CARBONEUTRALITÉ QUÉBÉCOISE

Publié: 4 octobre 2024 dans Uncategorized

Le Québec est un vaste territoire parcouru par de puissantes rivières qui lui fournissent plus de 90 % de son énergie électrique. Non contente d’être ainsi l’état nord-américain le moins générateur de gaz à effet de serre (GES) la Belle Province aspire à devenir un modèle de carboneutralité.

En 2020 et en 2021, le gouvernement du Québec publiait deux politiques qui définissent ses objectifs de lutte contre les changements climatiques et de création de richesse. Son Plan pour une économie verte (PEV) vise la carboneutralité d’ici 2050 et sa Vision économique (VE) cherche à éliminer l’écart de richesse avec l’Ontario. La Québec n’a toujours pas compris que la réduction des émissions de GES est généralement créatrice de décroissance.

L’inventaire québécois de nos émissions de GES du Ministère de l’environnement, de la lutte contre les changements climatiques (sic), de la faune et des parcs (MELCCFP), révèle que le Québec émettait 74,0 millions de tonnes d’équivalent CO2 par année en 2020.

Dans son dernier « Résumé pour les décideurs » du rapport AR6 publié en 2021, le GIEC précise :

« Le présent rapport AR6 réaffirme avec un haut degré de confiance la conclusion du rapport précédent AR5 quant à l’existence d’une relation presque linéaire entre les émissions cumulées de CO2 d’origine anthropique et le réchauffement terrestre…

Chaque millier de milliards de tonnes (1 000 milliards) d’émissions cumulées de CO2 est probablement à l’origine d’un réchauffement de la surface terrestre compris entre 0,27°C et 0,63°C*, dont la meilleure estimation est de 0,45°C.

Cette relation implique que la suppression totale des émissions anthropiques de CO2 est une nécessité pour stabiliser la hausse de la température terrestre due aux activités humaines… ».

Avec 74 millions de tonnes d’émissions annuelles, sur un total de 34,3 milliards de tonnes, le Québec est donc responsable de 0,215% des émissions anthropiques planétaires.

Pour répondre à son objectif du PEV, le Québec vise donc des émissions de GES de 53 millions de tonnes en 2030 et sa trajectoire vers la carboneutralité l’amènerait à 19 millions de tonnes en 2050 ( 77,3% de réduction). Le Québec aura donc réduit en 2050 ses émissions de GES de 55 millions de tonnes par rapport à celles de 2020. On peut tenter de voir l’effet qu’aura cet effort québécois sur la température moyenne annuelle globale en 2050 en utilisant les chiffres mêmes du GIEC.

Si l’on retient les chiffres du rapport AR6 du GIEC d’une élévation de la température terrestre de 0,45°C pour 1 000 milliards de tonnes émises, l’impact du Québec sur la température de la Terre serait une réduction de 0,000025°C en 2050.

Les sacrifices des Québécois n’auront donc de sens qu’en autant que le reste du monde réduise puis supprime totalement ses émissions en accord avec les recommandations du GIEC.

Ce sont les pays dit émergeants qui sont en ce moment à l’origine de 66% des émissions planétaires et ces émissions devraient augmenter de 13% d’ici 2040 selon l’Agence internationale de l’énergie, ce qui portera alors leur responsabilité à 76%. Il est aussi à prévoir que l’Inde, le pays maintenant le plus peuplé de la planète, augmentera ses émissions de 50% d’ici 20 ans. La Chine est aussi en ce moment la championne de la construction des centrales au charbon. L’Inde réalise aussi que plus elle mettra en œuvre de parcs éoliens et solaires, plus elle aura besoin de centrales thermiques pour palier à leur intermittence.

Les carburants fossiles répondent présentement à 80% des besoins énergétiques. Paradoxalement, l’expérience montre que plus le temps passe, plus les réserves dites « prouvées » augmentent. Cela est dû en partie aux efforts croissants en exploration et au développement de nouvelles technologies comme la fracturation hydraulique des shales (schistes en France).

Il est illusoire de croire que les pays en développement puissent ramener à zéro leurs émissions de CO2 au cours du présent siècle. Cela est pourtant une condition essentielle pour que l’effort québécois ait un sens.

Les Québécois devraient donc réaliser que les efforts qu’on leur demande au coût de centaines de milliards de dollars et au prix de contraintes pénibles n’auront aucun effet significatif sur l’évolution de la température terrestre au cours de ce siècle.

Nous venons de démontrer, avec les chiffres et méthodes de calculs mêmes du GIEC, que ces dépenses et sacrifices québécois sont totalement inutiles en regard de l’objectif de carboneutralité.

