaient 12 000 entailles à la chaudière pour finir 4 ans plus tard à 21 000 entailles au tube vacuum.

    Aujourd’hui je n’achète pas de sirop, je trouve ça trop dispendieux pour ce que sait. Consommé du sirop avec ce que j’ai vue je m’en ferais plus pour le gros cochon qui a encanné le sirop à minuit le soir avec pas de toilette ni de lavabo à proximité.

    • Reynald Du Berger dit :

      En effet, plus de Québécois décèdent à cause de bactéries pathogènes résultant de la malpropreté et de la négligence que par contamination au plomb, à l’amiante ou aux pesticides. Le sirop d’érable bio est une véritable arnaque puisque aucun producteur, ni responsable de certification bio ne peut répondre à mes questions pourtant simples, scientifiques et légitimes.

      • Williams Pq dit :

        Je cherchais une règlementation sur leur site pour ma bolle de toilette et lavabo et je suis tombé sur une parti de la réponse que vous attendez. !!!

        Monographie de l’industrie acéricole au Québec

        Les ventes mondiales d’aliments biologiques sont en hausse constante depuis quelques
        dernières années, atteignant près de 25 milliards de dollars américains en 2003. Les États-Unis
        et l’Europe représentent respectivement 50 % et 45 % des ventes mondiales. En 2003, les
        ventes canadiennes de cette catégorie d’aliments se situaient à près de 1 milliard de dollars
        américains, soit 2 % des ventes.

        Les principales raisons évoquées pour acheter ces aliments sont liées à la santé, à la sécurité
        alimentaire, à la protection de l’environnement et au goût. Toutefois, le prix représente un
        facteur important dans la décision d’acheter ou non des aliments biologiques. L’industrie
        acéricole pourrait, dans une certaine mesure, valoriser ce créneau sans déprécier le sirop

        Cependant, l’avantage d’utiliser du sirop d’érable biologique pour le
        consommateur peut être difficile à quantifier. Par conséquent, il peut être difficile, pour le
        consommateur, de différencier un sirop biologique d’un sirop conventionnel

  9. Williams Pq dit :

    texte intéressant à lire et états financiers disponible sur leur site avec subvention biensur!!.

    L’industrie acéricole québécoise a un statut particulier, étant d’abord un quasi-monopole
    « géographique », représentant à elle seule 80 % de la production mondiale de sirop d’érable.
    Cependant, l’industrie est composée de plusieurs joueurs, qui sont en concurrence autant sur le
    plan de la production que sur celui de la transformation, et qui proposent un produit en
    concurrence avec d’autres produits sucrants. Ce statut particulier nous amène à regarder la
    compétitivité de l’industrie sous un autre angle composé des relations d’affaires, de la
    connaissance de la demande et des marchés ainsi que du positionnement du produit
    Relations d’affaires

    Selon la littérature (Lambert, 2006), la compétitivité sera de plus en plus une question de liens
    d’affaires harmonieux et serrés entre les différents acteurs d’une filière. La compétitivité sera
    donc, dans les années à venir, une affaire de coordination verticale. Que ce soit par les contrats
    ou les alliances stratégiques, la coordination verticale devient un incontournable. Elle vise plus
    que la diminution des coûts de production, mais bien la diminution du coût de transaction ainsi
    que l’assurance de la qualité et de l’approvisionnement. Par la même occasion, elle permet
    d’assumer un leadership quant au développement de l’industrie.

    Les parties prenantes, c’est-à-dire les différents groupes et personnes ayant des intérêts
    légitimes dans le développement de l’industrie, doivent être convaincues de la nécessité de
    l’engagement de chacune des parties. Elles doivent également être convaincues de la force des
    liens qui les unissent et être prêtes à travailler vers un objectif commun. Même si les intérêts
    divergent, chaque joueur a une valeur intrinsèque et valable et tous doivent s’engager à
    travailler de pair en acceptant la valeur de l’autre. C’est ainsi que la filière arrive, au bout du
    compte, à augmenter son niveau de compétitivité par rapport à ses principaux concurrents.
    Afin de conserver les avantages que nous procure ce quasi-monopole à l’échelle mondiale, ce
    resserrement des liens est primordial, et ce, d’autant plus dans un contexte d’exigences accrues
    des consommateurs et de libre marché.

  10. Yvan Plante dit :

    Votre titre est trompeur. Vous parlez de sirop BIO dans votre texte et vous avez comme titre « La fumisterie du BIO ». A partir de l’exemple du sirop vous élargissez à tous les produits. Comme le gars qui dit: « J’ai rencontré une fille du Saguenay qui … » Et il enchaîne en disant: « Les filles du Saguenay… » Pas tellement scientifique à mon avis. De plus, la certification, c’est beaucoup plus que le plomb. Je me demande si vous êtes assez ouvert pour réellement discuter d’un point de vue différent du vôtre sans tomber dans la caricature.

  11. Yvan Plante dit :

    Vous me répondez par un autre document. Moi, je parle de vos propos et de votre présentation pas tellement scientifique, il me semble. Tant qu’à lire, je vous propose les deux livres et documentaires de Marie-Monique Robin: NOTRE POISON QUOTIDIEN et LE MONDE SELON MONSANTO. Prenez le temps de méditer les témoignages de scientifiques et d’agriculteurs et aussi les études scientifiques présentées.
    Monsieur DuBerger, est-ce que vous jardinez? Avez-vous déjà pris dans vos main de la terre fertile? C’est plus que des minéraux. Connaissez-vous la démarche qui a menée au développement de l’agriculture biologique? Réduire ce travail à de la fumisterie, c’est un coup de gueule gratuit. Ça me désole de la part d’un collègue professeur.