0,2% sur 100%… baisse de 0,000025°C en 2050… Much ado about nothing !

*Selon la sensibilité climatique retenue, laquelle est l’augmentation de température pour un doublement de la quantité de CO2 atmosphérique. On ne s’entend pas sur sa valeur et elle varie donc de 1,5°C à 4,5°C, du simple au triple.

commentaires
  1. Avatar de louis738762c9af louis738762c9af dit :

    Il y a urgence d’un débat sur l’urgence climatique. Quand trois lauréats d’un prix Nobel, nous disent qu’il n’y a pas d’urgence climatique et que le CO2 n’est pas le thermostat de la planète, on doit les écouter.
    Richard Lindzen, Ph. D
    Pour sa participation au troisième rapport d’évaluation du IPCC sur l’évolution du climat.
    Le rapport pour lequel le IPCC a partagé le Prix Nobel de la Paix avec Al Gore.

    John F. Clauser, Prix Nobel de physique 2022
    Le débat entre Albert Einstein et Niels Bohr sur la nature de la réalité quantique a abouti à des avancées majeures en physique. L’implication de John F. Clauser a été cruciale pour fournir une validation expérimentale des concepts qui étaient autrefois purement théoriques.
    Le scientifique Clauser, qui a osé s’insérer dans un débat entre deux génies, doit être écouté.

    Ivar Giaever, Nobel de Physique 1973. Pour ses travaux sur la tunnellisation quantique. Le travail de Giaever a été particulièrement important dans le développement de la physique de l’état solide et a eu des implications significatives pour les technologies de pointe, comme les composants électroniques et les dispositifs supraconducteurs.

    • Avatar de lucbmenard lucbmenard dit :

      Ce serait à nos gouvernants de s’abreuver aux différentes sources disponibles, mais ils ne le font pas.
      Nos représentants environnementaux appuient leurs décisions uniquement sur la Science Pop qui fait l’unanimité pour l’instant.

      C’est plus un manque d’éducation et d’intérêt que relié à la santé mentale, pour l’exprimer différemment.🍎

      -Carbo (pour Sphère communication)

  2. Avatar de rexterras rexterras dit :

    Les malades mentaux que nous avons élus ont décidé de nous ruiner. Et de ne pas profiter de nos avantages concurrentiels. Quels idiots.

  3. Avatar de rtremblay rtremblay dit :

    plusieurs biais apparaissent selon mon analyse.

    1.  » La Québec n’a toujours pas compris que la réduction des émissions de GES est généralement créatrice de décroissance « 

    basé sur quoi cette prémisse ?

    10 Milliard de $ sortie du québec à chaque année par nos achats en produits pétroliers. Si nous produisons nous même nos besoins énergétiques c’est un gain direct de $$$ qui restent dans nos poches. Si nous vendons cette électricité à l’extérieur du Québec … définitivement nous nous enrichissons. Produire de l’électricité à 5 c/kwh et le revendre 10 ou 15 c/kwh… c’est très profitable $$$ $$$$$$$.

    la filière batterie et production électrique donne des emplois payants, bien rémunérés.

    2. « Les sacrifices des Québécois n’auront donc de sens qu’en autant que le reste du monde réduise puis supprime totalement ses émissions en accord avec les recommandations du GIEC. »

    ce que vous appelez sacrifices sont plutôt des changements d’habitude du genre au lieu de faire la file au Costco pour économiser sur l’essence… pourquoi ne pas brancher à la maison son VE et charger en dehors des périodes de pointes… sans pertes de temps et à une fraction du prix.

    les émissions de GES des Canadiens sont encore parmi les plus élevés au monde (par habitant) (14-15 tonnes/an-hab). D’autres pays ont déjà baissés leurs émissions à des niveaux plus bas (7-10 T/an-hab) et ils ne s’en portent pas plus mal (Angleterre, Allemagne, Norvège, etc..). Ce sont des pays qui ne devrait pas faire faillite bientôt… plutôt prospère… en plus ces endroits ne sont pas aussi bien pourvue en hydro électricité et énergie éolienne. Le Québec a un potentiel immense à des coûts très concurrentiels.

    3. « Paradoxalement, l’expérience montre que plus le temps passe, plus les réserves dites « prouvées » augmentent. Cela est dû en partie aux efforts croissants en exploration et au développement de nouvelles technologies comme la fracturation hydraulique des shales (schistes en France). »

    Ce n’est pas un paradoxe, c’est de la pensée magique votre point ! tous simplement. Les gisements faciles et à faibles coûts se raréfient. En terme de pompage il y a une limite. En terme d’émissions GES il y a également une limite. Si l’industrie pétrolière payait la facture des coûts environnementaux et n’était pas subventionné on pourrait parlé d’une game juste vis à vis les énergies renouvelables. Mais ce n’est pas le cas. Par contre quand on voit un gros joueur comme Rio Tinto placé ces billes dans Némaska Lithium .. on peut parlé d’un changement de paradoxe.

    L’autre jour j’ai lu que des pays africains investissent massivement dans l’énergie solaire et l’éolien ainsi que les VE avec des coûts d’électricité très bas … là également il y a changement de paradoxe.

    Méfiez vous des prophètes qui disent que ce n’est pas atteignable tel ou tels objectifs… ils ont probablement quelques choses à gagner à ralentir la transition….

    4. vos pourcentages de blabla que les québécois ne représentent que x % de la population, blabla bla ne valent rien dans cette réflexion et cette équation. Je suis surpris que personnes ici n’est remarqué ce point.

    il faut tenir compte du passif de chaque pays et de l’avancement de la réduction du taux d’émission par habitant. C’est ainsi que les ententes internationales ont été négociées. C’est juste et équitable dans le calcul de l’effort de chacun pour réduire les GES.

    5. vous n’avez rien démontré du tout. votre écrit ne démontre qu’une seule chose en fait c’est que vous n’avez toujours pas compris que la planète terre a des limites… un enfant du primaire pourtant lui le comprends… il se pose des questions quand il remarque que deux ouragans de forte intensité passe dans la même région en moins de trois semaines…

    bonne réflexion

    • Avatar de Reynald Du Berger Reynald Du Berger dit :

      rtremblay.. Nous allons les prendre l’une après l’autre :
      » La Québec n’a toujours pas compris que la réduction des émissions de GES est généralement créatrice de décroissance «
      basé sur quoi cette prémisse ? » demandez-vous.

      Tous les projets de développements industriels utilisent des carburants fossiles et/ou émettent des GES . Annuler de tels projets pour « sauver le climat » crée de la décroissance et non de la croissance. Avez-vous des exemples ou l’annulation d’un projet industriel crée de la croissance économique et des emplois ?

    • Avatar de Reynald Du Berger Reynald Du Berger dit :

      rtremblay 2- « ce que vous appelez sacrifices sont plutôt des changements d’habitude .. »
      Empêcher la secrétaire de Lac Beauport de se rendre à son travail avec sa voiture et la forcer à un transport en commun inadéquat sinon inexistant n’est pas un sacrifice ?
      Empêcher une industrie de se développer ou même de naître n’est pas un sacrifice ?
      Forcer les gens par des mesures incitatives à cesser ce manger de la viande et promouvoir la salade n’est pas un sacrifice ?

       » pourquoi ne pas brancher à la maison son VE et charger en dehors des périodes de pointes… sans pertes de temps et à une fraction du prix. »

      en période de pointe… -20C ou -30C le réseau suffit à peine au chauffage électrique… où allez-vous brancher votre Bolt ?

       » les émissions de GES des Canadiens sont encore parmi les plus élevés au monde (par habitant) (14-15 tonnes/an-hab). D’autres pays ont déjà baissés leurs émissions à des niveaux plus bas (7-10 T/an-hab) et ils ne s’en portent pas plus mal (Angleterre, Allemagne, Norvège, etc..). Ce sont des pays qui ne devrait pas faire faillite bientôt… plutôt prospère… en plus ces endroits ne sont pas aussi bien pourvue en hydro électricité et énergie éolienne. Le Québec a un potentiel immense à des coûts très concurrentiels. »

      Faux ! On parle du Québec ici, le plus vertueux en faibles émissions de GES de toute l’Amérique.  » gna gna gna ont baissé leurs émissions… gna gna gna  » cela ne leur a apporté AUCUNE prospérité au contraire cela leur a causé de la décroissance économique et sociale.

      « Le Québec a un potentiel immense à des coûts très concurrentiels. »

      Faux… ya des limites au harnachement… les Roy Dupuis vont vous barrer la route et puis c’est vers le nucléaire que Hydro doit aller et non vers les vire-vents a effiaccité de 20% et durée de vie de moins de 20 ans en nos climats.