  12. Reynald Du Berger dit :

    Un sol agricole est rarement purement minéral, il contient presque toujours de la matière organique naturelle, mais on peut y en ajouter si on veut l’amender de façon bio. Mais on peut le faire très efficacement avec de l’engrais chimique. Les légumes ont besoin de N, P, et K en plus de fer shélaté et autres minéraux pour croître le mieux possible. Que ceux-ci leur soient fournis par Monsanto ou le crottin ou purin de la Beauce, c’est pareil, sauf que le crotin et le purin sont dangereux s’ils ne sont pas absolument stériles. De plus, les méthodes de lavage des semences bio par simple chauffage sont aussi à craindre car on n’est jamais sûr qu’il ne reste plus de bactéries contrairement aux semences normales qu’on lave à l’eau chlorée – chlore interdit par la norme bio- Le bio est une arnaque dont les consommateurs ignares de la science sont les premières victimes.

    Votre champ de pommes de salades est attaqué par les limaces et pucerons. Vous faites quoi? Vous pensez que limaces et pucerons savent reconnaître un champ « bio »? Il vous faudra le traiter . Il vous faut cuivre et soufre et même si ils sont d’origine naturelle, ce sont des pesticides. Tous les pesticides chimiques ont fait l’objet de tests de toxicité, mais pas les pesticides naturels qui peuvent être dangereux.

  13. ghislaine fortin marois dit :

    Je suis dans la production acéricole depuis plus de 20 ans. Un seul critère m’habite: faire un sirop d’érable que je mangerai…..Car figurez-vous qu’il y a des producteurs qui ne veulent pas manger du sirop de leur production: bizarre, n’est-ce pas?

    Un jour, j’ai décidé de me mettre au sirop d’érable bio. J’ai téléphoné à qui de droit et j’ai demandé quels étaient les critères. Surprise, je me suis aperçue que j’étais plus bio que leur prétendu bio avec leur liste de produits divers. Moi, être biologique c’est de ne rien, rien, rien ajouter au produit comme je le fais. La nature nous offre tout ce que nous avons besoin pour nettoyer, rincer nos équipements en tous genres. Par exemple: après avoir concentré la sève, nous nous servons du « filtrat » (ce qui reste après la concentration de la sève) pour nettoyer tout ce qu’il y a à nettoyer. Quoi de mieux, comme nous l’ont démontré nos aîëux, de laisser reposer la sève après la saison pour nettoyer la bouilleuse, la tubulure et ensuite rincer le tout avec du filtrat etc. mais on vient à l’encontre des vendeurs de produits chimiques de toutes sortes……

    Il est vrai que de cette manière, on ne fait pas vivre de pousseux de crayons ou entasseur de paperasses qui nous dictent n’importe quelle imbécilité pour justifier leurs fonctions. Et surtout, on ne verse pas d’argent à un organisme quelconque.

    Mon entreprise acéricole est certifiée par l’Agence Canadienne d’Inspection des aliments, visitée très régulièrement par cette agence, prises régulières d’échantillons de sirop de façon aléatoire etc. Je n’ai jamais eu de problème avec mon sirop et mon classement est toujours plus que satisfaisant et par-dessus tout: je mange mon sirop à n’importte quel temps de la production. C’est-y pas beau ça?

    Moi le bio…..dans bien des cas, c’est de la poudre aux yeux.

    • Reynald Du Berger dit :

      Votre attitude est raisonnable. Mais vous avez été attirée, comme la plupart des gens, par le mot magique « BIO ». Imaginez que l’Association des géologues du Québec, suite au succès des « pousseux de crayons » comme vous dites et surtout des profits qu’ils en tirent en édictant leur normes bidons, ces géologues inventent des normes « GÉO ».

      Vos érables tirent-ils trop de fer ou de manganèse du sol? Le sol a quelle épaisseur? Quelle st la nature du socle rocheux sous votre érablière? Quels sont les éléments tirés de ces minéraux qui sont présents dans votre sirop?

      Vous riez? à la suite de toutes ces conneries environnementales et sanitaires, la norme GÉO s’en vient! êtes-vous prête?

  14. […] on vous rebat les oreilles avec les vertus du BIO. Il existe même des certifications BIO pour le sirop d’érable ! Un des critères est la teneur en plomb des soudures des cuves d’ébullition. Depuis […]

  15. Le revanchard et le free market dit :

    Lorsque j’étais jeune, il y a plus ou moins 25 ans, les habitants nous faisaient introduire des pilules dans l’orifice du chalumeau pour empêcher le trou de se dessécher sur les plaines et érables, car cela augmentait la production. Cela était interdit par la loi, car semble-t-il que c’était cancérigène dans l’eau d’érable, mais une fois la concentration augmentée en sirop d’érable avec l’eau l’ébullition, il n’était plus capable de détecter les traces dans le produit fini. L’habitant nous disait que c’était le même procédé que les agents de conservation dans les petits gâteaux Vachon…

    De sacrés chimistes en herbe, ils vous auraient fait la danse du « free market » mais tant que les prix son haut, sinon ils sont pour le contrôle de l’offre, car à cette époque peu avaient de systèmes à tubes, donc ceux qui produisaient beaucoup s’en mettaient plein les roupignol$…

    La dernière fois que je l’ai vu, il m’a fait une crise de bacon parce qu’il avait l’environnement sur le dos pour avoir répandu de l’engrais chimique sur le bord de la rivière… Il aurait fallu que je sois compatissant avec de la compassion judéo-chrétienne, donc il était furax… Ils sont heureux de fourrer le système, mais quand c’est le système qui les fourrent, faudrait avoir de la compassion pour eux… C’est partout comme cela…

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