      Je vous débunke numéro par numéro… 3 s’en vient

      • Avatar de Reynald Du Berger Reynald Du Berger dit :

        rtremblay 3- « Ce n’est pas un paradoxe, c’est de la pensée magique votre point ! »

        Vous vous adressez à celui qui a formé des centaines d’ingénieurs géologues québécois à Chicoutimi et leur a enseigné l’art de l’exploration sismique pour le pétrole. Je pense en savoir un peu plus que vous sur les techniques d’exploration et les réserves prouvées et probables. J’ai eu comme élève l’Ingénieur J.Y. Lavoie pdg de Junex qui a fait les premiers forages sur Anticosti. Les réserves mondiales en pétrole, gaz et charbon sont encore colossales d’où la futilité de la « transitions énergétique » et la précipitation vers les VE.
        Il est clair que le gouvernement et HQ n’ont pas considéré sérieusement d’autres types d’équipement. Des centrales thermiques au charbon, au mazout ou au gaz naturel auraient normalement été le choix logique parce que rapides à construire, peu coûteuses et pilotables. Mais, au Québec, c’est hors de question, car les énergies fossiles sont simplement honnies, et ce, même si elles répondent encore à environ 50% de ses besoins énergétiques (et 80% des besoins mondiaux).

        Les hydrocarbures sont à ce point diabolisés que le gouvernement Legault a tout bonnement interdit du jour au lendemain toute exploration et production d’hydrocarbures sur l’ensemble du territoire québécois. Ce moratoire est dévastateur économiquement et énergiquement.

        Fier membre de la Beyond Oil & Gas Alliance (BOGA), le Québec devra par conséquent continuer à importer ses hydrocarbures tout en se privant des retombées économiques qui auraient découlé de l’exploitation de ses réserves. Voilà donc qui est hypocrite et stupide à la fois, car il faudra en plus dédommager à coup de centaines de millions de dollars l’industrie pour ses puits fermés à grands frais.

        4- « vos pourcentages de blabla que les québécois ne représentent que x % de la population,.. »

        Aujourd’hui, le gouvernement et la (nouvelle) direction d’HQ, qui s’entendent comme larrons en foire, ne jurent que par les éoliennes pour accroître rapidement la capacité de production.

        Sauf que désormais il est question de «mégaparcs éoliens» dont la maîtrise d’œuvre sera assurée par HQ elle-même. Un premier projet de ce type vient tout juste d’être annoncé: un mégaparc de 5000 km2 comprenant quelque 500 éoliennes de 6 MW, pour une «puissance» totale de 3000 MW, ce qui en ferait le deuxième plus important au monde.Un journaliste de Radio-Canada a affirmé que cela représentait le double de la puissance du complexe hydroélectrique La Romaine. Or, il a omis de mentionner que le facteur d’utilisation d’un parc éolien est typiquement de 20%, à comparer à 80% ou plus pour une centrale hydroélectrique.

        De plus, une centrale hydroélectrique est «pilotable», alors que les éoliennes dépendent de la météo et ne sont d’aucun secours lorsqu’il vente trop ou pas assez ou qu’il fait trop froid. De fait, la puissance disponible de ce mégaprojet de 9 milliards $ pourrait s’avérer NULLE au moment de la pointe d’hiver, lorsque le Québec en aurait le plus besoin.
        Le gouvernement a aussi barré la route au projet de pipeline Énergie Est qui aurait ouvert un débouché sur l’Atlantique pour le pétrole albertain (que Legault a dédaigneusement qualifié de «sale» et qui traverse néanmoins le Québec par train, ce qui n’est pas sans risques). Je suis allé à l’Université de Calgary m’excuser au nom des Québécois devant qq 300 scientifiques et ingénieurs pour cet affront. Il a aussi bloqué le projet de GNL Québec, (qui se réalise finalement à Kitimat C.B.) un complexe de liquéfaction de gaz naturel qui visait l’exportation de 11 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an à partir de sources d’approvisionnement 100% canadiennes, et ce, afin de soutenir les efforts de lutte au changement climatique en Europe, particulièrement en Allemagne.

        Quoiqu’acceptable par la très verte Union européenne aux fins de la transition énergétique, le gaz naturel n’est absolument pas une option dans la vertueuse province de Québec. Rappelez-vous du tollé suscité en 2003-2004 par le projet de centrale à gaz du Suroît, près de Montréal. Le projet de quelque 850 MW alors proposé par le gouvernement et HQ s’est en effet heurté à l’opposition véhémente d’une coalition formée d’écologistes, de militants du Parti Vert, d’étudiants, de syndicalistes, etc., en plus d’avoir reçu un avis négatif du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement.

        La grande inquiétude, on s’en doute bien, avait trait à l’impact du projet sur le «bilan carbone» de la province. Le projet fut donc abandonné.
        La lutte au changement climatique est ainsi devenue la nouvelle religion de l’autrefois très catholique province de Québec. Cette lutte est absolue, sans limites et incontestable, car il y va du salut non plus de nos âmes mais du sacro-saint «climat».

        Il ne faut surtout pas dire que cette croisade qui autorise les pires gaspillages n’aura au mieux qu’un effet infinitésimal sur la température de la Terre, car on s’expose à l’opprobre des bien-pensants et à la censure médiatique. Mais, nous savons tous que les Québécois ordinaires ont un petit doute au fond d’eux-mêmes et qu’ils finiront bien par ne plus croire aux sornettes de leurs politiciens toujours en quête de votes.

        Ils ont bien balancé la religion catholique, un jour ils balanceront aussi la religion écologiste.

        5- « un enfant du primaire pourtant lui le comprends… il se pose des questions quand il remarque que deux ouragans de forte intensité passe dans la même région en moins de trois semaines… »

        Vous devriez sortir votre enfant de sa classe enseignée par des climato-gauchistes et l’envoyer dans la mienne. Je répondrais à ses questions sur les ouragans avec ce genre d’article https://www.wnd.com/2024/10/media-stop-blaming-climate-change-for-hurricanes/?utm_source=ActiveCampaign&utm_medium=email&utm_content=Heartland%20Weekly%3A%20Media%2C%20stop%20blaming%20%20climate%20change%20%20for%20hurricanes&utm_campaign=HW%20%2810-06-24%29

         » vous n’avez rien démontré du tout.  » Relisez… j’utilise les chiffres mêmes du GIEC et ses méthodes de calcul pour démontrer que l’effort du Québec est totalement insignifiant sur la TMAG et donc non seulement inutile, mais dévastateur sur l’économie.

    • Avatar de Reynald Du Berger Reynald Du Berger dit :

      rtremblay je vous ai à maintes reprises demandé d’avouer que vous êtes, comme tous les alarmistes, INCAPABLE de citer un seul article répondant à ma requête. Mon texte et clair et sans bavures et demande juste un aveu comme « je ne peux citer aucun article répondant à votre demande ». Dès que vous aurez avoué, la discussion entre vous et moi pourra se poursuivre.

  4. Avatar de rtremblay rtremblay dit :

    On parle bien de transition énergétique. On ne parle pas d’annuler tout les projets. C’est plutôt de choisir et de définir les projets pour un impact positif à moyen et long terme.

    Mâcher de la gomme et marcher en même temps … comme le dit l’expression. quelques exemples d’un point de vue personnel ou on peut faire des actions sans subir de conséquences négatives

    Diminuer les ventes de gros VUS et augmenter les ventes de VE

    Diminuer la température d’un ou d’un demi degré la nuit dans sa maison et changer de fenêtre pour des modèles plus écoénergétique.

    Rouler en VE mais aussi diminuer ces déplacements en solo.

    Faire fonctionner ces électroménagers en dehors de la période de pointe de demande d’électricité.

    Favoriser le télétravail quand c’est possible. Favoriser les horaires plus flexibles pour diminuer les embouteillages qui ne sont que des pertes de temps et d’efficacité.

    Tondre son gazon une fois au deux semaines au lieu d’à toutes les semaines et éviter la fertilisation en azote inutile.

    Acheter des vêtements qui dure plus longtemps et qui viennent de moins loin. Même chose pour nos aliments.

    Aller voir des spectacles d’artistes locaux plutôt que faire 5 voyages par année à l’international.

    du Côté des entreprises :

    Investir dans des procédés moins énergivores et Réduire ces émissions atmosphériques

    Recycler davantage ces matières résiduelles

    Planifier à moyen termes plutôt qu’à court terme

    Le biogaz et l’hydrogène vert peuvent subsister bien des combustibles fossiles quand le besoin du procédé industriel exige de la combustion à haute température.

    je continue la suite prochainement de solutions industrielles et durables basées sur les énergies renouvelables.

    • Avatar de Reynald Du Berger Reynald Du Berger dit :

      rtremblay … On se croirait à la maternelle où la maîtresse a dressé une liste des « PETITS GESTES » pour ses petits … vous avez oublié de dire à votre petit qu’on va sauver des GES en annulant son bus scolaire… il marchera désormais pour aller à l’école… et sera ainsi e meilleure santé.

      • Avatar de lucbmenard lucbmenard dit :

        M. Du Berger,

        Bravo! Le Québec est LE champion mondial de l’auto-sabotage. Particulièrement, dans le domaine des énergies et l’exploitation de ses ressources. Posséder autant de richesses naturelles (barrages, gaz, pétrole) et ne pas être capable de se développer normalement, en profiter, s’enrichir, mais surtout, respecter un budget, c’est désolant! C’est ce qui est troublant et ce dont on doit s’alarmer.

        Le problème : C’est définitivement le manque de culture scientifique (nuance : tant de la part de l’élite gouvernante que des individus, le peuple. Ce n’est pas nécessairement la tête qui est malade, le corps peut l’être également et cela peut impacter l’ensemble du corps).

        M. Jon McKenzie,

        Bravo! C’est le PDG de Cenovus Energy*, un homme intègre et réaliste. Il a répondu à LA question (sic), plutôt l’accusation dissimulée du Chef Néo-Démocrate cette semaine : Est-ce que l’industrie qu’il représente dit prendre sa part de responsabilité pour la hausse dans la fréquence des désastres naturels, comme les feux de forêt ou des inondations à n’en plus finir?

        Il a déclaré que les feux de forêt dévastateurs de 2023 et de 2024 dans l’Ouest canadien ont grandement affecté des employés au sein de Cenovus. Or, n’étant pas un «expert» en matière de désastres naturels, le PDG a dit ne pas être certain de l’impact du CO2 sur les incendies et autres désastres, mais qu’ils «démontrent à quel point le sujet est complexe».

        Et M. Singh de poursuivre «Êtes-vous en train de nier que le fait de brûler des combustibles fossiles a un quelconque lien avec les changements climatiques?»

        «Je vous suggère que je ne le sais pas, et je vous suggère que très peu de gens le savent», a répondu le PDG de Cenovus, «mais ce que je vous suggère, c’est que ça démontre la complexité de l’enjeu et que nous devons faire quelque chose par rapport au C02».

        Le problème de la Science Pop et ses tenants, c’est qu’ils croient/ pensent TOUT savoir. Par exemple, ils l’expriment dans ce besoin obsessionnel, ce devoir absolu d’opérer une transition énergétique, décarboner, ou encore, abandonner les technologies actuelles qui pourtant ont fait leurs preuves alors que cela n’est pas impliqué, donc nécessaire. Ils ont des solutions pour TOUT. Ils ne savent pas ce que représente 0,04% de CO2 dans l’atmosphère, le prétendu problème. Ils ne connaissent le problème ni la problématique du réchauffement.

        Bravo encore,

        Merci!

        *Cenovus Energy est la plus importante entreprise de pétrole et de gaz au Canada en termes de revenu. En date du mois de mai, ses revenus étaient estimés à 39,01 milliards de dollars américains, dépassant de peu Imperial Oil et Suncor.

        Sphère communication,

      • Avatar de rtremblay rtremblay dit :

        c’est vous qui avez soulevé que c’était des sacrifices qu’on demandait au citoyens. J’ai juste donné des exemples simples de la vie de tout les jours que chacun peut décider de faire dans l’effort collectif. La commande doit répartie sur l’effort de chacun des citoyens. Peut-être que les québécois sont le groupe de citoyens qui ont le moins d’impact parce que notre consommation d’énergie est surtout de l’hydro électricité…Mais ce n’est pas une raison valable pour être des cancres en gaspillant les énergies fossiles d’un autre côté

      • Avatar de Reynald Du Berger Reynald Du Berger dit :

        rtremblay Je suis un scientifique donc cartésien, et désire procéder avec ordre et logique et je serai clair. Avant de poursuivre la publication de vos commentaires, je reviens à la charge une fois de plus puisque vous n’avez toujours pas répondu à la question de fond, la « question qui tue » comme dit la clique gauchiste de TLMEP du dimanche soir en ce qui concerne cette arnaque d’urgence climatique. Je veux que vous avouiez que vous êtes INCAPABLE de citer un seul article (pas le gna gna gna résumé pour les décideurs du AR6 du GIEC, un ARTICLE ) répondant à ceci. Une fois que vous aurez avoué, vos commentaires pourront être publiés et discutés.

        Le changement climatique est d’abord une question scientifique mais qui peut avoir des conséquences sociales et économiques très graves si l’on en fait une question idéologique. C’est malheureusement ce qui s’est produit. Les climato-alarmistes affirment que les GES humains « dérèglent » le climat. Je leur pose donc le défi suivant. Vous affirmez que l’activité humaine est LE facteur qui « dérègle » le climat. Vous considérez donc que des éléments naturels comme les variations de l’activité solaire, les cycles de Milankovitch et de type Milanvovitch, les aérosols, les rayons cosmiques, les nuages, la vapeur d’eau, l’activité volcanique continentale et sous-marine, l’activité hydrothermale sous-marine, les évènements el Nino et la Nina etc. sont des facteurs naturels secondaires voire insignifiants affectant le climat. Je vous défie de prouver cette affirmation en citant un article scientifique publié dans une revue scientifique à comité de lecture dont les auteurs font la même affirmation que vous, et produisent dans le même article, des données et/ou observations qui prouvent cette affirmation. La balle est -et a toujours été- dans votre camp.

  5. Avatar de lucbmenard lucbmenard dit :

    Spécial de l’Action de Grâce,

    Ce qui souvent nous cause des ennuis, ce n’est pas tant ce que nous ne savons pas, mais ce que nous croyons savoir avec certitude alors que ce n’est pas tout à fait le cas…

    Une chose très déplorable, c’est le fait de mettre tous ces œufs dans le même panier, le cas de l’électricité, par exemple. Mais le manque de diversité pour sa production est la source de problème, il crée le danger de dépendance face à cette ressource ainsi qu’un sentiment de liberté perdue. Le jour où nous manquons d’électricité, ça devient un enfer, plus rien ne fonctionne, plus d’ordinateur, plus de téléphone, etc. Cela se produit souvent au Québec, il y a des pauses plus ou moins longues, et avec les conditions météo difficiles que nous avons (hiver, vents forts, etc.), c’est inquiétant pour le futur. Le froid ne disparaîtra pas.

    L’énergie hydraulique et celle des barrages électriques sont peut-être propres et  »pilotable » p/r aux éoliennes et panneaux solaires, mais ils procurent un faux sentiment de sécurité au sein de la population. Une population se sent généralement plus sécure lorsqu’elle a accès à une gamme complète de produits énergétiques dont les substances suivantes, des liquides et solides transportables : pétrole, gaz, bois, charbon, propane, diésel, etc. On l’a vu au États-Unis, il en a manqué.

    Habituellement, on n’en manque à peu près jamais. Ils sont disponibles partout. De l’électricité, on peut en faire avec à peu près n’importe quoi, le nucléaire notamment. On avait une centrale à Gentilly. On a eu peur d’avoir peur et on l’a fermée. On pense la réouvrir, ce serait une bonne idée.

    Il ne faut pas se priver des meilleures choses de la vie pour alimenter une idéologie quelle qu’elle soit, celle dominante actuelle comporte plusieurs failles, peut-être plus de déficiences versus les avantages.

    Une belle journée d’automne comme aujourd’hui, c’est la preuve qu’il n’y a pas de changements climatiques, que nos quatre belles saisons existent bel et bien, comme avant. L’automne est une saison de transition. Une transition doit se faire naturellement, sans effort, pas aux coûts de changements brusques et onéreux, comme c’est le cas.

    Profitons-en de l’arrivée de la saison froide à venir pour nous calmer un peu le  » pompon*  » et revenons simplement au gros bon sens.

    *Cesser d’être exagérément enthousiaste, scandalisé ou paniqué devant une idée ou une situation.

  6. Avatar de lucbmenard lucbmenard dit :

    Spécial CROC : Épices d’automne

    Le Monsieur au pouce facile par en-bas récidive. Il ne comprend toujours pas qu’il est non pertinent en Science. Il aime partager ses sentiments, émotions et opinions aux explications douteuses.

    Il ne va sans doute jamais à son chalet, à la chasse, etc. et ne brûle jamais de combustible pour se chauffer. Tout le monde doit rouler en électrique et ceux qui ne le font pas sont des cancres selon lui.

    Il peut fournir des exemples (ce ne sont pas des preuves…) du Bon usage, selon lui, mais jamais d’exemples À ne pas faire. Ça ressemble à une pratique sectaire (p.ex. la Scientologie) ou maniquéenne*.

    Ben coudonc,

    *manichéen (adjectif masculin singulier) : Qualifie une personne qui, en tout, considère uniquement l’existence selon deux principes, le bien et le mal.

    • Avatar de Reynald Du Berger Reynald Du Berger dit :

      lucbmenard cet abonné rtremblay comme tous les climato-croyants, expose la plupart du temps des opinions basées sur aucun fait probant ni aucune donnée scientifique. Jusq

  7. Avatar de rtremblay rtremblay dit :

    Est-ce un pacte que vous me demandez de signer ? Un contrat d’adhérence à vos idées ?

    Est-ce la seule façon existante de pouvoir échanger mes réflexions sur le sujet des changements climatiques ?

    Comme dans un mouvement sectaire tu dis oui à tout ce que ton gourou pense… sinon tais toi ?

    J’ai bien hâte de lire des faits exposer clairement. Des raisonnements bien appuyées de votre part.

    Je vous ai fournis à de multiples reprises des faits et les sources d’informations sur lesquels je m’appuie. Cessez svp de me demander quelles sont telles. Arrêter de menacer de couper mes messages quand ça chauffent un peu plus de votre côté et que vous vous retrouver coinçé.

    à LBM parlant de commentaire vide de sens (et de science)… c’est de vous même M. LBM : « Une belle journée d’automne comme aujourd’hui, c’est la preuve qu’il n’y a pas de changements climatiques, que nos quatre belles saisons existent bel et bien, comme avant.  » ein quoi.. une preuve… mais de quoi ….

    avec de pareille propos … ça me faire dire : Mais bon sens il va falloir reprendre du début ouf ! ça donne le goût d’abandonner tout échange… il est trop con ce type (excusez moi… mais il faut se les mériter les ti pouce par en haut :)….

    • Avatar de Reynald Du Berger Reynald Du Berger dit :

      rtremblay Je vous ai demandé d’avouer que vous êtes – comme tous les autres climato-crédules à qui je l’ai posé – INCAPABLE de citer un seul article répondant à ceci et j’attends toujours votre aveu d’impuissance : Les climato-alarmistes affirment que les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’origine humaine « dérèglent » le climat. Je leur pose donc le défi suivant. Vous affirmez que l’activité humaine est LE facteur qui « dérègle » le climat. Vous considérez donc que des éléments naturels comme les variations de l’activité solaire, les cycles de Milankovitch et de type Milanvovitch, les aérosols, les rayons cosmiques, les nuages, la vapeur d’eau, l’activité volcanique continentale et sous-marine, l’activité hydrothermale sous-marine, les évènements de type el Nino et la Nina etc. sont des facteurs naturels secondaires voire insignifiants affectant le climat. Je vous défie de prouver cette affirmation en citant un article scientifique publié dans une revue scientifique à comité de lecture dont les auteurs font la même affirmation que vous, et produisent dans le même article, des données et/ou observations qui prouvent cette affirmation.

    • Avatar de lucbmenard lucbmenard dit :

      Spécial double expresso…

      Il faut commencer avant de pouvoir recommencer quelque chose…

      Parlant de stupidité : Est-ce pour cela que vous n’en n’avez JAMAIS ou à peu près JAMAIS des pouces par en-haut ? C’est comme si on vous disait que vos commentaires sont insignifiants et que vous ne compreniez pas…

      Vos TRÈS souvent pouces par en-bas, pratiquement tout le temps, vous les interprétez comment? Comme votre pseudo gaz CO2, à effet de serre ?

      Je suis à peu près sinon tout le temps en d’accord avec vos opinions.

      Tâchez donc à l’avenir d’être un minimum pertinent SVP!

      -Carbo (non neutre* et fier de l’être)

      *Demeurez poli, dites la vérité et cessez de véhiculer des informations mensongères à propos du CO2. Sinon, vous devrez apprendre à vous taire (par écrit).

  8. Avatar de Reynald Du Berger Reynald Du Berger dit :

    rtremblay. Je vous ai pourtant demandé – et le défi est très clairement exprimé- d’avouer que vous êtes – comme tous les autres climato-crédules à qui je l’ai posé – INCAPABLE de citer un seul article répondant à ceci et j’attends toujours votre aveu d’impuissance : Les climato-alarmistes affirment que les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’origine humaine « dérèglent » le climat. Je leur pose donc le défi suivant. Vous affirmez que l’activité humaine est LE facteur qui « dérègle » le climat. Vous considérez donc que des éléments naturels comme les variations de l’activité solaire, les cycles de Milankovitch et de type Milanvovitch, les aérosols, les rayons cosmiques, les nuages, la vapeur d’eau, l’activité volcanique continentale et sous-marine, l’activité hydrothermale sous-marine, les évènements de type el Nino et la Nina etc. sont des facteurs naturels secondaires voire insignifiants affectant le climat. Je vous défie de prouver cette affirmation en citant un article scientifique publié dans une revue scientifique à comité de lecture dont les auteurs font la même affirmation que vous, et produisent dans le même article, des données et/ou observations qui prouvent cette affirmation. J’attends donc que vous me dites que vous ne pouvez citer AUCUN article répondant à ma requête. Ensuite je publierai vos commentaires.

    • Avatar de lucbmenard lucbmenard dit :

      Spécial CROC : Indéfendable…

      On ne voit pas beaucoup d’avocats se bousculer au portillon… Désintéressés et/ou incapables de défendre la cause alléguée par le client TMAG?

      Il me semble que cela avait été évoqué il n’y a pas si longtemps ici, soit qu’un comité de géologues s’était penché sur la question et, qu’après plus de 15 ans de débat, qu’il avait décidé de rejetter l’idée de l’Anthropocène.

      L’animation ci-dessous montre la molécule de CO2 qui bat des ailes. On remarquera l’excitation par suite du passage des deux photons IR.

      Est-ce le fait de la nouvelle communiquée par ces photons émissaires suite au verdict de non culpabilité transmis ?

      https://scied.ucar.edu/sites/default/files/media/images/co2_absorb_emit_infrared_anim_320x240.gif

      Bon dimanche,

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